Mizuki Tsujimura

Le roman était un coup de coeur ultime et je suis heureuse de voir que le manga est à la hauteur. Dans ce tome les choses s'intensifient et on sent que l'action va sembaler par la suite. J'ai hâte de voir les prochains tomes et de découvrir en image le reste de l'intrigue

Cette lecture coup de cœur a été très dense et riche en émotions. Et si j’ai eu l’impression par moments que l’histoire n’avançait pas, je me rends compte maintenant que c’est justement le temps passé dans les pensées et la vie de chaque personnage qui m’a permis de m’attacher à eux. C’est grâce à cela que le dénouement de l’histoire m’a vraiment bouleversée. Les nombreuses révélations et le plot twist final m'ont aussi pris au dépourvu ! La morale transmise est très belle et porteuse d'espoir pour tous les enfants en difficulté.



Ce roman aborde ainsi des thématiques très importantes comme la déscolarisation, les difficultés d'intégration et surtout le harcèlement scolaire. Si au départ le collège était un sujet tabou, les six enfants vont par la suite se confier petit à petit. Certains préfèrent éviter les sujets douloureux tandis que d'autres le font en y mettant le plus de légèreté possible.



On finit par se demander si ce château derrière le miroir ne serait au final qu’un prétexte pour rapprocher des collégiens qui se ressemblent et qui ont besoin d’aide. Un espace juste à eux qui leur permet de partager leurs douleurs, leurs angoisses et leurs sentiments avec des gens qui les comprennent. Au collège, on n'est pas libre de faire part de ses sentiments et de s'exprimer comme on le souhaite de peur de se faire réprimander et rejetter par les autres. De plus, certains n’arrivent pas à parler de leur situation et à demander de l’aide aux adultes. Que nous soyons parents, enseignants ou élèves, ce récit nous permet de nous interroger sur l'attitude à adopter face à cette situation.

Kokoro a fait sa rentrée en 6e il y a quelques semaines, seulement, depuis quelques jours, elle ne peut plus aller au collège : des maux de ventre la clouent chez elle. Dépassés, ses parents tentent de trouver une alternative avec un institut pour élèves déscolarisés. Mais rien n’y fait, Kokoro ne parvient pas à s’y rendre.



Alors que tout semble mener Kokoro à une vie de recluse, le miroir de sa chambre se met à scintiller. Prudente, elle s’en approche, le touche, le traverse et se retrouve dans le jardin d’un château où l’attend une petite fille avec un masque de loup. Effrayée, Kokoro s’enfuit via le miroir. Mais plusieurs jours plus tard, attirée par la lueur quotidienne du miroir, Kokoro se décide à y retourner et à découvrir ce qu’est ce château et qui sont les six autres conviés avec elle.



La règle du château est simple : de 9h à 17h (heure du Japon) et jusqu’au 30 mars, le sept invités peuvent y venir quand ils veulent pour faire ce qu’ils veulent… ou chercher la clé ouvrant la Chambre des souhaits et donnant droit à celui qui la détient de faire un vœu. Mais gare à ne pas rester après la fermeture du château, sinon le loup les dévorera !



Mis à part Rion qui est en pensionnat à Hawaii, les autres habitent au Japon et sont déscolarisés pour différentes raisons. Peu à peu, Kokoro, Aki, Fūka, Rion, Subaru, Masamune et Ureshino apprennent à se connaître, à s’apprécier, à se soutenir…



L’un d’entre eux prononcera-t-il son vœu au risque d’oublier les mois passés ensemble au château ? Et d’ailleurs quel serait ce vœu ?

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Avis :

Sous de faux airs de roman fantastique, ce livre traite de sujets encore peu souvent évoqués : la déscolarisation et la phobie scolaire des collégiens (moins connues que celles des lycéens). Victimes d’abandon, de violence, de moqueries, de harcèlement, dans le cadre scolaire ou familial, de nombreux jeunes mettent leurs études de côté, s’isolent, se murent dans le silence et se cloîtrent dans leur chambre, certes à l’abri des autres mais coupés du monde.



