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Citations de Nabile Farès (22)


« Mais, ne le sais-tu pas ? L’homme est devenu un Ogre pour les siens ! » (p. 79)
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« Je comprenais la violence de ses paroles, partagées, sans doute, par toute une jeunesse dont on avait si détestablement compromis les avenirs, les joies, les désirs de vivre. » et « A quoi peuvent bien servir ce ciel, ce soleil, à présent ? ».
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Quelle vie ! Oui, j'ai quitté ce monde après deux emprisonnements, une mise en résidence surveillée, un retrait de passeport, une interdiction de travailler, et, pour clore le tout, une mise en clinique prolongée, d'où je voyais des incendies, de grands incendies qui déferlaient sur le pays que j'avais connu, où j'étais né, au début de l'autre siècle, ce siècle où j'avais vécu orphelin ; j'ai même été en prison, une foi en France, l'autre fois en Algérie, à deux époques différentes.
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L’ARBRE est parcouru de mots, phrases, idées qui expriment des équivalences entre la volonté de vivre ou de mourir.
L'arbre ? Comment pourrait-il être détruit ou dénoncé dans l’Exil du Pouvoir et des choses ? Je te raconterai son histoire pour que tes lèvres ne tremblent plus et que tu saches répondre aux questions qui envahiront ce Monde.
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Il n'est pas d'assouvissement
A la plainte d'origine.
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Ce tremblement de terre et ce raz-de-marée dont les gens parlent encore aujourd'hui à cause des décombres de tout un monde qui y a été, en même temps, jeté, enseveli.
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A l'ASP, où je travaille, -aide sociale et psychologique- il nous est difficile de lutter contre les suicides, les désespoirs, désolations qui déchirent femmes et hommes, jeunes filles, jeunes gens, agrippés aux murs d'immeubles anciens, déglingués ou en suspens au-dessus d'abîmes marins dont on entend gronder les colères, sourdre les rages et les faims.
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et le ton était tel, les paroles si "vraies" pour ceux qui les prononçaient, si démentes pour elle qui les percevaient.
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« Ce peuple d’Algérie serait devenu le figurant-témoin d’une histoire qui ne serait plus la sienne. Il vivrait une déformation. » (p. 51)
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Sur la porte de l'innommable
Existe un signe d'ouverture.
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Face à la mer, dans les danses que faisaient les murmures d'eau sous les rochers, je voyais passer des visages, des bouches aux lèvres mouvantes ; ombres qui parlaient vite, comme si elles psalmodiaient, priaient et maudissaient en même temps ; ombres aux cris étouffés qui laissaient entendre une voix, distincte pour moi, celle de Selma, courant dans la ville ; elle qui ne voudrait plus avoir d'enfant qui naîtrait ici
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Il n'y a pas si longtemps, avant que l’œil de l'Ogre ne tombe sur notre terre, existait une langue qui ne tuait pas et vivait comme cette jeune femme, chaque jour, en plus de la nourriture comestible, de paroles, d'écriture, de sons, dans cette école qui avait été construite en un temps où la guerre avait fui, un très court temps, loin de la ville, cette ville où elle avait vécu, la ville des roses, la ville des orangers, la ville au Bois Sacré, la ville au bas de la montagne douce, du nom de Chréa, la ville où étaient passés des poètes, des femmes écrivains, des peintres, tant d'autres qui, sur la route des lumières, des astres, des terres, des mers, des déserts, avaient traversé ou vécu dans la belle ville de Blida
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J'aurais bien aimé savoir, moi aussi, où vont les vivants ?
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Le moral C'est cela : le moral ne tient plus Bien sûr Ici Ce n'est pas du tout drôle du tout D'autant que ce n'est pas fini Et, de plus, vous n'avez rien trouvé sur Comment dites-vous Selma Selma Bent Chaïd ?
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On ne peut passer son temps à se faire la guerre. Il y faut quelque répit : ce qu'on appelle « la paix » après la guerre ; d'après ce que j'ai lu ce sont des Accords entre Etats et non pas simplement des Accords entre gouvernements ; c'était la France et l'Algérie qui y étaient engagés, et non simplement un gouvernement français et un gouvernement provisoire algérien. Les journaux que j'ai pu lire au moment de la signature de ces Accords sont tout à fait explicites ; seuls des Accords entre les deux Etats pourraient démentir ce qu'une colonisation, une guerre sans pardon, sans « Pythie », « pitié », dit-on, ici, ont pu construire de haine et impossible entre 
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Il se rappelait Linda dont il répétait le nom mêlé à d'autres noms. Ceux de Catherine et Lalou, Sandra, Amin que Selma avait accompagné jusqu'à l'aéroport d'Alger, bien après les émeutes de 1992, les émeutes de 1988, le départ de Sidi Bou Saïd, après toutes ces émeutes qui avaient transformé la ville, l'explosant, la retournant, comme une terre décharnée, peuplée d'os et de pierres, pour la précipiter une nouvelle fois dans ce gouffre sans fin d'où, à brassée de mots, de phrases successives, il tentait – devenu personnage et lecteur de sa propre chute – d'émerger à grand renfort d'images, de doutes, de dialogues vécus, entendus, imaginés, où lui apparaissaient les amours délaissés, les histoires impossibles, les révoltes entreprises pour changer le monde des femmes, des hommes, des enfants à naître et à faire vivre, libérés de la martyrologie meurtrière des kalachnikovs, des bombes artisanales ou sophistiquées qui tuaient, amputaient, loin des aéroports surveillés, explosés, loin des jambes, des mains, des bras, et, encore, et, encore, des yeux illuminés, des suicides montrés, vécus, et, pour comble, anticipés. 
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Pays sans parole.
Des mots idiots.
Abandonnés.
Le village ne s'appelle plus Tibhirin.
Mais le Village des Ogres qui tuent. 
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Selma avait trente-quatre ans, enseignait le français, aimait les contes et les devinettes qu'elle pratiquait avec les enfants.
Par exemple : « Quel est le nom de métier qui a le plus grand nombre de syllabes et de lettres ?
Une langue qui ne tuerait pas.
Une autre langue du monde. 
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« J’aime ce pays mais je n’aime pas ces histoires de morts et d’incendies ; celle que me racontent Tania, Slimane, d’autres ; je ne les aime pas. » (p. 32)
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Moi même.
Au bord de mes yeux,ma langue,
Et vôtre loi!
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