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Critiques de Mike Mignola (356)
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Hellboy - Deluxe, tome 7

Hellboy est mort ! Son créateur, Mike Mignola, l'avait fait mourir dans un épisode antérieur.

Mais l'auteur n'abandonne pas son personnage fétiche. Il va l'entraîner ailleurs. Dans un endroit peu sympathique : l'Enfer.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Zombie World, tome 1 : Le champion des vers

Le monde du comics est vraiment un monde particulier auquel je ne comprends pas grand chose parce que je ne m'y suis pas assez penchée. En lisant l'introduction de ce livre, on comprend qu'il s'agit d'une réédition en intégral d'un comics pour les 25 ans de la sortie de la série. Il s'agit donc d'une histoire entière (?)



Ce comics m'a fait penser à Tintin Le mystère des sept boules de cristal. On y découvre un conservateur de musée qui vient de réceptionner un sarcophage vieux de quarante mille ans. Mais au moment d'observer ce qu'il contient, ils se rendent compte que la momie a pris vie et qu'elle s'est enfuie. Azzul Gotha, c'est le nom de cette momie, est en train de faire revivre tous les morts. Bientôt, le monde est peuplé de zombies...



Une bande-dessinée qui m'a bien plu alors que le début m'a plutôt laissée sceptique. Finalement, je me suis laissée prendre dans l'histoire qui est facile à comprendre et dont le rythme permet de ne pas s'ennuyer. La fin est ouverte et j'ai plutôt aimé ça !



C'est une BD un peu particulière, le style est un peu vieillot, mais j'ai bien aimé !
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Zombie World, tome 1 : Le champion des vers

Tant Hellboy et son univers s'y rattachent en creux, les fans ne manqueront pas de le placer au pied de leur sapin. Ses auteurs y mirent en œuvre les « recettes » qui devaient renforcer la potion magique du succès du démon rouge. Cette mini-série inachevée servit aussi de « laboratoire » afin d'en peaufiner un autre ingrédient fondamental...
Lien : https://www.actuabd.com/Zomb..
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Zombie World, tome 1 : Le champion des vers

Une belle surprise !





J'ai l'impression que cette bd est un classique. Je ne suis pas une grande connaisseuse donc je ne peux pas confirmer, mais il me semble que l'auteur est connu, pour hellboy notamment.



Tout ça pour dire que j'ai feuilleté la bd quand je l'ai reçu et je me suis dit "heula.. Pourquoi j'ai demandé cette histoire ? Ça ne va pas me plaire". Mais bon dès qu'il y a le mot "zombie" mon cerveau fonce.. Et finalement, je l'ai lu d'une traite. On est sur une histoire de momie qui revient à la vie et malédiction, prophéties. Avec l'intervention du groupe qui doit stopper les événements surnaturels.





Un combo parfait. Des dessins qui reflètent bien l'ambiance. Montre aussi la violence de l'histoire. Franchement, j'ai été entraîné et je suis ravi de cette découverte.



Ça m'a fait penser à Indiana Jones, hellboy forcément,..



Je pense que cette bd peut plaire et j'aimerais beaucoup lire la suite ☺
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Zombie World, tome 1 : Le champion des vers

Tout d'abord un grand merci à Massé critique de Babellio et à la maison d'édition pour l'envoie de cette bande dessinée ou roman graphique. Ré édition anniversaire des 25 ans.



#Zombie world : le champion des vers.



Une histoire de momie / zombie /aventure qui m'a rappeler les BD tintin de mon enfance. On découvre ici la momie Azzul Gota et sa malédiction (elles vont toujours de pairs c'est bien connue). Bien évidemment cette momie va se réveiller et venir destuire le monde tel que nous le connaissons pour laisser place à une armée de zombie affamées... Je ne vous spoile pas plus !



Moi qui ne lis jamais de BD/Manga ect.. Eh bien je dois avouer que j'ai était séduite. Ce premier tome m'a accompagner pour ma matinée coconing du Dimanche matin.

Lecture rapide et prenante ( Lu en a peine 1heure)

De très belle illustration, un magnifique dossier croquis avec des annotations à la fin.

