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Critiques de Mikaël Archambault (32)
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La mort des corbeaux

Ma bibliothécaire connaît mon penchant pour l’outre atlantique francophone. Alors quand elle dégote un bouquin qu’un de ses chums de là-bas lui a refourgué... pas très connu en plus...

Le lieu de l’action : le purgatoire. Excellente idée, bien pensé, huis clos dans le condo du tri des âmes !

L’intrigue : un gars y est envoyé par « erreur » et va essayer de comprendre ce qui s’est passé.

Bon, je vais être honnête, d’un point de vue littéraire, je crois que l’ensemble est parfaitement calibré pour un public adolescent, ou du moins des lecteurs occasionnels.

Par contre, et c’est sérieux, ce livre est le scénario idéal d’une série pour plateforme de diffusion. Rebondissements, originalité, personnages très marqués faciles à développer. On ne s’ennuie pas et même parfois on se dit qu’un peu de développement pour mieux expliquer les ressorts animant certains personnages secondaires tels Gabriel ou Pierre (rappel, nous sommes au purgatoire Chrétien) ...

Heureusement le livre ne le fait pas, rendant la lecture très rythmée, mais une série pourrait tellement y passer plusieurs saisons...

En passant on découvre le mot « infonuagique » pour parler de cet espace dématérialisé dans lequel nous sommes constamment invités à entreposer notre vie privée.

Voilà, mon avis est sûr : ce livre est essentiellement un scénario de bonne série. M. Archambault, tabarnak, il y a du bacon à faire avec votre idée !

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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

Un coup sûr pour Dernière manche. Un coup sûr? Ha ça c’est au baseball? Que nenni, ici on parle de tennis. Voilà, une Dernière manche au tennis. Michaël Archambault a un très très bon service. Je dirais même un ACE. Avec son personnage de Gaétan Tanguay, il nous promène dans les coulisses des grands tournois.

Samuel Cadieux, numéro un du classement mondial, la plus grande star du tennis, trouve la mort lors d'un match à Montréal dans le cadre des internationaux du Canada.

Gaétan Tanguay, propriétaire et webmestre de Référence Sport, journaliste sportif féru de statistiques avancées, véritable encyclopédie du sport, se demande bien ce qui a pu foudroyer ainsi la plus en forme des stars du moment Samuel Cadieux.

Puis, un mystérieux contact lui envoie un courriel mentionnant qu'il a des révélations à faire concernant notre star du tennis. Ce qui fait que Gaétan doute encore plus des causes de la mort en plein court de Cadieux. Et voilà que l'entraineur personnel de Cadieux, un efficace illuminé, Gilberto Ruiz, est lui aussi retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel.

Et voilà que Tarah frappe à la porte de Tanguay. Tarah, qui aimerait bien obtenir le poste d'assistante affiché par Gaétan et qui semble plus qu'intéressée par Samuel Cadieux et son histoire.

Ces morts les tracasseront et ensemble, ils mèneront une enquête sur les chapeaux de roues, (ha non ça c'est en sport automobile). Ils mettront à jour des menaces, des secrets, des révélations qui ébranleront tout le petit monde du tennis international.

Mikaël Archambault a su créer des personnages sympathiques, amusants, attachants. Des dialogues crédibles et un rythme narratif qui brise l'égalité. C'est actuel, c’est neuf et ça ne manque pas de précision pour un très bon lancer frappé (ha non ça c'est au hockey) ! Dernière manche un atout dans la PAL.



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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

Cela fait un petit moment que je vois les livres de cet auteur sur les réseaux sociaux et les commentaires positifs ont piqué ma curiosité. Je suis vraiment heureuse de pouvoir enfin découvrir la plume de Mikaël Archambault!



À la base, je ne suis pas une grande admiratrice du sport en général. Je préfère nettement en faire que de regarder d’autres participants. Malgré cela, je n’ai pas hésité à me plonger dans l’univers du tennis. Quelle idée géniale que de diviser le roman en manche de tennis! J’ai effectivement apprécié la structure du roman et ses chapitres courts qui ajoutent une belle dynamique.



Malgré la personnalité singulière de Gaétan, je suis tombée sous le charme de son personnage, mais également celui de Tarah. Un duo improbable et pourtant à deux, ils réussiront à élucider la mort de Samuel Cadieux. Nos deux enquêteurs journalistiques sont si différents l’un de l’autre que cela donne des scènes vraiment cocasses. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir leur personnalité et à les suivre au sein de cette enquête.



La plume de l’auteur est si fluide que je ne voyais pas les chapitres passés. D’ailleurs, il était difficile de s’arrêter de lire. Facile de se dire un chapitre de plus… et puis, un autre et ainsi de suite. Au-delà de la plume de l’auteur et de la structure du récit, il n’en reste pas moins que l’intrigue est captivante et nous tient en haleine. L’auteur a bien ficelé les événements et j’ai pris plaisir à tenter de découvrir qui se cachait derrière tout cela.



Finalement, je ressors heureuse d’avoir découvert un auteur de talent et je suis curieuse de découvrir les autres romans qu’il a écrit. Des personnages singuliers, une intrigue captivante et une structure de roman dynamique bref tout est là pour nous faire passer un excellent moment de lecture!


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Une enquête de Gaétan Tanguay : En échappée

Depuis que j’ai lu Dernière manche, j’attendais cette deuxième enquête avec impatience. Le duo de Gaétan et Tarah est unique et je m’y suis rapidement attachée. Leur personnalité est si singulière!



Cette fois-ci, l’intrigue se déroule au sein d’un sport que je connais bien et cela a ajouté une petite touche encore plus intéressante. Même que l’entraîneur Ruel m’a fait penser à un certain animateur sportif avec ses drôles de proverbes. J’avoue que cela a ajouté une belle touche d’humour.



Cette fois-ci, notre duo prend énormément de risques pour enquêter. Pauvre Gaétan qui se laisse embarquer dans toutes les idées de Tarah. Il en subira malheureusement les conséquences. Mais au final, je crois qu’il aime bien sa nouvelle associée. Et pour ma part, je suis bien attachée à nos deux protagonistes. J’espère les voir enquêter ensemble pour une longue période.



