Club N°56 : BD non sélectionnée
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Le graphisme, les couleurs, les mises en page m'intriguent dans un premier temps.
Ensuite l'histoire m'apparait bien longue et les retournements de situation, des collabos qui sont en fait des résistants..., très tirés par les cheveux.
Enfin les mises en page rappellent un peu, de loin celles de Chris Ware mais ne sont pas toujours pertinentes, après je confondais certains personnages et je me suis perdu dans le sujet du livre.
Benoit
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Bonne surprise avec cet ODNI (Objet Dessiné Non Identifié), à découvrir !
Clément
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Mélange d'Histoire et de science-fiction...
Je n'ai pas aimé.
Sophie
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Milan, 3 juin 1996. Mme Canali est interrogée sur son passé. Elle se souvient qu'elle a été l'assistante du Dr Lotti, un psychiatre et qu'elle est allée avec lui interroger "Le monstre de Turin", un détenu retenu dans une forteresse.
Ils le questionnent pour tenter de comprendre d'étranges évènements survenus la nuit du 23 février 1936 à Turin. Dès 1933, certains ont vu un aéronef, une fumée rose et ont entendu une explosion... Une enquête est diligentée. Est-ce les anglais ou les allemands ? Des entités extraterrestres ? En pleine Italie fasciste, la paranoïa monte et certains sont tentés de la mettre à profit....
Le scénario de Lorenzo Palloni ("Burn baby burn" et d'autres chez Sarbacane également) mêle curieusement l'Histoire et la fiction SF. Le dessin de Miguel Vila (Fleur de lait) appuie l'étrangeté du récit avec une grande liberté: cases en petites pastilles, mise en page éclatée... ce qui donne un album aussi ovniesque que la menace rose qui plane dans le ciel italien.
Ce livre est une drôle de curiosité qui s'attache à déconstruire l'idéologie fasciste et son fonctionnement en imaginant un événement qui aurait pu changer le cours de l'Histoire. A découvrir !
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Cash et trash. "Padovaland" dépeint le quotidien salement désenchanté d'une dizaine de très jeunes adultes à Padoue (Italie du nord).
Contrastant avec une palette de couleurs acidulées et douces, les thèmes abordés par Miguel Vila – ennui, lâcheté, dégoût de soi, bêtise, trahison, binge drinking, calomnies – s'avèrent particulièrement noirs.
Et c'est précisément parce que cette bande dessinée, nihiliste à souhait, questionne et éprouve durement le lecteur qu'elle vaut le détour. Une expérience réservée aux coeurs bien accrochés !
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Une mise en page originale, esthétique et une belle palette de couleurs.
Un scénario avec des enchaînements abrupts, des digressions parfois dérangeantes et qui mêlent différents thèmes développés inégalement bien qu'intéressants. Ceci en fait une lecture qui m'a donné du mal à appréhender le sujet, tel un OVNI qu'est cet album.
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Padovaland est une BD qui parle du monde d'aujourd'hui, sans fioritures, sans chichis. On y voit les personnages utiliser leur téléphone portable, être appelé en inconnu, appeler à l'aide via SMS interposés. Le sexe est évoqué de manière crue, fidèle à la réalité. Chaque personnage essaie de s'en sortir, face aux autres, à leur cruauté souvent. La phrase "L'enfer c'est les autres" de Sartre m'est venue pendant la lecture.
Une Europe où les jeunes travaillent en CDD dans un poste peu épanouissant, qui ne nécessite pas de qualification. Où le portable est l'oxygène qui permet à chacun de vivre. Où rien n'a vraiment de sens. Le ton mélancolique malgré les couleurs vives et choisies de ce roman graphique a su me séduire, malgré un propos extrêmement amer.
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