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Critiques de Nathan Edmondson (24)
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Black Widow - 100% Marvel, tome 1 : Raison ..

Une bonne note, quatre sur cinq, pour un bon début de série, qui mérite d'autres tomes pour un approfondissement car on espérerait en savoir plus !

Premier point, le dessin: à chacun ses goûts, mais personnellement je le trouve superbe, équilibré, à la fois pur et expressif, et tellement plus élégant que les modèles habituels des comics !

L'histoire en elle-même est assez simple: dans le but de gagner une rédemption qu'elle semble elle-même estimer impossible, le personnage principal effectue des missions aux quatre coins du monde pour différents commanditaires et reverse le salaire à des organisations caritatives. On en saura pas beaucoup plus, d'où mon envie de tomes suivants, car cela se concentre sur l'action, et il y a trop de missions successives pour qu'on ait le temps de voir réellement se développer le début de l'une d'elle.

Un bon début, vivement la suite!
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Black Widow - 100% Marvel, tome 2 : Mon mei..

Ce tome 2 a les mêmes qualités et les mêmes défauts que le premier, cela n'aide pas vraiment à une critique originale et construite ! Tout comme le premier en effet, le dessin ici m'a enthousiasmée. C'est très différent des comics habituels et je peux comprendre qu'un amateur soit déboussolé au début mais je le trouve de toute beauté.

Le thème en lui-même, la rédemption pour les crimes passés, n'est finalement pas si courants que cela dans le domaine du passé où vous êtes un super-héros ou un super-vilain, ou parfois un super-vilain qui gagne sa rédemption en se faisant descendre pour l'occasion, mais ceci, cet effort long et construit de Natacha de laver ses crimes, mission après mission ...

Le point faible....non, pas le point faible, le petit défaut disons, c'est tout de même le manque d'explications du scénario, qui parfois laisse un peu trop dans les ténèbres. D'accord, dans une histoire de conspiration et autres joyeusetés du même acabit, cela n'a rien d'étonnant, mais au bout de deux volumes à toujours se demander qui diable sont les vilains et ce qu'ils veulent au personnage, on aimerait bien en savoir un peu plus!

Un plaisir tout de même pour les lecteurs de comics, mais un débutant pourrait se trouver un peu perdu, avec tous les guest stars que croise Natasha!

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Black Widow - 100% Marvel, tome 3 : Liste n..

Quelque peu confus (...) cet ultime opus de la Veuve noire pourrait dérouter par son scénario, mais la magie du dessin de Phil Noto opère et fait oublier cet inconvénient.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Black Widow - 100% Marvel, tome 1 : Raison ..

Il s'agit du début d'une nouvelle série consacrée à Balck Widow (Natalia Romanova). Ce tome contient les épisodes 1 à 6, ainsi que 8 pages extraites de "All-new Marvel now! point one", initialement parus en 2014, écrits par Nathan Edmondson, dessinés, encrés et mis en couleurs (le tout à l'infographie) par Phil Noto. Une connaissance superficielle du personnage de Black Widow suffit largement pour pouvoir suivre l'intrigue.



Première mission : désarmer un gugusse qui s'est harnaché avec une ceinture d'explosifs, un détonateur de type "homme mort", et qui s'est réfugié dans un étage d'un immeuble de bureau. Deuxième mission : Black Widow s'invite à une réunion d'affaires entre 2 hauts responsables du trafic de drogues international. Troisième mission : à Shanghai, mais Black Widow tombe dans un piège.



En 2014, Marvel a recruté Nathan Edmondson pour lancer 2 séries : Black Widow et Punisher. Ce scénariste avait fait ses preuves sur quelques récits indépendants tels que The Activity (VO), The light (VO), Qui est Jake Ellis ? ou encore Dancer (VO). Il est ici associé à Phil Noto, plus connu pour avoir dessiné quelques épisodes de la série Uncanny X-Force (VO) de Rick Remender. Les 2 ont une approche épurée de la narration.



Au fil des missions, le lecteur se rend compte qu'Edmondson met l'accent sur l'action, plus que sur le contexte des missions. Il a choisi un dispositif assez simple. Black Widow souhaite expier les crimes qu'elle a commis en tant qu'espionne à la solde des communistes, par le passé. En marge de ses missions avec les Avengers, elle effectue des missions rémunérées, triées sur le volet par Isaiah Ross, son agent qui la représente auprès des commanditaires potentiels. Dans le premier épisode (les 2 premières missions), le lecteur n'apprend pas grand-chose sur les motivations du terroriste, ou sur le trafiquant de drogues. L'objet du récit est de montrer Natasha Romanova en phase d'infiltration, puis en phase de combat contre ses opposants, dans des configurations rapides et sortant de l'ordinaire.



Certes dans la deuxième moitié du tome, il apparaît un autre personnage récurrent (Maria Hill, directrice du SHIELD) et Molot Boga, un ennemi qui dure plus d'un épisode. Toutefois ces 2 personnages ne disposent pas vraiment d'une personnalité propre. Le criminel manipule un superpouvoir générique, avec une motivation qui reste très vague. Seuls les experts de l'univers Marvel réussiront à faire le lien avec l'apparition de ce personnage dans l'épisode 92 de Daredevil en avril 1972 (merci comicbookdb) et dans quelques épisodes épars de "Marvel Fanfare" et de "Captain America".