L’intrigue m’a prise par surprise. L’auteur a su me retenir dans ses filets assez facilement. Plusieurs éléments nous envoient sur des pistes différentes. Je me suis prise à chercher le coupable, tout comme notre duo. Malheureusement pour moi, je n’ai pu le trouver. D’ailleurs, c’était impossible de savoir qui se cachait derrière tous les événements. L’auteur nous a facilement envoyés sur de fausses pistes!



J’ai trouvé plusieurs éléments vraiment géniaux au sein de ce roman. En premier lieu, la structure du récit. Diviser le tout par période de jeu, inclure des chapitres courts afin de maintenir un rythme parfait… et ajouter les notes de bas de page. Ces notes étaient une excellente idée. Cela allège un peu le récit, mais surtout cela m’a fait sourire. L’auteur a un excellent sens de l’humour et disons une bonne notion de marketing…



En bref, je viens de passer un moment de lecture comme je les aime. J’ai pris plaisir à suivre l’enquête, les personnages sont singuliers et attachants (même quand Gaétan fait son grognon), la structure du roman est parfaite et j’ai adoré me retrouver au sein de l’univers du hockey. Quant à la finale en prolongation, l’auteur a su me surprendre. Tout était là pour réaliser un excellent roman policier!


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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

Tout d’abord, j’aimerais vous dire que sans être une super fan de tennis, j’aime bien suivre les tournois de temps à autre.

En plein match, Samuel Cadieux, un numéro un mondialement dans le monde du tennis, s’écroule et meurt.

Pour Gaétan Tanguay, journaliste, il n’en faut pas plus pour l’intriguer, et commencer sa petite enquête, mais... il est aussi à la recherche d’une assistante pour l’aider dans son travail. Disons que c’est à ce moment que Tarah fait son entrée, et je peux vous dire en toute honnêteté que je l’ai tout simplement adoré cette jeune femme, d’ailleurs, elle a une raison bien précise pour se rapprocher de Gaétan Tanguay, elle veut l’amener à l’aider à découvrir ce qui s’est passé pour que son frère, lui aussi joueur de tennis, se suicide.

Tout laisse croire que Samuel Cadieux n’est pas mort d’un problème médical, mais que ce serait un meurtre. Qui avait intérêt à le faire disparaître, un compétiteur, un fou, on ne sait pas trop, du moins au début ?

Dans leur enquête, Tarah et Gaétan vont déterrer des tonnes de secrets et ce n’est rien pour faciliter leur enquête. D’autres morts, d’autres suspects, chaque fois qu’un nouveau personnage fait son entrée, il amène avec lui son lot de petits secrets.

Drogue, famille, secrets, jalousie, on ne sait plus et surtout, on ne sait pas qui.

Je peux toutefois vous dire que Mikaël Archambault, m’a fait tourner en rond à quelques reprises, j’étais certaine d’avoir trouvé le coupable, et bien non, j’étais complètement dans le champ, c’est la beauté de cette lecture, on ne peut pas deviner, on ne peut pas voir venir. Et croyez-moi la fin viendra confirmer ce que je viens de vous dire.

J’ai adoré l’histoire, les personnages sont forts, et accrocheurs, on veut savoir alors on tourne les pages rapidement, mais pas trop quand même, car même si on a hâte de comprendre le tout, on ne veut pas, pour autant, finir le livre.

Un coup de cœur, pour les montées d’adrénaline, pour le mystère qui est très bien monté et présenté, pour les personnages surtout Tarah, pour cette incursion dans le monde du tennis. Merci à l’auteur pour cette superbe lecture, et ce, gros coup de coeur!
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Une enquête de Gaétan Tanguay : Hors-jeu

Il me semble que les mois passent à une vitesse incroyable. Nous sommes déjà rendus à la troisième enquête de notre cher Gaétan, et ce, en une seule année! Nous avons un auteur prolifique… tant mieux! C’est toujours un plaisir de retrouver sa plume.



Pauvre Gaétan, il déteste le soccer et le voilà obligé de se rendre à Toronto pour retrouver sa copine… ah non c’est vrai, son associée! Et tout cela pendant que se déroule l’événement le plus important du soccer à Toronto. Les admirateurs sont déchaînés!



C’est plus fort que moi, je me suis attachée aux deux personnages de cette saga. Gaétan et Tarah ont le don de me faire sourire. Cette fois-ci, je dois avouer que j’ai trouvé cela bien curieux que Tarah se soit laissé influencer de la sorte. Elle est habituellement proactive et va au-devant du danger, mais là, je ne sais pas comment dire, disons que j’ai senti un peu de naïveté de sa part et cela m’a grandement surprise. Elle s’est carrément jetée dans la gueule du loup! Que ferait-on pour avoir un bon scoop?



La pauvre a disparu et Gaétan se fait du souci. Au point de partir pour Toronto, et ce, malgré qu’il déteste le soccer. Au cours de ce troisième volet, je dois avouer que j’étais époustouflée par la détermination de notre cher Gaétan. Il est carrément sorti de sa zone de confort, vous ne pouvez pas imaginer à quel point! Je n’ai presque pas reconnu notre cher analyste-journalistique. Il fonce partout, il réussit à surprendre la lectrice que je suis et cela à plusieurs reprises. Sérieusement, je crois que Tarah est en train de déteindre sur notre héros! Mais où est passé cet homme rigide qui restait enfermé chez lui avec une routine hors du commun?



L’intrigue est très intéressante, mais je n’ai pas autant accroché qu’au cours des deux premiers tomes. Il manquait ce petit quelque chose qui s'appelle Tarah. Sans vouloir spoiler, l’enquête ne permet pas que nos deux protagonistes soient constamment l’un avec l’autre. Du coup, ce n'est pas la même dynamique et je me suis quelque peu ennuyé de leurs conversations! Tout de même, j’ai bien remarqué que notre auteur fait vivre une panoplie d’événements à notre cher Gaétan. Au point où celui-ci n’est plus reconnaissable et cela m’a vraiment captivé! Jusqu’où irait notre héros pour retrouver Tarah?