J'ai était assez convaincue pour commander le tome 2 et tome 3.

Une très belle découverte qui m'a fait sortir de mes sentiers battues.



Merciiii
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Zombie World, tome 1 : Le champion des vers

Dans un musée américain, au coeur de la nouvelle aile d'exposition consacrée aux Antiquités Hyperboréennes, un sarcophage récemment arrivé perturbe le personnel. Lorsque Miss Dean, la fille d'un donateur, se rend dans la salle avec le directeur Mr Zorsky, et une équipe de spécialistes assez hétéroclite qui semble bien connaitre ces mystérieux phénomènes, le sarcophage est profané, et le corps qu'il renfermait a disparu. Soudain, les momies de l'aile égyptienne se réveillent et les attaquent. ..Le répugnant Azzul Gotha qui attendait son heure depuis 42 000 ans s'apprête à balayer notre monde.



Rien de bien novateur sous le soleil, le début de l'histoire nous rappelle Relic, le thriller horrifique de Peter Hyams et autres films de momies sanguinaires. Si le scénario est sympathique, c'est surtout le dessin qui m'a séduite. Il est élégant, nous évoque les aventures de Tintin -Les Sept boules de cristal à la sauce zombiesque-, avec un beau choix de couleurs. Sans compter les planches qui ont trait aux Hyperboréens (dont j'ai gardé 'un vague souvenir datant de Conan le Barbare): Patrick McEown s'est attelé à créer les vestiges d'une ancienne civilisation en piochant dans les cultures pré-colombiennes et égyptiennes, et du côté de Lovecraft (Dans l'abime du temps…), de Hergé et de Yves Chaland. Qualifiée de « Prophétie antédiluvienne », Zombie World, édité pour la première fois en 1997, ressuscite ceux qui vivent par-delà les souffles du froid Borée, avec de l'humour et un petit côté décalé. Bref, du bon Pulp Horreur.

Je remercie 404 Editions et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d‘une opération Masse Critique.

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Zombie World, tome 1 : Le champion des vers

Le rythme est enlevé, les scènes d’action se suivent et il n’y a pas un seul temps mort dans cette équipée rocambolesque. Les monstres, comme les antihéros, se révèlent ridicules, le scénariste ne se prend pas au sérieux et le résultat est sympathique. Le lecteur en reprendrait d’ailleurs un ou deux épisodes supplémentaires.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Zombie World, tome 1 : Le champion des vers

Zombie World n’est par forcément le travail le plus connu et le plus abouti de Mike Mignola. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un de ses travaux intéressant
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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B.P.R.D. Origines, tome 1

L'univers d'Hellboy a toujours été peuplé de vieux fous nazis tentant de maîtriser les noirs secrets de l'ésotérisme. Mais, là, on est carrément aux origines de la légende avec l'album 1946 qui se passe dans le Berlin d'après guerre. Ambiance incroyable avec des expériences interdites, des vampires. et même en prime le secret de Varvara la sorcière russe qui va traverser les histoires du BPRD jusqu'au match final. ça finit en mode pulp avec des gorilles géants au service d'un cyborg nazi. une sacré ambiance et qui pourrait donner des cauchemars si on repense à certaines scènes, avec la mise en perspective angoissante des vampires expérimentaux perchés derrière les personnages, ou cet épisode dans la ferme.

la 2e partie de l'album, 1947, est plus gothique encore avec une histoire de vampires et d'envoûtement. On retrouve les ingrédients classiques de Mignola, mais sans aucun superpouvoir pour les agents. on se sent tout petit!! Le côté lugubre de l'histoire est contrebalancé par la relative insouciance des agents, la guerre est finie, ils ne craignent plus rien, mais c'est bien une autre guerre des ombres qui a commencé, une sorte de miroir ésotérique de la guerre froide.

Quelques histoires courtes, très savoureuses, complètent l'album, notamment le diable de l'évêque Olek qui est une aventure fondatrice pour le professeur Bruttenholm.
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Batman : Gotham by Gaslight

Gotham by Gaslight qu'est ce que c'est ?



