Citations de Michel Ocelot (21)
Le mousse est d'abord paralysé d'horreur, puis il bondit et saute de toute la hauteur du bâtiment dans la mer.
(p. 11)
"Kirikou est petit, mais il peut beaucoup.
Kirikou n'est pas grand, mais il est vaillant !"
Mais la grande fille est intriguée:
- Kirikou, je ne devine pas ce que tu voulais faire quand tu t'es approché de Karaba.
- Rien.
- Comment rien?!
- Je voulais juste la regarder: elle est si belle.
Bonjour, les grand-mères. Que croquez-vous comme ça ?
-Des os. Ils sont délicieux. Tu en veux, mon enfant ?
-C'est bien gentil mais je viens de déjeuner. »
De la chevelure ébouriffée de la fillette surgit la tête du rat: (...)
- Tu es une maîtresse des monstres.
- Tu crois à ces histoires?!
- Les maîtresses des monstres existent, tu en es une.
- Je peux t'assurer, hélas, que je n'ai aucun pouvoir sur les monstres.
La tribu observe la fillette et se moque d'elle: elle parle toute seule maintenant!
- Ecoute, continue le rat, tu as le pouvoir de faire rapetisser et de faire disparaître les monstres, rien qu'en les regardant en face.
- Merci du conseil! C'est strictement interdit, de regarder les monstres en face. ça rend aveugle.
- Non, ce qui rend aveugle, c'est de regarder le soleil.
- Le soleil? Qu'est-ce que c'est?
Sur ces petites jambes qui vont à toute vitesse, Kirikou file sur la route des Flamboyants.
Kirikou nous a sauvés … gloire à Kirikou
Nous étions des fétiches, nous sommes des hommes
Nous sommes les pères,
Nous sommes les fils,
Nous sommes les frères,
Nous sommes les maris,
Nous sommes les neveux,
Nous sommes les amis,
Nous sommes les amoureux,
et tous nous revenons vers ceux que nous aimons.
Un vent poussiéreux souffle violemment et bruyamment sur le village. Kirikou, abrité contre un mur, n'a goût à rien :
- D'habitude, j'aime le vent, mais pas celui-ci.
Sa mère coupe du bois avec une voisine. Elle explique :
- C'est l'harmattan, venu du désert. Il ne fait pas de bien.
L'étranger, notre ami, m'a sauvé la vie !
-Ne montez pas,c'est un piège de la sorcière!
Kirikou nous a sauvés.
Quand il voit une pirogue vide arriver et s'arrêter toute seule devant les enfants, il s'écrie:
- Ne montez pas, c'est un piège de la sorcière!
Les enfants se moquent de lui parce qu'il est tout petit, ils grimpent tous à bord. Alors la pirogue repart dans l'autre sens et les emporte à une allure infernale vers la sorcière.
– Garçon Tamtam, tu nous casses les oreilles. Tu ferais mieux d'apprendre à travailler la terre.
– Bonjour, Mangouste ! Voici un féroce, mijoté par ma mère, avec de la morue, des avocats, du manioc et beaucoup de piment, tu m'en diras des nouvelles.
"De l’autre coté de la mer, dans le pays de la fée des djinns, il fait toujours soleil, partout des roses et du jasmin (...). Les maisons sont bleues comme dans un rêve. (…)
La fée des djinns est retenue au loin dans un montagne noire. À l’intérieur, il y a une salle de lumière décorée de pierres précieuses. Dans un cage de cristal est emprisonnée la fée des djinns, plus belle que tous les diamants. Un jour un prince d’amour viendra. Il trouvera les trois clés magiques. Il vaincra le lion écarlate aux griffes bleues. Il vaincra l’oiseau Saïmourh aux ailes d’arc-en-ciel. Il trouvera le passage secret dans la falaise noire."
Un châtelain avait deux filles. L’aînée était belle et hautaine, la cadette, jolie et gentille.
Elles rêvaient toutes les deux d’épouser le beau chevalier Yann.
Celui-ci les aimait bien toutes les deux, mais il a finalement donné sa préférence à l’aînée.
kirikou
petit frère
a sauvé nos mères
- ne faites pas cela! C'est peut être un piège de Karaba la Sorcière.
La chainette du chevalier se met à scintiller et à le brûler. Yann dit adieu à sa bien-aimée, il enlève sa chainette et la laisse tomber dans un buisson d'orties.
Son corps de déforme, et il devient un loup, qui s'enfuit en gémissant.
- C'est quoi ici ?
- C'est le Pays des morts.
- Ah bon. Je suis descendu plus profond que je ne le pensais...
- Fille indigne, je vous ai interdit de parler aux jeunes gens, et surtout au fils de ce misérable architecte, qui refusa mes offres. Je suis votre tuteur...
- Hélas.
- ... et votre fiancé.
- Jamais !
- Ma patience est à bout. Je vous enferme désormais dans ma forteresse. Vous en sortirez quand vous aurez accepté de devenir mon épouse.
- Alors j'y mourrai.