J’ai trouvé génial que l’auteur insère une petite carte au sein du bouquin. Ce sont les indices pour découvrir la prochaine enquête. Personnellement, je n’ai pas regardé les indices avant la fin de ma lecture. Du coup, tout au long de ma lecture, je cherchais quel serait le prochain sport. À voir courir Gaétan d’un côté et de l’autre, je me suis dit ce sera le marathon… ou bien les jeux olympiques? Et la scène suivante, je trouvais un autre sport et finalement, j’étais dans le champ tout le long de ma lecture!



Finalement, même si le soccer n’est pas mon sport favori, j’ai pris bien du plaisir à suivre notre héros qui courait un peu partout dans les rues de Toronto. J’aime bien voir l’évolution de son personnage. L’enquête était différente et j’y ai pris plaisir. En fait, je me suis surprise à sourire à plusieurs reprises. Ce fut, encore une fois, un moment de lecture bien agréable et qui saura vous divertir, c’est certain! Vous n’aurez jamais vu Gaétan sous cet angle.




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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

À ce jour, le sacro-saint monde du sport professionnel avait échappé à l’imaginaire des auteurs et des autrices de thrillers québécois. Mikaël Archambault, auteur dans le domaine de l’humour, scénariste à la télévision et scripteur pour de nombreux artistes saute à pieds joints dans ce filon romanesque mettant en scène un couple de blogueurs atypique plus efficace qu’un duo à la Dupond et Dupont du service de police de Montréal.



D’une part, ce Gaétan Tanguay, journaliste propriétaire du site web Référence-sport.com, au nom parfaitement symétrique, une encyclopédie universelle de statistiques sportives sur deux pattes à l’image d’un Paul Houde, célèbre commentateur sportif québécois, un ascète fanatique à l’agenda réglé au quart de tour qui se consacre à son dogme de la précision, fils de parents tout aussi maniaques.



D’autre part, Tarah, la seule candidate ayant répondu à l’appel de Tanguay à la recherche d’une assistante, une jeune femme au franc-parler, à l’habillement et aux manières laissant à désirer aux yeux du journaliste, lui qui refuse d’enfiler des bas qui n’ont pas été repassés !



Et une brochette de personnages bien campés évoluant dans une histoire enlevante aux rebondissements qui s’enchaîne tout au long des 112 courts chapitres. Et comme il se doit, une chute finale non prévisible. Truffé d’expressions propres à la discipline sportive en vedette, le tennis, ce récit repose sur une écriture fluide. Même si, comme moi, vous n’y connaissez rien de ce sport de raquettes et de balles ni de son écosystème, vous apprécierez cette immersion dans une enquête dans laquelle se démarque la portion féminine du couple mal assorti.



Ce quatrième roman de Mikaël Archambault annonce déjà une suite, « En échappée », dans l’univers du hockey professionnel dont un extrait nous en donne un avant-goût en post-scriptum. Connaissant « la vaste palette d’intérêts » de Tanguay « connaissant tout du hockey jusqu’au baseball, en passant par le bobsleigh et le ballon-balai », on peut déjà prévoir que la littérature du crime québécoise s’enrichira de quelques nouveaux titres. Même si le journaliste tatillon « déteste une unique discipline : le soccer » et qu’il en « a une aversion viscérale, comme d’autres vouent une haine à Céline Dion sans réelle bonne raison », je mettrais ma main au feu que son auteur lui infligera le supplice d’y mener une autre enquête avec sa nouvelle associée. Pour notre grand plaisir.



J’ai beaucoup aimé ce roman rafraîchissant que j’ai dévoré dès les premières pages. Merci à l’éditeur pour le service de presse : l’ouvrage était accompagné d’une balle de tennis autographiée par l’auteur.





Originalité/Choix du sujet :

*****

Qualité littéraire :

****

Intrigue :

*****

Psychologie des personnages :

*****

Intérêt/Émotion ressentie :

*****

Appréciation générale :

*****


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Destination extrême - Fontaine de Jouvence

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

Êtes-vous prêts pour un autre voyage au pays de l’horreur pour ne pas dire la phrase clichée, d’un voyage en enfer, avec l’agence de voyage DATO ? Et bien, c’est ce que l’on va vivre dans ce roman à couper le souffle.

Paméla, une maman, est prête à tout pour sauver son fils Éloi, 11 ans, de la mort, en effet celui-ci à une tumeur au cerveau et est condamné. Paméla y va de son dernier recours, l’amener à la Fontaine de Jouvence dans les Bahamas, fontaine qui a le pouvoir de régénérer et de guérir de toutes les maladies. Elle est prête à tout.

Et c’est le cauchemar qui va commencer, pour elle et son fils, mais également pour nous.

Dès le départ, les choses vont mal, et elles empirent, il y a d’autres personnes qui s’en vont à la même destination comme Heather et son chien Pookie, c’est pour le toutou qu’elle fait ce voyage pour redonner la jeunesse à son cabot.

Lors d’une excursion d’exploration, le responsable ne semble pas au courant de type de voyage organisé par DATO. Il leur fait faire un voyage avec toute l’histoire qui se rattache à cet endroit, mais au retour alors que Paméla tente de comprendre, elle et son fils sont poussés hors de l’embarcation ainsi que Heather.

Maintenant, prenez une grande respiration, vous allez avoir besoin de votre souffle pour le reste de la lecture.

Ils vont se retrouver dans des grottes souterraines, et ils sont toujours à la recherche de la fontaine.

Par contre, alors qu’ils continuent à explorer tous les deux, ils sont attaqués par des pirates, mais attention, disons qu’ils sont plus que centenaires, très méchants, sauvages, et la lutte pour la survie de Paméla et son fils commence.

Ils retrouveront également Heather...Et je ne vous décris pas dans quel état elle est, et puis un peu plus tard, ils retrouvent Pookie. Fait prisonniers par les pirates, dont le chef lui donnera l'explication que cette fontaine, c'est une vie pour une vie !

Ce voyage, c’est l’horreur dans tous les sens. Les scènes décrites par l’auteur sont à vous faire dresser les cheveux sur la tête, et croyez-moi, Mikaël Archambault, a vraiment mis le paquet pour vous faire vivre des émotions très très intenses, et c’est ce que j’ai vécu.