C'est tout simplement l'univers de Batman transposé dans les années 1880 pour le faire rencontrer Jack l'éventreur.



Et si l'idée me plait (pas forcément l'idée d'avoir un Batman vs Jack l'éventreur mais également l'idée de transposer la mythologie de Batman à la fin du XIXème siècle), le résultat ne m'a pas convaincu du tout.



Je ne demandais qu'à apprécier ce récit, et pourtant...

Ce n'est vraiment pas le Batman que j'aime.

Je voulais retrouver un Batman détective enquêtant sur les meurtres de Jack l'éventreur, on en est bien loin.

Il n'y a aucun travail d'enquête et la partie sur Jack l'éventreur est expédié en moins de 50 pages pour laisser place à une autre histoire qui ne nous offrira toujours pas de Batman détective.



Une grosse déception pour moi...
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Falconspeare

Quel prix pour anéantir un monstre ?

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Ce tome contient une histoire complète mettant en scène des personnages apparus dans deux autres tomes. Sa première édition date de 2021, sans prépublication. Il a été réalisé par Warwick Johnson-Caldwell pour le scénario, les dessins et l'encrage, la mise en couleurs. Le lettrage a été confié à Clem Robins. La couverture a été dessinée par Mike Mignola, avec une mise en couleurs réalisée par Dave Stewart. L'auteur a basé son histoire sur des personnages créés par Mignola et lui-même.



Il y a quinze ans de cela, quelque part dans la campagne européenne, un éclair illumine le ciel au-dessus de la tour d'un château fortifié. Mary et James Falconspeare grimpent les marches de l'escalier en colimaçon, alors que la pluie bat son plein à l'extérieur. Arrivé au dernier étage, James balance un grand coup de pied dans la porte en bois qui s'ouvre violemment. Lui s'avance dans la pièce avec un pieu en bois dans la main droite, alors qu'elle avance derrière lui, avec une Bible entourée d'un chapelet dans la main droite. Soudain, un vampire fait irruption dans la pièce en défonçant la fenêtre. Il s'attaque à James en le prenant à la gorge, pendant que Mary avance vers le cercueil. Monsieur Knox est à son tour entré dans la pièce et a lancé un vase métallique en pleine tête du vampire. Le vampire se tourne vers lui, mais May a atteint le cercueil et place la Bible avec son chapelet, à l'intérieur. Le vampire lâche James et s'avance vers le cercueil. James sort un couteau de sa manche et tranche net le cou du vampire dont la tête choit à terre. Il continue à émettre des sifflements. Mary la ramasse et la met dans le cercueil.



Le corps sans tête commence à se relever. Knox a trouvé un bâton de dynamite dans sa sacoche et il le confie à Mary qui le met dans le cercueil. Elle parvient à l'allumer et avec l'aide de James et Knox, ils remettent en place le couvercle. L'explosion est contenue dans le cercueil de pierre, et le corps s'écroule, la tête ayant été pulvérisée. Tout le monde se laisse tomber à terre et pousse un gros soupir de soulagement. C'est à ce moment-là que le professeur J.T. Meinhardt entre dans la pièce, l'épée à la main. Quinze plus tard, la bouilloire émet son sifflement caractéristique et monsieur Knox s'en occupe en prononçant un seul mot : Falconspeare. Knox se rend dans l'étude de J.T. Meinhardt avec Mary van Sloan et ils lui parlent de ces lettres de James, toutes vierges. Elles ne portent que deux lettres : B et K. Cela dit quelque chose au professeur : il agite sa clochette et le serviteur ronchon Tuphold se montre à l'embrasure de la porte. Meinhardt commence sa phrase sur les enveloppes, mais l'autre a déjà tourné les talons. Mary indique qu'elles portent toutes un timbre de Moldovena. Knox prend une carte dans un rayonnage et l'étale sur la petite table. Ils examinent le territoire qui couvre une belle surface. Cuphold est revenu avec trois autres lettres identiques qu'il fait claquer sur la table et il repart sans avoir prononcé un seul mot. Les trois enquêteurs s'interrogent sur le sens à donner à BK.



