Citations de Nicole Dron (18)
Il y a eu toutes ces années difficiles, toutes ces années de silence où je craignais d’en parler de peur d’être considérée comme une illuminée dans le mauvais sens du terme. Et puis, j’ai osé être moi-même et vivre vrai. Il y a eu toutes ces années d’intégration (et cela dure toujours) pour essayer de vivre au quotidien les valeurs perçues « de l’autre côté. » C’est une chose de voir la lumière, autre chose est de la réaliser en soi. Ce n’est pas facile, aussi, de maintenir l’équilibre et l’harmonie dans son couple et la stabilité chez ses enfants. Il nous a fallu à tous beaucoup d’amour et de patience et je ne remercierai jamais assez mon mari pour avoir accepté d’être dérangé. Je me demande quelle aurait été ma vie si je n’avais pas vécu cette expérience ? Certainement beaucoup plus superficielle. Il est vrai qu’elle a désormais un sens et un but : Celui d’évoluer vers la conscience et vers l’amour. Le fait d’avoir vu que notre vie terrestre n’était qu’une phase transitoire dans la progression de l’âme m’a beaucoup aidée à mieux accepter les injustices et les souffrances de l’humanité, tout en l’aidant le mieux possible. J’ai appris aussi à ne plus juger les faiblesses des autres car je sais que nous sommes tous en devenir. J’ai pris conscience également qu’il n’y a qu’une seule religion, celle de l’Amour, celle qui est au cœur de chaque être humain. Et puis surtout, cette expérience m’a permis de n’attacher qu’une importance toute relative aux possessions matérielles. Je sais désormais que le but de ma vie n’est pas uniquement d’acquérir avoir, savoir et pouvoir. Ce n’est pas « l’avoir » qui est primordial dans la vie, mais « l’être », c’est-à-dire réaliser en soi cet état de plénitude vécu pendant l’expérience. Je sais que quand nous quitterons ce monde, nous laisserons tout. C’est notre être intérieur qui sera riche ou pauvre suivant les choix que nous aurons fait.
Bon sang ! Pourquoi ne nous croit-on pas ? Faut-il qu'il y ait une NDE collective de l'humanité pour que ce fait soit accepté ? Je le souhaite de tout mon coeur, non par vengeance, rassurez-vous, mais pour que notre monde soit transformé, sauvé..
Oui, si j'étais Dieu (Il doit sourire), j'offrirais au monde "un instant d'éternité", un instant de paix, de plénitude, de beauté et d'Amour, un instant où chacun se sentirait éternel, comblé, où ils serait à la fois "Tout et Un", un instant de grâce !
Un instant où il se souviendrait de Ce qu'il est !
Alors, le monde serait sauvé !
Comment parler de la Lumière : il faut la vivre ! C'est une substance splendide, vivante, irradiante, d'une pureté incroyable. C'est aussi une paix infinie... En elle, je n'avais plus conscience du temps et de l'espace, mais d'Être. Je prenais conscience que j'étais éternelle, que j'avais toujours vécu et que je vivrais toujours, qu'il n'y a que la vie... C'est un moment indescriptible et le seul fait de penser au mot "Lumière", même quarante-huit après, m'émeut toujours au plus haut point, parfois même jusqu'à en pleurer, tant son souvenir reste intense. Aucun mot ou concept humain ne peut décrire et expliquer cette Lumière. C'est une substance d'amour que certains pourraient appeler Dieu, ou l'émanation de Dieu ou l'énergie du monde, ou la Source. Qu'importe les mots ! Je ne cherche même pas à l'analyser. Pour moi, elle est la Lumière et tout est dit.
Cette Lumière est aussi un océan d'Amour pur, un amour qui s'offre et qui ne demande rien, un amour qui vous comble et vous restaure, un Amour soleil. J'ai non seulement ressenti de l'amour mais, par une espèce d'osmose, je suis devenu l'Amour. J'étais l'Amour et j'étais la Vie et cela, je ne pourrai jamais l'oublier. Cette fusion, ce sentiment de ne faire qu'Un dans l'Amour avec tout ce qui "Est", constitue le coeur de mon expérience; C'est mon trésor.
