Mickaël Roux

Une BD bien sympathique, pas effrayante pour mon garçon de 8 ans qui commence à se poser des questions sur la mort.



Ces personnages de "petits zombies", Teach et Bruton forment un duo assez drôle. Manu, le petit garçon est spécial, la faucheuse y tiens beaucoup, mais pourquoi ? Comment est-il mort de toute façon ? Il n'a pas les mêmes caractéristiques que les autres morts, est-ce normal ? Lui ce qu'il veut c'est dire au revoir à ses parents et veiller sur eux...

Bande dessinée fort sympathique destinée à la jeunesse. On suit l'initiation d'un petit gars de huit ans, à qui feu son grand père prodigue, de l'au-delà, quelques leçons de vie.

La réalisation d'une bande dessinée par l'enfant est une mise en abîme qui sert de prétexte.

Les dessins sont charmants, colorés et bien fichus même si le fantôme peut éventuellement faire un peu peur à un tout petit.

Sigmund aurait pu être un canard ordinaire, barbotant tranquillement avec sa famille dans des étangs mais non, la vie en a décidé autrement. Sigmund est un sex-toy, le joujou de Milly plus exactement, une parisienne célibataire qui n’hésite pas à s’en servir régulièrement. Face au lecteur, Sigmund se livre sur ses joies et ses peines, ses rêves et ses souvenirs. Amusant, attendrissant, le petit canard a eu le temps, entre deux « jeux » de se faire une copine, alias Elise, la vache-jouet et de lui confier que sa vie n’est pas de tout repos.
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Grace à ces deux auteurs, René Le Philosophe a maintenant sa bande dessinée. Philosophe mais aussi mathématicien, physicien de génie... C'est une réussite et un vrai plaisir d’avoir entre ses mains ce volume qui s’adresse à tous. Et il tombe à pic pour éclairer sur ce Descartes toujours aussi présent aux alentours, surtout en Touraine où les lycées, les rues portant son nom se comptent par dizaines. J’ai adoré le texte simple et érudit de Francis Métivier allié à la qualité des illustrations et de la mise en page de Mickaël Roux dans un style BD aux illustrations « enfant », une belle association de contraires, source de fraicheur et d’humour.



Cette manière de présenter Descartes est habile, avec une biographie très précise intégrant les principaux écrits du philosophe, le contexte de l’époque, avec sa vie personnelle et familiale. Loin du docte savoir, on apprend ici en s’amusant tout comme Descartes semble avoir mené sa vie, s’intéressant à toutes les sciences et cherchant des explications à tout.



Après le droit à Poitiers et l’étude à Paris, afin de voir du pays, il part en Hollande, au Danemark puis en Allemagne où il s’engage quelques temps dans l’armée du duc de Bavière. Il réfléchit au fondement d’une science admirable. Il fera plusieurs séjours aux Provinces-Unies, à Amsterdam notamment, où il trouve une terre d’accueil, de tolérance intellectuelle et de liberté d’expression.



Ce n’est pas chose aisée au XVIIe siècle de penser par soi-même. L’Église veille. A huit ans il part étudier chez les jésuites. L’enseignement est scolastique, mélange de métaphysique d’Aristote et de théologie chrétienne. Face à cette rigidité sans controverse possible, il parviendra à partir du doute, pas à pas, à développer sa méthode, une véritable révolution. Il écrit « Traité du monde et de la lumière en 1633 », l’année de la condamnation de Galilée par l’Église pour avoir affirmé que la terre tourne autour du soleil et non l’inverse.



Sa vie personnelle n’est pas très gaie. Sa mère Jeanne meurt alors qu’il a treize mois. Il vit maritalement avec sa servante Hélène Jans. Une petite Francine naît de cette liaison, mais elle meurt à cinq ans de la scarlatine. Plus tard il s’intéressera aux princesses protectrices des arts et des lettres : Élisabeth de Bohème puis Christine de Suède...



A 53 ans, en 1649, il accepte l’invitation de la reine Christine de Suède, qui lui commande « un ballet à la gloire de la paix, ainsi qu’un projet d’Académie. » Mais notre philosophe n’ira pas jusque-là car il meurt en 1650, officiellement d’une pneumonie. Une thèse dit qu’il aurait été empoisonné à l’arsenic. Aurait-il eu trop d’influence sur la Reine ? En tout cas cela éclaire sur les risques de l’époque d’exercer sa liberté... Descartes avait pourtant appris à avancer masqué – son célèbre mot : Larvatus prodeo – afin de se protéger. Son Discours de la méthode et la plupart de ses écrits ont contribué à désacraliser le pouvoir de l’Église, pouvoir reposant sur des fidèles dressés à accepter la parole dite divine sans objection. Après lui, la philosophie s’ouvre, se fait multiple. La révolution de 1789 arrivera dans un peu plus d’un siècle seulement.



