Petit ours a peur de ne pas avoir assez de rêves durant le Grand Sommeil. Grand ours a beau le rassurer, il part à la rencontre des animaux de la forêt afin qu'ils lui racontent leur meilleur rêve. mais vite petit ours ! Il ne faut pas arriver en retard pour le grand sommeil !
Un joli livre extrêmement bien illustré sur les thèmes de la nature, de l'hivernage et surtout des rêves !
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Une histoire qui voit une famille de cinq personnes (papa, maman, trois jeunes enfants et un chien) traverser divers paysages variés… ils partent en fait tout à fait joyeusement à la chasse à l’ours ! Répétant tout du long qu’ils n’ont peur de rien.
Sauf qu’une fois arrivé dans la grotte de l’ours, ils font évidemment demi-tour à toute vitesse et repassent par tous les paysages un par un en sens inverse (mais là, plus le temps de discuter, seules restent les onomatopées !), poursuivit par l’ours.
Une fois à l’abri chez eux tous sous la couette, ils se promettent de ne plus jamais repartir à la chasse à l’ours…
Une histoire excellente !
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Ce magnifique album nous entraîne dans les moments qui précèdent l'hibernation des animaux et le cycle des saisons.
Avec ses illustrations toutes douces, et au grès des rencontres de Petit Ours, l'histoire nous parle de la peur du noir, de rêves, de bonheur, d'espoir.
De quoi sera fait le long sommeil de Petit Ours ? Aura t'il assez de belles images sous ses paupières fermées ?
Chaque rêve des animaux éveille l'imagination et nous montre la nature qui change, passant de l'automne à l'hiver.
Avec ma puce, nous sommes fan de la couverture brillante, aux couleurs apaisantes, qui invitent à tourner les pages.
Une tendre histoire idéale avant le coucher, pour entraîner l'enfant vers de doux rêves.
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Le Grand Rêve est un beau livre adapte aux enfants de plus de 2 ans.
Cette histoire est simple a raconter et se prête parfaitement à une lecture du soir. On y aborde facilement des notions intéressantes comme le bonheur, l'espoir et même la peur du noir. L'enfant apprend aussi le concept d'hibernation et les saisons avec le printemps et l'hiver.
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C’est une histoire toute douce, pleine d’amour et de petits bonheur que nous livre cette album pour enfant.
Le Grand Rêve, c’est l’histoire de petit ours qui se prépare à hiberner mais qui a peur de ne pas avoir assez de rêve pour son grand sommeil. Il part alors interroger les animaux de la forêt.
Abordant des sujets comme le rêve, le partage et l’espoir, cette album est tout doux et surtout il aborde très joliment l’hibernation des animaux.
Une histoire à raconter aux tout petits avant d’aller s’endormir pour faire plein de jolis rêves.
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Un recueil de poèmes accessible et qui parle, plus que de la migration, de la transmission. Michael Rosen est issu d'une famille juive qui a subi l'Holocauste, et dès son enfance s'est interrogé sur son histoire familiale, celle qui rejoint la grande Histoire.
Et il y a un gouffre entre ce qui a été et ce qu'on lui dit. Comment parler de ces expériences terribles ? Quels mots sont à notre disposition ?
Que savons-nous réellement ? L'impossibilité d'interroger les membres de la famille, hantés par cette époque.
L'histoire des deux grands-oncles "disparus", dont son père ignore le sort :
"On demandait : Qu'est-ce qui leur est arrivé ?
Il répondait : Je sais pas.
Tout ce que je sais, c'est qu'ils étaient en France
quand la guerre a commencé,
et à la fin ils n'y étaient plus."
Le gamin qui cherche à connaître son histoire, ses origines, mais qui se heurte à l'ignorance même de ceux qui auraient pu savoir.
Et quand ils savent, les paroles semblent si dérisoires, si pauvres, comme quand sa mère lui raconte la bataille de Stalingrad :
"Tu vois, elle m'explique,
les troupes d'Hitler étaient comme ça...
Et elle commence à disposer toutes les assiettes,
les soucoupes, les saucières, le long de la table.
[...]"
Certains vers touchent profondément car ils racontent la perte de ce qu'on n'a pas eu :
"Tant de trous,
tant d'espaces,
sous le toit
de ma vie ;
un visage,
rien de plus,
une absence
dans ma vie."