Malgré cette approche épurée, quasi conceptuelle, de l'intrigue, le niveau de divertissement est satisfaisant parce que les rebondissements sont nombreux, et les figures imposées du genre "espionnage" sont présentes, respectées et pleines de vie. Le moins qu'on puisse dire est que ça ne traîne pas. Natasha Romanova est efficace et professionnelle, préparée et elle n'hésite pas à se servir de son intelligence. Elle trouve même le temps de passer chez elle à New York de temps en temps, entre 2 missions, de s'occuper d'un chat errant, et même de régler le conflit conjugal de ses voisins. Bref, le lecteur arrive à la fin du tome sans temps mort, sans s'être posé de question, en ayant profité de cette série d'action musclée sans être précipitée.



Il faut un peu de temps pour se rendre compte que les dessins de Phil Noto relèvent de la même approche : épure jusqu'au concept, sans être superficielle ou banale. Les 2 caractéristiques qui ressortent le plus sont les couleurs un peu délavées et les contours des formes un peu simplifiés. Noto utilise des teintes plutôt réalistes, sans couleurs criardes qui habillent bien les formes, en leur conférant un peu plus de relief, mais sans excès, sans aller jusqu'à les sculpter.



Quand le lecteur s'attarde sur la manière dont Noto représente les visages ou les éléments de décors, il est partagé entre 2 points de vue. Globalement, ces éléments sont souvent peaufinés, avec une apparence singulière, peut-être légèrement éthérée, mais où toutes les composantes s'additionnent pour aboutir à un dessin ayant de la consistance. À l'évidence Noto réalise l'intégralité de ses planches à l'infographie, ce qui lui permet de pouvoir souvent s'affranchir de l'encrage, c'est-à-dire de ne pas avoir à détourer les formes par un trait noir. Le résultat visuel est adulte, éloigné de l'esthétique des superhéros, sans hypersexualisation de Black Widow (une preuve de bon goût et de confiance dans la qualité intrinsèque de ses images). Le découpage des planches repose sur des cases rectangulaires, sagement juxtaposées, en moyenne 6 ou 7 par page. Toutefois Noto peut accélérer l'écoulement du temps en insérant jusqu'à 14 cases pour une page, aboutissant ainsi à une action très rapide.



À d'autres moments, le lecteur se dit que Noto n'a qu'une idée très vague de ce qu'il représente. C'est flagrant pour le navire de fort tonnage de l'épisode 6 quand il est escorté vers la côte par les hélicoptères du SHIELD. Il se résume à 2 gros trapèzes figurant ses flancs, dont la jonction correspond à la proue. C'est simpliste et infantile. Cette sensation de représentation expéditive et bâclée provoque un petit recul du lecteur qui sort de l'histoire le temps d'une case ou deux. Fort heureusement, ces moments sont minoritaires dans chaque épisode, réduits à une ou deux occurrences par épisode. Comme Edmondson, c'est le risque que prend l'artiste à jouer sur l'épure de ses dessins.



Ce premier tome contient une collection de missions rapides, efficaces et à haut risque, avec une héroïne efficace et bien préparée. La connexion avec les superhéros Marvel est quasiment absente (on peut juste apercevoir Clint Barton en civil le temps d'une case). Les références à la continuité sont quasi inexistantes, et sans conséquence sur la compréhension du récit. Edmondson et Noto narrent l'histoire d'une même voix, une épure de récit d'espionnage, avec de l'action intelligente, des situations rapidement mise en place en s'appuyant sur les conventions du genre, et des résolutions de haute voltige. Pour trouver une aussi bonne histoire de ce personnage, il fallait remonter en 2010, avec Le nom de la rose de Marjorie Liu et Daniel Acuña.



Ce tome se termine avec la reproduction des différentes couvertures variantes réalisées, entre autres, par J. Scott Campbell (une Black Widow plus superhéros et plus juvénile qui permet de se rendre compte du décalage existant avec la version d'Edmondson et Noto), Skottie Young (craquante en version enfant), Milo Manara (magnifique), Frank Cho (un peu décevante car la majeure partie du dessin est consacrée à une personnification de la Mort), et J.G. Jones.
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Ultimate Comics : Iron Man

Ah, les années 2000! Cette époque où on s'est collectivement convaincu que le summum du «personage avec une personnalité complexe», c'est un narcissique misogyne égocentrique dont tous les défauts sont pardonnés par le fait qu'il est un génie.



Tony Stark, Dr House, Sherlock Holmes, Sheldon Cooper, etc.



On n'avait pas prévu que ça deviendraient des modèles une bande de tech bros plus idiots les uns que les autres.



Tony Stark d'ailleurs est un parfait idiot dans ce comic, même si la narration essaie très fort de nous répéter le contraire. C'est une "origin story" qui m'amène rien d'original.



Un vilain nommé le Mandarin réussi à pirater les systèmes de Stark Industries et à contrôler les drones et les armures. On apprend que le Mandarin à besoin de l'ADN de Tony Stark pour activer l'armement de la plupart des pays occidentaux (qui s'arment chez Stark Industries.)



Tony Stark enfile alors son armure pour s'en aller seul aux quartiers généraux du Mandarin.



Personne, ni chez Shield, ni Carol Danvers (Captain Marvel), Tony Stark ne pense : Hey, tu amènes ton ADN chez l'ennemi avec, pour seule arme, le truc qu'il contrôle. Donc le fait que tout le monde soit idiot cause plein de péripéties et de scènes d'action génériques jusqu'à ce qu'ils soient sauvés in extremis dans les dernières pages.
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Black Widow - 100% Marvel, tome 3 : Liste n..

Ce tome comprend les épisodes 13 à 20 (les derniers de la série), initialement parus en 2015, écrits par Nathan Edmondson, dessinés, encrés et mis en couleurs par Phil Noto. La série s'est arrêtée pour laisser la place à l'omni crossover Secret Wars (2015).



