![]() |
Tereza Batista de Jorge Amado
L'amour est une cape de velours qui couvre les imperfections de l'humanité. |
Adriana Brandão auteur de "Les brésiliens à Paris, au fil des siècles et des arrondissements" vous parle d'un texte et d'un auteur important pour elle : "Dona Flor & ses deux maris" de Jorge Amado.
![]() |
Tereza Batista de Jorge Amado
L'amour est une cape de velours qui couvre les imperfections de l'humanité. |
![]() |
Gabriela, girofle et cannelle : chronique d'une ville de l'État de Bahia de Jorge Amado
Elle était pétrie de chant et de danse, de soleil et de lune, elle était girofle et cannelle.
|
![]() |
Les Terres du bout du monde de Jorge Amado
La forêt était comme une vierge dont la chair n’aurait jamais senti la flamme du désir et comme une vierge elle était belle, radieuse et jeune malgré ses arbres centenaires, mystérieuse comme la chair d’une femme qui n’a pas encore été possédée.
|
![]() |
Capitaines des sables de Jorge Amado
"Il m'a dit que j'étais un sot et que j'ignorais ce que c'était que jouer. Moi, je lui ai répondu que j'avais une bicyclette et bien d'autres jouets. Il a ri et déclaré qu'il avait, lui, la rue et les quais. J'ai fini par le trouver sympathique ; on dirait un de ces garçons de cinéma qui s'enfuient de la maison pour vivre des aventures."
|
![]() |
Les chemins de la faim de Jorge Amado
Les urubus, derrière eux, n’eurent pas grand mal à remuer le peu de terre qui recouvrait le corps de Dinah. Eux non plus ne trouvaient pas grand-chose à manger dans cette caatinga aride et déserte. Bruyants et querelleurs, ils foncèrent en bande sur le cadavre, échangeant des coups de bec. Jéronimo qui marchait en avant, et qui ne voyait plus dans le ciel les rapaces suivre la caravane, devina ce qui se passait. Joao Pedro, lui aussi, savait qu’ils étaient en train de dévorer le cadavre de sa femme. Mais il n’avait plus le courage de revenir sur ses pas, de perdre plus de temps, il était à bout, il n’avait plus la force de souffrir, plus de larmes à verser. |
![]() |
Gabriela, girofle et cannelle : chronique d'une ville de l'État de Bahia de Jorge Amado
Les vieilles filles, en longues robes noires bien serrées autour du cou, avec leurs châles noirs jetés sur les épaules, ressemblaient à des oiseaux de nuit posés sur le parvis de la petite église.
|
La découverte de l'Amérique par les turcs de Jorge Amado
Bien décidé à préserver sa liberté, il appréciait par-dessus tout le droit à demeurer maître de son temps, qu'il ne voulait pas gouverner en fonction des aiguilles d'une horloge. Page 18 |
![]() |
Navigation de cabotage - Notes pour des mémoires que je n'écrirai jamais. de Jorge Amado
Je ne suis pas né pour être célèbre ni illustre, je ne me mesure pas à cette aune, je ne me suis jamais senti un écrivain important, un grand homme : juste un écrivain et un homme. Enfant grapunia -- des terres du cacao --, citoyen de la ville pauvre de Bahia, où que je me trouve je ne suis qu'un simple Brésilien marchant dans la rue, vivant. Je suis né coiffé, la vie a été prodigue avec moi, elle m'a donné plus que je n'ai demandé et mérité. Je ne veux pas dresser un monument ni poser pour l'Histoire en chevauchant la gloire. Quelle gloire ? Pff ! Je veux seulement conter quelques histoires, certaines drôles, d'autres mélancoliques, comme la vie. La vie, ah ! cette brève navigation de cabotage !
|
![]() |
Capitaines des sables de Jorge Amado
On l'avait surnommé le Professeur, parce que, dans un livre volé, il avait appris à faire des tours de prestidigitation avec des mouchoirs et des sous, et aussi parce qu'en racontant les histoires qu'il lisait et beaucoup d'autres qu'il imaginait, il avait le grand et mystérieux pouvoir de les transporter en des mondes divers, il avait le pouvoir de faire briller les yeux vifs des Capitaines des Sables, comme, seules, brillent les étoiles de la nuit de Bahia.
|
![]() |
Gabriela, girofle et cannelle : chronique d'une ville de l'État de Bahia de Jorge Amado
Le parfum qui s’élevait de la ville et qui la submergeait ne se dégageait ni des jardins, ni des bosquets, ni des fleurs cultivées, ni des orchidées sauvages. Il venait des entrepôts, du quai et des docks. C’était le parfum des grains de cacao séchés, violent au point d’entêter les gens venus d’ailleurs, mais si familier aux habitants d’Ilhéus que ceux-ci ne le sentaient plus. Il flottait au-dessus de la ville, du fleuve et de la mer. |
Comment se nomme le neveu du professeur Lidenbrock ?