C'est donc la troisième collaboration entre Mignola et Caldwell après Mr. Higgins Comes Home (2017), puis Our Encounters with Evil: Adventures of Professor J.T. Meinhardt and His Assistant Mr. Knox (2019). Le lecteur retrouve les deux personnages principaux : Meinhardt et Knox. Il peut également lire ce tome sans avoir lu les précédents, sans ressentir aucune incompréhension. La page de crédits précise que cette fois-ci Caldwell est le seul auteur, sans apport de Mignola pour le scénario. L'histoire se déroule donc en deux parties : un prologue montrant le quatuor en action, même si le professeur Meinhardt arrive après la bataille, puis l'enquête pour retrouver James Falconspeare. Comme le promet la couverture, il y a bien une chasse au vampire, celui occis il y a quinze ans, et encore un autre au temps présent du récit. L'auteur a adopté un ton très factuel : la description des agissements du quatuor, les différentes étapes de l'enquête, la découverte de ce qu'a fait Falconspeare pendant ces années passées, par de blablas inutiles, pas d'atermoiements, des adultes habitués à travailler ensemble, sans conflit d'ego, sans sentimentalisme. Les dessins montrent posément les personnages, les lieux les actes. La lecture est très aisée, juste un peu ralentie pendant deux pages, le temps que James explique ce qu'il a fait pour se retrouver dans cette situation.



Le lecteur découvre le dessin d'ouverture en pleine page avec deux cases en insert. Il remarque un bon niveau de détails : l'architecture de la tour, les toiles en tuiles des bâtiments l'entourant, les armoiries accrochées sur les murs de l'escalier en colimaçon, les vêtements des deux personnages. Effectivement, tout du long des 49 pages du récit, l'artiste prend soin de représenter les particularités de chaque environnement : le cercueil en pierre, le bureau de Meinhardt avec ses bibliothèques, la grande rue de Betivika et son port de pêche, la taverne où ils retrouvent Dolentin l'une des rares victimes à avoir survécu au vampire, le manoir du baron Fontin. Le dessinateur représente les décors avec une grande régularité, ne semblant faiblir que lors des quatre dernières pages pour l'affrontement physique final. Le lecteur s'en trouve presque surpris car ce niveau de qualité descriptive est généré par des dessins à l'allure un peu enfantine. Le premier vampire est un monstre caricatural : un crâne un peu allongé et un peau toute blanche, des dents tellement grandes qu'il ne doit pas pouvoir refermer la bouche, et tellement acérées qu'il doit se couper en refermant la bouche, une longue silhouette un peu désarticulée, ne respectant pas l'anatomie, et des expressions de rage très théâtrales. De la même manière le visage des trois enquêteurs présente une forme exagérée : avec une énorme excroissance en haut du crâne pour Knox, très allongé pour Meinhardt avec des grosses lunettes rondes et une moustache qui donne l'impression d'un postiche, des yeux et une bouche trop ronds pour Mary.



Il est possible que le lecteur se retrouve un peu décontenancé par le rendu en apparence enfantin des dessins, les traits encrés qui peuvent dépasser d'un demi-millimètre du bord de la case, les perspectives un peu gauchies, les épaules très tombantes des personnages (à la Mike Mignola), les bouilles naïves donnant une apparence immature aux adultes, et en même temps le bon niveau de détails. Sous réserve qu'il parvienne à passer outre cette apparence de surface, il se rend compte que l'horreur est bien présente. La tête tranchée net du vampire. Les cadavres dénudés dans la rivière. L'individu en slip affalé dans son canapé et dont le corps est parcouru de fines trainées du sang de sa victime. Le cuisinier qui meurt d'un coup de couteau en pleine poitrine, sous les yeux de son fils. Etc. L'auteur ne ménage pas ses personnages, et seul le rendu inoffensif des représentations empêche que le récit verse dans le gore glauque. En fait, le lecteur se dit que ce rendu particulier inscrit la narration dans le registre du conte, mais que l'adulte le lisant perçoit toute la violence et la cruauté des faits.