A la fois bande dessinée et livre de philosophie... Un classement difficile pour un livre passionnant qui ravira autant les lecteurs souhaitant passer un bon moment que ceux cherchant à décrypter la pensée d’un de nos grands philosophes. Vous l’avez compris, j’aime Descartes et j’aime l’approche qu’en fait Francis Métivier, dans la foulée de son excellent livre chroniqué sur ce blog, au titre accrocheur « Kant à la plage, la raison pure dans un transat ».



Mon avis concernant Descartes aujourd’hui : la pensée du grand philosophe est souvent caricaturée. Il faut relire Descartes, lire cette formidable bande dessinée permettant d’aborder réellement cette pensée complexe. S’il est mentionné ici de sa théorie « des animaux-machine » – distinguant l’homme pensant de l’animal machine – cela ne gomme pas tout le reste et surtout pas la liberté de la pensée. A mon avis, juger Descartes sur ce seul aspect est une erreur, peut-être une malhonnêteté. N’est-ce pas une façon pour lui, maladroite certes, de laisser des gages à l’Eglise ? Montaigne avait un siècle auparavant une autre approche avec ses animaux pensants, mais il devait également trouver protection auprès des puissants. Et peut-on juger Descartes quatre siècles après ? Autre point de controverse : faut-il l’accuser pour avoir voulu se « rendre comme maîtres et possesseurs de la nature », « nous servir de nos connaissances pour fabriquer des machines, avoir une vie plus commode et être en meilleure santé. » ? Si les antibiotiques avaient existé, sa petite Francine ne serait pas morte à 5 ans... Il me semble que le penseur rationnel aurait été du côté des protecteurs de l'environnement. Je trouve totalement abusif de lui imputer l’emballement phénoménal qui a suivi et qui se poursuit à un rythme effréné. Il ne pouvait quand même pas lutter contre les multinationales qui n’existaient pas alors... C’est bien à nous de faire cela, et non d’exclure hâtivement un penseur aussi fécond, pouvant encore nous éclairer sur la marche du monde, nous éviter le retour de doctrines qu’il faudrait accepter sans réfléchir par nous-mêmes !



Francis Métivier est un philosophe représentatif de la pop philosophie, chroniqueur, conférencier, musicien créateur du concept « Rock’n philo », professeur et docteur diplômé de Paris IV-Sorbonne, auteurs de nombreux livres de philosophie brillants et abordables pour les non spécialistes. Mickaël Roux est scénariste et dessinateur. Il écrit et dessine des histoires pour les enfants et aussi pour les grands !



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La chronique complète, avec photo personnelle de la couverture et des illustrations concernant la présence de Descartes en Touraine, est sur le blog Bibliofeel ou la page Facebook clesbibliofeel. A bientôt !


Lien : https://clesbibliofeel.blog

La vie et l'œuvre de Descartes en BD.



Très vite après sa naissance, René Descartes est assailli de questions. Il cherche en permanence à comprendre le monde et plus encore le fonctionnement de la pensée.



C'est avec un esprit mathématique cartésien qu'il va tenter de décoder ce qui l'entoure et chercher à se rapprocher de la vérité. Pour cela il se fait chercheur et enquêteur afin de trouver sa propre méthode.



Passionné par son projet, il se lie principalement avec d'autres érudits, souvent plus âgés que lui. Et les aléas de l'époque avec les guerres l'amènent à beaucoup voyager.



Il va creuser toujours plus les fondements de l'esprit jusqu'à prendre le doute même comme étoile de ses raisonnements.



La publication de nombreux livres dont le discours de la méthode et ses découvertes mathématiques et philosophiques finiront de lui assoir une renommée de scientifique et grand penseur.



Tout l'intéresse, l'astronomie, le corps humain, la lumière... Il en vient à être au fondement d'une nouvelle discipline, la philosophie.



J'ai beaucoup aimé cet ouvrage parce qu'il développe les idées de chacun des livres de Descartes tout en expliquant sa vie, de manière relativement simple.



Le personnage dessiné tout en rondeur nous captive. Il bouge sans cesse de la même manière que ses idées se mettent en place. Des encarts clarifient pour le lecteur les idées principales et les éclairent.



Il isole ainsi des principes sur la base de la raison et non de la croyance et ce qui n'est pas sans risque au 16e siècle.



Un livre agréable qui fluidifie et montre René sous toutes les coutures ce qui en fait pour le lecteur un proche.