Épisodes 13 à 18 – Après le coup dur survenu à sa réputation dans le tome précédent, Natalia Romanova doit abandonner son appartement (et son chat) et trouver un endroit où se cacher. Isaiah Ross, son agent, est à l'hôpital suite à l'agression dont il a été victime. Elle lui rend visite et apprend qu'une organisation appelée Chaos est responsable de ses malheurs. Ross est même en mesure de lui fournir une liste de 7 noms de personnes impliquées : Rashid (New York), Levine (Atlanta), Safaa (Dubaï), Ventmiglia (L'Auila en Italie), Rin (Takasaki, au Japon), Fosburgh (Cheyenne), et Ward (Wolverhampton).



Épisodes 19 & 20 – Quelques années plus tôt, travaillant encore pour la Red Room, Natalia Romanova dut neutraliser un couple de dissidents souhaitant passer à l'ouest, et résidant à Cuba. Elle disposait de l'aide de Marina, une amie appartenant aussi à l'organisation Red Room.



Ces récits se situent à une période sortant de l'ordinaire, à l'orée de Secret Wars 2015. Cet omni crossover prévu de longue date s'accompagne d'une interruption (momentanée) de toutes les séries mensuelles Marvel, sans exception. Les responsables éditoriaux ont donné le choix aux auteurs des séries de second plan : utiliser leurs derniers épisodes pour boucler leurs intrigues, ou arrêter leur série et écrire quelques épisodes (entre 4 et 6) sur Battleworld 2015. Nathan Edmondson a fait le choix de mener à bien la série Black Widow, sous le titre générique de "Last days", comme pour tous ceux ayant fait ce choix.



Dans la mesure où ce choix a été fait bien en amont de la fin de la série, le lecteur dispose d'une fin d'histoire en bonne et due forme, sans bâclage. Dans les 2 premiers tomes, le scénariste a montré ce qui motive Natasha Romanoff à agir en solo, ainsi que le personnage récurrent (sans compter son chat) lui assurant un lien avec l'extérieur, sans toutefois tirer un trait sur ses relations avec les autres superhéros et avec le SHIELD. Dans ce tome, la Veuve Noire est bien décidée à trouver les coupables de sa déchéance et à les faire payer. Le scénariste a construit son histoire sur la base d'une conspiration d'un groupe clandestin aux moyens d'action à l'échelle de la planète. Comme à chaque fois que surgit un nouveau groupe de ce type-là, le lecteur grimace un peu en se disant que la probabilité pour qu'il soit resté indétecté par toutes les agences de renseignement, et les super-espions est quasi nul (d'autant qu'Edmondson fait intervenir le SHIELD et Bucky Barnes).



Une fois acceptée cette nouvelle organisation qui a su passer inaperçue malgré l'ampleur de ses moyens (d'un autre côté, c'est une preuve de leur efficacité), le lecteur a le plaisir de voir Natasha Romanova en action, et ça Edmondson le fait bien. Le lecteur peut ainsi voir Black Widow mettre en pratique ses compétences d'espionne, sans retenir ses coups (parce que c'est vraiment des salauds en face). Elle se comporte en adulte, avec une stratégie construite, et en portant des coups pour faire mal, voire pour exécuter froidement. Le complot qu'elle devine petit à petit repose sur une forme de domination du monde, mais avec une méthode et une justification qui dépasse la simple méchanceté, ou la simple soif de pouvoir.



Nathan Edmondson étoffe la personnalité de son personnage par petites touches. Il y a bien sûr ses actions qui permettent de constater quel genre de personne elle est : une personne d'action réfléchissant avant d'agir. Il y a quelques cellules de texte concises et limitées qui offrent un complément pertinent sur son état d'esprit, sans devenir pour autant un journal intime sans fin. À partir de l'épisode 16, le scénariste intègre également quelques scènes de retour dans le passé éclairant comment la motivation de Natasha Romanoff (alors encore une jeune adolescente) s'est constituée, avec sa copine Marina. En y ajoutant 2 ou 3 séquences d'interaction (limitées à quelques pages) avec des superhéros, Edmondson montre la spécificité du caractère et de la vie de son héroïne, à nouveau par petites touches.



Avec la séquence d'ouverture, le lecteur se remémore immédiatement les spécificités du mode de représentation de Phil Noto. Il détoure les formes (celles des personnages, des objets, ou des arrière-plans) avec un trait assez fin, sans variation d'épaisseur pour accentuer les ombres, assez secs comme des traits de construction pas vraiment finis. En fonction des séquences, ses cases comportent plus ou moins d'informations visuelles. Isaiah Ross est dans son lit d'hôpital, le lecteur voit sa chemise d'hôpital, voit le lit avec ses tubulures caractéristiques, et il devine la présence d'un goutte-à-goutte. L'artiste ne s'attache pas à rendre la texture de chaque élément. Il tartine toutes les cases d'une teinte grisâtre, avec des nuances pour faire ressortir les formes les unes par rapport aux autres. Dans cette mise en couleur expressionniste, le lecteur peut y lire la douleur du blessé assommé par les médicaments, et la tristesse mêlée de colère de Natasha Romanoff de voir son ami dans cet état.



