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Critiques de Nicolas Ryser (37)
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Les derniers Argonautes, tome 2 : La mer du..

Le vent de l'aventure souffle fortement sur ce tome 2 intitulé "La Mer du Destin", et bien que ce tome soit de transition les épreuves se multiplient pour les derniers argonautes avec une puissance graphique hautement appréciable qui fait la part belle à l'action et à l'émotion : éclaireuses harpies, pirates non-humains, stryges illusionnistes et Maëlstrom dantesque sont au programme ! L'Odyssée d'Homère n'a qu'à bien se tenir ^^

Leitos se révèle, Skarra se dévoile, et après tant d'années à se morfondre loin de la compagnie des hommes Jason retrouve enfin un but dans sa vie. Mais le héros maudit confond de plus en plus passé et présent, rêve et réalité, au point d’halluciner et d'interpeller Médée, Orphée ou Héraclès... avant de commettre l'irréparable ! Et c'est là que je n'ai pas forcément adhéré à tous les choix opérés par les auteurs :



Jason qui se sent plus coupable que jamais prend la décision d'aller jusqu'au bout pour offrir à la nouvelle génération la victoire, mieux un Nouvel Espoir ! Les héros ne meurent jamais, car les héros sont immortels !!!
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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

Comment faire du neuf avec du vieux, du moderne avec de l'antique ? Il y a tellement de pepla mythologiques de moyenne facture, qu'en lire un bon ça fait du bien !

Le duo formé par Jean Blaise Djian et Olivier Legrand a tout compris : le premier apporte sa longue expérience de scénariste de BD, le deuxième apporte sa longue expérience de rôliste. L'univers, l'histoire, les personnage font sens car il ont été préparés et travailler, du coup révélations et explications font sens également car tout était prévu du début à la fin dès la réalisation de la première page : ah ça on est loin de ces satanés auteurs jardiniers qui improvisent leur récit en fonction de leurs humeurs du moment... Pour ne rien gâcher, Nicolas Ryser qui officie aux dessins et aux couleurs réalise un travail très soigné peut-être inspiré du fabuleux style graphique de l'immense artiste italien Enrico Marini !

Mais qu'est-ce que cela raconte ? Il était une fois un temps où les dieux ne communiquaient plus avec les hommes. Livrés à eux-même humains et non-humains se livrèrent alors massivement au meurtre et au pillage, car dans un univers où l'ordre est principalement garanti par la peur du châtiment divin, un monde sans dieux est un monde sans loi !

Les dieux offrent néanmoins une dernière et unique chance d'échapper au chaos éternel : les dieux reviendront parmi les hommes quand l'orbe du monde sera retrouvée... C'est ainsi que se forme une communauté d'aventuriers qui part en quête de Jason de Thessalie, du navire Argo et de la lointaine et mythique Hyperborée, et pour le meilleur et pour le pire les dieux ont des plans les concernant !

Chapeautés par un Jason devenu misanthrope et schizophrène car après avoir tout gagné il a tout perdu, qui emprunte quelques unes de ses répliques au Conan de R.E. Howard et au Druss de David Gemmell ^^, nous suivons Leitos le prince déshérité, Skarra l'amazone brisée et Eurymion l'aède blasé, rejoints ensuite par Borbos le satyre, Nessia la sorcière et Manaos la version préado de l'Aquaman de DC comics : oui nous sommes bien dans une peplum mythologique qui emprunte aux aventures d'Héraclès, Persée, Thésée et Ulysse, mais aussi dans un univers qui tient autant de la dark fantasy que du western crépusculaire et qui est hanté autant par des démons et des merveilles que par d'indicibles créatures lovecrafiennes ! Oh Yeah !!!





Ce tome 1 intitulé "Le Silence des dieux" est un tome d'exposition principalement centré sur le recrutement de la nouvelle communauté de l'Argo. A la cour d'un roi sans nom dans les jours semblent comptés, les dieux lancent la quête dont la résolution doit rétablir l'ordre et la paix dans le monde... Mais comme tous les crevards qui ne parlent que de noblesse et d'honneur n'attendent que la mort du roi pour devenir calife à la place du calife, c'est les parias qui partent à l'aventure pour sauver le monde !

Cynocéphales, centaures, foule déchaîneé, créatures diverses et variées... Skarra retrouve sa liberté et sa fierté, Leitos retrouve confiance en lui malgré son infirmité, Eurymion retrouve l'espoir d'un monde meilleur. Borbos apporte une dose de comique, notamment en usant d'un Gambit de Dieu fort réjouissant, et Nessia apporte un élément tragique car aimée par Leitos et détestée par Jason... Jason qui confond parfois le passé et le présent, le rêve et la réalité, voit en elle la belle et troublante Médée, la bimbo Art Déco qu'il a aimé avant de haïr et de maudire*. Notez que sa relation entre Nessia et le fils éthéré de Borée est assez proche de la relation entre Armandra et Ithaqua dans "Le Démon du vent", l'hommage de Brian Lumley à H.P. Lovecraft. L'espace d'un bref instant Jason caresse l'espoir de retrouver un fils en la personne de Manaos l'enfant de la néréide Tanis, sans s'apercevoir que peu à peu Leitos le voit comme un père... To Be Continued !

