Michael Coleman Talbot

C'est tout à fait par hasard que j'ai découvert ce roman qui fait beaucoup penser à ceux de Graham Masterton ou de James Herbert.

Un jeune archéologue découvre un corps momifié dans une tourbière en Ecosse.

Le corps est celui d'une jeune femme celte datant d'environ 2000 ans et il est très bien conservé, c'est ainsi que l'on découvre qu'elle porte d'étranges traces sur le cou.

Le village où l'archéologue et sa famille se sont installés est évidemment isolé, les habitants n'y sont pas très accueillants et l'ambiance générale est lugubre à souhait car un marais immense entoure le village et crée une atmosphère très malsaine, d'autant qu'il semble se passer des choses terrifiantes certaines nuits.

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman d'épouvante digne d'un des maîtres du genre.

Cet essai de Michael Talbot est remarquable d'exhaustivité. L'auteur fait un grand tour de la question posée en guise de titre de l'ouvrage. La question de la structure de l'Univers est toujours actuelle, et bien que nous ayons des éléments de réponse avec les grandes découvertes de la physique du début du 20ème siècle et la théorie du Big Bang notamment, la recherche systémique actuelle continue à creuser le sujet, qui est loin d'être tari. Michael Talbot insiste sur les propriétés holographiques de l'Univers, dont fait partie le phénomène de non-localité de l'information structurante, mis en évidence par le paradoxe EPR bien connu dans le domaine de la recherche physique fondamentale, mais aussi dans les études cognitives sur la mémoire. L'Univers ne serait pas, du reste, un hologramme statique comme ceux produits dans les laboratoires d'optique, mais dynamique. Michael Talbot évoque la notion d'holomouvement. Par ailleurs, l'auteur insiste beaucoup sur le lien possible entre les aptitudes psychiques des mystiques et des mediums, parmi lesquels il évoque largement les grands stigmatisés chrétiens, et les propriétés holographiques de l'Univers. Il établit également un pont entre les grands textes fondateurs des traditions orientales telles que le bouddhisme et les dernières découvertes de la physique cosmologiques, avec par exemple le Filet d'Indra.

Cet ouvrage invite à la réflexion sur toutes ces questions liées à la matière, à l'esprit, et à leur relation.

Ou dans l'espace et dans le temps, existe la bannière étoilée des USA?

Daniel C. Dennett



Pour le savoir, il suffit peut-être tout simplement à notre conscience de sortir de son enveloppe corporelle de manière à saisir l'univers entier.



Une opportunité miraculeuse permettant à chacun d'entre nous de se visualiser de l'extérieur en contemplant en parallèle une étendue incommensurable.



Pourquoi ne pas accepter la théorie révolutionnaire considérant notre esprit comme un logiciel téléchargé dans notre cerveau, au même titre que les procédures d'un initial program loader envahissant la mémoire d'un ordinateur.



Un logiciel néanmoins libre de s'évacuer à volonté de son enveloppe cérébrale afin de conquérir de nouvelles dimensions.



Notre cerveau n'est rien d'autre qu'un organe asservi aux perceptions d'une conscience hôte ne faisant que se servir de lui comme une unité de stockage emmagasinant à l'aide d'une programmation appropriée tous les résultats de ses perceptions sensitives.



Notre conscience ne fait qu'une seule chose, elle s'interroge et traite en permanence toutes les informations en relation avec son quotidien.



Un quotidien qu'il ne faut pas hésiter à noyer dans sa démesure.



Il y a tant à faire.



Il sera certainement un jour possible de localiser cette bannière ainsi que le discernement du milieu du corps invisible du grand dragon de fumée symbolisant la partie invisible de la trajectoire d'un électron.



Pour cela, il suffit de fermer les yeux et de visiter son intérieur ou se trouve certainement toutes les réponses.



Un paradoxe salvateur consistant à extérioriser sa conscience en se servant de son enfermement comme l'étendue d'une lumière infinie.

David est un archéologue qui décide de mener des recherches au fin fond des tourbières d'Écosse. Il va trouver les cadavres de plusieurs personnes, magnifiquement conservés depuis 2000 ans. Mais une question se pose : quelles sont ces étranges marques de morsures au niveau du cou des victimes ?

Fasciné par ce qu'il découvre, il décide de ramener sa femme et ses enfants sur place afin d'y séjourner le temps de ses recherches. L'ambiance est glaciale et l'accueil des habitants de ce petit village extrêmement hostile. Ils semblent cacher un secret et surtout : redouter quelque chose.

La seule âme accueillante s'avère être un homme fortuné qui décide de louer à lui et à sa famille une petite maison. Il les invite même à dîner dans sa fantastique demeure où il va leur présenter sa magnifique compagne : Julia.

Mais quelque chose cloche, David le sent et sa famille est en danger. Quel mal se cache ici depuis des années ? Comment tout cela peut-il être lié ?



J'ai beaucoup aimé ce roman d'horreur. Au début on ne s'attend pas du tout à ce genre en particulier et l'action est bien menée, on ne s'ennuie jamais. Quelques faits historiques sont mêlés à l'histoire, tout tombe juste et tout semble cohérent. L'atmosphère est lourde de secrets et le tout tient en haleine. Un très bon roman fantastique. Je recommande !

Marrant et inventif ... bon, les personnages ne sont pas sincères ou pas "véritables", le récit est cousu de fil blanc et parfois complètement à l'ouest par ses apparitions du mage grandguignolesque ... mais la description est bonne, l'ambiance plus ou moins réussie, l'idée de base vraiment intéressante ... reste un livre très court qui va à l'essentiel mais qui a peiné à me tenir éveillé et qui blesse par son manque de crédibilité ... par contre, j'ai bien ri ... certains passages sont d'un humour insoupçonnable ...

Montrer la convergence du mysticisme et de la physique moderne, offrir une perspective de l’univers à partir de cette structure nouvelle et implicite, voilà le sujet directeur de ce livre

La tourbière du diable est l’un des premiers livres que j’ai lu à m’avoir fait frissonner de peur, et il me semble même que dans mes souvenirs (ma lecture date de 2016), je l’ai dévoré en très peu de temps ! L’ambiance nous tient en haleine et plus on avance dans le récit, plus on veut en savoir davantage.

Petit + : La lecture se fait assez facilement.