Des morts, des serpents monstres qui ne cherchent qu’à tuer, des morts-vivants, des pirates sans scrupules, et tout ça où est supposé se trouver le paradis et sa fontaine de Jouvence. On comprend le prix à payer pour la vie éternelle et je suis pas du tout intéressée, croyez-moi.

La fin, et bien ça non plus je ne vous le dirai pas, mais je peux vous dire que je suis restée un peu étourdie par tout ce qui se passe, et surtout que je n’ai pas pu lâcher ce livre avant d’avoir terminé.

Une chose est certaine, Mikaël Archambault, possède une imagination sans limite et sans frontière, et surtout presque inépuisable. Les descriptions sont tellement bonnes que l’on se croirait dans ces grottes, et je ne suis pas certaine que je voudrais y être.

Un suspense horrifique, que je ne suis pas prête d’oublier. Et je peux aussi vous dire que jamais je ne prendrai un voyage organisé par DATO... Jamais, et je préfère de loin vieillir que d’aller voir cette fameuse fontaine de Jouvence tel que décrite par Mikaël.
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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

Waouh! Quand tiktok te fait découvrir un auteur québécois extraordinaire, tu ne peux qu'être ravie!



Un thriller dans le milieu du tennis international avec des personnages captivants!



L'auteur va nous offrir une histoire prenante et palpitante, mélangeant le passé au présent, semant des morts sur sa route mais surtout en nous emmenant dans une enquête où tout n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît!
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Une enquête de Gaétan Tanguay : Hors-jeu

Hors-jeu est le 3e opus d’une série originale d’enquêtes dans le monde du sport après Dernière manche (2022) et En échappée (2023). À mon humble avis très certainement le meilleur par la structure plus étoffée du scénario, le rythme d’écriture, le suspense grandissant de chapitre en chapitre. Bref, une histoire tricotée serrée, une véritable course contre la montre, les chapitres s’enchaînant selon une chronologie minutieuse dévoilant peu à peu les pistes de l’investigation imbriquées habilement dans le cours du récit. Le tout réparti en deux sections d’une quarantaine de courts chapitres aux titres inspirés par la thématique sportive : Premier mi-temps Attaquer et Deuxième mi-temps Défendre.



Gaétan Tanguay prend plus que jamais la place qui lui revient dans l’univers des littératures du crime au Québec avec son profil psychologique hors du commun, son habillement, ses travers et ses routines de vie comme l’illustrent bien, entre autres, ces deux extraits :



« ... il possédait en dix exemplaires la même chemise bleu ciel assortie au même pantalon de coton beige... [...] pourquoi opter pour d'autres modèles si ceux-ci remportaient haut la main la palme du meilleur rapport qualité-prix... »



« Patrice sortit cent dollars de son portefeuille. Toujours de mauvaise humeur, Gaétan les prit et commença à compter la monnaie dans son sac banane. Il remit dix-sept dollars et soixante-quinze sous à Patrice, qui les accepta sans comprendre.

– Ma chemise m'a coûté quatre-vingt-deux et vingt-cinq ! précisa-t-il comme une évidence. Il sentit qu'on le regardait comme un extraterrestre. »



Il en est ainsi de Tarah Dalembert, sa copine – pardon, son associée – qui, elle aussi a ses manies comme celle-ci :



« Tarah avait laissé son ordinateur portable sur le bureau [...] ... l'état de l'appareil le frappa aussitôt : il était aussi propre que s'il sortait de son emballage d'origine. Tarah ne nettoyait jamais, jamais son ordinateur. En temps normal, on aurait juré que son clavier avait traversé une tempête de sable ou une explosion dans un poulailler. Un jour, elle avait renversé de la sangria sur les touches et les avait à peine essuyées. »





Mikaël Archambault, scénariste à la télévision et scripteur pour de nombreux artistes, excelle dans domaine de l’humour. Son écriture cinématographique y trouve ses fondements :



« Le robinet des toilettes fuyait ; presque en simultané, une sueur glacée tombait goutte à goutte du front de... »



« L’adage On n’est jamais mieux servi que par soi-même se vérifie rarement ; peut en témoigner quiconque a procédé à un grattage de dos ou à une vasectomie de ses propres mains. »



« La moquette pâtirait bientôt des va-et-viens de [...] dans sa chambre du Triple Crown. »



« Ses pieds collaient au sol, aspirés par des résidus de bière »



« Le papier peint se déclinait dans un camaïeu de jaune témoin de décennies de nicotine. Les années soixante-dix s’étaient enfermées dans cette pièce pour s’y laisser mourir. »



« Même le caissier du Tim Hortons s’inquiétait de la mine sinistre de Gaétan. »



« Au petit matin, les prunelles de Gaétan étaient devenues deux poissons morts au fond d’un puits. »



« Il aurait donné son inestimable slip de bain autographié par le nageur Michael Phelps simplement pour retrouver Tarah saine et sauve près de lui. »



« Gaétan quitta le stade en étant à même de comprendre le sentiment éprouvé par une chaussette après un tour de machine à laver. »



« La richesse avait préservé sur son visage ce que le tournant de la quarantaine cherchait à lui ravir. »



« ... il n’éprouvait pas le moindre appétit. Il avait un ballon de soccer dans l’estomac. »



Et on pourrait en citer une pléthore.



Dès les premières pages, nous sommes entraînés, tout comme Gaétan Tanguay, dans les préparatifs de la Coupe du monde de soccer masculin. Un sport que ce dernier a en aversion :



« Je déteste le soccer, un sport débile dans lequel on doit utiliser des filets grands comme un autobus pour s'assurer qu'il se marque au moins un but par pleine lune. »



« Gaétan pouvait nommer par cœur les dix dernières championnes olympiques d'aviron, mais n'aurait pas su identifier le moindre athlète avec des souliers à crampons dans les pieds. Le soccer était l'unique discipline avec laquelle il n'entretenait aucune affinité. C'était une aberration à ses yeux, comme l'électro-polka pour le mélomane ou Winnipeg pour l'amateur d'architecture. Depuis presque toujours, les faits saillants le laissaient de marbre, les maillots surchargés de commandites lui faisaient horreur et les partisans fanatiques lui donnaient l'impression de bêtes échappées du zoo. »



Son créateur nous apprend l’origine de cette répugnance dans ses expériences « athlétiques » de jeune garçon que je vous laisse découvrir.