S’il nous semble passer de l’autre côté du miroir avec Alice ou rencontrer les héros des contes de Perrault, c’est pour mieux comprendre les craintes de ces jeunes et tenter de trouver une issue à leurs souffrances. Amitié, empathie, sacrifice et valeurs humaines sont les maîtres mots de ce merveilleux page-turner !
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Le château solitaire dans le miroir est un roman d’un peu plus de 500 pages, et qui est assez conséquent. J’avais une petite appréhension au départ, car je ne voyais pas trop où on allait aller, en 500 pages, pour une chasse au trésor énigmatique. J’avais peur que ca traine en longueur pour étirer au max une quête qui pouvait se régler plus rapidement. Et j’ai été agréablement surprise, car si la quête reste un fil conducteur, celle-ci reste en arrière-plan et laisse la place aux différents personnages et à leur histoire; et aux points communs qu’ils partagent et qui les ramènent vers cette chasse au trésor.



On débute l’histoire avec Kokoro, une élève qui se retrouve en échec scolaire, suite à son entrée compliquée en 6ème alors qu’elle subit du harcèlement poussé de la part d’une autre élève et de sa bande. Quand le miroir s’illumine dans sa chambre, ca fait déjà plusieurs temps qu’elle est enfermée chez elle. Sa mère a bien essayé de lui faire intégrer un institut spécialisé pour les élèves comme elle. Seulement, en développant une phobie scolaire, même aller à l’institut lui semble compliqué. En traversant le miroir, elle va rencontrer d’autres jeunes avec qui elle va de fil en aiguille se lier. Ensemble, ils arriveront à mieux faire face, avec en fond d’histoire cette chasse au trésor et cette clef qui permettra à l’un d’entre eux d’exaucer un vœu.



J’ai franchement beaucoup aimé cette histoire. Elle mêle habilement le côté social de ces élèves en difficulté avec du fantastique et plein de références à des contes classiques. L’histoire des personnages est touchante. J’ai eu beaucoup d’empathie pour Kokoro, tant elle a pu prendre cher. Les autres personnages n’ont pas été épargnés non plus dans leur scolarité. J’ai apprécié le rythme, qui est assez calme et nous fait prendre le temps. Comme je l’ai dit plus haut, dès le début, on sait que les personnages ont une quête à faire, une chasse au trésor, mais celle-ci reste finalement longtemps en arrière-plan. Si elle reste malgré tout omniprésente, on va surtout découvrir l’histoire des personnages, les liens qui vont se créer au fil des interactions sociales, ainsi que des choses énigmatiques qui vont nous expliquer leur présence au sein de ce mystérieux château.



J’ai trouvé quelques petites longueurs au fil du roman, et j’avoue que j’aurais aimé que cette chasse au trésor soit un peu plus présente, ou qu’en tout cas elle commence un peu plus tôt. Malgré tout, j’ai beaucoup aimé découvrir cet étrange château, voir les choses si étranges qui lui sont liées et découvrir les théories des personnages. Et surtout, j’ai beaucoup aimé voir le fil final et ses explications. C’était beau et poignant, avec l’évolution des personnages.
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Le Château Solitaire dans le miroir est un vrai coup de coeur. J'ai littéralement dévoré ce roman qui traite avec beaucoup de justesse le sujet du harcèlement scolaire, de la phobie scolaire et de la déscolarisation au Japon.



La dimension fantastique du récit s'intègre parfaitement sans prendre plus de place que le sujet principal. Les personnages sont tous des collégiens qui ont subit chacun à leur manière un traumatisme et qui vont s'entraider pour les surmonter. Leurs histoires sont touchantes et poignantes.



J'ai parfois eu les larmes aux yeux lors de ma lecture. Et pourtant malgré les sujets lourds, il se dégage une extrême douceur dans la plume de l'autrice. Une lecture qui ne peut laisser indifférent selon moi.
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Plongé dans un monde enchanteur, "Le Château Solitaire dans le Miroir" transporte les lecteurs dans un monde magique à travers un miroir, un point de départ envoûtant pour cette aventure fantastique.



Les va-et-vient entre la vie réelle et la vie au château invitent le lecteur à entrer dans cette histoire sans attendre.



Ce roman jeunesse aborde des thèmes essentiels. Au-delà de la magie, l'auteur aborde avec délicatesse des sujets tels que la phobie scolaire et le harcèlement, donnant vie à une expérience émotionnelle profonde à travers ses personnages.



