Michiko Aoyama

N'hésitez surtout pas, entrez dans la petite bibliothèque du centre social d'Hatori, à Tokyo. La porte est grande ouverte. Adressez-vous à la bibliothécaire, tout au fond de la pièce, près du paravent. Elle vous posera une seule question. Elle saura trouver l'ouvrage que vous recherchez, et même celui que vous n'attendez pas. Cerise sur le gâteau, elle vous offrira un mini-objet en laine cardée de sa création, qu'elle appelle « le petit plus ».



Ces cinq visiteurs que nous présente Michiko Aoyama, dans La bibliothèque des rêves secrets, ont un point commun – ils sont arrivés à un moment-charnière de leur vie. Mais que faire, lorsqu'on est englué dans un quotidien gris qui ne vous laisse aucun de répit ? Et surtout pas de temps, ou d'énergie, pour imaginer un nouveau départ ? Natsumi, jeune mère de famille, a été écartée de son poste à responsabilités dans un magazine dès son retour de congé maternité ; épuisée, elle court après le temps, partagée entre la crèche, son nouveau poste, et des charges ménagères. Tomoka, la jeune vendeuse, vivote au rayon vêtements du supermarché Eden. Elle sait que ce travail qui lui assure la sécurité financière ne lui offre pourtant aucune possibilité d'avancement. Ryô a toujours aimé les antiquités et est comptable chez un fabricant de meubles. Les antiquités, il ne les voit que lorsqu'il peut parcourir des brocantes avec son ami Hina. Hiroya, spécialiste des mangas, très doué en dessin, n'a pas trouvé d'emploi et, à trente ans, vit toujours chez sa mère. Quant à Masao, tout juste retraité, il s'aperçoit, à soixante-cinq ans, que sa vie a toujours été celle d'un salaryman, obsédé par son travail ; il doit faire vite pour se ressaisir et trouver de quoi s'occuper : son mariage est en jeu.



Cinq visiteurs qui se cherchent : partis à la recherche d'ouvrages bien précis, on va leur offrir, en plus d'un petit objet fait main, un ouvrage totalement différent. C'est ainsi que Tomoka va apprendre à se servir d'Excel, mais elle relira aussi un livre pour enfants, Guri et Gura, l'histoire de deux souris... Masao, apprendra bien le jeu de go, mais lui, retrouvera le plaisir de lire des poèmes... Cinq personnages qui, outre un livre, une nouvelle respiration, vont découvrir qu'ils ne sont pas seuls, et que tout devient possible.



Méfiez-vous si vous vous rendez dans la bibliothèque du centre social Hanuri. Sayuri Komachi, la bibliothécaire cachée derrière son paravent, semble connaître déjà la réponse, lorsqu'elle s'adresse à vous et vous demande, « qu'est-ce que tu cherches » ou « qu'est-ce que vous cherchez ».

Interrogée sur ses méthodes, Sayuri Komachi joue les modestes. Elle sait peut-être d'expérience et d'instinct ce qui va convenir au lecteur ou à la lectrice qui la consulte. Elle sait aussi qu'un petit cadeau fait main fait plaisir. Mais elle prétend que chacun associe le livre à sa propre vie, et en retire quelque chose de personnel.



J'ai découvert La bibliothèque des rêves secrets par hasard – enfin peut-être pas, j'étais surtout venue chercher des renseignements sur l'origami, et je suis repartie avec tout autre chose….

Ce roman montre bien les difficultés de la vie au Japon et combien il est facile de renoncer. J'ai beaucoup aimé cette lecture à la fois légère et grave, mais surtout positive. Le brin de magie de la bibliothécaire peut faire beaucoup.

Une lecture faite alors que j'avais vu le film « La famille Asada », de Nakano Ryôta, quelques jours auparavant. Un bel accord, selon moi.

Dans un Japon actuel, l'histoire successive de 5 personnages touchants et en quête de sens qui se suit et s'entremêle. Un peu comme un recueil de nouvelles qui prendrait du corps entre elles. Un point commun : le personnage charismatique d'une bibliothécaire atypique. Les mots sont simples et réconfortants, cela en fait un livre à la fois apaisant et encourageant. Pour ceux qui croient aux pouvoirs des livres !