[Une fois dans l'Au-Delà] l'âme s'harmonise avec le plan vibratoire correspondant à son niveau d'évolution et y demeure avec les âmes qui lui sont apparentées, parmi lesquelles celles d'êtres chers qu'elle retrouve dans l'au-delà.
"Un homme n'est jamais si grand que quand il est à genoux pour aider un enfant." Pythagore
[...] cette expérience de l'être est indépendante de toute religion [...] C'est parce que notre destinée est de devenir "homme" dans toutes ses dimensions que nous sommes appelés à le faire.
Comment accepter le spectacle de notre Terre avec les horreurs, la violence, les haines, les trahisons, les mensonges et les injustices qui y règnent ?
Quelle souffrance de voir l'homme se compromettre pour l'argent, le sexe et le pouvoir, au point de se trahir et de trahir les autres avec tant d'irrespect qu'il est difficile de penser qu'un jour la conscience émergera de plus profond de lui-même !
Que faire pour éveiller l'homme à ce qu'il y a de plus noble en lui ?
Quand il m'était donné d'aborder ce sujet, d'évoquer le climat et la pureté de "la-bas", j'étais parfois gratifiée de sourires polis et je sentais bien que certains devaient me prendre pour une idéaliste déconnectée des problèmes de ce monde.
Nous n'évoluons pas tous en même temps ni de la même façon [...] [nous ne connaissons] ni l'heure ni le moment où l'éveil en l'autre se fera.
Dans la grande Lumière, nous sommes en face de "qui" nous sommes vraiment et de ce que nous avons fait. On ne peut tricher.
Lorsque la faiblesse est extrême, il n'y a plus assez de vie pour supporter les bruits de la vie. Même la trop grande vitalité de certaines personnes nous épuise.
La justice de l'intelligence est la sagesse. Le sage n'est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure.
Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps pour comprendre et intégrer cette expérience dans ma vie. Plus le temps passe, plus la compréhension de celle-ci s'approfondit, plus elle s'infinit, et plus je me rends compte que je sais peu de chose...
Et je continue de m'ouvrir à elle...
Ma plus grande difficulté, tout au long de ces années, a été de vivre à l'intérieur de moi quelque chose de puissant, exigeant, presque incommunicable, tout en restant dans le silence et la solitude la plupart du temps et sans que mes proches ne devinent l'importance de ce qui se passait à l'intérieur de moi.
[...] parler de spiritualité ne nous la donne pas et [...] la vivre au quotidien exige l'application de ce que l'on sait et surtout de ce que l'on "est".
Qu’un jour ou l’autre, chacun d’entre nous ressent le besoin vital de s’interroger sur sa raison d’être en ce monde, sur ce qu’il est vraiment. Cela correspond à un désir profond de l’homme et je crois que l’on est prêt lorseque la demande est si exigeante qu’on accepte de mettre sa raison et son mental en veilleuse pour entrer dans son ressenti, son intuition.
Pendant que les théologiens se disputent sur l'origine de l'eau, les mystiques la boivent.
La souffrance est un soleil qui fait mûrir le fruit.
Puisse le dialogue établi entre nous vous invite à poursuivre votre quête et vous approcher au plus près de "votre vérité", celle qui, après maintes ouvertures de consciences, suivies de maints accomplissements, sera devenue votre "chair" et vous permettra de répondre à La question : Comment as-tu aimé, qu’as-tu fait pour les autres ?
Le concept des vies successives m'a beaucoup interpellée [...]. L'on me montrait [...] que j'avais déjà vécu sur cette Terre. Je voyais certaines tranches d'autres vie et le lien, la cohérence qui les unissait toutes. L'on me disait que l'on revenait sur Terre tant que l'on n'avait pas acquis assez d'amour et de sagesse, que tout était question d'évolution.