Je ne met pas 5 étoiles parce que je n'ai pas adhéré à tous les choix ultérieurs des auteurs, mais c'est bel et bien un coup de coeur (et pas seulement parce que Jason est l'un des personnages principaux du roman de Fantasy que je m'échine à écrire ^^)...



* Je m'insurge : ici comme ailleurs on accuse la magicienne Médée d'avoir tué ses propres enfants pour se venger de Jason qui l'avait trompée et bafouée, mais cette version du mythe est minoritaire et très tardive dans la littérature antique... Dans les premières versions c'est les Corinthiens qui tuent les enfants de Médée jugés impurs parce que leur mère est étrangère, intelligente et strong independant woman... D'ailleurs jusqu'à la destruction de Corinthe en -146, 14 garçons et filles devaient servir dans le temple d'Héra pour réparer le meurtre des 14 enfants de Jason et Médée ! Salaud de littéros qui ont colporté des conneries machos !!!
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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

Premiers plans, première scène, et la mythologie grecque et épique vous happe déjà ! Avec Les Derniers Argonautes, Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand et Nicolas Ryser nous emmènent, à leur tour, dans une réinterprétation dynamique des aventures de Jason et ses valeureux compagnons.



D’ores et déjà, prenez en compte que Le Silence des dieux est le premier tome d’un triptyque. Au fur et à mesure de l’histoire, le lecteur se rendra compte que ce triptyque semble se construire de manière tout à fait classique : introduction, développement, conclusion. Dans leur scénario à quatre mains, Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand introduise donc leur histoire avec un long prologue (à grands renforts de déclarations épiques et emphatiques), une mise en action progressive et une intrigue posée par étapes (alternant petits combats et avancées par à-coups). Bien sûr, la constitution d’une équipe autour d’un héros principal, c’est bateau (rien à voir avec l’Argo… pour l’instant du moins) mais ça marche toujours ; et c’est bien le cas ici.

De son côté, et ce dès la couverture, Nicolas Ryser pose un univers graphique fait d’action, de mouvement, et de relative jeunesse. Malgré tout, tout au long de ce premier opus, le dessinateur démontre qu’il sait adapter ses dessins et ses couleurs aux propos scénaristiques. Autour d’un trait figurant des personnages plutôt jeunes et dynamiques (malgré leur âge canonique pour certains), nous trouvons notamment quelques cases très branchées action et violence qui mettent en valeur ces moments d’intensité, ainsi que des planches plus grandiloquentes se rapprochant du style heurté des épigraphies grecques antiques pour figurer les récits mythologiques mettant en scène dieux et prophéties.

Une fois n’est pas coutume, nous terminons avec le récit proprement dit. Suite au Silence des dieux, qui se prolonge encore et encore, une prophétie se fait jour incitant un aède, accompagné d’une Amazone et d’un prince déchu, à aller quérir le concours du grand et fameux Jonas qui, jadis, emporta la Toison d’Or après une quête d’envergure qui ne lui apporta que des malheurs. Chaque personnage a véritablement sa propre quête à accomplir dès ce premier tome et l’assemblage de ces quatre personnalités fortes est très intéressant à suivre. Ils sont, en plus, accompagnés d’une créature fantastique, que je ne dévoile pas davantage ici mais qui a le mérite de dédramatiser bon nombre de situations tendues et de dérider le lecteur peut-être crispé à l’idée de découvrir une mythologie vieillotte et potentiellement repoussante. Les habitués de la mythologie grecque seront ravis, mais quand bien même ce ne serait pas votre came, il n’y aucun risque de se retrouver démuni ici.



Le premier tome de ces Derniers Argonautes est une introduction vraiment réussie avec un arrière-fond soigné et documenté, une intrigue qui tient la route pour le peu qu’on en découvre et surtout des personnages bien dessinés et caractérisés.