Des personnes toutes différentes, à des moments clefs de leur vie un peu par hasard passent la porte d’une bibliothèque de quartier.

Ils repartent avec les livres qu’ils cherchaient.

Ils croisent surtout la bibliothécaire qui leur fait prendre aussi un autre livre et un petit plus.

Je vous laisse découvrir ce que sont ses petits plus.

Le livre supplémentaire et l’objet « en plus » vont orienter leur vie d’une manière subtile, inattendue, juste, profondément juste.



À chaque fois la personne cherche sa place dans la société japonaise.



Pas facile quand on est défini par son métier, son mari, son épouse dans une société très normée.

Un grand vide, un manque, un changement subi, marquent chaque personnage.

La bibliothécaire va avec quelques mots, un livre inattendu, un geste, un cadre bienveillant, pousser juste ce qu’il faut pour qu’un chemin s’ouvre devant eux.



Les situations très japonaises ont cependant les excellentes qualités de vérité et d’universalité.

Les personnages ont tous des vies indépendantes les unes des autres.

Ils sont toutefois du même quartier, fréquentent la même bibliothèque et parfois du coin de l’œil, on aperçoit quelqu’un que l’on reconnait d’un récit précédent.



Avec ce roman, j’inaugure sur mon blog l’étiquette « FeelGood » qui en fait s’applique à quelques-unes de mes lectures passées.



Mon seul regret en refermant ce livre ?

Le constat qu’il n’est pas facile dans la vie de croiser ce genre de bibliothécaire ou peut-être de suivre ses « conseils ».
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Voici le roman feel-good de l’été, avec une couverture très chouette ! Direction le Japon dans une petite bibliothèque d’arrondissement de Tokyo : la bibliothèque du centre social où travaille l’énigmatique et imposante Sayuri Komachi. En voici une description : « Une dame gigantesque était assise là une tête sans menton reposait sur un corps prêt à exploser et à chaque fois cette même question qu'elle posait lorsque les gens effrayés s'apprêtaient à partir : Qu'est-ce que tu cherches ? Avec une voix douce pleine de tendresse mais une absence totale de sourire […] ce qu'il cherche tous c'est de réaliser leurs rêves ».

A travers cinq histoires vont se dessiner des portraits touchants de femmes et d’hommes de tout âge à un tournant de leur vie. On peut se retrouver dans leurs histoires et leurs problèmes qui sont universels.

Chacun d’entre eux va être attiré par ce lieu de quiétude qu’est la bibliothèque y demander des conseils de lectures et Sayuri, à chaque fois, va glisser parmi la sélection un ouvrage qui n’a strictement rien à voir avec ce qui a été demandé et pourtant l'ouvrage en question va se révéler précieux, car sous forme de conseil avisé il aidera les uns et les autres à faire des choix concrets. Il peut s’agir d’un album jeunesse, d’un livre sur le jardinage ou encore de poésie… Et à chaque fois, Sayuri offre en plus, un petit ouvrage réalisé en laine feutré, sorte de grigri qui convient parfaitement à chaque situation.

A cœur vaillant rien d’impossible voici la morale de l’histoire, peu importe le temps que cela prendra il est donné à chacun la chance de réaliser ses rêves, de trouver le job idéal, de développer de nouvelles passions alors qu’on pensait que plus rien ne nous intéressait.

Ce roman choral, hymne à l’espoir se révèle lumineux, les personnages se croisent au fil des histoires et s’entraident. La vie n’est faite que de bouleversements et de surprises. Et quand bien même notre rêve ne se réalise pas, il restera pour toujours un rêve magnifique ! C’est un ouvrage plein de sagesse et de bienveillance, j’ai aimé flâné avec ces personnages le temps de quelques heures. C’est un roman empli de bonne humeur qui prouve que chacun est maître de son destin. Un roman beau et chaleureux.

En découvrant ce premier livre "la bibliothèque des rêves secrets" paru aux éditions Nami j'ai tout de suite été séduite par le titre et la couverture qui m'ont laissés rêveuse.