L’hypnothérapie et l’autohypnose jouent un rôle central dans ce roman avec l’intervention de la psychologue de l’équipe sportive canadienne et des tenants et aboutissants d’un cours d’hypnose 101 par un artiste de scène de cette technique d’inconscience provoquée, un certain docteur Gorgonzola (du nom du célèbre fromage lombard et piémontais. Ce qui se traduit, entre autres, par quelques scènes loufoques comme celle d’une représentation de l’hypnotiseur et de son partenaire magicien Alfonzo au Golden Club ou avec un partisan dans les entrailles du stade. Gaétan et Tarah constateront qu’ils sont réceptifs à l’autosuggestion réversible, sachant que l’hypnose c’est « un peu comme lorsqu’on place des fichiers dans la corbeille d’un ordinateur, sans les supprimer complètement. C’est encore possible de la récupérer. »



Avec l’expérience traumatisante de cette enquête, le vernis de la personnalité de Gaétan Tanguay laisse paraître quelques craquelures. Ainsi, notre prodige aux cheveux ras et le visage bien rasé dans la vie de tous les jours devra se contraindre, bien malgré lui, à afficher un duvet de plus en plus rugueux « comme un tapis de minigolf », jusqu’à se résigner face à une Tarah abasourdie en déclarant « J’ai décidé de la laisser pousser... Je trouvais que ça faisait ‘’ héros viril ’’... »



Il aura aussi l’occasion de se quereller avec son père à propos de telles ou telles statistiques sportives « qui pouvaient enflammer la maisonnée », lui qui « avait transmis à son fils unique ses cheveux roux, sa passion maladive pour les colonnes de chiffres de la section des sports et un prénom archaïque inspiré du célèbre patineur de vitesse Gaétan Boucher. » Cependant, il ne changera pas d’opinion sur les émojis « une régression à l'ère paléolithique, quand nos ancêtres analphabètes écrivaient uniquement par pétroglyphes ».



Hors-jeu réunit les ingrédients d’une recette efficace : l’implication du crime organisé dans les résultats sportifs, les superstitions de certains joueurs (chaîne porte-bonheur, caleçons chanceux brodés au nom d’un joueur « portés à chacun de ses matches depuis l’âge de dix-sept ans »), l’ambiance dans le stade, la ville désertée par les partisans, la scène du Tailgate party, le message codé de Tarah, les malfrats, les courses-poursuites... Auxquels il faut ajouter l’implication des sergents-détectives Ouellette-avec ou sans-t-e avec qui on avait fait connaissance dans les enquêtes précédentes sur le tennisman Samuel Cadieux et le hockeyeur Taillefer.



J’ai particulièrement apprécié les descriptions suivantes de certains personnages secondaires qui illustrent bien les talents d’écriture de Mikaël Archambault :



Un rustre parvenu :



avec « sa chemise de cachemire ouverte sur un ventre d'alcoolique, sa montre de dix kilos accrochée à son poignet velu, son verre de whisky englouti comme une vulgaire Coors Light [...] sans manières qui jouait les gros bonnets, pensant camoufler ses origines modestes sous des bijoux clinquants et des habits hors de prix. La preuve vivante qu'opulence ne rimait pas avec bon goût. »



Les paparazzis que méprise Gaétan Tanguay :



« les frères bâtards du journaliste, qui préféraient le potin à la nouvelle et la popularité à l'expertise. De vulgaires charognards se nourrissant de la fange. [...] Vêtus de façon à affronter les heures d'attente et les intempéries, ils auraient pu troquer leur appareil photo dernier cri pour une casquette, et les passants y auraient probablement jeté de la monnaie. Ils appartenaient aux origines les plus diverses, unis par une même avidité ; avec la drogue, la célébrité est l'un des rares produits à échapper aux frontières. »



Un molosse :



« À peine sorti de l'adolescence, son visage était buriné par le poids de ses mauvais choix de vie. Son acné juvénile côtoyait des cicatrices de vétéran. Comme quoi, la nuit faisait vieillir plus vite que le jour. De toute évidence, il cherchait dans la salle de gym les attributs dont la nature l'avait privé. Sa musculature stéroïdée lui donnait l'air d'une version réduite des Appalaches; d'ailleurs, il avait à peu près la mobilité d'une plaque tectonique. Difficile de se mouvoir avec des troncs d'arbre en guise de bras. »



Attendez-vous à des scènes captivantes, telle celle où l’enquêteur journaliste sprinte « à travers la cuisine, renversant marmites et chaudrons dans une symphonie digne d'un spectacle d'école primaire. Une casserole de sauce béchamel transforma le sol en patinoire fromagée. Il courait comme Bambi sur le lac gelé. Des mains tentèrent de le retenir, mais il parvint à échapper à leurs gants mouillés d'eau de vaisselle. »



Et à une finale digne des films hollywoodiens du style James Bond ou Mission impossible dans laquelle Tarah Dalembert et Gaétan Tanguay, blessé de surcroît à l’épaule interprètent leurs propres cascades à plus d’une centaine de mètres dans les airs.



J’allais oublier ces deux allusions plaisantes fondées sur l’équivoque de mots qui m’ont fait sourire : le salon de coiffure « Che fais ce que cheveux » et la « boucherie Sanzot », un clin d’œil à la boucherie du village de Moulinsart mentionnée dans cinq aventures de Tintin.



Hors-jeu est un tourne-page que j’ai beaucoup aimé. Une lecture divertissante, une écriture intelligente qui n’accorde aucune place à la violence gratuite et aux excès d’hémoglobine qui occupent de plus en plus de place dans la littérature de genre.



Mikaël Archambault annonce déjà une prochaine aventure du binôme Tanguay-Dalembert dans le monde du baseball. Un carton reproduisant une intrigue avec indices accompagnait l’exemplaire reçu des éditions de Mortagne que je remercie pour le service de presse. Avec la panoplie de sports, incluant les Olympiques, Mikaël Archambault a accès à un terrain de jeu au contenu quasi inépuisable. Un défi pour sa créativité littéraire qu’il saura sans nul doute relever. Vivement une suite.