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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

Cela fait maintenant deux ans que ni Zeus, ni Hermès, ni Athéna ou n'importe quelle autre dieu ne se manifestent plus à leurs fidèles. Dans les cités grecques, c'est d'abord l'incompréhension et le désespoir qui prévalent, avant que la violence et la folie ne fassent à leur tour leur apparition. Pourquoi ce silence des dieux ? Est-ce une punition ou une leçon temporaire infligée aux hommes, ou est-ce au contraire le signe que les divinités ont décidé de véritablement abandonner l'humanité à son sort pour toujours ? Dans le chaos qui règne alors sur tout le monde grec, un petit groupe de héros va entreprendre une quête périlleuse et incertaine afin de mettre la main sur un mystérieux artefact censé rétablir le contact entre les hommes et les dieux. Ce premier tome des aventures des « Derniers Argonautes » est une excellente surprise signée Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand qui nous proposent un scénario qui peut certes paraître banal, mais qui fonctionne malgré tout efficacement. Le lecteur assiste avec intérêt la constitution de ce groupe de voyageurs très hétéroclite qui s'étoffe au fur à mesure des aventures ou des embûches rencontrées en chemin.



Le principal attrait de la bande dessinée tient à ses personnages, tous extrêmement différents mais entre lesquels on sent déjà que l'alchimie fonctionne. Un prince, un barde, une Amazone, une sorcière, un satyre et un vieux héros donné pour mort : voilà de quoi se constitue cette fine équipe qui, bien que seulement au début de son voyage, va déjà devoir affronter d'importantes épreuves avant de pouvoir enfin embarquer à bord du légendaire vaisseau dont s'est servi Jason afin de récupérer la Toison d'Or : l'Argo. Le personnage de Jason est d'ailleurs une belle réussite et on s'attache vite à cet homme vieillissant rongé par le souvenir de ce qui est arrivé à ses deux fils et par sa gloire passée. Son acolyte, le satyre Borbos, est lui aussi très convainquant et apporte une touche d'humour bienvenue à l'ensemble. Rien à redire non plus du côté des graphismes de Nicolas Ryser, particulièrement inspiré dès qu'il est question de représenter de célèbres créatures tirées de la mythologie : satyres pas nécessairement libidineux, centaures violents et massifs, cynocéphales avides de chair humaine... : les amateurs d'histoire apprécieront.



Un premier tome très convainquant mettant en scène l'un des héros les plus emblématiques de la mythologie grecque et un groupe d'aventuriers prometteurs. Des personnages attachants, de l'action, des clins d’œil plus ou moins subtiles aux dieux ou légendes grecs... : autant d’éléments qui font de ces « Derniers Argonautes » une bande dessinée de qualité dont il me tarde de lire la suite. A ceux qui hésiteraient encore, sachez que le premier album est en ce moment disponible en librairie à un prix découverte de 5,99 euros !
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Les Derniers Argonautes, tome 3 : L'orbe du..

Ce tome 3 intitulé "L'Orbe du Monde" reprend le cahier des charges de Robert Erwin Howard, donc celui d'Henry Rider Haggard : une contrée sauvage peuplée de barbares sanguinaires, un îlot de civilisation fondé par des exilés, et une hospitalité trop bonne pour ne pas être suspecte, donc de lourds secrets à dévoiler et l'indicible boss de fin lovecrafien à combattre... Rhââ lovely !!! La bataille contre la Chimère vaut à elle l'achat de l'album et de la série, même si quelques cases sont ratées avec un Leitos prognathe semblant avoir vieilli d'un coup de plusieurs années...

Les derniers argonautes débarquent au bout du monde pour tomber en pleine bataille entre les Fomoriens et les Hyberboréens. Et ils sont chaudement accueillis en contrées barbares dans une cité fondée par des exilés grecs, qui en terre sauvage fait office de paradis coupé du reste de l'humanité. L'aède Eurymiuon trouve enfin un public à la hauteur de son talent, l'amazone Skarra trouve enfin une nouvelle âme sœur pour lui ouvrir son cœur, le prince Leitos se console de la perte de Nessia dans les bras de la princesse Alba (ce qui nous fait une reprise de la légende de Procis et Gyptis : remember le fondation de Massalia / Marseille ^^)... Mais Jason en mode commando n'est pas dupe : l'arbre de vie qui offre la vie éternelle à ses adorateurs est forcément un arbre de mort qui dévore ses adorateurs, et il y a vraiment quelque chose de pourri dans la quête que les dieux ont confié aux derniers argonautes...



Pour que l'enfant devienne un homme, et que l'homme devienne un héros, il doit faire le deuil de son mentor : consciemment ou inconsciemment les auteurs ont créé une histoire qui respecte scrupuleusement le mythe universel du Héros aux mille et un visages mis en évidence par Joseph Campbell l'un des pères fondateurs de la mythologie comparée (d'ailleurs ce mythe universel qui unifie tout l'humanité est qualifié d'affreux cliché et d'insondable imbécillité par des littéros débilos qui en bons crevards élitistes se croient au-dessus du commun des mortels car sortis de la cuisse de Jupiter... Qu'ils aillent tous au diable !). Pour ne rien gâcher, il y a toute une réflexion sur les relations entres les dieux et les hommes, entre la croyance et la science, ce qui nous amène à la notion de laïcité et à notre temps présent où islamistes et christianistes veulent à tout prix un choc de civilisations et de nouvelles guerres de religion (qu'ils aillent tous au diable eux aussi !).