Puis, en me plongeant dans l'histoire, j'ai découvert plusieurs personnages, chacun avec leur singularité.

Leur seul point commun étant leur venu, au moins une fois, dans la bibliothèque du centre social, en plein cœur de Tokyo.



Là-bas, ils y rencontraient une "magicienne de la vie", madame Komachi, qui a, en quelque sorte, le pouvoir de faire se réaliser les rêves secrets, enfouis et oubliés de ceux qui s'adressent à elle.

C'est vrai ! Tous les personnages arrivent dans la bibliothèque en cherchant des ouvrages précis mais repartent avec des livres dont le sujet n'a rien à voir avec ce qu'ils voulaient.



Étrange n'est-ce pas ?



A travers la découverte de ces différents ouvrages, le lecteur peut se familiariser avec différentes notions comme l'astrologie, la phase du manège que je ne connaissais pas, et aussi l'activité qu'est le feutrage à l'aiguille et ses vertus apaisantes.



Grâce à ces rencontres avec la bibliothécaire, personnage central du roman, quelque chose s'ouvre en eux, l'envie de franchir une étape, d'avancer, de voir la situation sous un autre angle car "que nos projets soient bouleversés n'est pas signe de malchance ou d'échec. C'est ainsi que notre vie évolue".



Et comme la chenille devient papillon, tous finissent par être en paix avec eux-même, tous parviennent à se recentrer.



Personnellement je me suis un petit peu retrouver dans chacun des personnages et madame Komachi m'a également fait réfléchir.



La plume de l'autrice n'est que douceur et bienveillance.



Ce livre donne le sourire et beaucoup d'espoir ! Il est très inspirant au quotidien et me donne envie, dans ma librairie, de piocher des livres un peu au hasard... Puisqu'il n'y a pas de hasard mais que des rendez-vous
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Sayuri Komachi est une bibliothécaire un peu particulière : elle conseille un livre spécial, qui a priori n'a rien à voir avec la demande, aux lecteurs qui viennent lui demander conseil. C'est comme cela qu'on découvre le profil et l'histoire de 5 personnes, à un moment décisif de leur vie et où le livre recommandé va prendre tout son sens.



J'aime beaucoup lire de temps en temps un livre de ce genre, le thème est toujours très doux, bienveillant et léger. Les histoires sont relativement courtes et simples. J'ai passé un très bon moment, c'était pile ce qu'il me fallait pour un dimanche !

Je suis très friande de feel good/DP asiatique, ces romans résonne toujours comme une belle leçon de vie, une vie qu'on a la chance de vivre.



Celui-ci n'a pas fonctionné avec moi malheureusement. Je l'ai trouvé plutôt moralisateur, on dirait qu'on est obligé de rentrer dans une case.. dommage ! C'était pourtant bien parti, y'a pas que du mauvais dans ce roman, il est bien écrit et la plume est fluide, il se laisse lire très facilement.



Bref, pas ma lecture de l'année mais contente de l'avoir lu quand même ! Je lirais peut-être un autre livre de l'autrice, histoire de ne pas partir sur de mauvaise base avec elle.

Nippon ni mauvais



Après m’être délecté de Keigo Higashimo, une sorte de pâtisserie japonaise policière à la pâte de haricots rouges, j’ai eu envie de poursuivre mon exploration littéraire japonaise. Cela tombait bien, sur la pile de livres à lire de mon épouse trônait un premier roman d’un écrivaine nippone, Michiko Aoyama, La Bibliothèque Des Rêves Secrets.



Des chapitres comme des nouvelles, racontant l’histoire d’un personnage différent aux prises avec la vie et son travail, qui en suivant les conseils de lecture d’une bibliothécaire, vont changer le cours de leur existence.



Coïncidence ou forme littéraire nippone ? Le Nouveau de Higashimo utilse à peu de choses près la même forme narrative, des chapitres présentant à chaque fois de nouveaux personnages, une nouvelle intrigue dans le récit principal. Étrange.