Lien : https://www.nouveautes-jeune..

Ce livre m’intriguait : faire d’un canard sex-toy le héros d’une bande dessinée, étrange non ? Je l'ai lu et je n'ai pas été déçue.

Dans le tome 1, Sigmund, le canard sex-toy nous fait partager sa vie ainsi que ses états d’âme, ses désirs mais aussi ses frustrations. Il a une confidente, Élise, une vache en plastique, à qui il raconte tout et notamment les difficultés qu’il rencontre dans son travail. La « patronne » de Sigmund le considère comme un vrai partenaire et est donc très exigeante avec lui.

Dans le tome 2, on découvre que Sigmund a un rival. En effet, un homme est entré dans la vie de sa patronne de Sigmund. Ce dernier vit mal la présence de l'objet de plaisir et se sent en concurrence directe avec. Il tente de comprendre pourquoi Sigmund a autant d’intérêt pour la femme qu’il aime. Il va essayer de se débarrasser du sex-toy par tous les moyens. Sigmund, lui, continue de philosopher et se lance dans son autoanalyse, normal me direz-vous : il s’appelle Sigmund comme FREUD, le célèbre psychanalyste.

C’est plaisant à lire, bourré d’humour et de jeux de mots. Les dessins sont magnifiques. Bilan de cette lecture : j’ai adoré ! Cela me conforte à lire des BD.

Les lecteurs, jeunes et moins jeunes, vont s'amuser et rire de bon cœur, avec ce nouvel opus de Jeu de Gamins.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

A t'on déjà lu des confessions émanant d'un canard sex-toy ? C'est clair qu'il aurait des choses à raconter pour nous faire vivre son expérience en la matière.



J'ai trouvé cette bd assez sympa à lire car il y a beaucoup d'inventivité. Cela reste toujours très soft. Ce canard est vraiment trognon et attendrissant. Bref, ce n'est pas le vilain petit canard.



Mention spéciale également pour Elise la vache !



Sans vouloir être péjoratif, c'est une bd pour les filles car elle aborde le sujet du plaisir sexuel au féminin. Je l'ai lu purement par curiosité. Voilà pour la justification.



Une bd assez coquine quand même.

Une présentation des aventures des héros Bambou: Gladiatorus, Cath et son chat, les petits mythos (mythologie). Sympa

Miss Harley T2, nouvelle série au catalogue Bamboo, vous fera sourire des petits travers de son héroïne tout en parlant parfois de choses plus graves avec légèreté.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Ces historiettes font davantage sourire que rire mais l'ensemble se parcourt agréablement. L'humour de Mickaël Roux est empreint de gentillesse et aborde le sujet dans une approche tous publics.
Lien : http://www.auracan.com/album..

Une fois n’est pas coutume, je commence ma petite chronique BD par le dessin parce que j’avais envie de commencer avec le plus positif des éléments. J’ai en effet bien apprécié le visuel de Miss Harley, tant des les traits plutôt agréables que dans les expressions des personnages. Le personne de « Miss » est d’ailleurs très sympathique avec sa bouille toute guillerette au volant de sa bécane. Les couleurs assez vives apportent ensuite le pep’s nécessaire à une lecture agréable. A noter aussi un chouette travail du détail, [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..

On n'explose pas de rire toutes les 10 secondes, mais on rigole et/ou souri régulièrement en lisant cette BD.

Des sketchs sympa, qui s’enchaînent bien. Le tome 2 qui apporte l'arrivée d'un homme dans la relation de notre petit canard, est peut être un peu moins drôle que la première partie.

Il faudra bien choisir à qui et dans quelles conditions vous offrez cette BD lol mais il y a bien des occasions qui peuvent s'y prêter. C'est léger, amusant, on passe un bon moment sans prise de tête



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Les enfants se prennent pour des astronautes et explorent l'espace ou des planètes hostiles. Ils croisent des aliens, évidemment. Les voilà donc confrontés, en vrai, aux épinards maudits, aux couches de la petite soeur, l'autorité parentale...



C'est parfois drôle, mais c'est de plus en plus souvent du niveau des blagues de Toto, et encore !



Par contre, le dessin est toujours fort faible par rapport aux BD sur le même thème.



L'unique point positif est le dernier gag qui montre un des garnements à deux pas d'un grand plongeon vers l'inconnu intersidéral... embrasser une fille. Le passage à l'adolescence. Le moment de raccrocher, parce qu'après les pirates, les cowboys, les chevaliers et les astronautes... je ne vois pas ce qu'on peut ajouter.

Troisième recueil thématique de Mickaël Roux. Après les pirates et les cow-boys, les chevaliers.