Une fin est souvent un commencement : ici s'achève l'histoire des derniers argonautes, et ici commence la légende des Seigneurs d'Hyberborée (appelés aussi Ligue des Justiciers)... Que j'ai hâte de lire cela !!! ^^
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Les derniers Argonautes, tome 2 : La mer du..

Après un premier tome très prometteur, Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand et Nicolas Ryser nous offrent avec « La mer du destin » une suite à la hauteur de nos attentes. Nous retrouvons donc nos sept héros enfin embarqués sur l'Argo, ancien navire à bord duquel le vieillissant mais toujours solide Jason partît jadis à la conquête de la Toison d'or. Un fait d'arme légendaire à l'enjeu cependant beaucoup moins élevé que celui de cette nouvelle quête entreprise par nos aventuriers qui doivent par tous les moyens atteindre la région d'Hyperborrée afin de comprendre la raison de l'inquiétant silence des dieux. Silence qui commence à s'éterniser depuis maintenant trop longtemps et dont un oracle a prédis que seul Jason et ses compagnons pourront avoir une chance de rompre. On retrouve avec plaisir ce groupe de héros très hétéroclite composé d'un prince manchot et d'un héros sur le retour accompagnés d'un barde, d'un satyre, d'une Amazone, d'une sorcière et d'un esprit des eaux enfantin. Chaque personnage possède son caractère et ses propres tourments mais, malgré certaines tensions opposants notamment Jason à la jeune sorcière, l'alchimie fonctionne plutôt bien entre les différents protagonistes auxquels on s'attache ainsi plus rapidement.



L'action se fait pour sa part aussi rythmée que dans le premier album et nous permet une fois encore d'assister à la rencontre entre nos héros et différentes créatures fantastiques issues de la mythologie grecque. Après les cynocéphales et les centaures, se sont cette fois les minotaures ou encore les stryges qui prennent vie sous les coups de crayon de Nicolas Ryser dont les graphismes sont toujours aussi agréables. Le travail des scénaristes est également très réussi et permet d'alterner efficacement scènes de combat visuellement très dynamiques et moments plus intimistes au cours desquels sont développées les relations entre les personnages. C'est notamment le cas de Jason que l'on découvre bien plus rongé par les fantômes de son passé que l'on ne l'imaginait, et notamment par celui de son épouse Médée qui, de rage d'avoir été délaissée par son mari, assassinat leurs deux fils il y a plusieurs années. Ce soin apporté à la psychologie de Jason et de chacun des autres personnages ne fait que rendre la disparition de certains d'entre eux plus tragique encore, d'autant plus que la plupart d'entre elles constituent une véritable surprise (sortez vos mouchoirs !).



Un second tome à la hauteur du premier dans lequel notre groupe de héros poursuit son voyage à destination de l'Hyperborée malgré les nombreuses embûches rencontrées en cours de route. Nul doute que le troisième tome sera du même acabit, aussi est-ce avec impatience que j'attends de découvrir ce que les auteurs nous ont concocté pour la suite.
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Les derniers Argonautes, tome 2 : La mer du..

Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand et Nicolas Ryser poursuivent leur interprétation triptyque du mythe des Argonautes avec ce deuxième tome intitulé « La Mer du Destin ». Cette suite arrivant trois années après le premier tome, celui-ci a fait l’objet d’une « opération découverte à petit prix », c’est toujours bon à noter.



Après un premier tome introductif qui servait à placer les enjeux et avant tout à réunir une équipe pour partir en quête du secret qui a rendu les dieux si silencieux. C’est ainsi que nous retrouvons à bord du fameux Argo : le vieux Jason qui a longtemps pleuré sur ses déboires, un satyre très sympathique, une Amazone devenue esclave, un prince manchot qui se la joue BG, une petite sorcière transie d’amour, un petit être venu du fond des mers et un aède qui nous sert de narrateur. Toute cette équipée est lancée dans la dangereuse traversée de la Mer du Destin où les soubresauts du voyage servent d’intrigue à ce deuxième tome.

Et du soubresaut, il va y en avoir dans les remous de cette mer au nom fatidique ! Quantité de créatures mythologiques se sont mystérieusement donné rendez-vous sur l’itinéraire emprunté par l’Argo. Les scénaristes mêlent alors huis-clos et road trip marins en multipliant les étapes fatidiques, comme autant d’hommages à des mythes connus. Tout comme dans le premier tome, nous ne sommes pas dans une simple retranscription de mythes bien connus, le scénario nous emmène vers des contrées à la fois inconnues et pourtant familières quand on a déjà côtoyé les légendes grecques. Des stryges, des harpies, des minotaures, il y a de quoi faire et, en accord avec ce que promet la quatrième de couverture, tout le monde n’en sortira pas indemne. D’ailleurs, vu le ton pris par l’intrigue, on sent bien que le titre des Derniers Argonautes n’est finalement pas volé, et on se dirige, doucement mais sûrement, vers un récit définitif à la légende de Jason l’Argonaute.

Malgré des visages souvent simplistes, Nicolas Ryser réalisent de très belles planches, dans un style volontairement édulcoré par des couleurs pastels ; pour autant, ce sont les contre-plongées depuis les fonds marins qui sont les plus réussies, quand la lumière prend une telle importance dans la construction de la case. Comme dans le premier tome, les rares évocations directes par l’aède de mythes ressentis par les personnages font l’objet de styles graphiques particuliers, qui seront appréciés par les fans d’histoire antique, et d’histoire grecque particulièrement. À l’image du scénario (c’est donc normal de retrouver cela dans le dessin), un personnage est un peu oublié dans ce tome, c’est l’Argo lui-même ! Un tel bateau aurait pu permettre dans ce tome particulièrement marin un récit plus épique.



La Mer du Destin n’est pas un tome fondamentalement marquant, car on sent parfaitement la transition voulue et réalisée par les auteurs, mais il maintient le suspens sur ce que vont pouvoir découvrir les personnages qui demeurent ; rendez-vous donc au troisième tome pour aborder les rivages de l’Hyperborée !



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Tao Le Petit Samouraï, tome 2 : Nem pas peur !

Tao, c’est une série de petites histoires humoristiques en une ou deux pages pour un jeune public qui se déroule dans une école de Samouraï. Le graphisme est dynamique, très classique. Sympa les noms des personnages, par exemple, le prof de judo s’appelle Kimami Otapi, les gags se cantonnent au burlesque, assez potache, déjà vu et pas toujours très drôle. Une lecture assez sympathique, mais sans grand intérêt.
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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

Le silence des Dieux... Malgré les prières, les offrandes, et les sacrifices, les Dieux ne parlent plus aux mortels. Le chaos s'installe alors en grèce mais l'âge des héros n'est pas fini. Un vieil oracle délivre son message avant son dernier soupir : si les hommes veulent de nouveau entendre la voix des maitres de l'Olympe alors il faudra aller chercher une relique dans la lointaine hyperborée, au delà de la mer du Destin et des Brumes du Nord. Et pour cette quête seul l'Argos et son capitaine ont une chance de réussite.



Ce recit reprend une trame presque aussi vieille que les récits mythologiques qu'il utilise. Et si elle est aussi souvent reprise c'est qu'elle resiste aux affres du temps et ne s'use pas de sa surconsommation. Une fois de plus nous en avons la preuve par cette histoire qui fonctionne très bien.

Un oracle énonce une prophétie pour sauver le monde. Une équipe va donc se monter et partir pour un long voyage plein d'embuches.

Connu donc mais efficace.

Le point fort de cette bande dessinée ce sont des personnages très charismatiques avec un passé qui les rend unique et profond. Ils ont tous des caractères bien différenciés et fonctionnent très bien les uns avec les autres.

J'aime particulièrement Jason dont le passé a créé une profonde blessure. On le sens toujours à fleur de peau. C'est le doyen de l'expédition, mais encore plein de ressource. Et plein de félures aussi. C'est très intéressant!!



Les dessins sont très sympas. Expressifs et dynamiques. Ils sont en plus très joliment colorisé avec des teintes un peu sépia et toujours douces.
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Les Derniers Argonautes, tome 3 : L'orbe du..

Nos argonautes débarquent enfin, après bien des épreuves, en Hyperborée. Et eux qui s'attendaient à encore de nombreuses embûches pour trouver l'orbe du monde, se trouvent accueillis comme des princes chez un peuple qui vénère l'arbre de vie, porteur de ce fameux orbe. Tout est trop facile, le vieux Jason le sent, cela sent le piège.



Une bonne conclusion pour cette série qui a repris avec adresse la vieille recette de la quête et d'une équipe de héros. Chacun ont pu montrer au long de ces trois tomes leurs forces et leurs faiblesses, et leurs blessures. Et c'est ensemble qu'ils affronteront les derniers obstacles pour au final se voire révéler une terrible vérité.

L'égoïsme et la cruauté des dieux olympiens sera une fois de plus à l'honneur pour cette série qui recuisine la mythologie grecque et la grande épopée des héros!



Les dessins sont toujours aussi sympas, malgré un trait parfois trop anguleux donnant quelques bizarreries anatomiques!. Les tons sont dans de jolis tons sépias.
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Les Derniers Argonautes, tome 3 : L'orbe du..