La troisième séquence est d'une beauté à couper le souffle. Le lecteur y retrouve ces formes parfois un peu factices (le 4*4 comme posé sur le chemin d'accès, plutôt que roulant dessus, la grille de la boîte du chat parfaitement géométrique sans aucun effort pour transcrire sa matière ou son épaisseur). Il y retrouve également un usage de la couleur pour donner une teinte à la scène. Celle-ci se déroule à l'automne dans les bois. Le roux est flamboyant, mais aussi appliqué par tâches pour transcrire l'état d'esprit du personnage. Ce n'est pas la mélancolie de l'automne qui transparaît, mais plutôt le bouillonnement intérieur de Black Widow, faisant comprendre au lecteur qu'elle est en train de prendre sa décision sur la marche à suivre, et sur les modalités de sa vengeance.



Alors il est possible de râler contre quelques facilités, comme un romantisme un peu mièvre quand Natasha s'imagine danser enfant dans un champ de fleurs, comme une représentation peu convaincante de l'atterrissage forcé d'un hélicoptère, ou encore comme des arrière-plans parfois peu consistants. Il est tout aussi indéniable que Phil Noto réalise des dessins constituant une vision cohérente et personnelle qui montre une femme adulte, compétente et décidée, des environnements variés et tangibles, des séquences d'action lisibles et mesurées, des personnages aux morphologies raisonnables, etc. Au final, les images du dessinateur donne une identité spécifique à cette série, en adéquation avec la narration adulte du scénariste, sans voyeurisme, sans recours aux stéréotypes éculés des récits de superhéros, ou même des récits d'actions.



Pour la dernière histoire (épisodes 19 & 20), Nathan Edmondson intègre une page d'introduction et une page de conclusion pour prouver que ce récit se passe bien alors que le reste de l'univers partagé Marvel affronte une crise généralisée, et après il raconte une histoire d'espionnage mettant en scène Natasha Romanoff (encore agente de la Red Room, agence secrète de la Russie) à Cuba. En surface le lecteur découvre un récit linéaire au rythme posé et à la conclusion courue d'avance. Les dessins de Phil Noto permettent de faire un peu de tourisme visuel à Cuba, et d'apprécier la clémence du climat.



Après les 18 épisodes de la série, le lecteur suit l'héroïne dans une phase de sa vie où elle servait d'exécutrice au nom du communisme soviétique, commettant des actes qu'elle expie de nos jours. Le scénariste met en scène le fait que son comportement fut le fruit de son éducation. Son rôle n'a rien d'héroïque, au contraire elle est la méchante, sans en avoir conscience, estimant faire de son mieux, au service de l'idéologie de l'organisation à laquelle elle appartient. Ce drame sous-jacent parle au lecteur qui se rend compte qu'il a tissé un réel lien affectif avec le personnage. Il voit les valeurs de Natasha Romanoff : compétence, obéissance, respect, lutte contre l'impérialisme, avec un pragmatisme terrifiant. Il est vraisemblable que les responsables éditoriaux aient estimé que personne ne lirait ces épisodes et qu'ils seraient aussi vite oubliés qu'ils parurent.



Au final le lecteur a droit à un petit récit d'espionnage à tonalité de guerre froide, sans poids de continuité, avec un regard pénétrant et très noir sur la condition d'un jeune conditionné par son éducation. Le scénariste a soigneusement restreint les textes à l'essentiel, laissant souvent les dessins porter la narration, ce dont Phil Noto s'acquitte avec compétence et personnalité.



Cette saison de 20 épisodes de Black Widow prouve que les responsables éditoriaux de Marvel savent encore confier une série à des auteurs, et leur laisser assez de liberté pour qu'ils puissent réaliser une histoire personnelle à destination d'adultes, avec une connexion relativement lâche avec la continuité.
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The activity, tome 1

Une ouverture de série qui laisse, pour l’instant, bien circonspect.
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The activity, tome 1

Plongée au sein de l'ISA, une agence chargée de réparer les bévues de la CIA. Une succession d'enquêtes qui se suivent sans ordre chronologique, sans repère pour le lecteur. Je m'y suis perdue et je n'ai pas envie de lire la suite.
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Marvel Saga 4 : Punisher

Mitch Gerads [...] fait tout et son travail est assez remarquable. Il est même parfois assez étonnant. Je le comparerai à ce que fait Andrea Sorrentino sur Green Arrow, chez le concurrent.

Il y a aussi un certain sens du rythme dans ce récit qui lui confère d'ailleurs une belle ambiance noire et violente.
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Black Widow - 100% Marvel, tome 2 : Mon mei..

Ce tome fait suite à The finely woven thread (épisodes 1 à 6) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il contient les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2014, ainsi que l'épisode 9 de la série Punisher, tous écrits par Nathan Edmondson. Tous les épisodes de "Black Widow" ont été dessinés, encrés et mis en couleurs par Pjil Noto (à l'infographie). L'épisode du Punisher a été dessiné, encré et mis en couleurs par Mitch Gerads.



Épisode 7 – Natasha Romanoff est sur la piste de l'organisation Chaos, à San Francisco, où elle croise un ancien amant, ayant récemment élu domicile dans cette ville. Épisode 8 – Elle a accepté une mission, de récupérer un objet à bord d'un train. Elle y croise un autre de ses anciens amants. Épisodes 9 (des 2 séries) – Comme la couverture en atteste, la recherche d'indices sur l'organisation Chaos lui fait croiser la route de Frank Castle.



Épisodes 10 à 12 – Black Widow poursuit son enquête. Une de ses anciennes missions d'espionne au Pakistan a des répercussions inattendues. À Macao, elle se fait aider par une autre superhéroïne. Aux États-Unis, un reportage télévisé met en doute sa loyauté. À Londres, Isaiah Ross (son agent) rencontre des difficultés inattendues.