Vous pouvez commander et récupérer votre exemplaire auprès de votre librairie indépendante via le site leslibraires.ca.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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Une enquête de Gaétan Tanguay : En échappée

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

On pourrait presque dire que Mikaël Archambault me fait tourner en bourrique quand je lis ses enquêtes. Et non, je n’avais pas vraiment deviné qui était derrière tout ça.

J’avais vraiment hâte de lire une autre enquête de ce duo, Gaétan Tanguay et Tarah Dalembert, et j’ai été très bien servie, surtout que ça se passe dans le monde du hockey, un sport que je connais assez bien puisque je le suis. Alors je me sentais dans mon élément.

C’est la grande finale, le 7e match pour la coupe... Dans l’euphorie du moment, personne ne se doute que l’on se dirige vraiment directement dans un drame assez atroce.

Un ex-hockeyeur s’enfuit avec succès du pénitencier où il est incarcéré pour homicide involontaire sur un gardien de but, vous pouvez comprendre que ça joue dur quelquefois, son plan d’évasion est parfait et il se retrouve parmi les gens au Centre Bell, il ne m’en fallait pas plus pour croire que c’est lui qui sera au centre du drame à venir, mais ça, c’est penser comme si on ne connaissait pas Mikaël Archambault, ce serait trop facile si ça avait été le cas !

Gaétan Tanguay, journaliste sportif accompagné de son associée Tarah, va mettre le paquet pour démêler tout ça et savoir qui est derrière ce meurtre,

Bien sûr, si on a lu l’enquête précédente, on sait déjà que Gaétan et son associée sont capable et assez bons pour dénouer des impasses et encore une fois, ils vont le prouver.

Que puis-je vous dire sans vendre la mèche, j’ai tout simplement adoré. L’adrénaline était là, on veut savoir, on suppose, on déduit, mais toujours, on se trompe, et on recommence. Une enquête qui sort du monde du hockey, des secrets qui risquent de faire beaucoup de mal autour d’elle... Mikaël Archambault possède un réel talent pour les thrillers et il le prouve encore une fois.

Un coup de cœur pour le suspense, pour une fin que je n’ai pas vu venir du tout, pour ces personnages Gaétan et Tarah que j’adore tout simplement. J’ai vraiment hâte à la prochaine enquête, oui, oui, il y en aura une autre... Nous sommes super gâtés d’avoir le plaisir d’attendre une autre enquête... Bravo Mikaël et surtout merci pour ce superbe thriller encore une fois !
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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

🎾💕‼️⚠️⚠️⚠️Attention.... lecture addictive !!! Je suis tellement contente d'avoir découvert la belle plume de cet auteur québécois !!! Il mène de main de maître son intrigue qui se déroule au coeur d'un tournoi de tennis professionnel et qui nous réserve des rebondissements et pas seulement ceux des balle de tennis ! J'ai adoré l'équipe bien étrange que forment le journaliste-blogueur Gaétan Tanguay, une encyclopédie vivante aux habitudes bien particulières, et de Tarah, jeune femme intrépide, qui aime bien lui secouer les puces... Les thèmes abordés sont très actuels et traités de façon sensible et judicieuse. Bref, j'ai été captivée du début à la fin, là où on découvre enfin toutes les ramifications de cette histoire. Vivement une autre enquête de ces Dupont et Dupond québécois !!!
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Fausse balle: Une enquête de Gaétan Tanguay

Fausse balle marque le retour des « Sherlock Holmes et docteur Watson du sport » dans une quatrième enquête de Gaétan Tanguay et Tarah Dalembert, fort probablement « une dernière enquête… et on verra pour la suite » d’une série qui s’est déroulée dans les milieux du tennis, du hockey et du soccer.



Cette fois-ci, Mikaël Archambault a campé son « intrigue bien ficelée teintée d’un humour rafraîchissant et parfaitement dosé » principalement au stade Fenway Park de Boston, le domicile des Red Sox, qui saura combler les amateurs et amatrices de sport et de suspense.



Pour celles et ceux qui découvriront l’univers des deux enquêteurs imaginé par l’auteur, celui-ci glisse au passage quelques caractéristiques du profil psychologique de Gaétan Tanguay, spécialiste des statistiques sportives à la mémoire phénoménale comparable à celle de Paul Houde décédé récemment :



« Gaétan avait toujours eu une horloge interne extrêmement fiable. Il pouvait se réveiller au milieu de la nuit et deviner l'heure à la minute près. Avant l'arrivée de Tarah dans son quotidien, qui avait eu le même impact qu'une météorite dans celui des dinosaures, son horaire était tellement réglé comme du papier à musique qu'il savait précisément, sans même regarder sa montre de la journée, quand déjeuner (7 h 10), quand effectuer ses étirements biquotidiens (6 h 15 et 14 h 15) et quand boire cent millilitres d'eau (toutes les heures, de 6 h 10 à 21 h 10, en doublant la dose au réveil et aux repas). »



En totale opposition avec la personnalité de sa complice, Tarah Dalembert, plutôt fonceuse et aventurière inconsciente du danger qu’elle fait courir à son collègue dans la recherche de la vérité.



Soulignons au passage un clin d’œil à Jacques Demers, « l’ancien entraîneur-chef des Canadiens de Montréal » qui, comme un des personnages de Fausse balle « ne savait ni lire ni écrire et [que] personne ne l’avait jamais su avant qu’il en fasse lui-même l’annonce, bien après sa retraite. »



Moi qui ne suis pas un accroc du baseball, j’ai appris que les communications entre le lanceur et le receveur se font probablement depuis plusieurs années de façon électronique plutôt que par des simagrées :



Le receveur « appuya sur une touche de son bracelet électronique, qui remplaçait les signaux anciennement exécutés avec les doigts. Aussitôt, une voix robotique traduisit la consigne […] via un minuscule haut-parleur placé sous la casquette » du lanceur.