Mais ici, j’avoue que j’ai failli renoncer après la lecture du premier chapitre et l’histoire de Tomoka, jeune vendeuse dans une boutique de vêtements. J’ai quand même donné une chance au livre et le récit de Ryo m’a passionné un peu plus.



Le roman parle beaucoup du monde du travail, un univers qui ne m’intéresse guère, mais qui dans les légendes urbaines, est l’obsession des japonais. La vie personnelle des protagonistes est éclipsée par leur métier et c’est au boulot qu’ils trouveront leur épanouissement. Bon soit…



Pour ma part je fais mon travail avec sérieux (enfin je crois) mais ma vie est également riche de loisirs et lorsque la retraite sonnera enfin, un jour qui sait, je ne serai probablement pas comme Masao, ce jeune retraité désœuvré. Je pourrais consacrer tout mon temps à mes passions.



Le récit de Hiroya, le trentenaire chômeur, m’a particulièrement touché pour une raison que je n’explique pas. J’ai l’impression d’ailleurs, qu’au fil des histoires, l’auteure a pris de l’assurance avec sa plume. De là à vous recommander ce livre, c’est une autre histoire.

aujourd'hui nous partons au Japon à la rencontre de 5 personnes qui ne se connaissent pas et qui pourtant vont pousser la porte de la bibliothèque à un tournant de leur vie et peut-être y trouver ce qui leur permettra d'y voir plus clair dans leur rêve et aspirations.

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Si j'ai aimé les valeurs prônées comme les rêves d'enfants, trouver sa place personnelle et professionnelle en tant que mère, le cap de la retraite, avoir confiance en soi...Je n'ai pas apprécié la mise en page avec 5 chapitres distincts reliés par un fil rouge car cela m'a cassé le rythme. On ne retrouve nullement la fluidité et la poésie de la littérature japonaise. Le style est haché et quelques fois violent dans les propos. On est plutôt vers un livre de développement personnel. Il y a même des passages que je trouve choquants pour un livre sensé être que douceur...

Ce qui m'a plu c'est surtout la thématique du pouvoir des livres, cette capacité à libérer notre esprit quand il est embrouillé et que l'on ne sait plus où on est. Cette capacité à nous apaiser et à créer une bulle de décompression. On la retrouve pleinement et c'est pour moi dans le même état d'esprit que je conçois la lecture.

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Une thématique intéressante dont la mise en forme ne m'a pas du tout conquise. C'est le second livre que je lis sur cette lignée de "nouvelle" littérature asiatique sauf que celle-ci se suffit à elle-même, elle est déjà douceur et poésie, elle n'a nullement besoin de rajouter toute cette dénaturation.

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Si ce livre ne m'a pas convaincue il trouvera sûrement son public, j'en suis sûre.

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Quel bonheur de suivre Tomoka, Ryo et les autres personnages dont les vies vont prendre un joli tournant au contact de Sayuri Komachi.

La recherche de soi, de son bien-être, guidée par la bienveillante et combien originale bibliothécaire !

Laissez vous porter par la vie au travers des personnages attachants.

Vous êtes à la recherche d'un roman bienveillant, chaleureux et rempli de bonnes ondes positives ? N'allez pas plus loin, il y a de grandes chances que vous trouviez votre bonheur avec "La bibliothèque des rêves secrets".



Cet ouvrage classé comme un roman ressemble pourtant beaucoup à un recueil de nouvelles. Chaque chapitre relate l'histoire d'un personnage indépendant aux autres et c'est uniquement par la bibliothèque du centre social d'un petit quartier qu'on peut trouver une connexion entre eux. Les chapitres peuvent donc être lus séparément et ainsi rendre la lecture très agréable et se ponctuer de pauses afin de la savourer tranquillement.

Car oui, ce livre se savoure. Il n'est rien d'autre qu'une lecture intimiste, chaleureuse et bienveillante. On est sur des histoires personnelles où chaque personnage se trouve à un croisement de sa vie. Mais quel chemin arpenté ? Peuvent-ils le prendre sans crainte, sans peur ? Et s'ils se trompaient ? Si finalement cette voie était davantage une erreur ? Toutes ces questions qu'on se pose tous à un moment de notre vie sont ici abordées sereinement sans pour autant vous forcer à partager cette vision.



