« Une nouvelle page de mon livre de vie se tourne afin que je puisse écrire un tout nouveau chapitre. »
« Ne soyez pas triste parce que quelque chose s'achève, soyez heureux parce qu'elle a eu lieu. »
« La vie est trop courte pour avoir des regrets. Prends ton courage à pleines mains et fonce réaliser ton rêve ».
À présent, c’était à moi de décider. Je suis mon propre maître. Je me sens libre d’être ce que je suis et de ressentir la noirceur. L’envie de faire du mal pour me soulager était de retour, comme cette fameuse nuit où tout avait changé. La voix de la raison me demandait d’arrêter de penser ainsi, de reprendre le chemin de l’aliénation mentale, mais l’heure était venue de me rebeller et de laisser ma petite voix grandir en moi.
La vie n'est pas facile et on ne sait pas ce qui nous attend demain. Mais si tu ne laisses pas la place au bonheur en écartant de ta tête tes peurs de ce qui pourrait arriver, tu vas gâcher ces belles journées en t'inquiétant. Profite de chaque seconde, pour que plus tard, tu n'aies rien à regretter.
J’ai toujours été quelqu’un de très solitaire, en proie à une agoraphobie latente,certainement due à ce que disaient mes parents de moi,à leur éternelle insatisfaction d’une gamine qui ne pouvait rivaliser avec sa sœur si brillante, si belle et à laquelle toutes les jeunes filles du village rêvaient de ressembler. Avec le temps, ce sentiment d’infériorité et cette solitude sont devenus coutumiers. J’étais bien trop timide et trop mal à l’aise pour discuter avec qui que ce soit, même avec ma propre famille. J’ai donc ainsi pris l’habitude d’être seule et incomprise.Malgré tout, les années passant, j’ai appris à faire bonne figure et personne, je pense, n’aurait pu se douter de ce qui se passait en moi, de mon malaise, de mon mal-être, en présence d’autrui.
Ces scénarios improbables et sans fin m’avaient toujours agacée, je n’allais pas être aussi bête que toutes ces héroïnes mortes par négligence ! Le cinéma m’avait au moins appris cela : il faut achever le méchant pour survivre.
Je fus prise d’une telle rage que je ne pus m’arrêter de lui défoncer le crâne, tapant encore et encore,entendant ses os se briser dans une série de cliquetis.Au coup suivant, un gargouillis suivi d’un crissement m’informèrent que ses dents étaient en train de s’enfoncer dans le parquet, éclatant sur le bord d’une lame usée, aspergeant le sol de rouge. Ma peur se confondait avec une certaine jouissance. Je me rendis compte que j’avais pris mon pied, rien ne m’avait jamais procuré un tel plaisir. Je me sentais forte,invulnérable.
Il portait un costume trois-pièces et une chemise blanche déboutonnée sur ses deux premiers boutons. Certainement un fan de la série Mentalist et de son personnage Simon Baker. Faut dire que cet homme a ce petit quelque chose qui lui donne un charme fou, tout comme l'acteur.
Sans un mot, elle me jeta un regard noir de colère. Je m’approchai prudemment, attendant de voir ce qu’elle allait faire. Mais elle ne fit rien du tout. Elle continuait de me regarder, avec de plus en plus de haine. Je la vis
attraper quelque chose, hors du reflet du miroir. Avec élan, elle frappa le miroir avec ma batte, celle qui était pourtant juste derrière moi, près de mon lit. Elle essaya de briser le miroir, sans succès, le frappa de toutes ses
forces, encore et encore, mais cela n’eut aucun impact sur la vitre d’argent. Je me mis à rire, un rire nerveux,le besoin de relâcher la pression. Elle m’avait fait si peur. Pourtant, coincée derrière son miroir et dans ma tête, elle ne pouvait rien me faire.
Un brin de vent chantait la douce mélodie de cette belle journée du 14 février, qui débuta ensoleillée, réchauffant doucement les corps. Non loin de la résidence des Quatre Vents, Éléonore s'apprêtait à sortir faire les courses pour préparer sa soirée avec son mari, Jean-Noël. Une femme charmante, qui adorait les fêtes, et n'aurait loupé pour rien au monde la Saint-Valentin. Son mari, quant à lui, n'appréciait pas toutes ces célébrations, et encore moins la Saint-Valentin, fête des amoureux, fête dont il avait horreur.