L'expérience émotionnelle est puissante et bouleversante, transmettant les luttes intérieures de Kokoro et les défis qu'elle doit surmonter.

L'intrigue à l’intérieur du château, avec ses autres adolescents poursuivant le même objectif, explore la diversité des rêves et des aspirations des jeunes.

Le récit met en lumière l'importance de l'unité et de l'empathie, encourageant la solidarité et la compréhension mutuelle.



C’est vraiment un livre à partager autour de soi, autant pour les jeunes que pour les parents. C'est une invitation à la sensibilisation et à l'ouverture, un moyen subtil d'aborder des thèmes très importants.

Une lecture qui marquera votre cœur et vous donnera envie de partager cette belle et émouvante aventure avec tous ceux que vous connaissez.



(Livre reçu dans le cadre d’un partenariat avec la maison d’édition Milan)

Cette lecture est bien un raz-de-marée, c’est un véritable coup de cœur qu’il faut mettre entre toutes les mains – surtout des adolescents qui sont confrontés au quotidien aux propos de ce roman.
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Une œuvre à la fois coup de cœur et coup de poing sur des jeunes en déroute scolaire. Une histoire d'importance que tout le monde devrait lire. Dans ce tome, ils apprennent à se connaître.

En même temps, ils vont traverser les vacances d'été. S'ils sont tous différents, qu'ils ont chacun leur histoire, ils sont reliés par une situation, la phobie scolaire, et leur présence au château.

Ils passent du temps ensemble, chacun choisit son moment, ses activités, ils se disputent, ils s'amusent, de véritables liens se créent entre eux.

Nous continuons à suivre tout à travers les yeux de Kokoro ainsi que toutes ses batailles, c'est la seule que nous voyons immédiatement à l'extérieur du château. Même si nous verrons par moment les souvenirs de certains.

Mademoiselle Loup ne quitte jamais son masque, elle reste présente, parfois elle les regarde de loin, d'autres fois elle interagit directement avec eux, au final elle n'est jamais très loin.

Sous un beau graphisme, c'est une histoire de grande importance qu'on nous raconte. Des détails finissent aussi par venir à nous, soyez bien attentifs pour les saisir. De même, le manga joue dans sa façon d'écrire miroir sur la couverture et quelques autres détails. Nous avons le droit au départ à un résumé du tome précédent avec un extrait à la clé, ainsi que le récapitulatif des personnages sans rien dire sur eux, et enfin les règles du château. Lisez les bien, retenez les bien ! Le côté fantastique est diablement bien géré et vous réserve quelques surprises, certaines seront révélées dans ce tome.

Pour parler du prochain tome, uniquement un texte et une illustration.

Entre temps, depuis le tome 1, j'ai pu aller voir le film d'animation au cinéma qui est touchant, magnifique et bouleversant, c'est très bien raconté et très fort du début à la fin. Tout est sacrément bien géré également. Le manga permet d'encore plus entrer dans l'histoire, avoir plus de détails, passer plus de temps avec eux. Chaque support de cette œuvre apporte quelque chose.

C'est très plaisant de les voir tous réunis, discuter, échanger, s'amuser etc. Au départ, ils profitent du château et n'évoquent jamais rien véritablement. Et même Kokoro y trouve sa place.

Mais où vivent-ils ? Quelle est la situation de chacun ? Et pourraient-ils se voir en-dehors du château, càd dans la vie réelle ?

Ils sont touchants, le château a ses règles et ils amènent des choses de leur monde, de leur vie. Chacun a son miroir. Ce château est comme un refuge, ils se sont trouvés, mais cela ne durera pas pour toujours.

Nous verrons les difficultés de Kokoro de faire face à ses parents, à sa situation. Pour l'instant, ce qu'elle a vécu n'est que suggéré par bribes, mais quand elle a besoin d'aller dehors, nous voyons bien que cela n'a rien de feint, que c'est une véritable bataille, que c'est extrêmement dur.

Je pense sincèrement que ce qui m'a déplu, c'est la vision japonaise à laquelle mon cerveau et donc mes attentes d'européenne ne sont pas adaptés.

