AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781026814659
Urban Comics Editions (22/06/2018)
3.35/5   10 notes
Résumé :
1880. Le légendaire Jack l’éventreur est l’ennemi public no 1 et sévit dans les rues de Gotham. Mais dans cet univers alternatif, le tueur en série va se heurter à une autre légende nocturne : Batman. Pris dans une conspiration dont il est la victime, le Chevalier Noir nous entraîne à l’époque victorienne où l’obscurité de la nuit n’est troublée que pas la lueur fébrile et tremblante des réverbères de Gotham City.
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Batman : Gotham by GaslightVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Batman vs Jack The Ripper ? Je demandais à voir… L'époque ne leur est pas commune (contrairement à celle avec Holmes) et l'endroit encore moins, sauf si Gotham a déménagée à Londres.

Ce comics avait été adapté en film, (en 2018 par Sam Liu), mais très librement adapté et j'ai préféré faire la version bédé que celle du film sorti directement en vidéo à l'époque.

L'histoire commence par le meurtre de deux personnes, en pleine campagne, durant un voyage en calèche et leur gamin est sauvé par un vol de chauve-souris.

Vienne, 1889… Bruce Wayne raconte ce rêve étrange qu'il fait à un docteur, un certain Freud. Mais ce n'est pas un rêve, c'est un souvenir plus ou moins fidèle d'un évènement réel. Ce qu'il voudrait savoir, notre homme c'est le rapport avec les chauves-souris.

Transposer l'univers de Batman à l'époque victorienne, fallait oser. Reprendre tous les personnages de son univers, Gotham comprise et les déplacer en 1889, c'était une idée qui valait la peine d'être exploité.

Si je ne suis pas tombée en pâmoison devant les dessins, je dois avouer tout de même qu'ils étaient plaisant et avaient un air rétro, comme si nous lisions un comics de 1889 dont les couleurs ne sont pas aussi vives que ceux de notre époque.

Par contre, je n'ai pas aimé les dessins représentant Batman, avec son masque ressemblant plus à celui d'un pingouin qu'à celui ultra sexy de la chauve-souris.

La ville de Gotham, aussi gangrenée par le crime et le vice que Londres est bien reproduite, mais ça fait tout de même bizarre d'y découvrir des fiacres et non des voitures ! Elle aussi a un charme rétro dû aux dessins, même si on a pas envie d'aller se frotter à sa pègre.

Comme toujours, notre Batman sauve les gens, se débarrasse des méchants mais quand des meurtres sordides de femmes ont lieu dans les ruelles sombres de Gotham, la presse titre « Bat-Man est-il le tueur ? » et le dire, c'est déjà le sous-entendre, c'est planter la graine de la peur, de la suspicion dans l'esprit des gens.

J'ai été surprise de la direction de l'histoire, du fait que Bruce Wayne ait dû résoudre cette affaire de cette manière (no spolier) mais la résolution était un peu faiblarde je trouve, surtout pour ce mobile aussi futile et un peu capillotracté à mon sens.

D'ailleurs, nous n'étions même pas à la moitié du récit que l'affaire Jack The Ripper était déjà pliée, résolue et au suivant ! Purée, rapide… Trop rapide, on a l'impression que l'on a survolé l'histoire, l'enquête, la résolution…

L'histoire suivante met en scène un mégalo qui veut dicter sa loi aux autorités de la ville de Gotham sous peine de la faire brûler. Il y a de l'action, de la baston, c'est rythmé et même si tout se règle dans les dernières pages, il y a tout de même un autre responsable que ce fou de Leroy.