Le roman dont l’action se déroule sur 14 jours est découpé en 62 courts chapitres répartis en cinq parties aux titres évocateurs : Zone des prises, Double jeu, Retrait au bâton, Souricière, Saufs au marbre.



De nombreuses chutes incitent à poursuivre la lecture comme dans ces trois exemples :



« Elle crut qu’elle repartait bredouille de sa première rencontre, mais elle découvrirait plus tard qu’elle en avait appris beaucoup plus qu’elle le pensait… »



« Ni l’un ni l’autre ne s’aperçurent qu’ils étaient suivis… »



« Une idée fascinante venait de jaillir dans son esprit… »



Tout au long du récit, l’auteur distille des indices qui mènent le lecteur sur de fausses pistes jusqu’à une finale assortie de plusieurs coups de théâtre.



Deux scènes loufoques m’ont fait rigoler :



Celle au cours de laquelle Tanguay réalise une entrevue dans la salle de musculation du stade avec un des suspects alors que ce dernier l’oblige à l’accompagner sur un vélo stationnaire : « Allez monte ! Je réponds à toutes les questions que tu veux, tant que tu es capable de suivre mon rythme ». On peut deviner la suite.



Et la séquestration et la « torture » d’un autre suspect dans un local d’entretien du stade par Tarah Dalembert et Gaétan Tanguay déguisés en mascottes : une cacahuète et un ourson en peluche.



Certaines descriptions ou mises en situation illustrent bien le style imagé et décontracté de l’auteur :



Il « se retourna lentement, le visage illuminé par son sempiternel sourire arrogant, qui donnait envie de lui arracher les dents à froid, puis de lui frotter les gencives avec du gros sel. Un collier de barbe chétif encadrait sa mâchoire jusqu'à ses tempes rasées de près, surmontées d'une coupe à la mode dans les boîtes de nuit. Un gros diamant brillait à chacune de ses oreilles. »



« Quand on était beau comme lui, on pouvait avoir l’air distingué avec un chapeau à hélices, des pantalons de neige et des palmes. »



« Tarah sifflait comme si ses poumons avaient été remplacés par deux poches de cornemuse. Chaque inspiration lui donnait l’impression d’avaler du piment de cayenne. »



En publiant Fausse balle, Mikaël Archambault aborde une thématique contemporaine qu’il dénonce dans un roman au style décontracté : il met en scène un personnage féministe qui évolue dans un milieu exclusivement masculin. Sa lanceuse, Fanny Poulin, est confrontée à certains individus qui ont des propensions à des comportements machistes, sexistes et pour qui violence verbale et harcèlement sexuel font partie de la normalité pouvant même conduire jusqu’au… Vous verrez.



La couverture de quatrième le suggère en complétant ainsi le synopsis :



« Quand on brise un plafond de verre, on ignore ce qui peut nous tomber dessus… »



Merci aux éditions De Mortagne pour le service de presse.



Au Québec, vous pouvez commander votre exemplaire sur le site leslibraires.ca et le récupérer auprès de votre librairie indépendante.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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Une enquête de Gaétan Tanguay : Hors-jeu

Le commentaire de Lynda :

Encore une fois, Mikaël Archambault, nous offre un petit bijou avec cette nouvelle enquête. J’adore tout simplement Gaétan Tanguay, et à chaque fois que je le retrouve, c'est certain que je vais passer un excellent moment avec lui.

Même si le soccer n’est vraiment pas mon sport favori, je me suis arrêté davantage sur l’enquête en elle-même, plutôt que sur le sport.

Mais quelque chose était fort différent des autres enquêtes, en effet, il manque un gros morceau, il manque Tarah, d’ailleurs, c’est pour cette raison que Gaétan se rend à Toronto, pour essayer de la retrouver, et surtout savoir ce qui se passe.

J’ai bien ri, au tout début, quand Gaétan veut signaler la disparition de Tarah, après 35 minutes... Oui, vous allez comprendre quand vous lirez ce livre.

Finalement, il arrive à Toronto, et dès son arrivée, ça brasse beaucoup même si Gaétan non plus ne s’intéresse pas du tout au soccer, vous allez le constater quand vous lirez les conversations qu’il a à droite et à gauche.

En même temps, on suit quelques joueurs, un entre autres qui semble avoir beaucoup de choses à cacher.

Tarah est définitivement disparue, elle a quand même laissé quelques indices à Gaétan pour qu’il la retrouve, ces petits indices viennent faire travailler nos méninges en même temps que celles de Gaétan.

Des personnages viennent entourer Gaétan, comme l’hypnotiseur par exemple, ou encore la thérapeute de l’équipe qui est vraiment mystérieuse. En remontant le temps que Tarah a passé à Toronto et avec qui elle était, il s’avance sur un terrain miné.

Je n’en dirai pas plus sur l’histoire elle-même. Par contre, j’ai comme senti que Gaétan est beaucoup plus attaché à Tarah qu’il semble vouloir le faire croire.

Il ne change toutefois pas, il est toujours aussi grognon, il m’a fait vivre des moments assez cocasses et je suis toujours en amour avec ce journaliste bourru au cœur d’or.

Derrière la scène de la coupe du monde soccer, les secrets, les magouilles, la violence, meurtres s’accumulent, et Tarah, et bien on ne sait pas vraiment où elle est passée.

En bref, j’espère avoir le plaisir de relire à nouveau Gaétan Tanguay, et même si je dois dire que Tarah, n’étant pas vraiment présente dans cette enquête, et bien, je l’ai manqué beaucoup, la complicité qui se développe avec Gaétan est toujours superbe à voir, et encore plus leurs échanges vervaux.

La plume de Mikaêl Archambault n’a rien à envier à d’autres grands écrivains de suspense, il sait très bien tenir son lectorat en haleine, tout en ajoutant des petites pincées d’humour, je vous recommande sans aucune hésitation !
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Une enquête de Gaétan Tanguay : En échappée

Si vous avez lu le premier tome de cette série « sports crimes », vous y retrouverez les deux protagonistes imaginés par Mikaël Archambault, Tanguay et Dalembert, journalistes sportifs plus efficaces à résoudre des énigmes criminelles que les deux Ouellet-te, inspecteurs du Service de police de la ville de Montréal (SPVM). Sinon, l’auteur ne manque pas de vous inviter à six reprises – du premier à l’avant- dernier chapitre – à acheter la première enquête de Gaétan Tanguay dans le milieu du tennis, Dernière manche qu’il a publiée en 2022 et que j’avais bien aimée. Un troisième tome étant déjà annoncé, Hors jeu (écosystème du soccer), souhaitons que ces rappels insistants ne se surmultiplient pas ! 