La narration est très lente, il ne s'agit pas d'avoir des scènes d'action toutes les pages (ni de scènes d'action tout court par ailleurs puisqu'il s'agit en grande partie d'un récit introspectif) ni que l'intrigue avance à pas de géant, d'autant plus que l'état émotionnel de l'héroïne est tel que le lecteur doit en avoir plus qu'un aperçu pour saisir l'évolution qui se passe, mais il ne se passe réellement quasi-rien avant la toute fin où tout s'accélère pour une révélation devinée grossièrement aux deux tiers du roman, où si tous les éléments réunis ne vous suffisaient pas, les protagonistes vous l'expliquent par le menu.

L'héroïne est certes une victime, victime de harcèlement scolaire qui mène comme dans la vie réelle malheureusement à un renfermement et à une angoisse face à des situations anodines pour qui n'y est pas confronté, mais elle est tout de même entourée et aidée, et son attitude a été extrêmement agaçante pour moi tout du long du roman.

Même en étant empathique et avec un éclairage interne sur sa situation, je pense là aussi que la divergence d'éducation et de société entre le Japon et la France font qu'on peut difficilement s'identifier à cette -pardonnez-moi l'expression- douce victime par nature.



J'ai eu tout le long l'impression d'un scénario qui aurait été bien mieux en manga, avec des grosses ficelles bien connues qui si elles seraient passées car acceptées sur ce support, sont lourdes dans un livre.



Enfin, le livre (couverture et 4e) nous annonçait un récit fantastique, et c'est plutôt un récit humain.



Je comprends parfaitement l'importance des thèmes traités, qui sont assez originaux et actuels sous cette forme, l'idée globale n'est pas mauvaise du tout, mais prend bien trop de temps pour évoluer et s'accomplir.

J’ai tout simplement ADORÉ ce bouquin. Je dois avouer que je ne m’attendais absolument pas à ce que ce livre de littérature japonaise me plaise autant. Il ne faut donc pas s’arrêter sur sa quatrième de couverture. De nombreuses thématiques importantes concernant les jeunes, à propos de sujets divers, et pour certains lourds, y sont abordés. Mêlé à cela, une intrigue superbement ficelée. La fin m’a tant retournée que j’en ai lâché quelques larmes… 🥲 L’esprit de l’amitié, des informations sur la scolarité au japon, accompagnés d’une part de fantastique, sont au rendez-vous; les adolescents-et même les plus âgés- pourront certainement s’identifier à un des personnages de l’histoire. Si ce bouquin vous tente, n’hésitez pas, foncez !!

Tomo Taketomi continue de beaucoup séduire dans son adaptation du roman d'origine, et n'a aucune difficulté à mettre en lumière les thématiques complexes que recèle cette histoire.
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Ce premier volume interpelle facilement grâce à son idée d'utiliser une petite part de fantastique pour mieux approfondir la dure réalité de la phobie scolaire.
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Un château de l'autre côté d'un miroir magique, une bande d'ados à la recherche d'une clé pour réaliser un unique souhait et le grand méchant loup sorti d'un conte pour les dévorer. Je m'attendais à un compétition au style Hunger Games. Ca n'avait rien à voir et c'était juste tellement mieux... On est davantage dans l'univers du conte et j'ai adoré !

Mais voici la vraie question : pourquoi je m'entête avec l'art japonais alors que je sais que je vais pleurer ? Pace que je vis, tout simplement. Il y a une telle ingénuité dans les descriptions, la profondeur des sentiments que je suis à chaque fois touchée en plein cœur. Il arrivent à te faire passer des messages violents et pourtant de manière si enfantine. Une vraie leçon de vie ! Et c'est le cas pour Kokoro, Aki, Subaru, Rion, Masamuné, Fûka et Ureshino. Ils sont tous différents et semblables à la fois et ils vont apprendre à s'accepter, évoluer pour devenir le meilleur d'eux-mêmes.

Les thématiques auxquelles ils font face sont tellement percutantes. On parle de déscolarisation, de harcèlement scolaire, d'angoisse et déception amoureuse avec une justesse sans pareille. Et il est aussi question des limites de ce qu'est la persécution ainsi que les moments de confusion qu'elle induit.

Sinon, la culture japonaise me fascine toujours autant : le goût des choses simples, le rapport à l'école, la recherche de la perfection, les bentos... Je ne peux pas l'expliquer mais ça me parle.