Une fois qu'il s'est adapté à la narration visuelle, le lecteur retrouve bien l'ambiance propre aux récits de Mike Mignola : la vieille Europe au dix-neuvième siècle, l'Angleterre et le thé, l'Europe Centrale avec ses légendes et ses monstres, et les restes d'une noblesse au-dessus des lois. Il ressent l'hommage aux films de monstres Universal, avec des images évocatrices de ces atmosphères, sans être un ersatz ou une pâle copie affadie. Il ressent également une forme de dérision discrète dans certaines scènes. Par exemple, le professeur s'avère être souvent inutile. Impossible de ne pas sourire en le voyant passer la porte de la pièce du sommet de la tour, alors que James, Knox et Mary ont déjà fait tout le boulot. Impossible de ne pas sourire juste à son allure avec son expression un peu ahurie, ses yeux trop écartés derrière ses gros verres de lunette, sa moustache trop épaisse et trop raide, sa longue écharpe jaune et noire qui ne fait pas du tout aventurier. Le lecteur sourit tout autant en voyant l'expression du visage du vampire qui se rend compte qu'il vient de subir un décolletage parfait, ou encore devant la mine renfrognée de Cuphold. Là encore l'amalgame entre un récit de vampire premier degré avec l'horreur qui l'accompagne, et une forme de dérision en toute connivence peut déstabiliser le lecteur qui attendrait un récit tout entier dans l'aventure sérieuse. Pour autant, cela n'empêche par l'auteur de raconter un récit vraiment horrifique, pas seulement du fait de la présence d'un vampire, mais aussi à cause des sacrifices que le héros doit consentir pour parvenir à défaire l'individu malfaisant qui commet des crimes atroces. Johnson-Caldwell montre aussi que ces forfaits ne sont rendus possibles que parce que le criminel profite d'un système social inique, donc un récit prenant le recul nécessaire pour intégrer une fibre de critique sociale.



La couverture de Mike Mignola promet un récit de monstre avec une ambiance bien gothique. C'est bien ce que découvre le lecteur, avec un récit plus consistant que ne le laisse supposer la courte pagination. Dans un premier temps, il peut trouver que la narration visuelle est un petit peu naïve, mais il prend progressivement conscience qu'elle respecte l'esprit de l'esthétique de Mignola, lui aussi porté sur l'exagération parfois naïve pour donner plus d'impact à ses dessins. C'est également ce que fait Warwick Johnson-Caldwell, dans un registre moins enténébré, mais tout aussi cruel.
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Aliens Salvation

mon premier mignola mais pas mon premier alien !

malgré sa minceur, ce livre est une merveille ! outre le clair obscur de mignalo (il a tout piqué au caravage) le scénario emprunte aux deux premiers opus de la saga, c'est à dire alien (le un) et aliens (le deux ) !

Blessures (physiques, psychologiques et narcissiques), folie, meutres, abandon, perdition, dans toute cette suite épouvantable, on suit le parcourt de Selkirk, membre de l'équipage, abandonné sur une petite planète ! Il devra s'affranchir de bcp de ses convictions religieuses pour survivre mais s'en oublier Dieu par ses prières ferventes ! Il cherchera l'absolution à la toute fin de ses épreuves, la trouvera-t-il ? à mes yeux oui mais à quel prix ? à vous de me le dire !
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Abe Sapien, tome 2 : La ballade du diable

Superbe ! ce format colle bien aux aventures de Abe 1 chapitre/1 one shot c'est ce qu'il fallait pour le rythme et l'ambiance !

un trait qui transpire l'horreur, les rednecks et les corps en décompositions.

contrairement au tome 1 et je dis oui !!

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Hellboy, tome 1 : Les germes de la destruct..

Moment de nostalgie au moment de relire le premier tome de Hellboy alors qu'il y a maintenant deux longs rayonnages de HellBoy et de BPRD dans la bibliothèque.



Sentiment de fraicheur en relisant cette première aventure très dynamique de Hellboy, accompagné, déjà de Liz et de Abe. Une aventure bien gothique dans le manoir Cavendish, mais avec des grenouilles humanoïdes bien costaud, et bien sur le terrible Raspoutine. C'est ce qui fait le charme de Hellboy, ce mélange entre le gothique, de l'horreur cosmique à la Lovecraft, et de bons gros délires.