Avec ce deuxième tome, Nathan Edmondson confirme la bonne impression du premier tome, mais aussi ses limites. Pour commencer, il faut deux fois moins de temps pour lire ce recueil que pour un autre de même pagination. L'objectif d'Edmondson est de proposer une lecture bourrée d'action. Natasha Romanoff était une espionne d'envergure internationale, et ses missions ont conservé cette envergure mondiale. Elle se ballade d'un coin à l'autre de la planète en fonction des missions qu'elle accepte, ou de sa poursuite d'information.



Pour ce deuxième tome, Edmondson a choisi de sacrifier à l'habituel invité pour donner une raison supplémentaire au lecteur de s'intéresser à la série. Mais il a choisi de le faire à sa manière en changeant d'invité surprise à chaque épisode (je vous laisse découvrir lesquels). À chaque fois, il y a un motif valable à sa participation. À chaque fois ce personnage supplémentaire permet de faire ressortir les spécificités de Black Widow par rapport au superhéros concerné. Certes, le lecteur sait bien que Natasha Romanoff n'est pas Frank Castle, mais Edmondson fait ressortir les différences également dans leurs modes opératoires. Il est également le scénariste de la nouvelle série du Punisher, et il assure la coordination entre ces 2 épisodes avec minutie et précision, reprenant les mêmes dialogues dans les 2, mais en changeant de point de vue, passant d'un personnage à l'autre.



L'objectif d'Edmondson est donc de concevoir des intrigues qui contiennent une bonne dose d'action spectaculaire, tout en restant aussi réaliste qu'un bon film de James Bond (oui, tout est relatif, le réalisme aussi). Le lecteur peut donc ainsi apprécier une course-poursuite sur les toits de San Francisco, une prise d'assaut dans un chalet de montagne, un jeu du chat et de la souris dans les coursives d'un navire, une fuite éperdue pour éviter les traits décochés par un redoutable archer, des meurtres de sang froid dans un casino, et une belle utilisation de drone.



Phil Noto n'a rien changé dans sa manière de dessiner, avec cases précises sans être surchargées. Il adapte le niveau d'informations visuelles en fonction de la séquence, aussi bien dense qu'épuré. Il peut aussi bien esquisser à grands traits (grands coups de pinceau virtuel) la silhouette d'un navire en pleine mer, que dessiner une porte en bois avec plus de précision et de soin dans les textures.



Il faut un peu de temps pour que l'œil se fasse à ce mode de représentation variant de quelques coups de pinceaux pour des formes géométriques simplifiées sans trait de détourage, à des dessins plus léchés telle cette pleine page magnifique où Natasha Romanoff (dans un joli tailleur) et sa protégée avancent sur un tapis rouge, très belles et séduisantes, sans aucun élément racoleur ou vulgaire (= sans l'exagération habituelle des comics de superhéros sur leur anatomie).



Une fois passé ce moment d'acclimatation à ce mode de représentation inusuelle, le lecteur apprécie la compétence narrative de Noto. Il varie le nombre de cases en fonction de la nature de la séquence. Il découpe chaque action et la met en scène de manière à rendre compte du mouvement et de la rapidité des personnages. Les couleurs habillent chaque dessin, pas pour augmenter le volume, mais pour les inscrire dans une ambiance globale, et pour étoffer discrètement les surfaces parfois à peine détourées.



Par comparaison, Mitch Gerads dessine de manière plus traditionnelle, avec une approche plus figurative, plus photographique, et des compositions de planche un peu plus paresseuse (vive les cases de la largeur de la page sans grand-chose dedans). Néanmoins ses dessins ne jurent pas à côté de ceux Noto, ils sont juste plus classiques.



Le lecteur ressort de ce tome avec le plaisir d'avoir passé un bon moment dans un récit d'action, vif et enlevé. L'intrigue ne connaît pas de temps mort, les protagonistes se comportent comme des adultes, les enjeux sont clairs et tranchés et les invités surprise viennent mettre en valeur Black Widow sans être non plus réduits à l'état de simple faire-valoir. Les pages de Phil Noto immergent le lecteur dans un monde assez réaliste pour accroître la plausibilité des aventures de Black Widow, assez interprété pour que les éléments superhéroïques ne viennent pas contredire l'approche réaliste. Emporté par l'action et le rythme de la narration, le lecteur ne s'aperçoit qu'à la fin que l'intrigue aurait pu être un peu plus consistante.
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Genesis

Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre. Le récit comporte 48 pages, avec un scénario de Nathan Edmondson, des dessins et un encrage d'Alison Simpson, et une mise en couleurs de Jason Wordie. Il est complété par 8 pages montrant les différentes étapes d'une page, des crayonnés à la mise en couleurs, ainsi que par une double page comprenant les 48 planches avec la couleur, sans texte, pour mettre en évidence les compositions chromatiques.



Adam est un pasteur aux États-Unis. Ses parents lui avaient dit quand il était petit qu'il pourrait changer le monde. En tant qu'adulte, il fait le constat qu'il n'en est rien. Ses prêches n'ont pas d'effet positif sur les fidèles, le monde ne s'en trouve pas amélioré. Il se suicide pour mettre un terme à cet échec, en se jetant du haut du lieu de culte. Il se réveille dans un lit d'hôpital, vivant, avec un étrange bonhomme à ses côtés qui prononce 4 phrases aussi anodines que cryptiques. Il l'embrasse sur le front et s'en va.



Rentré chez lui, Adam constate qu'il dispose d'un pouvoir incommensurable, que ses souhaits deviennent réalité. Il décide d'utiliser ses capacités pour changer le monde en mieux, avec l'aide de sa femme Lilian.



Du fait de sa pagination, il s'agit d'une histoire qui se lit rapidement. L'argument est simple : un individu, plutôt normal, obtient un pouvoir illimité sur la réalité. Contrairement à tous les comics du genre, il n'en profite pas pour revêtir un costume moulant et se battre contre les criminels. Il préfère s'attaquer à des problèmes d'une autre nature, et bien réels, comme la faim dans le monde et les personnes sans abri.



Il s'agit donc d'un court récit, garanti sans superhéros. Nathan Edmondson propose de répondre à la question de savoir que faire d'un pouvoir sans limite. La réponse est simple (faire le bien), mais la mise en pratique se heurte à quelques limites malgré tout. Autant, Adam ne semble pas éprouver de difficultés pour faire pousser les céréales, autant ses constructions de fortune trahissent sa méconnaissance totale en matière de bâtiment.



Rapidement, un autre effet secondaire inattendu apparaît : Adam ne maîtrise pas ses souhaits. Son inconscient prend le pas sur ses souhaits conscients à quelques reprises, avec des effets désastreux. Edmondson choisit donc d'orienter son récit dans une direction bien différente de celle de l'individu omnipotent, disposant de la réalité comme il l'entend.



À nouveau le format court l'oblige à faire dans le concis. Il doit choisir, ce qui peut frustrer le lecteur en fonction de ses attentes. Ce dernier comprend assez rapidement que le récit est de nature métaphorique et tout ce qui est représenté n'est pas à prendre au pied de la lettre. Les dessins d'Alison Sampson s'adaptent avec aisance aux séquences concrètes, comme aux séquences oniriques.



Pour les scènes se passant dans la réalité, cette artiste dessine de manière réaliste, avec un sens du détail assuré (par exemple les cubes de construction dans la chambre d'Adam quand il était enfant). Elle dose avec soin les éléments représentés pour ne pas surcharger les cases (par exemple elle ne s'attarde pas sur les murs de la chambre d'hôpital, mais plus sur le lit et les moniteurs électroniques), en les délimitant par des traits fins à la limite de la rupture.



Lorsque le récit prend une dimension onirique, les dessins intègrent des éléments fantastiques (par exemple un monstre à tentacules) dans le même registre graphique. À chaque fois, la mise en page est très vivante, Sampson l'adaptant à la nature de la séquence, à la fois en termes de nombre de cases, mais aussi de disposition des cases.



Le cahier de fin insiste sur l'approche globale de la mise en couleurs de Jason Wordie, en prédéfinissant une palette réduite, afin de consolider l'unité du récit. Dans certaines séquences, le lecteur a l'impression que Wordie aurait mieux fait de moins de se restreindre, de recourir plus aux couleurs pour faire ressortir les détails de plusieurs cases. En effet, à plusieurs reprises, le lecteur a l'impression de dessins trop rapidement réalisés. Ce n'est qu'en s'attardant dessus et en les examinant de plus près qu'il constate que les détails sont bien là, mais noyés dans une zone de couleur uniforme.



Nathan Edmondson, Alison Simpson et Jason Wordie composent une variation sur le thème de l'individu qui acquiert des pouvoirs pour reconstruire la réalité à sa guise. À l'opposé de toute la production industrielle de comics de superhéros, ils racontent un récit intimiste, exclusivement centré sur le personnage principal. Les dessins sont originaux, mais leur qualité est partiellement masquée par une mise en couleurs qi ne s'attarde pas sur les détails. Le propos d'Edmondson est intéressant, mais le lecteur ressort du récit un peu frustré. Soit il aurait fallu que l'auteur dispose de plus de pages pour étoffer les différentes situations qu'il met en œuvre, soit il aurait fallu qu'il en établisse moins pour se concentrer sur un petit nombre.
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Black Widow, tome 1 : The Finely Woven Thread

Il s'agit du début d'une nouvelle série consacrée à Balck Widow (Natalia Romanova). Ce tome contient les épisodes 1 à 6, ainsi que 8 pages extraites de "All-new Marvel now! point one", initialement parus en 2014, écrits par Nathan Edmondson, dessinés, encrés et mis en couleurs (le tout à l'infographie) par Phil Noto. Une connaissance superficielle du personnage de Black Widow suffit largement pour pouvoir suivre l'intrigue.



Première mission : désarmer un gugusse qui s'est harnaché avec une ceinture d'explosifs, un détonateur de type "homme mort", et qui s'est réfugié dans un étage d'un immeuble de bureau. Deuxième mission : Black Widow s'invite à une réunion d'affaires entre 2 hauts responsables du trafic de drogues international. Troisième mission : à Shanghai, mais Black Widow tombe dans un piège.



En 2014, Marvel a recruté Nathan Edmondson pour lancer 2 séries : Black Widow et Punisher (à commencer par Black and white). Ce scénariste avait fait ses preuves sur quelques récits indépendants tels que Genesis, The Activity, The light, Who Is Jake Ellis? ou encore Dancer. Il est ici associé à Phil Noto, plus connu pour avoir dessiné quelques épisodes de la série Uncanny X-Force de Rick Remender. Les 2 ont une approche épurée de la narration.