Cela dit, En échappée est un roman bien écrit dans un style qui n’abuse pas des anglicismes omniprésents dans la communauté « hockeyenne ». Une insertion dosée aurait ajouté au réalisme du récit. Ce qui n’est pas le cas avec les multiples peronnismes qu’Archambault fait commettre à l’entraîneur-chef Benoît Ruel. Quelques exemples :

« … je ne tournerai pas ma langue autour du pot… »

« … même si on a encore du pain sur la planche à dessin. »

« Vous n’y allez pas de mère morte ! »



Certains de ces lapsus pourraient enrichir la liste énoncée dans l’encyclopédie Wikipédia. Personnellement, je me serais amusé, dans les dialogues, à formuler des commentaires obscurs, confus, parfois même incompréhensibles comme plusieurs entraîneurs excellent dans l’art de communiquer en entrevues dans les bulletins sportifs. Quitte à traduire ces propos parfois nébuleux et à la structure grammaticale douteuse dans des notes au bas de page. Mais bon, je ne suis qu’un gérant d’estrade !



Encore une fois, si vous avez lu le tome précédent, vous n’apprendrez rien de nouveau sur les traits de personnalités de Gaétan Tanguay et de Tarah Dalembert qui sont égaux à eux-mêmes. Quant au binôme Ouellet-te, les Dupont et Dupond du SPVM, il est plus que jamais dépendant du duo de journalistes. Sans oublier, une incursion dans la petite vie des parents de Tanguay : sa mère, obnubilée par les batraciens et son père dont la santé mentale dépend des nouvelles du sport.



Comme on a affaire à une fiction, certaines scènes (le grand brûlé à qui on demande un service, le « multiclouté » qui se libère et qui est en mesure d’interagir, pour ne nommer que celles-là) sont quelque peu invraisemblables. Et cette Tarah qui s’inspire des techniques de Jack Reacher, le héros de l’écrivain britannique Lee Child, pour affronter un adversaire dans un combat qui semble perdu à l’avance ! 



L’intrigue est composée d’un amalgame de situations criminelles variées qui servent à brouiller les pistes. Toutes les pièces du casse-tête – elles sont nombreuses – sont réparties tout au long du récit. Dans sa dédicace, Mikaël Archambault avait écrit : « Trouveras-tu la clé de l’énigme avant la fin ? » Ma réponse : « Non ». Sans la dévoiler, il faut espérer que la passion exacerbée du sport n’engendre pas de tels désaxés. Puisqu’il ne s’agit que d’un jeu, ici autour d’une rondelle en caoutchouc.



Merci à l’éditeur pour le service de presse : l’ouvrage était accompagné d’une carte de type « carte de hockey » Référence sport – Gaétan Tanguay. Au verso, on y apprend, dans la section « Statistiques en carrière », que le journaliste mesure 181,3 cm, qu’il pèse 72,57 kg depuis 10 ans, qu’il écrit de la main droite et que son taux de crimes résolus est de 100 %. On ne peut être plus précis pour décrire un personnage maniaque de détails.





Originalité/Choix du sujet : ****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : ****



Intérêt/Émotion ressentie : ****



Appréciation générale : ****


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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

Voilà un roman policier canadien bien agréable à lire. D'abord, il n'y a pas trop d'idiomes, on arrive à comprendre le texte. Ensuite les personnages, entre un maniaque et une fonceuse, le duo est plutôt amusant. Le milieu du sport est rarement mis en valeur dans les polars (j'ai vérifié) et même si je n'y connais rien en tennis, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.
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Une enquête de Gaétan Tanguay : Dernière manche

Je viens de découvrir cet auteur et déjà je suis sous le charme. Ce roman est un vrai chef-d’œuvre. L’histoire est très bien ficelée et j’étais tout simplement incapable de reposer le livre. Tout au long, je me suis posé mille et une questions et je partais dans tout plein de spéculation, j’ai adoré. Et pourtant, je n’ai jamais réussi à deviner le dénouement.

Les protagonistes chacun à leur opposé m’ont tout de suite charmée, j’ai su que ça allait faire un bon duo et je ne me suis pas trompée. D'un côté nous avons Gaétan qui est organisé et réfléchi, même un brin maniaque. Tandis que, Tarah est une fille impulsive, fonceuse et un peu marginale, ce qui ensemble donne un excellent mélange. Ce roman est un très merveilleux divertissement.

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La mort des corbeaux

Elliott, avocat qui veut incriminer une compagnie pharmaceutique se retrouve mort et devient un corbeaux. Un corbeau c'est la personne au ciel qui ramène l'âme du mort au ciel. Mais il se retrouve impliquer dans un complot, trahison. Un très bon livre mais préfère ceux de Gaetan Tanguay.
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Une enquête de Gaétan Tanguay : Hors-jeu

Gaetan Tanguay trop jnquiet que sa partenaire ne l'ait pas appeler à l'heure. Il s'inquiète pour elle pense qu'elle est en danger et part à Toronto pour aller l'aider. Il se trouve embarquer en enquêter pendant la coupe du monde de soccer. Un sport qui déteste pour retrouver sa partenaire. Un gros complot de pari sportif illégal. Une très bonne histoire bien raconter.
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Destination extrême - Fontaine de Jouvence

Une mère veut guérir son fils de onze ans d'une tumeur que personne peut guérir. Elle consulte le dark Web pour trouver une solution miracle. Il y en a une. Une fontaine de jouvence qui guérit tout. Elle se rend la avec son fils et se trouve en danger par des narcotrafiquants qui se trouve sur cette île. Une très bon roman bien écrit et on est pas capable d'arrêter de le lire. La fin est surprenante
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