Suite et fin de la quête des derniers Argonautes qui quittent enfin la mer du Destin pour toucher les rivages d'Hyperborée. Ils ne sont désormais plus que cinq à tenter de retrouver l'orbe des dieux et ainsi mettre fin à leur silence : le prince mutilé et endeuillé, la guerrière libérée de ses chaînes, l'aède, l'enfant de la mer, et bien sûr le célèbre Jason, héros déchu rongé par la mort de ses fils et la trahison de sa femme. Après les traditionnelles passes d'armes contre les monstres et barbares locaux, notre brochette d'Argonautes découvrent avec stupéfaction l'existence de colons originaires de Grèce et venus s'installer sur ces terres des années plus tôt. En dépit de l'hospitalité irréprochable de ces derniers, la méfiance ne tarde pas à s'installer chez les nouveaux arrivants : cette bienveillance ne cacherait-elle pas quelque chose de suspect... ? Ce troisième tome marque la fin de la quête de nos héros, aussi les auteurs accordent-ils ici davantage de place à l'action au dépend des scènes plus intimistes dont on avait l'habitude dans les précédents volumes. Les événements s'enchaînent assez vite jusqu'à une conclusion satisfaisante au cours de laquelle le lecteur se voit apporter des réponses à toutes les questions qu'il pouvait se poser. Les références à la mythologie grecque sont encore une fois abondantes et satisferont pleinement les amateurs aussi bien que les lecteurs moins connaisseurs. Car si certaines sont effectivement assez transparentes comme l'apparition de créatures mythologiques ou de membres du panthéon divin, d'autres sont en revanche plus subtiles et renvoient à des mythes fondateurs moins connus. En dépit de toutes ces qualités et du niveau globalement très bon de la série, ce troisième tome reste, en ce qui me concerne, une petite déception.



Du côté de l'intrigue, d'abord, l'avalanche d'action empiète beaucoup trop sur les relations personnelles entretenues entre les personnages, chose qui était pourtant l'un des points forts des précédents tomes. On sent à peine la tension entre Jason et Leitos (qui ont pourtant de bonnes raisons de s'en vouloir !), Skarra décroche péniblement une phrase ou deux au cours de l'album, ce qui reste malgré tout plus qu'Eurymiuon, le barde, qui est pour sa part carrément abonné absent pendant plus de la moitié de l'album (à l'exception d'une scène intéressante à la toute fin). Les nouveaux personnages introduits ici présentent quant à eux peu d'intérêt et sont très (trop ?) archétypaux (la princesse belle mais naïve, le méchant conseiller jaloux...). Dernier bémol (et de taille !) les graphismes ! Ceux-ci sont pourtant toujours le fruit du travail de Nicolas Ryser (que j'avais bien apprécié dans les précédents tomes), mais le style semble être différent, moins soigné. Les visages des personnages posent notamment problème, à commencer par celui du prince Leitos qui se voit ici affublé d'une mâchoire disproportionnée et d'yeux minuscules qui donnent à son visage un aspect parfois franchement grotesque. C'est moins gênant en ce qui concerne les autres personnages, même si la représentation des visages et des expressions n'est clairement pas ce sur quoi le dessinateur a consacré l'essentiel son attention. Les décors sont en revanche plus réussis, nous plongeant immédiatement dans l'ambiance antique, de même que les scènes de combat. Après les centaures, les minotaures ou encore les stryges affrontés lors des précédents volumes, le programme de ce troisième tome est plus limité mais tout aussi impressionnant !



Lecture en demi teinte pour ce troisième tome qui vient clore la quête des derniers Argonautes, même si la série en elle-même reste de bonne qualité. Celle-ci n'est d'ailleurs pas vraiment terminée puisqu'à cette première trilogie devrait suivre un nouveau cycle consacré aux Seigneurs d'Hyperborée.
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Les derniers Argonautes, tome 2 : La mer du..

L'argos, poussé par l'esprit du fils de Borée, fait voile sur la mer du Destin, emenant nos futurs héros vers leur épopée. Bien des dangers les menacent sur cette route, et certain reside dans leur coeur...



Ce tome deux soutient l'allure du premier. Une facture classique mais efficace. Un récit servi par des personnages extremement bien recherchés. On voit les relations entre eux se nouer doucement, sans se brusquer. C'est très plaisant à lire. On s'attache très vite à eux et la disparition de certain est dure à accepter...

Nous continuons le voyage dans la mythologie grecque avec un plaisir renouvelé.



Les graphisme sont toujours aussi agréables et soignés.
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Les derniers Argonautes, tome 2 : La mer du..

J'hésitais un peu à la lecture du premier tome, les dessins me rebutaient un peu. Il faut dire qu'ils sont particuliers et quand assez inégaux. Quelques cases sont franchement ratées. Mais avec ce second tome, les planches d Ryser sont de mieux en mieux réalisées et plantent définitivement l'ambiance et le ton de ce cycle. N'en témoignent les planches p37 à 41 alors que la folie meutrière gagne les héros, l'évolution progressive des teintes pratiquement monochromes dans les ocres (tons haibtuels de la bd) à des teintes grises, blanches et noires est simplement magnifique. On peut aimer ou détester le crayonné de l'artiste mais force est de constater qu'un boulot monstrueux et un soin particulier sont apportés à l'atmosphère et au ton. C'est juste superbe.

Sinon l'histoire continue sur sa lancée, les personnalités sont un peu plus fouillées, notamment celle de l'amazone. Mais celles ci sont décrites de manière succincte; l'auteur laisse au lecteur le loisir de deviner ou d'imaginer le reste, plus que de tout révéler.

Les aventures que vivent nos héros sont épiques à souhait; ils rencontrent des créatures issues de la mythologie grecque revisitées. Mention spéciale aux Stryges...

Tout est bon dans cette bd à part peut être la précipitation du récit. En effet certains passages semblent bâclés ou présentés comme anecdotiques alors qu'ils mériteraient des approfondissements, par exemple la disparition de certains personnages... Ce qui laisse pressentir que cette bd se bouclera en une trilogie...
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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

Depuis plusieurs années, les dieux sont silencieux. N'etant plus sous la menace divine, le monde devient fou jusqu'au jour où un oracle prédit le retour des Dieux à condition de leur rendre l'Orbe du monde. Le seul Navire capable de mener un équipage jusqu'à lui est l'Argo. Pourtant, l'on dit que Jason est mort et que son Navire n'est plus.

Eurymion, l'Aède, est envoyé avec le jeune prince infirme Leitos et Skarra, l'Amazone devenue esclave 7 ans de cela, redevenue fraichemenent libre, pour retrouver Jason, le Héros abandonné des dieux.



Un dessin et des couleurs agréables avec un certain nombre de détails et parfois des compositions de vignettes plutôt surprenantes. Je regrette cependant parfois de ne pas comprendre certaines d'entre-elles.



Pour ce qui est de l'histoire, je trouve intéressant d'avoir pour une fois un "après mythe". Généralement, ce sont les récits des exploits connus des héros qui sont contés et non le "après", comme ici, la déchéance et l'abandon de Jason.

LIre la suite me paraît donc plus qu'envisageable !
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Tao Le Petit Samouraï, tome 4 : Pitres et dra..

Je découvre Tao, Lee-Tou, Rakaï, Katimini et tous les autres apprentis samouraïs, que les lecteurs d'Astrapi connaissent déjà bien. Je ne suis pas le coeur de cible, c'est certain, mais j'ai suivi leurs aventures avec plaisir: c'est rigolo, un peu fou, et Tao est adorable avec sa petite bouille "kawaï" même s'il ne fait que des bêtises et qu'il ne pense qu'à se battre!... Sauf quand il pense à Katimini, sa copine! Un peu plus farfelu que les bd de Cédric, plus centré sur l'école et l'apprentissage des arts martiaux et pas mal de clins d'oeil pour les grands (l'affiche de Stao wars, une belle réussite!...) A partir de 8-9 ans à mon avis, mais comme d'hab: à tester avec le public visé!
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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

Les derniers Argonautes

Jean-Blaise Djian & Olivier Legrand (scénario)

Nicolas Ryser (dessin & couleurs)

B.D.

Glénat, 2012-15-18





Agréable surprise que cette trilogie d’heroic fantasy. Les dessins sont très beaux, le texte aussi, épique et poétique, les personnages attachants. Mythe et fantastique sont liés.

On retrouve de grands héros comme Jason, vieillissant et obsédé par le crime de Médée qui a tué ses deux fils. Il est servi par un satyre. Un jeune prince déshérité en raison de son infirmité s’invite à l’expédition périlleuse que déclinent les lâches guerriers du roi. Il accompagnera l’aède en mal d’inspiration. Une amazone, prisonnière et esclave à la cour du roi, demande à en être également.

Voici une belle occasion pour un jeune lectorat d’entrer avec plaisir dans la mythologie grecque avec ses harpies, ses Stryges, centaures et autre Minotaure et sur le bateau parlant Argo à destination de l’île des Cyclopes. Il connaîtra aussi une gentille sorcière qui a les vents comme alliés et le fils d’une Néréide, qui nage avec les dauphins.

Il est question d’action, d’aventures et de courage, d’amour.

L’entreprise a pour point de départ le silence des dieux de l’Olympe, et les hommes sont désespérés.



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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

Une bd sur la mythologie grecque n’a rien de très original tant il y a pléthore sur ce sujet dans le monde de la bande dessinée. Le tout est de bien la réaliser de façon à plaire véritablement au public. C’est chose faite en l’espèce car on évite le pompeux et la médiocrité. Au niveau du graphisme, c’est très soigné dans un style expressif et dynamique que j’aime beaucoup.



