Citations de Nicolas Barral (25)
Dans un régime libéral, l’homme est en prise directe avec son bonheur, dont il fabrique lui-même les ingrédients...
Par voie de conséquence, s’il échoue, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même...
N’est-il pas plus confortable, au fond, d’avoir au-dessus de soi quelqu’un à qui s’en remettre ou contre lequel se retourner ?
Dans un régime libéral, l'homme est en prise directe avec son bonheur dont il fabrique lui-même les ingrédients...
La technique principalement utilisée pour faire plier les détenus est la privation de sommeil.
On ne peut pas faire grand-chose contre l'aspiration égoïste au bonheur, qu'en pensez-vous ?
- Qu'est ce que tu insinues, gracematolli ?
- Oh, rien dans le village tout le monde sait que les mariacchi n'ont pas inventé la machine à calibrer les saucisses
L’idéal communiste donne un sens à mon existence… si ça doit faire de moi un religieux à vos yeux, j’accepte l’analogie.
- Horacio ? Une cuite, ça te tente ? L'ami te le demande, et le médecin te l'autorise...
- Alors ? A chaque fois qu'une fille te laisse choir, tu te souviens que j'existe ?
- C'est vrai, p'tite tête, c'est toi que j'aurais dû épouser...
(p. 27)
- c'est mon neveu, je l'emmène à son cours de piano
- Ah, la musique... C'est une compagne que tu garderas toute ta vie.
Dans un régime libéral, l'homme est en prise directe avec son bonheur dont il fabrique lui-même les ingrédients. Par voie de conséquence, s'il échoue, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. N'est-il pas plus confortable, au fond, d'avoir au-dessus de soi quelqu'un à qui s'en remettre ou contre lequel se retourner ?
- Si vous parlez de la torture physique, vous n'êtes pas sans ignorer qu'elle n'a plus cours, à mon grand regret d'ailleurs.
- Sans savoir.
- Sans savoir quoi?
- On dit: vous n'êtes pas sans savoir... Sans ignorer, c'est une triple négation... Pour être au courant, il faut que je ne sois pas sans savoir. Si vous étiez mon élève, vous le sauriez...
Il faudra un jour étudier l'influence des hormones sur l'action révolutionnaire, car elles sont mauvaises conseillères.
(p. 117)
-Vous êtes marié ?
- Séparé.
- C'est une autre façon de porter le deuil... Moi, j'ai la nostalgie de ce que j'ai eu...
... vous celle de ce que vous auriez pu avoir...
- Ha ha ha !Qu'imaginiez-vous Burma ? Que j'avais des penchants nécrophiles ?
Une poupée ! Je me suis fait tout petit devant une poupée ! Une belle imitation, digne de figurer en bonne place au Musée Grévin spécial pervers.
Marisa a invité des gens qui s'opposent ouvertement au régime. Antonio est un serviteur de l’État. Son absence est une forme de délicatesse vis-à-vis de toi...
« Tout le monde devrait foutre le camp d’ici… et surtout que le dernier à partir pense bien à éteindre la lumière ! » (p. 48)
Mais ...... comment tu as du me mordre toi ?
- vous êtes mariés ?
- Séparé.
- C'est une autre façon de porter le deuil ...
Moi, j'ai eu la nostalgie de ce que j'ai eu ...
vous, celle de ce que vous auriez pu avoir ...
CE TiC QUE NOUS AVONS DE METTRE LA MAiN DEVANT NOTRE BOUCHE ET DE PARLER BAS …
EN NOUS PENCHANT DiSCRÈTEMENT VERS NOTRE INTERLOCUTEUR, OUi …
C'EST QUE NOS MAÇONS NE SE CONTENTENT PAS DE CONSTRUiRE LES PLUS BEAUX MURS …
ILS SONT AUSSI ÉQUIPÉS D’OREILLES …
Mon mari a été arrêté par la pide.
Deux agents sont venus le chercher un matin, on l'accusait d'avoir conspiré contre l'état. C'était faux, bien sûr. Mais quelqu'un l'avait dénoncé, c'était suffisant.
Il a avoué sous la torture et a effectué sa peine au fort de Caxias...
« N’ayant jamais connu que la dictature, nous avons appris à nous contenter du bonheur que Salazar nous octroie. » (p. 119)