Bon et l'histoire... Je ne veux pas vous spoiler, moi, j'avais tout deviné. Il va falloir que j'arrête d'ailleurs, je me fatigue à pleurer en avance... Mais Bon Dieu, la fin m'a quand même complètement secouée. C'était beau, merveilleusement beau.

Finalement, le loup n'est pas toujours celui qu'on croit. A moins qu'on ait espéré si fort que ce soit lui...

J'ai vraiment adoré ce livre, au début j'ai commencé quelques pages puis j'ai eu l'impression qu'il ne me plairait pas. Au final j'y suis restée accroché durant plusieurs jours et l'ai finit très rapidement. Il m'a beaucoup touché et, en tant que personne qui a vécu la phobie scolaire, m'a fait chaud au cœur. J'ai tout aimé dans cette histoire : le château derrière le miroir, les personnages surtout Mme Kitajima , la fin... Bref je vous le recommande vivement !

Kokoro est une jeune collègienne qui subit du harcèlement scolaire, elle finit par ne plus retourner au collège. Au bout d’un mois, à se torturer l’esprit, un évènement surnaturel survient dans sa chambre, au contact de son miroir elle se retrouve dans un monde imaginaire, dans un château au contact d’autres jeunes. C’est alors qu’une quête commence, avec des règles strictes à suivre, il faut trouver une clé qui permet de réaliser le rêve d’un d’entre eux. Ils sont 7 à être réunis dans le même but, ils découvriront aussi beaucoup d’autres choses les uns au contact des autres.

Outre l’aspect fantastique, Kokoro expose sa peur constante de sortir, elle se pose beaucoup de question sur sa condition d’élève déscolarisé, de l’anxiété de ses parents qui se répercutent sur elle, de son malaise face à la situation qui ne trouve pas d’échappatoire, et le harcèlement une plaie qui reste béante.

Le château est une sorte d’endroit neutre où ses jeunes apprennent à communiquer se connaître, se confier, à se lier.

La plume est percutante, accrocheuse et déstabilisatrice. Elle nous entraîne dans les peurs, les incertitudes du système scolaire japonais et le malaise du personnage. De cette jeune fille prise au piège de sa situation.

Le château est le lieu où tout reste possible. Il fait réfléchir, apprivoise. Toutefois cette quête est-elle vraiment ce qu’elle laisse paraitre ou a-t-elle un enjeu bien plus important ?

 

Je suis stupéfaite par le cours du récit qui arrive à me déstabiliser, les hypothèses fusent et je crois avoir découvert un indice qui se concrétise effectivement à la fin mais cela n’entraine aucune gêne dans ma lecture puisque je vais de surprise en surprise. Les personnages sont tellement attachants et ce qui en découle est si excellent que j’ai totalement adoré ce livre à la fois énergique, imprévisible, profond et fantastique. Jusqu’à la dernière phrase la surprise est le maitre mot !

« Le Château solitaire dans le miroir » de Tsujimura Mizuki est un incroyable roman japonais paru aux éditions Milan. Dès le titre on pense à la traversée du miroir d’Alice et cet écho perdure au fil de la lecture nimbé d’un univers à la Miyazaki auxquels font fortement penser l’héroïne et les personnages qui l’entourent. Kokoro, élève harcelée devenue phobique de l’école, reste chez elle à regarder la télé, à errer de pièce en pièce, à éviter tout lien avec Tôjô qui vient lui apporter ses cours, à blêmir dès qu’elle entend des pas devant sa porte quand … elle est attirée par la lumière intense qu’émet son miroir et… se fait aspirer dans un château où une fille avec un masque de loup et une robe en dentelles l’attend, elle est sa 7e invitée. Melle Loup explique les règles à ses 7 petits Chaperons rouges : ils doivent trouver une clé, celle qui ouvre la chambre des souhaits, ils ont un an et des horaires fixes : 9H 17h, heures d’ouverture du château derrière le 🪞et s’ils ne quittent pas les lieux à l’heure dite, ils seront dévorés…

« les oreilles du loup ont bougé, j’en suis sûre »…

« Et soudain , une question me vient. Est-il possible de pénétrer dans la chambre de n’importe lequel d’entre nous en passant par le miroir correspondant ? En secret par exemple… Ça ne veut pas dire que je vais le faire. Ni que je souhaite le faire. Mais c’est toujours pareil avec les choses interdites… »