Par contre, je préfère préciser que ce roman parle tout particulièrement de notre rapport avec le monde du travail. C'est un livre où l'histoire se déroule au Japon, et lorsqu'on connait un peu ce pays, on sait que sa position dans la société est très intimement liée au monde du travail. Cependant, pour atténuer un peu le propos, même si c'est concentré essentiellement sur cette thématique, il n'en reste pas moins qu'on peut y trouver quelques autres leçons de vie. Comme tout bon livre, votre lecture et interprétation pourront toujours s'élargir et offrir une vision différente et éloignées.



Personnellement, j'y ai lu beaucoup de justesse et d'humanité. Pourtant, ayant choisi d'être mère au foyer, je me suis dit que j'allais jamais pouvoir m'identifier aux personnages et sans doute passer à côté de certaines choses. Cependant, j'ai tout de même été saisie par la beauté du texte et touchée par ces personnages très humains et un peu perdus.

Les histoires sont belles, simples et très actuelles. On y parle de la vie quotidienne, de ces rêves qu'on pense hors d'atteinte ou bien de cette pression sociale qui nous dicte souvent ce que l'on vaut ou la voie qu'on doit suivre afin d'avoir sa place dans la société. Et finalement, qui sommes-nous ? Le travail crée t-il notre identité ? Ou l'inverse ?

Une vraie réflexion est portée dessus et il est vraiment intéressant de voir comment l'interprétation de chaque personnage est différente mais toujours très juste.



C'était vraiment une très belle lecture, douce et chaleureuse.

Et je note avec plaisir que ce un roman me renoue avec la littérature japonaise que j'avais un peu abandonné parce que je la trouvais très lourde et sombre à l'époque. Hate de renouveler l'expérience !

Ce livre est composé de cinq histoires et elles m’ont toutes conquises.

J’ai trouvé que c’était bien que le panel des personnages soit très varié mais aussi que leurs histoires avaient toutes le même cheminement sans être répétitives. J’étais curieuse de savoir ce que la bibliothécaire allait faire à chaque fois.



C’est un livre qui m’a fait du bien, qui donne de l’espoir et qui motive.

C’est une histoire douce, bienveillante et intéressante.

L’écriture est fluide, poétique.



J’ai adoré ce livre qui m’a fait oublier mon environnement le temps de ma lecture.
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Premier livre lu après ma lecture éprouvante des trois tomes de la saga de la Passeuse de Mots et forcément, j’ai trouvé ça rafraichissant ! Une véritable petite bouffée d’air pur même et une douce évasion au pays du Soleil Levant. Bref, ça m’a plu même si ce n’est pas un livre extraordinaire et même s’il est plutôt simplet dans sa construction et son écriture. J’avais besoin de renouer avec le pur plaisir de la lecture sans prise de tête : c’était parfait pour moi !

La thématique m’a plu elle aussi car elle montre comment un livre peut impacter la vie de son lecteur et comment la dimension sociale et notre rapport aux autres nous définissent en tant qu’individu et participent à notre épanouissement. Le travail fait avec engagement, les rapports au sein de la famille, les relations sociales vécues au quotidien, l’engagement de soi dans une activité que l’on aime, tout cela participe concrètement et réellement à rendre notre vie meilleure. On est dans une dimension « feel good » à la japonaise avec un soupçon quand même d’idéalisation du travail et de l’intégration sociale à tout prix. L’autrice y dépeint toutefois les dérives du système japonais qui poussent au rebus les jeunes mères de famille moins productives pour l’entreprise ou qui exclut simplement les plus fragiles psychologiquement et qui ne peuvent tenir la cadence. Chacun leur tour - Hiroya le dessinateur sans emploi, Masao, le jeune retraité, Tomoka, jeune vendeuse qui végète dans son poste, Ryo qui rêve de changer d’activité professionnelle et Natsumi, jeune mère de famille mise au rebus – va découvrir la bibliothèque du centre social où sévit Sayuri Komachi, bibliothécaire conseil et qui, sans sortir de sa chaise de bureau, trouve le livre parfait pour redonner à chacun un élan nouveau et « un petit plus » dans leur vie. La forme est répétitive puisque les cinq histoires sont construites selon le même schéma pourtant on y suit avec plaisir l’évolution de chacun, on y attend avec impatience les livres « conseils » et les petits cadeaux de cette étrange bibliothécaire un peu diseuse de bonne aventure. Les récits se déroulant au Japon avec de nombreuses allusions à la vie quotidienne et aux us et coutumes nippones apportent un dépaysement très agréable à la lecture et qui a - dans mon cas – contribué à me séduire. En tout cas, c’est un livre qu’on referme avec le sourire après un agréable moment passé ensemble !

