Voilà une phrase qui revient souvent dans les mémoires des expérienceurs.
Voilà une phrase qui parle forcément aux initiés de la « science spirituelle » !
Nicole Dron a vécu une EMI, une expérience de mort imminente, en 1968. Longtemps après, elle en a fait un livre : «
45 secondes d'éternité », sur la base de ses quelques souvenirs de l'au-delà. Et puis elle a cherché des réponses, des témoignages. Elle a rencontré d'autres expérienceurs, mais aussi des médecins, des chercheurs, et évidemment, des médiums. On retrouve ainsi le célèbre Docteur
Jean-Jacques Charbonier en préface, dont on ne peut que conseiller les ouvrages.
Au fil du temps,
Nicole Dron a reçu des courriers de ses lecteurs, curieux parfois, en deuil souvent, à la recherche de réponses tout le temps. Et elle a répondu. Avec son expérience, avec ses nouvelles connaissances, vécues ou acquises. Ainsi est né ce recueil d'échanges épistolaires sur les choses de l'après vie. Ou plutôt de l'après mort, puisque la vie, c'est après !
On chemine 350 pages durant parmi les EMI négatives, le suicide, la réincarnation, le destin, … . le texte est parfois technique mais la plupart du temps très empathique, très bienveillant, plein de compassion, d'explications, de sagesse. Au risque de souvent se répéter,
Nicole Dron nous emmène vers cette lumière, cet amour, cette plénitude qu'elle a effleuré le temps d'une EMI il y a bien longtemps, mais qui semble être restée gravée en elle pour toujours.
En conclusion, on est davantage sur une approche philosophique de l'au-delà que sur du sensationnel. L'initié y retrouvera ses petits, le profane y picorera des détails, mais pourra avoir du mal à intégrer certains principes … . Pour ma part, j'y ai également croisé nombre de futures lectures tant Nicoles Dron cite de sources, d'ouvrages et de personnages qui ont forgé ses convictions. Ce livre reste cependant à réserver à ceux qui possèdent tout de même quelques bases sur le sujet.
Je remercie Babélio, les éditions Exergue et l'opération Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage.