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Citations de Michael Zadoorian (87)


Etre un type tranquille me déplaît. Je l'ai été toute ma vie et ça ne m'a pas servi à grand-chose. Je ne m'en rends pas compte, mais je dois tirer la gueule. Ca me prend souvent. Je tiens ça de mon père.

P120
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A présent nous disposons de tout notre temps, sauf que je tombe en morceaux et que John se souvient à peine de son nom. Ca ne fait rien. Moi, je m'en souviens. A nous deux, nous formons une personne complète.
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Pour ma part, je trouve les objets neufs insipides. Ils n'ont pas d'histoire, pas de résonnance. Je me sens à l'aise au milieu de l'antiquaille. La deuxième main. L'expression parle d'elle-même. D'autre mains ont manipulé l'objet. (...) Imaginons le nombre d'autres vies que nous avons touchées au travers des objets qui ont été les nôtres et qui véhiculent un fragment de nous-mêmes. Stupéfiant, n'est-ce pas? Et puis merde, vous avez raison. La plupart reposent sans doute dans une déchetterie. Mais je persiste à croire que posséder quelque chose qui a un jour appartenu à d'autres permet d'établir un contact secret avec eux, avec leur passé. Un moyen de communiquer avec autrui sans avoir à endurer états d'âme et complications.
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Michael Zadoorian
A présent nous disposons de tout notre temps. Sauf que je tombe en morceaux et que John se souvient à peine de son nom. Ça ne fait rien. Moi, je m'en souviens. A nous deux, nous formons une personne complète.
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On peut se demander si c'est la meilleure idée possible. Ce couple de vieux débris, l'une avec plus de problèmes de santé qu'un pays du tiers monde, l'autre sénile au point de ne pas savoir quel jour on est, partant sillonner les routes du pays.
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La vieillesse n'est pas un délit; du moins pas encore.
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Dans l'activité du brocanteur, on récolte le laid et le beau, le biscornu et le gracieux, le précieux et le dérisoire quitte à parfois oublier lequel est quoi, ou à les intervertir intentionnellement. Nous le faisons parce que, ma foi, nous pouvons nous le permettre. Nous détenons le pouvoir. Les amateurs savent que nous faisons autorité en matière d'estimation, que l'épate nous est indifférente, que ce qui paraît négligeable est digne d'être aimé. P. 310
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J'ai besoin de bruit. Je ne veux pas rester seule avec mes pensées. Je n'aime plus mes pensées. On ne peut pas leur faire confiance.
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On sait que, lorsqu'on retrouve un lieu de son enfance une fois adulte, il apparaît plus petit que dans le souvenir. Mais, si on y revient dans ses années de vieillesse, c'est le contraire. Tout semble immense.
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On est concerné par la disparition de ses parents, des proches, du conjoint, mais rien ne prépare à celle des amis. Feuilleter son carnet d'adresse les remet en mémoire: elle n'est plus là, il n'est plus là, ils ne sont plus là ni l'un ni l'autre. Des noms, des numéros, des adresses s'effacent. Et, page après page, pluslà,plus là. Ce n'est pas tant la personne elle-même que l'on pleure que sa jeunesse, la fête, les discutions animées et les verres trop nombreux, les longs week-end, les épreuves et les victoires partagées, les secrets échangés, les souvenirs que seuls nous deux possédons.
Page 132
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C'est ça que j'apprécie dans les vacances ... Le ralentissement des choses. Toutes ces découvertes dans une si courte durée. La marche du temps se relâche comme dans un rêve.
Page 137
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J'ai besoin de bruit. Je ne veux pas rester seule avec mes pensées. On ne peut pas leur faire confiance.
Page 208
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_Ça m'arrive de me sentir déprimée quand je rentre du boulot.Dans ces cas-là,je m'installe dans ce fauteuil et je passe du temps avec des animaux vivants.
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Voici , me semble-t-il,un excellent exemple de la façon qu'a un petit bout d'antiquaille de soulever des vagues d'émotion,ou,dans mon cas,d'empoigner un type par la poitrine.
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Plus on prend de l'âge, plus on possède d'objets. Pourquoi ça ? Parce que les objets ont un pouvoir de protection. Ils agissent comme un lest, une sorte de système passif d'entrave à la mortalité. Que l'on songe à ce que l'on ressent au moment d'acheter quelque chose. Ce petit flash. Comme un éclair d'éternité.
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Nous sommes bientôt débarbouillés et tous deux fin prêts à partir. John porte une épaisse chemise écossaise verte et un pantalon écossais beige. J'hésite à lui dire qu'il ressemble à un pensionnaire du cirque Barnum, mais désormais, je me satisfais de le voir dans des vêtements propres. De quel droit je pourrais lui parler comme ça, moi ? J'ai remplacé ma perruque par la vieille casquette de base-ball en laine de Kevin qu'il portait continuellement en camping avec nous. Je fais mine de la mettre à l'envers, comme j'ai vu les jeunes le faire, puis je me ravise. Il y a des limites quand même. Peut-être que, plus tard, je me contenterai de la capuche en plastique mais, pour le moment, j'adore cette vieille casquette des Detroit Tigers.
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Nous sommes attachés à l'endroit où nous vivons. On peut se poser cette question : alors pourquoi est-ce qu'on voyage ?
Il n'y a qu'une seule réponse possible : on voyage pour apprécier son foyer.
Que l'on ait un métier, qu'on s'occupe de ses enfants et de son intérieur, le quotidien n'échappe pas à une certaine monotomie. En vieillissant, on désire cette monotomie, on la recherche. Les enfant ne le comprennent pas. Ils n'ont de cesse que de bousculer l'ordre des choses : remplacer les vieilles affaires confortables et familières, comme la voiture rodée à sa main ou la bouilloire qui fait un drôle de bruit quand l'eau frémit. Mais la monotomie est un piège. Elle participe au rétrécissement de son propre espace, elle crée des oeillères. Quand se produisent des nouvelles choses, difficile de les considérer comme agréables. Ce qui signifie qu'il est impossible d'apprécier les moments de grâce ou de chercher les endroits où ils pourraient surgir. Ou encore que ces moments de grâce se présentent et qu'on est incapable de s'en rendre compte.
C'estb pourquoi il faut voyager.
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Je ne me lancerai pas dans un énième resumé, d'autres avant moi l'ont très bien fait. Mon commentaire se résumera à ceci: LISEZ LE! Ce livre est bouleversant de réalité, de sentiments...il faut bien sur prendre en compte le faite que je parle sous le coup de l'émotion car je viens de terminer ce livre il y a 5 minutes.
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L'idée générale, c'est de m'entourer d'objets de gens heureux. Plus il y en a, plus je suis satisfait. Difficile de trouver mieux qu'un coffre à jouets. Il a vécu parmi des enfants, et les enfants sont beaucoup plus doués pour le bonheur que les adultes
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Ce sera peut être difficile à comprendre, mais ce qui se passe maintenant, c'est justement ça le happy end, les amis. Ce que nous désirons tous et n'obtenons jamais. L'amour ne se résume pas à ça, mais c'est ainsi qu'il nous apparaît aujourd'hui. Ce n'est pas à vous d'en juger.
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