Un livre ou chacun peut s’identifier au ressenti des personnages.

Une écriture poétique qui amène à la réflexion et qui donne envie d’oser vivre sa vie.

L’auteure met en avant l’importance des rencontres, des hasards, et surtout sur le sens que chacun met sur ce que nous recevons des gens qui nous entourent.

Ces nouvelles régénérantes nous mènent dans les pas, les doutes de cinq personnes au tournant de leur vie. Tous rencontreront dans le centre social du quartier Sayuri Komachi, bibliothécaire insolite qui leur apportera une aide discrète et inattendue. Ces rencontres non programmées transformeront leur vie. Des conseils de lecture a priori improbables pour les personnages, et "un petit truc en plus" les mèneront à voir le monde, leur monde, autrement. Ce livre est teinté d'une douce résilience et d'un émerveillement proche de celui que peuvent ressentir les enfants.

Pendant ma lecture de ce premier roman lu des Editions Nami j’en ai pris une tonne ! La bibliothèque des rêves secrets est un roman de développement perso sans être trop direct. Il rappel sous forme de fiction que l’impulsion pour aller mieux doit venir de soi même, et que parfois, nous sommes notre propre ennemi, sans oublier d’être indulgent avec soi et son histoire. J’ai beaucoup aimé le fil conducteur : une bibliothèque qui relie des personnes inconnues. C’est une si belle idée véhiculée par un ton d’une douceur incroyable. Au centre de ce havre littéraire se trouve la bibliothécaire. Chaque personnage la voit différemment et c’était intéressant de se questionner sur l’image que chacun renvoie à une multitude de personnes. Enfin, il y a cette magnifique idée qu’un livre, qu’on n’attendait pas, puisse changer notre vie. Quelle vie sera transformée par la lecture de celui-ci ?

Petit shoutout aux bibliothécaires parmi vous. On a tendance à oublier l’importance sociale de votre travail. Merci d’être si engagé.e.s ♥️

Actif ou retraité se retrouvent au chemin de leur vie, non comblés par celle-ci, le plus grand des hasards les emmènent dans une bibliothèque où il existe un coin conseil. Chacun va partir avec un livre qu'ils n'auraient pas choisi. Et ce livre va les emmener vers un nouveau départ.

Un livre qui amène à réfléchir sur notre vie, nos choix et sur ce que l'on croit acquis et immuable.

En plein cœur de Tokyo, un centre social jouxte une école primaire et en son sein se trouve une petite bibliothèque.

Une femme du nom de Sayuri Komachi y travaille en tant que bibliothécaire.

Elle passe son temps à picoter des pelotes et elle attend les gens.

Ceux-ci ne le savent pas encore mais ils sont au croisement de leur vie.

Pour chaque livre demandé , une liste d’ouvrages est donnée et dans celle-ci est mentionnée un livre inattendu.

Chaque lecture aura un impact singulier et peut-être est-ce les premiers jalons d’un nouveau départ…





Dans ce roman, nous suivons 5 personnages différents en âge, en genre et en situation professionnelle.

Un point commun les relie: Sayuri Komachi!



Elle est une femme discrète qui ne laisse personne indifférent et il émane d’elle un douceur et une certaine fermeté à la fois : une main de fer dans un gant de velours.