C’est un livre inquiétant, dérangeant car sous ses dehors de conte c’est bien de harcèlement dont il est question et d’une manière très moderne, ces 7 collégiens ont un seul point commun : ils sont déscolarisés… Viennent à l’esprit les personnages d’Alice, de Coraline, de Chihiro mais aussi l’écriture de Joël Pommerat dans sa revisite des contes…

« l’idée que la force d’un vœu puisse contraindre mes sentiments, ça me fait peur. »

Le bandeau signalait « le roman phénomène au Japon », moi j’ai DÉVORÉ ces 500 pages 🐺

Lisez cette pépite ! Le film sort le 23 décembre au Japon, regardez la bande-annonce et jugez vous-même… Il y a de quoi être impatient hein ?

Je suis certaine que ce livre va devenir un phénomène ici aussi ! Lisez-le, faites-le lire à vos ados, à vos élèves, il est juste fabuleux mais… chuttt ! no spoiler je ne peux vous en dire plus, il faut me croire sur parole !



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

Un récit particulièrement touchant !

Voilà longtemps que je n'avais pas pleuré comme ça en lisant un livre, et je ne pensais pas le faire en lisant un livre jeunesse. Et pourtant !

Le roman nous place dans la peau de Kokoro, japonaise de 11 ans qui ne va plus au collège. Kokoro, a développé une phobie scolaire suite au harcèlement qu'elle a subi, mais dont elle n'arrive pas à parler. Un jour, son quotidien bascule quand elle plonge à travers son miroir pour se retrouver dans un château étrange, où elle rencontre six autres jeunes comme elle...

L'intrigue est assez facile à anticiper, et il y a peu de grosses surprises de mon côté. Je n'avais heureusement pas tout anticipé, et j'ai même été agréablement surprise par le dénouement, qui m'a donc émue aux larmes.

Bref, un petit bijou à mettre entre toutes les mains !

Le scénario est à la fois touchant et très profond, avec une touche de fantastique qui permet, même si l'on voit bien que ça n'est pas le centre du propos, d'amener toutefois une intrigue avec des petits enjeux vraiment captivants.
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Kokoro a 12 ans et ne va plus au collège, la jeune fille ayant développé une phobie scolaire. Sa maman va alors essayer de l'inscrire dans un institut spécialisé pour les enfants en difficulté scolaire afin qu'elle ne passe plus ses journée seule à la maison et puisse recommencer à étudier.

Un jour, son miroir va s'illuminer et elle va se retrouver transportée dans un château où elle aura une année scolaire pour trouver la clef ouvrant la chambre des vœux pour voir son souhait exaucé. Cependant, ils sont sept enfants à chercher cette clef, tous ayant l'âge d'aller au collège...



Les sept collégiens vont alors découvrir que leur point commun est qu'ils auraient tous du aller au même collège, mais qu'ils n'y vont pas, chacun pour une raison différente, étant presque tous en décrochage scolaire.



Et... la fin est surprenante, mais aussi très belle.

C'est un véritable coup de coeur. J'ai adoré suivre ces enfants aux parcours atypiques dans leur refuge et quête de guérison pour reprendre confiance en eux. C'est un livre qui m'a beaucoup touché, ayant moi aussi été harcelé.e lors de mon année de sixième.



C'est une lecture que je ne peux que recommander à partir du collège, même pour des adultes.

Un beau jour, le miroir dans la chambre de Kokoro se met à scintiller. À peine la jeune fille l’a-t-elle effleuré qu’elle se retrouve dans un formidable château digne d’un conte de fées. Là, une mystérieuse fillette affublée d’un masque de loup lui expose la raison de sa présence : elle dispose d’une année pour accomplir une quête fantastique qui lui permettra de réaliser un seul et unique souhait. Seulement Kokoro n’est pas seule : six autres adolescents ont le même objectif qu’elle.



Premier coup de cœur de 2023 ! Le château solitaire dans le miroir de Tsujimura Mizuki aux éditions @editionsmilan, je n’ai qu’une chose à dire : lisez-le ! Ce livre est magnifique, juste et plein d’émotions !!