Entre gags assez proches de ceux de Toto et recyclage des gags des deux premiers tomes, on n'avance pas trop. Le côté positif, c'est que Roux recycle les meilleurs gags des précédents tomes. Le reste est surtout intéressant quand les parents interviennent. Comme quand les enfants bousillent la télé en y plantant une épée, et s'exclament "Tiens, je ne savais pas que ton père s'était remis à fumer"... en regardant un dragon qui fulmine. Et ainsi de suite.



Les gags sont devenus un peu poussifs. Mais le gros hic, c'est le dessin. On est proche (àmha) du crayonné rapide, à la limite de l'esquisse, parfois. Surtout dans les mouvements. D'ordinaire, le dessin s'améliore d'un tome à l'autre. Ce n'est pas le cas ici.

Le deuxième tome thématique des jeux de gamins est consacré aux cowboys. Le balais (munis d'yeux pour faire "cheval") a remplacé la caisse-navire. Une petite héroïne, jouant tour à tour les squaws et la fille à sauver, fait son apparition.



Les gags sont sympa, souvent moyennement drôles (voire plus), correctement originaux le plus souvent, mais le dessin est assez tremblotant. On pourra regretter que ce recueil utilise les mêmes ficelles que le premier consacré aux pirates. Je reconnais que c'est embêtant. On a une sorte de resucée du tome 1. Mais en mieux. C'est là que je suis un peu ennuyé. Personnellement, j'ai trouvé qu'on était quand même un cran au-dessus du tome 1.

Trois petits gars qui ressemblent tant à nos gosses. Ils ont quelques déguisement de pirates. Et une caisse en carton leur sert de navire. L'imagination fertile et débordante de ces "têtes blondes" fait le reste.



J'apprécie le côté "anthologie" du recueil. Cela donne un fil conducteur à l'ensemble, ce qui est bienvenu. Les gags ne sont pas répétitifs et le plus souvent originaux. C'est plutôt comique également. Le détournement des objets du quotidien vus à travers le prisme de la piraterie, c'est intéressant. Surtout quand la réalité du quotidien rattrape les aventuriers. Par contre le dessin m'a laissé assez indifférent (pour ne pas dire davantage).

Le petit Gaspard s'ennuie, il n'a pas la possibilité de jouer avec ces jeux vidéos, ni même de regarder la télé, alors il doit faire appel à son imagination et à son esprit créatif. Et c'est une excellente leçon. Avec peu de choses sous la main, on peut s'envoler.
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Manu est un jeune garçon. Il se promène dans la rue tout en jouant à sa console. Et là, il s’écroule… Nous le retrouvons dans l’au-delà, où un duo, composé d’un avorton et d’un gros bêta, sont en charge de l’accueillir et de le guider. Mais Manu n’a pas l’air d’être comme les autres personnes choisi par La Faucheuse…



J’ai aimé découvrir cette petite bd colorée et drôle. Les personnages sont bien travaillés. Le duo d’accueille, qui cherche à rassurer les nouveaux arrivant plutôt qu’à les effrayer… Ce qui donne l’occasion à des scènes humoristiques (la notion de dangers n’est pas pareille d’un monde à l’autre). On découvre au fur et à mesure, comme Manu, ce nouveau monde, ses règles.



On se demande pourquoi Manu ? Et que lui est-il arrivé en fait ? Est-il mort ? Le personnage de La Faucheuse est mystérieux et inquiétant (seul élément qui l’est de l’histoire en fait), mais on s’y attache quand même.



Bref une chouette découverte.
Lien : https://memelessorciereslise..

Manu est un jeune garçon. Il se promène dans la rue tout en jouant à sa console. Et là, il s’écroule… Nous le retrouvons dans l’au-delà, où un duo, composé d’un avorton et d’un gros bêta, sont en charge de l’accueillir et de le guider. Mais Manu n’a pas l’air d’être comme les autres personnes choisi par La Faucheuse…



J’ai aimé découvrir cette petite bd colorée et drôle. Les personnages sont bien travaillés. Le duo d’accueille, qui cherche à rassurer les nouveaux arrivant plutôt qu’à les effrayer… Ce qui donne l’occasion à des scènes humoristiques (la notion de dangers n’est pas pareille d’un monde à l’autre). On découvre au fur et à mesure, comme Manu, ce nouveau monde, ses règles.



On se demande pourquoi Manu ? Et que lui est-il arrivé en fait ? Est-il mort ? Le personnage de La Faucheuse est mystérieux et inquiétant (seul élément qui l’est de l’histoire en fait), mais on s’y attache quand même.



Bref une chouette découverte.
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