L’autrice nous dépeint à travers 5 protagonistes la vie dans capitale nippone, son regard est teinté de poésie et de réalisme : j’étais à Tokyo et je m’y sentie bien. J’avais envie d’y refaire un voyage.



De plus, une certaine magie est présente dans le récit à travers Mme Komachi, cela donne une touche particulière à l’histoire.



Vous l’aurez compris , ce roman est un coup de cœur : je n’ai pas eu envie de terminer ma lecture et de quitter Tomoka, Ryô, Natsumi,Hiroya et Masao.



Ce roman choral met en avant l’écoute de sa voix intérieure et peut-être aussi à découvrir ses rêves secrets.

Ce livre nous laissera pas indifférent…



« Un rêve ne peut pas «se terminer» tant qu'il existe. »



Sayonara Komachisan!🌸

« La valeur d’un livre est plus dans ta propre interprétation que dans la puissance de ses mots ».



Sayuri Komachi est un énigmatique personnage de cette petite bibliothèque nichée à coté dans un centre culturel en plein cœur de Tokyo. Derrière son comptoir, elle confectionne des petits objets en feutrine à l’aiguille qu’elle garde précieusement dans une mystérieuse boîte orange. Lorsqu’on lui demande conseille, elle préconise un livre et donne l’un de ses objets en guise de « petit plus ». Venus chercher un ouvrage spécifique ou se renseigner sur une thématique particulière, nos lecteurs étaient  bien loin de se douter qu’ils allaient repartir avec un ouvrage qui risquerait bien de changer leur vie…



En poussant les portes de cette bibliothèque, nos cinq protagonistes sont tous à un carrefour de leur vie. Ainsi tout à tour, nous suivons Tomoka qui travaille dans le prêt à porter et ne trouve aucun sens à son travail, Ryô comptable pour un fabriquant de marchand de meuble dont le rêve est d’ouvrir une boutique d’antiquités, Natsumi une jeune maman rétrogradée au retour de son congé maternité, Hiroya sans emploi ayant perdu toute confiance en lui et enfin Masao récemment retraité qui a bien du mal à trouver de quoi s’occuper. Les recommandations littéraires de Sayuri Komachi vont leur permettre d’ouvrir leur esprit et de croire en leur rêve. 



A travers leurs histoires, l’autrice nous parle de rêves oubliés, de choix et d’appréhensions. Ce roman choral porte un doux message, il est toujours possible de changer de voix, d’entreprendre une reconversion professionnelle pour être au plus proche de nos aspirations. Elle nous invite à ne jamais oublier nos rêves, à s’écouter et à trouver le courage d’avancer. Parfois on perd le sens de ce que l’on fait et on se demande où on va ? Je me suis retrouvée dans les doutes des personnages, dans leurs peurs, dans tous ces freins que l’on se met et qui nous empêchent de s’écouter et d’oser ! C’est aussi un bel hommage au pouvoir des livres, à cette rencontre magique entre un livre et son lecteur qui, à un moment précis, résonne plus fort. Le lecteur donne sa propre interprétation de ce qu’il lit en fonction de son parcours, l’ouvrage faisant écho à ce qu’il est entrain de vivre. Ici, le livre recommandé par cette étrange bibliothécaire sera l’élément déclencheur d’un nouveau départ pour nos personnages en quête de sens. J’ai retrouvé avec plaisir cette plume lente et poétique propre à la littérature japonaise.  C’est assurément un roman, porteur de sérénité et d’espoir, qui fait du bien !

Ce roman envoi de très bonne ondes. Les histoires courtes qui le composent nous racontent des tranches de vie de personnages auquel on s'attache rapidement et qui revoient à nos propres rêves, frustrations,envies, et à nos quotidiens. Ces personnages ont la chance de faire la rencontre d'une bibliothécaire atypique qui leur propose à chacun une liste de livres à emprunter ainsi qu'un "petit plus" qui vont leur changer la vie. Ce livre donne un bon coup de boost pour se bouger à réaliser ses propres rêves et oser vivre plutôt que d'attendre dans une situation qui nous rend malheureux. J'ai beaucoup aimé la douceur qui se dégage de ce roman et j'ai passé un excellent moment de lecture.