Au fil des missions, le lecteur se rend compte qu'Edmondson met l'accent sur l'action, plus que sur le contexte des missions. Il a choisi un dispositif assez simple. Black Widow souhaite expier les crimes qu'elle a commis en tant qu'espionne à la solde des communistes, par le passé. En marge de ses missions avec les Avengers, elle effectue des missions rémunérées, triées sur le volet par Isaiah Ross, son agent qui la représente auprès des commanditaires potentiels. Dans le premier épisode (les 2 premières missions), le lecteur n'apprend pas grand-chose sur les motivations du terroriste, ou sur le trafiquant de drogues. L'objet du récit est de montrer Natasha Romanova en phase d'infiltration, puis en phase de combat contre ses opposants, dans des configurations rapides et sortant de l'ordinaire.



Certes dans la deuxième moitié du tome, il apparaît un autre personnage récurrent (Maria Hill, directrice du SHIELD) et Molot Boga, un ennemi qui dure plus d'un épisode. Toutefois ces 2 personnages ne disposent pas vraiment d'une personnalité propre. Le criminel manipule un superpouvoir générique, avec une motivation qui reste très vague. Seuls les experts de l'univers Marvel réussiront à faire le lien avec l'apparition de ce personnage dans l'épisode 92 de Daredevil en avril 1972 (merci comicbookdb) et dans quelques épisodes épars de "Marvel Fanfare" et de "Captain America".



Malgré cette approche épurée, quasi conceptuelle, de l'intrigue, le niveau de divertissement est satisfaisant parce que les rebondissements sont nombreux, et les figures imposées du genre "espionnage" sont présentes, respectées et pleines de vie. Le moins qu'on puisse dire est que ça ne traîne pas. Natasha Romanova est efficace et professionnelle, préparée et elle n'hésite pas à se servir de son intelligence. Elle trouve même le temps de passer chez elle à New York de temps en temps, entre 2 missions, de s'occuper d'un chat errant, et même de régler le conflit conjugal de ses voisins. Bref, le lecteur arrive à la fin du tome sans temps mort, sans s'être posé de question, en ayant profité de cette série d'action musclée sans être précipitée.



Il faut un peu de temps pour se rendre compte que les dessins de Phil Noto relèvent de la même approche : épure jusqu'au concept, sans être superficielle ou banale. Les 2 caractéristiques qui ressortent le plus sont les couleurs un peu délavées et les contours des formes un peu simplifiés. Noto utilise des teintes plutôt réalistes, sans couleurs criardes qui habillent bien les formes, en leur conférant un peu plus de relief, mais sans excès, sans aller jusqu'à les sculpter.



Quand le lecteur s'attarde sur la manière dont Noto représente les visages ou les éléments de décors, il est partagé entre 2 points de vue. Globalement, ces éléments sont souvent peaufinés, avec une apparence singulière, peut-être légèrement éthérée, mais où toutes les composantes s'additionnent pour aboutir à un dessin ayant de la consistance. À l'évidence Noto réalise l'intégralité de ses planches à l'infographie, ce qui lui permet de pouvoir souvent s'affranchir de l'encrage, c'est-à-dire de ne pas avoir à détourer les formes par un trait noir. Le résultat visuel est adulte, éloigné de l'esthétique des superhéros, sans hypersexualisation de Black Widow (une preuve de bon goût et de confiance dans la qualité intrinsèque de ses images). Le découpage des planches repose sur des cases rectangulaires, sagement juxtaposées, en moyenne 6 ou 7 par page. Toutefois Noto peut accélérer l'écoulement du temps en insérant jusqu'à 14 cases pour une page, aboutissant ainsi à une action très rapide.



À d'autres moments, le lecteur se dit que Noto n'a qu'une idée très vague de ce qu'il représente. C'est flagrant pour le navire de fort tonnage de l'épisode 6 quand il est escorté vers la côte par les hélicoptères du SHIELD. Il se résume à 2 gros trapèzes figurant ses flancs, dont la jonction correspond à la proue. C'est simpliste et infantile. Cette sensation de représentation expéditive et bâclée provoque un petit recul du lecteur qui sort de l'histoire le temps d'une case ou deux. Fort heureusement, ces moments sont minoritaires dans chaque épisode, réduits à une ou deux occurrences par épisode. Comme Edmondson, c'est le risque que prend l'artiste à jouer sur l'épure de ses dessins.



Ce premier tome contient une collection de missions rapides, efficaces et à haut risque, avec une héroïne efficace et bien préparée. La connexion avec les superhéros Marvel est quasiment absente (on peut juste apercevoir Clint Barton en civil le temps d'une case). Les références à la continuité sont quasi inexistantes, et sans conséquence sur la compréhension du récit. Edmondson et Noto narrent l'histoire d'une même voix, une épure de récit d'espionnage, avec de l'action intelligente, des situations rapidement mise en place en s'appuyant sur les conventions du genre, et des résolutions de haute voltige. Pour trouver une aussi bonne histoire de ce personnage, il fallait remonter en 2010, avec The name of the rose de Marjorie Liu et Daniel Acuña.



Ce tome se termine avec la reproduction des différentes couvertures variantes réalisées, entre autres, par J. Scott Campbell (une Black Widow plus superhéros et plus juvénile qui permet de se rendre compte du décalage existant avec la version d'Edmondson et Noto), Skottie Young (craquante en version enfant), Milo Manara (magnifique), Frank Cho (un peu décevante car la majeure partie du dessin est consacrée à une personnification de la Mort), et J.G. Jones.
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Black Widow - 100% Marvel, tome 3 : Liste n..