Quoiqu'il en soit, cette histoire de Grenouilles n'est que le commencement d'un long combat.

Le dessin si particulier de Mike Mignola apporte évidemment un caractère unique au dessin, à la fois assez brut et plutôt fin, très dynamique avec des changements d'angles et de grands mouvements.
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Abe Sapien, Tome 1 : La noyade

Mon premier pas dans le oeuvre de Mike Magnolia, d'après les commentaires pas la meilleure porte d'entrée. Cependant, la première enquête d'Abe Sapien, sans transcender, a le mérite d'accompagner le lecteur dans l'univers Hellboy. Les dessins collent à l'esthétique poisseuse, paranormale et dérangeant parfois. J'aurais aimé un peu plus d'enjeux pour nous amener sur le tome 2 et surtout des combats plus violents, plus dynamiques dans le découpage.
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Dracula

Dracula de Bram Stoker, je le connais bien (lu le roman deux fois) et je connais encore plus l’adaptation faite par Francis Ford Coppola (que j’ai dû voir 36 fois au moins).



Donc, lire l’adaptation du film (lui-même adapté du roman) en bédé, ça pourrait sembler être une redite…



C’est en une sans en être, car malgré tout, la mémoire efface certains détails et la version bédé a le mérite d’aller au plus rapide.



Possédant la version couleur, je me suis fait prêter la version en noir et blanc afin de comparer les deux éditions. Lisant la version N&B, je comparais ensuite la page avec celle de la version couleur.



Ce ne sont pas tout à fait les mêmes : la traduction est un peu différente entre les deux, certains graphismes ont été revus, mais dans l’ensemble, peu de différence, si ce n’est que l’on perçoit mieux les dessins avec les couleurs qu’en version N&B.



Si l’histoire est une adaptation assez fidèle du film (mais avec moins de détails), si j’ai pris plaisir à me remettre en mémoire, on ne pourra pas dire que les dessins de Mike Mignola m’auront apportés de la jouissance visuelle.



Trop d’ombres dans les visages et dans les décors. Cela brouille la perception que l’on aimerait avoir des personnages, cela cache les expressions des visages et réduisent l’endroit dans lequel ils évoluent à leur plus simple expression.



Ces zones d’ombres sont les mêmes dans la version couleurs, mais justement, les couleurs apportent un peu plus de détails aux cases et de ce point de vue-là, je préfère la version colorisée de 1994.



Comme je le disais plus haut, l’adaptation est assez fidèle, mais adapter un film en version bédé implique des coupes dans le récit, des ellipses et le bât a blessé un peu, car cela donnait l’impression d’être face à un récit décousu.



Évidemment, l’adaptation n’était pas simple : le film de Coppola était long (et bon) puisque le cinéaste avait donné un passé à Dracula, humanisant le vampire, plus que le roman original de Stoker.



Adapter c’est donc trancher, couper, décapiter, renoncer… Le fait d’avoir encore en mémoire une grande partie du film m’a permis de ne pas perdre pied dans ce récit haché.



Anybref, ce ne sera pas un coup de cœur, ni pour les dessins, ni pour l’adaptation générale en bédé. Et ce, quelque soit la version (colorisée ou pas).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les Chroniques de Corum, tome 1 : Le Cheval..

Désolé mais c'est non. J'ai eu beaucoup de mal avec ce graphisme très fade qui ne souligne aucun souci du détail. On a l'impression de lire une bd des années 50. Il faut dire que c'est du rechauffé puisque la première édition date de 1987 aux USA. La colorisation est vraiment hideuse. Cette bd n'a tout simplement pas supporté le poids des années et c'est vraiment manifeste.



Sur le récit, il faut vraiment entrer dans cet univers un peu particulier. J'avoue avoir lu beaucoup mieux dans le genre. Les situations décrites ne sont absolument pas crédibles et cela plombe l'ambiance dès le début avec ce prince va t'en guerre qui semble être sûr de lui pour combattre les forces du mal ayant rompu l'équilibre de paix et d'harmonie.