On est tout de suite embarqué dans cette aventure qui commence avec le silence des dieux sur fond de quête à attendre l’hyperborée au nord. On va croiser des créatures mythologiques comme les centaures. Il est vrai que le scénario demeure assez classique également mais il y a le savoir-faire qui fait que la qualité est présente. Il faut dire que l’intrigue tient la route sur trois volumes. Bref, c’est convaincant.
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Les derniers Argonautes, tome 1 : Le silenc..

C'est la curiosité avant tout qui m'a amené à me procurer cette bd. Passionné de mythologies grecques et nordiques entre autres, et de mythes en tout genre, je me jette aveuglément sur tout ce qui y touche de près ou de loin.

Ainsi cette bd nous propose de retrouver un héros grec, Jason, qui conquit la fameuse Toison d'or avec l'aide des Argonnautes. C'est un Jason vieillissant, aigri et plein de rancoeur que l'auteur choisit de nous faire découvrir. Il l'entoure d'une bande plus qu'improbable d'aventuriers, parti en quête d'une mystérieuse Orbe, dérobée aux dieux. Ce vol expliquant le silence des dieux à l'encontre des mortels, et responsable de leur détresse et de leurs comportements bestiaux exacerbés.

Ce premier tome pose les bases en nous présentant l'intrigue, les personnages principaux, l'objectif à atteindre et les moyens dont vont utiliser les héros pour y parvenir. Les personnalités sont à peine palpable; seule celle de Jason est un peu plus fouillée mais tout juste. Ses compagnons sont à peine esquissés, leur caractérisation se limitant à leur rôle ou leur statut, limite même à leur stéreotype, le prince déchu, l'amazone indépendante vengeresse, l'aède sans inspiration, et un quatrième personnage que je vous laisse le plaisir de découvrir, qui lui aussi plutôt stéréotypé, mais qui apporte la petite touche légère d'humour, indispensable pour désarmorçer quelques situations.

Le récit se laisse lire, l'auteur enchaînant les phases de dialogues, de recherche avec des phases d'action, qui permettent au lecteur de ne pas lâcher l'affaire. Les dessins de Nicolas Ryser permet de réellement s'immerger dans cette histoire épique, mythologique; son trait peut choqué au premier abord mais on finit par s'y faire et se dire que cela colle parfaitement à ce genre d'ambiance. J'aime beaucoup l'ajout de quelques planches en "bas relief" lorsque le scénario revient sur des épisodes connus du mythe.

Globalement j'aime bien l'idée de reprendre une figure mythologique connue, la replacer dans un nouveau contexte et lui réinventer une légende. Cela permet de faire perdurer le plaisir lié à tous ces mythes, et de tempérer la frustration que l'on pourrait ressentir lorsqu'on les connaît sur le bout des doigts, et qu'on aurait bien aimé "avoir une suite". C'est sans doute dans cette optique là et menée par la même envie que des auteurs tels que Jean Balsie Djian nous propose ce genre de bd.

J'adhère complètement et découvre avec plaisir ces nouvelles aventures...
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Les derniers Argonautes, tome 2 : La mer du..

La mythologie grec a toujours été une source d'inspiration et de fascination. Cette série se sert très bien de cette mythologie pour créer de nouveaux récits. On y retrouve entre autres un vieux Jason qui n'aspirait qu'à la solitude, un prince qui ne pourra jamais devenir roi à cause de son infirmité, une amazone retrouvant sa liberté, une sorcière traquée, un satyre fidèle à son maitre, Manaos fils d'une néréide esseulé et un poète qui n'a plus d'idée pour de nouveaux récits. Ensemble ils essayent de mettre fin au chaos du au silence des dieux. Le chemin ne sera pas sans embuches et ils devront combattre de nombreux personnages peuplant la mythologie grecque.

Des personnages variés, loin d'être des héros parfaits, tous attachants et apportant chacun leurs plus. Ils servent beaucoup la quête qui n'est pour l'instant pas très développée. Ce qui leur arrive est beaucoup du au hasard, ce qui peut manquer de fluidité et aussi des dénouements faciles et rapides. Une lecture très plaisante en sommes.

Les dessins sont tout simplement superbes, que ce soit les traits ou les couleurs, les personnages sont expressifs et certaines cases ressemblent à des photographies avec des flous en premier ou second plan.

Une belle découverte.
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Les yeux d'Edith, Tome 1 : Cambremer

Je n'ai pas trop aimé cette histoire de jumeaux, tous deux amoureux de la jolie Édith. Le scénario est sombre, les personnages peu sympathiques - même ceux censés être les principaux protagonistes. J'avais emprunté les 2 volumes d'emblée et les ai finis, comme on achève des devoirs. Bref, alors que j'aime beaucoup Djian, je n'ai pas ici été séduite par le propos.
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