Pas tout à fait conquise par cet opus de Batman.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          110
XIXème siècle oblige, l'ambiance est très ancré victorienne ce qui donne un charme fou au récit. Que l'on soit familier de cette période, les pages dégagent une atmosphère très noire et lumineuse à la fois. Dès les premières pages, Augustyn écrit le meurtre des parents de Bruce dans un flashback revenant sur un Bruce adulte toujours aussi marqué par cette tragédie. En revenant dans sa ville, Bruce ne peut s'empêcher de reprendre sa double identité, comme si en mettant le masque de Batman il pouvait échapper à sa propre personne et prétendre qu'il n'est pas Bruce. Pourtant, il ne pourra pas échapper à son humanité bien longtemps puisque Jack L'Éventreur s'intéresse grandement à l'homme qu'il est, bien évidemment, sans se douter qu'il est le Chavalier Noir. Amis de longue date, Jim Gordon – qui n'est encore qu'inspecteur – nous explique que la ville a bien changé en dix ans, laps de temps où Bruce et Batman ont été absents. Tout ce qui touche à l'aristocratie (vêtements, etc) est merveilleusement mis en valeur ce qui honnêtement mériterait d'être plus souvent présent dans les récits de Batman (ou de DC Comics). Augustyn et Mignola arrivent à prendre un héros de la carrure de Batman et de le coller dans un contexte différent, et c'est ce qui fait la force du récit. La lecture est rythmé par un savoureux mélange entre le côté polar et le réel du XIX. Par exemple, Bruce va rencontrer un certain Sigmund Freud, une allusion à Sherlock Holmes, ou encore voyager à bord d'un paquebot ressemblant très fortement au Titanic.

La partie graphique par Mike Mignola est de toute beauté puisque l'on reconnaît facilement le trait de celui qui donnera naissance à son héros Hellboy et l'univers qui va avec. En quelques cases, Mignola montre la force de son trait tantôt précis tantôt flou, rappelant le Batman de Bob Cane aux premières heures de sa création. La colorisation de David Hornung est sombre et donne un visuel à la Edgar Allan Poe convaincant.

La seconde histoire le Maître du futur, se déroule trois ans après les faits avec Jack L'Éventreur, et voit un Bruce fiancé à Julie, tout en continuant d'incarner le Batman. Gordon a obtenu sa promotion, l'ancien commissaire de la Police, Tolliver, devenu maire de Gotham et souhaite faire briller de mille feux sa ville avec l'Exposition Universelle. Alors que le conseil est en pleine réunion, surgit Alexandre LeRoi, qui demande à être proclamé le maître de la ville ou alors il ferra brûler la ville et ses citoyens. Rien que ça, oui. S'engage alors une lutte entre un maître entêté à l'ambition plus grande que sa taille, et celle d'un illuminé tout droit débarqué d'un récit d'Alexandre Dumas. À la lecture de ces deux histoires, la comparaison est inévitable, et on est tout de suite marqué par un Gotham très différent. Dans la première, l'ambiance était sombre et peu rassurante, alors que la deuxième met un coup de projecteur sur la ville la rendant plus rassurante. le véritable intérêt de Master of the Future réside dans la critique de l'homme moderne dans sa globalité et sa soif de grandeur. Avec l'avancée technologique à sa portée il ne peut qu'avoir l'ambition de la contrôler pour en tirer toute-puissance et servir son destin de… maître.

Sur cette dernière histoire, le dessin d'Eduardo Barretto diffère légèrement de celui de Mignola, mais reste dans la lignée de son prédécesseur. En y regardant de plus près, les connaisseurs pourront déceler une similarité (ou en tout cas une inspiration) de l'aisance d'un dessinateur comme Joe Kubert (Brave and the Bold, The Flash, Tarzan). À la couleur nous avons un Steve Olif qui excelle. Gotham apparaît radieuse, vivante, et les nuances sur les visages ainsi que les décors sont minutieux. le découpage se permet d'avoir une narration plus aérée.

Concernant l'adaptation animée de 2018, on peut dire que nous ne sommes pas vraiment dans le même cadre graphique que la version papier. Certes il aurait été difficile de vraiment retranscrire la singularité d'un Mike Mignola à l'écran, mais le rendu au final n'est pas aussi charmeur. L'adaptation scénaristique de Jim Krieg possède ses forces et ses faiblesses. Les points positifs sont l'enquête, la mise en avant plus poussé d'un Batman dans l'époque victorienne. Là où on est moins souriant c'est face à cette envie de vraiment intégrer toutes les références possibles du personnage de Batman, ce qui rend cela un peu lourd par moments. Là où sur papier nous n'avions que très peu de protagonistes issus du Bat-Verse, ici, on retrouve Selina Kyle à l'écriture intéressante et profonde. Nous avons aussi Pamela Isley/Poison Ivy, ou encore Hugo Strange. La dynamique Selina/Bruce fonctionne, et le côté steampunk est plutôt bien amené à travers les divers gadgets de notre justicier. Pour regarder le trailer cliquez ici.