Il y a tout un lyrisme assez pompeux qui a eu raison de cette lecture vintage qui fut pénible. L’ensemble est d’une laideur confondante et d’un cynisme à peine supportable.

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Hellboy & B.P.R.D., tome 6 : La bête de Vargu

Le tome 6 de Hellboy & B.P.R.D. revient sur des enquêtes surnaturelles de Hellboy (surtout) avec le B.P.R.D. (un peu) dont "la bête de Vargu", un récit avec des bohémiens et la meilleure histoire de ce volume (qui n'est pas raccord avec la couverture concernant une autre enquête que celle du titre). L'occasion de retrouver des aventures se déroulant dans les années 60 et 70 (cette série relatant le parcours de Hellboy au sein du BPRD depuis ses origines), toujours aussi laconiques voire abruptes avec des dessins appréciables notamment de Duncan Fregedo et plus loin d'Adam Hugues. Dommage que le plus long récit du recueil le soit un peu trop, long, et parfois confus. Mais je n'avais pas lu de Hellboy depuis longtemps, alors...
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Jenny Finn

Délicieuse lecture d'été que cette petite histoire gothique, mêlant des saveurs lovecraftiennes à l'ambiance victorienne !



Mais qui est donc cette Jenny Finn que tout le monde semble connaître dans le quartier ? A-t-elle un lien avec les meurtres de prostituées qui s'accumulent ? Ou bien avec ces cadavres recouverts de tentacules ?



Une galerie de personnages secondaires superbement costumés, du Premier ministre à Lady Zoloski, hante cet album au dessin savoureux.



À noter, le cahier graphique final qui ne se résume pas à quatre croquis sur deux pages, mais qui bien au contraire déborde d'illustrations, agrémentées d'un texte du dessinateur principal, Troy Nixey, sur la méthode de travail avec Mike Mignola. Particulièrement intéressant !



C'est glauque, efficace et fichtrement bien mené. J'en veux encore !
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Abe Sapien, tome 2 : La ballade du diable

3 histoires indépendantes d'Abe Sapiens (période BPRD)



Ces trois histoires d'Abe Sapiens ont beaucoup de caractère et correspondent à trois enquêtes surnaturelles très différentes mais chacune intéressante.

"Le garçon hanté" est peut être la moins originale quoique l'intrigue soit assez bien trouvée sur le thème "méfiez vous des apparences". Le récit dégage une profonde tristesse et le dénouement tragique laisse le lecteur saisi et impuissant. L'intervention d'Abe dans l'intrigue, bien que dynamique, n'a qu'un effet révélateur. Sa présence fait se dénouer une intrigue en gestation, il ne résout rien, il assiste plutôt impuissant aux événements que sa présence a provoqué. Je trouve que son ton est évocateur de la future gamme "L'enfer sur Terre", plus tragique et désespéré que les aventures précédentes du BPRD.

"La plaine abyssale" est une belle histoire pleine de nostalgie et de tristesse, beaucoup plus dans le ton BPRD, aventure surnaturelle autour d'un sous marin échoué où Abe est chargé de récupérer une relique doté de pouvoirs mystérieux. On y trouve donc un curieux mort vivant qui ne pourra pas laisser le lecteur indifférent tant son destin est tragique. Abe Sapiens y joue le rôle de l'enquêteur prudent et avisé dont la sagesse évite bien des périls à ses partenaires.

Le vrai morceau de bravoure est la troisième nouvelle, la plus longue, qui est un cross-over entre le thème Hellboy et le thème "horreur Redneck". Le scénario et la mise en scène sont remarquable au point qu'à la lecture, on se retrouve surpris par les apparitions du monstre. Tragique, très dynamique, et avec une petite touche de second degré avec les quelques apparitions d'Hellboy. C'est un curieux mélange de thème, mais vraiment réussi. J'ai lu beaucoup d'histoires du BPRD à ce jour, et celle ci, malgré son côté One Shot, est certainement une des meilleures.
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