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Citations de Moacyr Scliar (14)


Pleurer faisait du bien, les larmes lavaient son âme, elle pleurait jusqu'à tomber de sommeil.
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« Pourquoi avait-il fallu qu’il fréquente une femme mariée ? Pourquoi s’être lié d’amitié avec un gauchiste ? » (p. 28)
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Mais peut-être le fauve était-il matois, affectant une certaine indifférence pour mieux porter le coup fatal, le moment venu.
Max se calma un peu. La mort ne lui paraissait plus imminente ; il avait un répit pour réfléchir
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Je galopais de nuit, me cachais le jour, et je parcourus ainsi une énorme distance. J’ignorais quelle était ma destination : peut-être la frontière ; peut-être l’Uruguay, l’Argentine. Je galopais sans relâche. Le Pôle Sud était ma seule limite.
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« La fiction est une création qui échappe à tout contrôle. On commence par écrire, par inventer et qui sait où tout cela vous mène ? Et puis, pourquoi écrire des livres ? L’essentiel est déjà consigné dans la Torah ? » (p. 42)
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« JE l’ai dit. JE suis celui qui compte les heures et les jours. JE suis celui qui décide du temps imparti à chacun. » (p. 105)
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Le jaguar semblait rassasié. Il restait encore trois poissons dans le fond de la barque, de petite taille. Se pourrait-il que… ?
Très doucement, il approcha sa main.
Le jaguar le fixait, impassible.
Les doigts de Max progressèrent de quelques millimètres, stoppèrent ; s'avancèrent encore de quelques millimètres, stoppèrent de nouveau. Maintenant, ils touchaient au but.
Soudain, le jaguar posa sa patte sur les poissons. Effrayé, Max tomba en arrière. Il se redressa, fixa de nouveau le jaguar, vexé, les yeux dilatés. "Excuse-moi, ce n'est pas ce que tu croyais."
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Je suis couché sur la table. Un bébé robuste, tout rose : pleurnichant, il agite ses menottes. De la tête jusqu'à la ceinture, l'enfant est normal. De la ceinture jusqu'au pied, je suis cheval. Mon père ne connait même pas le nom de cette créature : je suis un centaure.
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« Birodjan savait qu’un mensonge progressiste valait mieux qu’une vérité réactionnaire. » (p. 77)
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« Tout repose sur des correspondances qui n’existent pas. » (p. 89)
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Elle rêve de son père. Le mohel, debout devant son lit, couche impure et souillée, la désignant d'un doigt accusateur, hurlant qu'elle est maudite. Elle se réveille en larmes. Mais dès le lever du soleil, elle sourit en s'étirant.
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« Tu es arrivé jusqu’ici exactement pour cette raison, pour t’entendre dire qu’il te faut rentrer chez toi, afin d’y trouver une solution à tes problèmes. » (p. 42)
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« Les Juifs servaient de boucs émissaires à la moindre crise, peu importait le motif. Dans l’empire tsariste, les crises étaient légion. » (p. 14)
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Ensuite, allongés côte à côte, il a ri: "J'essayais par le nombril, tu imagines!" Nombril: relique momifiée, minuscule orifice aveugle. Il a ri et il se sentait bien, désormais.
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