EXTRAIT: "Nathan Edmonson assume jusqu’au bout la direction qu’il a voulu prendre pour le personnage Black Widow. Qui est normalement autant une espionne qu’une héroïne. Il a délaissé ce second aspect pour se concentrer sur le premier. Et pour ma part, je n’y vois pas mal à dire, puisque la chose est bien faite. Je ne doute pas qu’un auteur ultérieur saura remettre en avant cet autre aspect du personnage. J’ai apprécié le côté traque, avec un personnage pris d’une colère glaciale. Sobre, efficace et sans pitié. Mais avec, pourtant, une petite dose d’émotion qui crée l’empathie et maintien le lien avec le personnage. "
Lien : https://chroniquesdelinvisib..
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Ultimate universe hors série 2

Ce deuxième hors-série des Ultimate Universe réunit les différentes parties de Démon en armure de Iron Man où le héros se retrouve confronté à un ennemi secret, possédant un pouvoir immense, et dont le père de Tony connaissait le visage.

Le scénario est assez bien construit et pour une fois, il ne s’agit pas de combats sur combats avec un ennemi toujours plus fort mais plutôt d’une enquête sur des ficelles tirées dans le plus grand secret mais dont les connaissances sont immenses.

Cet album nous permet de découvrir une nouvelle facette de Tony Starck et l’album n’est pas mauvais. En revanche, le graphisme est assez bâclé et sans détails. Les visages manquent d’expression, les décors sont vides, les scènes rythmées manquent de rythme.

Le niveau est inégal et malheureusement, les auteurs sont passées à côté d’une bande dessinée.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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The Activity, tome 2

Sombre, The Activity creuse les ténèbres du monde dans lequel nous vivons, côté ressources militaires.
Lien : http://www.actuabd.com/The-A..
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Black Widow - 100% Marvel, tome 2 : Mon mei..

C'est parti pour de nouvelles aventures de mon héroïne préférée Black Widow !

D'un bout à l'autre de la planète avec la complicité du SHIELD, de Maria Hill et d'Isaiah Ross, elle fait face au Chaos, une organisation criminelle et elle est bien décidée à mettre fin à leurs activités.

Pas loin d'un tome Team Up, on retrouve d'autres personnages forts de la franchise avec notamment, Daredevil sous le soleil de Californie, le Soldat de l'Hiver pour une mission étonnamment complémentaire, Hawkeye, Punisher et bien d'autres !

Les dessins sont toujours aussi beaux, beaucoup d'action au programme que ce soit à Macao, au Pakistan ou en Somalie. C'est un vrai plaisir de rencontrer des acolytes connus et souvent appréciés. Je vous laisse découvrir ;)

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Black Widow - 100% Marvel, tome 1 : Raison ..

Après Deadpool et Daredevil, je m'attaque à un autre de mes héros préférés : Black Widow ! L'emblématique membre des Avengers et agent du S.H.I.E.L.D, nous entraîne dans ses différentes missions chaperonées par son avocat Isaiah ou Maria Hill. Nathan Edmondson nous livre un portrait intime et mélancolique de Natasha, qui la montre sous un nouveau jour, bien loin de la tueuse froide et calculatrice mais avec des failles et des faiblesses.

Cette empathie est merveilleusement bien mis en image avec les dessins de Phil Noto, un découpage efficace et dynamique pour les scènes d'action mais aussi délicats et plus fragiles pour celle plus intimes. J'ai beaucoup apprécier le fait qu'elle ai un physique à la hauteur de son personnage sans en faire une bimbo plantureuse mais quelque chose de bien meilleur goût et tout aussi efficace. Bref, un vrai coup de coeur !





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The activity, tome 1

un ouvrage étonnant et prenant.
Lien : http://www.actuabd.com/The-A..
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Black Widow - 100% Marvel, tome 1 : Raison ..

Afin de donner un peu d'épaisseur psychologique à son héroïne, Nathan Edmonson accompagne les séquences d’action d’une voix off qui permet au lecteur d’appréhender chaque scène selon deux approches, la sienne en tant que spectateur et celle de Natascha en tant qu’acteur.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Qui est Jake Ellis ?

Première bonne surprise : Cet album qui reprend les six premiers épisodes de la saga « Who is Jake Ellis ? » est proposé par Panini Comics avec une couverture rigide.



Deuxième surprise : une scène d’ouverture qui est répétée deux fois afin de bien comprendre la spécificité du héros de cette histoire. À l’instar de Haunt, le lecteur a en effet droit à deux personnalités pour le prix d’une car le personnage principal est accompagné d’un ami imaginaire qui lui prodigue des conseils judicieux.



Le titre de l’ouvrage révèle immédiatement le fil rouge de l’intrigue : découvrir l’identité et l’origine de cet ange gardien invisible qui se nomme Jake Ellis. Le chemin qui conduit le lecteur vers cette réponse est parsemé de rebondissements et tient en haleine du début à la fin. La cavale de Jon Moore, espion traqué par les polices de tous les pays, n’est en effet pas de tout repos et cette course-poursuite se dévore à toute vitesse. Nathan Edmonson livre donc un récit d’espionnage haletant, parsemé de dialogues aux petits oignons entre deux personnages qui se complètent à merveille. À travers les noms de ses personnages l’auteur rend d’ailleurs hommage à Alan Moore et Warren Ellis, démontrant au passage qu’il a probablement bon goût en matière de lecture.



Visuellement, le dessinateur croate Tonci Zonjic propose un découpage cinématographique et accompagne avec brio le scénario dynamique et intelligent de Nathan Edmonson.



Si ce premier volet n’apporte pas encore toutes les réponses, il donne clairement envie de connaître la suite. Un petit coup de cœur que je vous conseille vivement et que vous retrouverez d’ailleurs dans mon Top de l’année.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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