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4.29/5 (sur 81 notes)

Nationalité : Égypte
Né(e) à : Caire , le 27/10/1931
Mort(e) à : Caire , le 21/03/2021
Biographie :

Nawal El Saadawi est une écrivaine égyptienne.

Les premières nouvelles de Nawal ont été publiées dans des journaux et des magazines. Ses premiers romans ont paru dans les années 1950. En 1958, elle fait ses débuts de romancière avec "Mémoires d’une femme docteur", un roman partiellement autobiographique.

Dans les années 1970, Nawal a commencé à critiquer ouvertement le système patriarcal et à aborder des sujets tabous, tels que l'excision, l’avortement, la sexualité, les abus sexuels sur les enfants, et les différentes formes d’oppression des femmes. L’oppression sexuelle et sociale est mise en relation avec la doctrine religieuse dans son court roman "Elle n’a pas sa place au paradis" (1972).

"Femme au degré zéro" (1975) est partiellement inspiré par ce que Nawal a pu collecter comme témoignage à l’université Ain Shams sur la santé mentale des femmes. Dans la prison pour femmes de Qanatir, elle a rencontré le personnage principal, Fridaws, une femme abusée dans son enfance et dont la recherche de liberté finit en quête de revanche et dans le meurtre de son souteneur.

Nawal El Saadawi a reçu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le prix du Conseil supérieur de littérature (1974), le prix littéraire de l’amitié franco-arabe (1982), ou le prix littéraire de Gubran (1988).

Médecin psychiatre et féministe, elle est emprisonnée en 1981 pour s'être opposée à la loi du parti unique sous Anouar el-Sadate. Son livre "Mémoires de la prison des femmes" relate cet épisode. Libérée sous Moubarak elle fonde en 1982 l’Association arabe pour la solidarité des femmes qui est interdite en 1991.

Lorsque son nom apparaît sur une liste fondamentaliste de condamnés à mort, elle s’envole avec son mari pour les États-Unis, où elle enseigne à l'université Duke et à l'université d'État de Washington à Seattle. En 1996, elle revient en Égypte.
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L’écrivaine féministe égyptienne Nawal al-Saadawi est morte à 89 ans. Elle était la figure de l’émancipation des femmes en Égypte. Médecin, elle avait écrit une cinquantaine de livres. Elle avait dû fuir l’Égypte en 1993 avant d’y revenir au début des années 2000.

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Je me sentais étrangère à ce monde et tout de ce monde m'était étranger: cette terre, ce ciel, ces arbres. C'était comme si je déambulais dans un monde irréel, sans que je lui appartienne, sans qu'il m'appartienne...Faire ce que l'on veut et ne pas faire ce que l'on ne veut pas ! Liberté de n'appartenir à personne, volupté de se détacher de l'univers ! Se sentir une femme indépendante, parmi d'autres êtres indépendants ! Ne subir le pouvoir d'aucun homme et ne se plier ni aux lois du mariage, ni à celles de l'amour ! Vivre en dehors du temps, en dehors des lois, en dehors même de l'existence ! (p. 138)
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Les femmes les moins trahies sont les prostituées, et c'est par le mariage, par l'amour que la femme se voit infliger les châtiments les plus lourds.
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Nawal El Saadawi
Je continuerai à écrire. J'écrirai même s'ils m'enterrent, j'écrirai sur les murs s'ils me confisquent crayons et papiers; j'écrirai par terre, sur le soleil et sur la lune... L'impossible ne fait pas partie de ma vie.


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J'ai aimé la lecture: dans chaque livre, je découvrais quelque chose de neuf. J'ai connu les pharaons, j'ai connu les Persans, les turcs , les Arabes. J'ai lu sur les crimes des rois et des gouvernants, sur les guerres, sur les révolutions des peuples, sur la vie des révolutionnaires. J'ai lu des romans d'amour et des poèmes érotiques. toutefois je préférais lire des textes sur les hommes au pouvoir, plutôt que sur l'amour. (p. 53)
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Nawal El Saadawi
Rien n'est plus dangereux que la vérité dans un monde qui ment.


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Nawal El Saadawi
J'ai écrit des articles qui encensent la liberté et j'ai des penchants philosophiques. Mais mon crime le plus grand est d'être une femme libre à une époque où l'on ne tolère que les esclaves. Je suis née avec un cerveau qui pense à une époque où l'on cherche à tuer la raison.


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Je n'ai pas senti un seul instant que je n'étais pas une femme honnête. Je savais désormais que mon métier est une invention des hommes, eux, les tyrans de ce monde -ci et de l'au-delà. Je savais que ce sont les hommes qui obligent les femmes à vendre leur corps pour de l'argent, et les femmes qui reviennent le moins cher sont les épouses. (p. 144)
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Le crime se nourrit essentiellement de virilité!
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Rien, en fait, ne fait diverger un homme de son honneur ou de sa valeur que ses poches vides, pas même la fréquentation des prostituées.
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J'opposais mon refus d'aller chez n'importe lequel d'entre eux; car mon corps est mon bien à moi, puisque la terre de la patrie est leur bien à eux. (p. 143)
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