Son père raconte le bombardement du Muséum d'histoire naturelle de Berlin en 1946, là où un "copain d'un ami" travaillait. En arrivant sur les lieux, il découvre les décombres, et entre les décombres, les squelettes de dinosaures ravagés. Un souvenir qui marque le père :
"Je ne les oublierai jamais,
ces squelettes dinosaures"
Et Michael Rosen de conclure :
"Moi non plus je ne les ai jamais oubliés
alors que moi je ne les ai jamais vus."
Ces poèmes mêlent l'histoire de Michael Rosen adulte et poète, et de l'enfant qui s'interroge. Les émotions sont contenues, les non-dits sont partout. Le poème "Mon cousin Michael" est bouleversant.
Dans le quatrième et dernier chapitre, les poèmes évoquent le sort plus large de tous les "migrants" de la planète, obligés de fuir leur terre natale parce qu'ils est impossible de continuer à y vivre.
Les illustrations de Quentin Blake sont très fortes et collent très bien à ce recueil.
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Un roman, des poèmes et des illustrations, le tout donne un ensemble touchant et tellement réaliste.
On se plonge sans difficulté dans cette écriture en vers, dans cette ambiance propre à la poésie où les mots s'assemblent parfois bizarrement pour donner un sens choc au texte.
L’écriture évolue tout au long de la prose, c'est d'abord celle d'un enfant, puis d'un ado et enfin celle de l'adulte. C'est très subtil, car les tournures sont aussi belles du début à la fin mais c'est un je-ne-sais-quoi de pensées qui permettent cette évolution. Cela rend encore ce recueil encore plus personnel.
Ce livre évoque la vie des migrants, mais pas que ceux de nos jours, ceux depuis toujours ; des guerres mondiales et les déplacements dans la souffrance des peuples opprimés aux les courageux qui prennent la route des mers de nos jours.
Ce point de vue poétique permet de se rendre compte que les citoyens du monde sont tous des migrants.
Cette poésie en plus d'être traduite par Clémentine Beauvais et merveilleusement illustrée par Quentin Blake. Des dessins qui s'adaptent parfaitement dans les feuillets.
Un livre qui donne beaucoup d'émotions.
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« Le soleil a rendez vous avec la lune«, « Il pleut il pleut bergère » ou encore « Yello Submarine » ces titres vous évoquent-ils des chansons ? Si c’est le cas découvrez-les d’une manière surprenante car interprétées par un poisson ! Un petit roman rempli d’humour auquel s’ajoute les illustrations de Tony Ross reconnaissables par son style griffures de plume ! !
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J’avais découvert ce livre grâce à la crèche de ma fille aînée. Ils lisaient cet album qu’elle aimait beaucoup et je l’ai ensuite lu à mon fils de deux ans. C’est avec plaisir que nous partageons maintenant tous les trois cette histoire. Ma fille la retrouve et mon fils la découvre. Le scénario est simple. Une famille avec ses trois enfants part en promenade pour aller à la chasse à l’ours. Elle traverse différents paysages jusqu’à la grotte de l’ours.
Mes enfants adorent l'alternance entre les parties chantées et lues et la répétition du schéma narratif.
Cet album est un classique à la maison car il permet de s’amuser avec la voix. Les enfants aiment jouer à avoir peur puis se rassurer avec la fin. Et quand on part se promener et qu’ils en ont un peu assez de marcher, reprendre ensemble le refrain de la chasse à l’ours permet toujours d’avancer plus facilement !
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Laurie-Anne et sa maman veulent un chien. Seulement voilà, il y a des règles et Crumble veut être sûr que ses futures maîtresses les connaissent...
Un petit livre intelligent qui se lit à une voix à la vitesse de l'éclair ou à deux voix en prenant son temps.
Michael Rosen a su en peu de mots parler des quelques règles essentielles à une parfaite cohabitation avec nos amis canins et les illustration de Tony Ross - comme toujours- sont un régal.
À partir de 7 ans, oui mais pas que !
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Ce livre, grand classique de la littérature jeunesse, est devenu la lecture incontournable du soir de mon fils d'un an et demi. Il adore le rythme, les répétitions, les onomatopées. Il adore aussi regarder les illustrations, chercher les petits détails amusants. On se régale !
L'avantage aussi c'est qu'on peut sauter des pages sans altérer vraiment la compréhension de l'histoire, on n'est pas obligés de tout lire si on n'a pas envie de répéter à chaque fois et on s'éclate.
Un indispensable dans une bibliothèque d'enfant !!
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Que ce soit par la douceur des dessins ou les petites ritournelles qui se reprennent comme des comptines mes élèves et moi avons beaucoup apprécié cette histoire.
Il y a beaucoup d'enthousiasme dans cette famille et on y affronte ensemble les dangers et les découvertes.
Et le cri final est unanime et plein de vie lui aussi !
Ce livre est comme un chant pour moi
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Une petite mouche embête tour à tour, plusieurs animaux : un éléphant, puis un hippopotame et enfin un tigre.
C'est plutôt sympa, il y a un comique de répétition mais c'est dommage que l'histoire n'est pas plus développée avec plus d'animaux ou avec un peu plus de péripéties… l'histoire reste trop simpliste et trop courte à mon goût.
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Un classique des contes en randonnées, avec un père et ses enfants partis chasser l’ours. Nous passons de paysage en paysage jusqu’au moment où tous fuient devant l’animal, et retraversent les paysages en sens inverse pour finir par s’enfermer chez eux. Les enfants raffolent de ce genre de récit, sécurisant, qui les rassurent sur l’ordre des choses. Cela permet de jouer à se faire peur, puis de retourner se réfugier chez soi, le chemin étant connu et sûr. L’illustration est agréable avec l’alternance des illustrations en noir et blanc (les paysages traversés à l’aller) et en aquarelle aux couleurs douces (les bruitages des déplacements). Les pistes de travail avec ce livre sont nombreuses : travail sur les bruitages, autres jeux imaginaires, ... et photocopiées, les pages en noir et blanc font de beaux coloriages !
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Merveille de Pop-Up.
Les jeunes écouteurs d'histoires connaissent sans doute déja l'album de "La chasse à l'ours" de Michaël Rosen et Helen Oxenbury.
Un classique de l'histoire "randonnée". C'est un vrai plaisir de le raconter, de suivre son rythme qui s'accélèrera à la fin pour chambouler les lecteurs.
Pour rappel: une petite famille se promène dans la campagne et pour jouer, s'invente une chasse à l'ours.
Ainsi de suite, elle traversera les champs, passera les rivières, pataugera dans la boue, traversera la forêt, affrontera la tempête, pour enfin se trouver nez à nez avec véritable ours mal léché dormant dans sa grotte.
Tout en racontant, nous ferons répéter oralement aux petits écouteurs des bruits familiers tout en progressant dans l'histoire. Cela nous semblera ironiquement très mouvementé pour une promenade digestive et aussi très loin, jusqu'au final qui devrait nous faire éclater de rire.
La technique du Pop-Up permettra de rendre en volume les scènes si importantes d'onomatopées qui installent peu à peu l'ambiance de suspens : le froufrou des herbes foulées, le floc des pas dans la boue, le craquement des brindilles.
L'ajout Pop-Up n'est pas essentiel car l'album se suffit à lui-même mais cela double clairement le plaisir en racontant.
Le Pop-Up, c'est magique, tout de même.
Et on l'aime vraiment beaucoup cette chasse à l'ours.
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Une quarantaine d'invités aux Molières 2020: "Quarantaine?", on y est habitué avec le Covid...
"La mouche" a obtenu 3 Molières, lors de la cérémonie.
Dans cet album, l'auteur a fait ...mouche, avec ce petit insecte qui embête les orteils d'un éléphant, l'énorme derrière d'un hippopotame et la patte d'un tigre...
La mouche du coche?
De jolis dessins, car euh, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre!
Quel rapport avec les Molières ? On entendait voler les mouches, dans la salle, car l'émission n'était pas en direct. Et, le spectateur gobait les mouches (pardon) entre les différents prix.
Mais quelle mouche m'a piqué, car la pièce "La mouche" de Valérie Lesort (une fine mouche, avec ce laboratoire d'expérimentations scéniques et visuelles.) n'a rien à voir avec cet album, ni avec "Les mouches" de JP Sartre?
Mais beaucoup avec le film de Cronenberg, "La mouche" ou 'La Métamorphose" de Kafka!
Ne prenez pas la mouche,
Bzzz, "A bientôt, tout le monde, on se reverra. C'était la toute petite mouche."
Biz biz ...
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