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4.13/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Michelle Wood est une romancière jeune adulte.

son site : https://www.michellewood.fr/

Source : amazon
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Quand elle releva le tète, deux étudiants lui souriaient en lui tenant galamment la porte. elle leur sourit en retour, plissant ses longs yeux asiatiques et bleus, et passa devant eux. Messieurs, pensa t elle, vous n'avez aucune chance. J'aime le même sexe dont vous attendez des faveurs comme des chiens affamés attendent leur gamelle!
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Frida avait l’impression que le mot célibataire sonnait comme une tare. Pourtant, elle ne s’était jamais sentie ni bizarre, ni malheureuse ou mal à l’aise avec le fait d’être célibataire. Elle avait toujours pensé que le hasard lui ferait rencontrer la bonne personne et que le reste suivrait naturellement.
Mais qu’est-ce que le reste ? Elle ne l’imaginait que vaguement : vivre avec un homme toute une vie, avoir des enfants, partager le quotidien, prévoir l’avenir, faire des économies ? Qu’est-ce que cela signifiait ? Comment savoir à l’avance si cela lui plairait ? Et était-ce une obligation ?
Marie, qui avait annoncé son mariage pour l’été prochain, poussait Frida à se chercher un homme. Son argument ?
"Ce sera plus pratique de sortir en couples !"
Ce à quoi Frida avait répondu, en éclatant de rire :
― Je ne vais pas m’engager pour la vie pour qu’on soit toujours un nombre pair à table !
― Tu ne te rends pas compte, Frida, avait rétorqué Marie, vexée. Mais tu as vingt-six ans !
Ce qui n’avait fait qu’aggraver le fou rire de Frida.
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Leela avait présenté Cécile à sa famille comme étant sa petite-amie. Mais Cécile avait présenté Leela à ses parents comme n’étant que sa colocataire. Leela commençait à s’en impatienter :
― Il faut que tu leur dises, Cécile, ça devient ridicule.
― Oui, oui, je vais le faire, mais mes parents, tu sais…
― Ce que je sais c’est que tu as peur. Tant que tu ne leur avoues pas notre relation, tu peux imaginer qu’ils l’acceptent. Mais quand tu leur auras dit, tu sauras enfin qui ils sont. Cécile, tu es comme eux. Ils ferment les yeux sur toi comme tu les fermes sur eux. C’est de la lâcheté. Tu dois faire face.
― Et s’ils n’acceptaient pas, Leela ? Je les perdrais.
― S’ils n’acceptent pas, c’est que tu les as déjà perdus. Non, c’est eux qui t’ont perdue.
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Trois semaines plus tôt, Lucile roulait tranquillement dans sa voiture de location, dans une de ces rues interminables, désertes, bordées de pelouses si vertes qu’elles semblent artificielles et d’arbres si beaux qu’ils semblent nourris aux fertilisants.
Soudain, venu de nulle part, un homme, vêtu d’un jean et d’un hoodie, s’était jeté sous ses roues. Lucile avait eu assez de réflexes, malgré la surprise et la peur, pour éviter l’homme, mais elle l’avait quand même effleuré et renversé. Bondissant hors de sa voiture, elle avait couru vers le malheureux. Il n’était pas blessé, mais avait crié après elle pour l’avoir épargné. Lucile, incrédule, avait pensé avoir affaire à un fou et n’avait pas su comment réagir.
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— Depuis quand es-tu devenue une accro au portable ? demanda tout à coup Chloé à Lucile. Tout KP67 ne parle que de ça. On dit que tu l’as rapporté de ton voyage et qu’il est unique. Fais voir ?
Lucile rougit et jeta un regard dédaigneux sur Chloé, qui s’écria :
— Tu le gardes précieusement… un souvenir d’un amant de voyage, peut-être ?
Lucile ne put s’empêcher de sourire, et Chloé de s’écrier :
— C’est ça, j’ai deviné ?
— C’est ça, oui, concéda Lucile, remise de son émotion, avec un sourire rusé. Bon, puisqu’il dérange tout le monde, je reprendrai mon ancien portable.
Lucile avait effectivement rapporté ce mystérieux portable de son voyage…
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Aujourd’hui, Fanny était loin de la salle plutôt délabrée du foyer des lycéens. Spacieux, confortable, clair, l’espace détente de KP67 possédait une machine à café à faire pâlir un célèbre acteur d’Hollywood et des poufs géants, colorés et moelleux qui n’attendaient qu’une seule chose : qu’on leur saute dessus !
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Bien, pensait June. Voilà une affaire qui avance plus vite que ce que j’aurais pensé ! Oh, quelle douce et naïve fille ! Elle a compris que je la voulais, mais elle hésite, elle est inquiète, effrayée, parce qu’on l’aura certainement prévenue contre moi. Mais elle est prête, oui, elle est prête à succomber.
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June comprenait et acceptait tout cela. C’était son monde et elle l’aimait tel qu’il était : brillant, impitoyable, n’aimant que lui et aimantant les autres. Ce monde lui ressemblait trop pour qu’elle le renie. Elle s’y sentait comme un poisson dans l’eau, comme un pinceau dans son pot de peinture.
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