En conclusion, que vous soyez comics ou animation, cette édition de Batman Gotham by Gaslight par Urban Comics est à posséder ! Les « Elseworld » étant très rares en publications françaises, il est plus qu'agréable de voir un héros s'échapper de son contexte de base pour aller se placer dans une tout autre époque. Si l'atmosphère d'un récit diffère de l'autre, il faut avouer que les deux se complètent en mettant bien en avant l'époque victorienne, la part humaine de Bruce et son échappatoire psychique en l'identité de Batman.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Ces deux récits distincts ont été écrits par Brian Augustyn. La seconde nouvelle fait suite à la première.

Le premier récit est effectivement le plus connu. Il a déjà été traduit en VF sous le titre Batman - Appelez-moi Jack ! en 1990 chez Comic USA puis en 2004 chez Rackham dans une version noir et blanc sous le titre Sanctuaire.
Panini nous en propose une nouvelle édition dans sa collection DC Icons où ils en profitent pour proposer la suite...

Si on connaissait le combat entre Batman et Jack l'éventreur, on pourra affirmer que le Maître du futur réserve bien des surprises inattendues. Il y a un véritable suspense avec un combat digne de ce nom du haut d'un dirigeable. Cela rappelle étrangement l'univers de Jules Verne.

Gotham au XIXème siècle est très intéressant à suivre ne serait-ce que pour voir à quoi ressemblait cette mythique ville à l'époque victorienne. Ce bond en arrière ne m'a pas du tout déplu car il y a de multiples clins d'oeil de ce que sera l'univers du Batman que nous connaissons. A découvrir pour les fans.
Commenter  J’apprécie          40
Gotham by Gaslight qu'est ce que c'est ?

C'est tout simplement l'univers de Batman transposé dans les années 1880 pour le faire rencontrer Jack l'éventreur.

Et si l'idée me plait (pas forcément l'idée d'avoir un Batman vs Jack l'éventreur mais également l'idée de transposer la mythologie de Batman à la fin du XIXème siècle), le résultat ne m'a pas convaincu du tout.

Je ne demandais qu'à apprécier ce récit, et pourtant...
Ce n'est vraiment pas le Batman que j'aime.
Je voulais retrouver un Batman détective enquêtant sur les meurtres de Jack l'éventreur, on en est bien loin.
Il n'y a aucun travail d'enquête et la partie sur Jack l'éventreur est expédié en moins de 50 pages pour laisser place à une autre histoire qui ne nous offrira toujours pas de Batman détective.

Une grosse déception pour moi...
Commenter  J’apprécie          31
Voici une histoire de Batman pas comme les autres. le super-héros est revisité dans une autre époque, l'époque victorienne. Les éléments principaux de l'univers de Batman sont présents, le tout dans l'année 1889 !! Surprenant notamment grâce à l'intégration du steampunk et de Jack l'Eventreur.

Lire la suite sur le blog Lecture DC.
----> Lire la suite sur https://lecture-dc.fr/gotham-by-gaslight-batman/
----> En savoir plus sur l'Ordre de Lecture DC Comics sur https://lecture-dc.fr

INTRIGUES 4.5/5
DESSINS 4/5
PERSONNAGES 4.5/5

LES PLUS
Les excellentes ambiances qui se dégage de la lecture
La touche steampunk
L'utilisation d'éléments historique qui s'imbrique bien dans le récit de fiction

LES MOINS
Pas de suite :(
Lien : https://lecture-dc.fr/gotham..
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
BulledEncre
28 août 2018
L’intrigue, prenante, peut malheureusement paraître assez courte et manquer de profondeur. Cette frustration s’évacue grâce à la suite de cette histoire présentée dans cet ouvrage, permettant d’approfondir le récit et d’aller un peu plus loin dans l’univers Steampunk.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Lorsque Gotham sera en cendres... je te donnerai le droit de mourir.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Mike Mignola (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mike Mignola
Bêtes de somme - La Bande-annonce
autres livres classés : aristocratieVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (18) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}