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Citations de Noémie de Lattre (24)


À présent, je pense que le couple tel que nous le concevons aujourd'hui est un sérieux frein à l'épanouissement personnel.
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Et j'espère, en traversant avec vous mon expérience, éclairer les problématiques féminines de mon époque. Je me lance dans cette aventures âpre et périlleuse avec l'espoir d'être utile. Et aussi parce que j'adore parler de moi ! Voici les méandres de ma tête et de mon coeur. Voici ma pulpe, le bois dans lequel je suis faite.
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Je veux obtenir les choses parce que je les mérite, pas parce que je suis une femme.
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C'est fou comme une construction sociale peut broyer un individu. J'ai toujours été solide, forte, vivace, positive, et j'ai en moi depuis très longtemps les ressources pour être indépendante, libre, et HEUREUSE! Et pourtant me voilà à m'en remettre délibérément à un tiers; je choisis, consciemment, de mettre mon bonheur et mon amour-propre entre les mains d'un autre. Je le souhaite même. Je rêve qu'un homme prenne le pouvoir sur moi, et me désire, me possède, me prenne, me donne une vie, me fasse exister!
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Si les femmes étaient considérées comme des sujets et non comme des objets, si elles n'étaient pas dressées pour plaire, satisfaire, et se soumettre au désir des hommes, si elles n'étaient pas cantonnées à l'humilité, à la contrition et à la culpabilité, s'il leur était permis d'être libres, autonomes et volontaires, je pense que je me serais aimée et respectée assez pour refuser d'être ainsi maltraitée.
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Je milite ardemment pour un congé paternité obligatoire de même durée que le congé maternité. Pour le bien de la société entière. Professionnellement, si les hommes avaient autant de risques (chances ?) de devoir s'arrêter que les femmes, non seulement cela réduirait considérablement les discriminations à l'embauche mais cela nous obligerait en plus à revoir profondément le monde du travail : les horaires, les aménagements, le télétravail, le productivisme acharné...
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Je suis moi, je suis heureuse maintenant, peu importe demain. Et j'aime mon sexe. Mon sexe de femme. Mon sexe de femme qui n'est pas une absence de sexe d'homme.
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Je suis moi, je suis heureuse maintenant, peu importe demain. Et j'aime mon sexe. Mon sexe de femme. Mon sexe de femme qui n'est pas une absence de sexe d'homme. Je suis une femme, et j'aime mon sexe de femme empli de Plaisir et de Sagesse, de Puissance et de Douceur ; parfait et précieux, désirable et capricieux.
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J’avais à l’époque l’intuition d’un processus très bien expliqué par Raphaël Liogier : les Noir.e.s américain.e.s n’ont pas refusé la langue anglaise sous prétexte que c’était celle des esclavagistes de leurs ancêtres. Au contraire, elles se sont approprié les codes de leurs tortionnaires, les ont détournés et en ont fait le terreau de la culture afro, le cœur du gospel, du rap, du hip-hop, du reggae, etc. Au lieu de transFORMER, ielles ont transVALUE. Aujourd’hui certaines féministes sont tentées de refuser les artifices sexy (maquillage, talons hauts, décolletés, etc.) pour la raison que ce sont les codes du patriarcat. Ce qui est vrai. Mais de la même manière, nous pouvons transvaluer ces codes pour en faire des outils d’empuissancement. Je vais en effet avoir une forme de pouvoir si je peux séduire / attirer / exciter grâce à mes artifices de séduction. C’est aujourd’hui en pleine conscience que je choisis certains jours de me mettre en mode sexy. Le maquillage devient une peinture de guerre et les vêtements, une armure.
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Pour revenir aux questions que je me posais alors sur notre
vie sexuelle, ce que j'ai compris, c'est que OUI les gens mentent. Les gens, les magazines, les films, toute la société ! Personne n'est capable d'avoir une libido constante toute sa vie. Personne n'est à l'abri des baisses de régime, pannes et autres tracas sexuels. Non bien sûr que ce n'est pas un problème de ne pas baiser tous les deux jours. Non une femme ne jouit pas en cinq secondes chrono par la seule magie de la pénétration, le tout en gardant maquillage et sous-vêtements. Oui il existe mille autres sexualités que la pénétration. Non il n'y a pas deux relations similaires. Et oui il faut commencer à bien bien se détendre sur le sujet !
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J'hésite à t'écrire « je t'embrasse » tant j'ai peur de gâcher un
baiser à la fin d'une lettre que tu ne liras peut-être même pas jusqu'au bout.

Pleine d'espoir,

ta meuf qui flippe.
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Je me souviens parfaitement de cette période où, regardant le passé, je me suis aperçue que j'avais été très heureuse dans ma vie amoureuse tout le temps que j'étais restée jeune et inexpérimentée, sans volonté ni connaissance de moi-même, me prêtant totalement aux désirs et volontés de mes partenaires comme une bonne pâte attendant d'être modelée. Assez proche de l'archétype de la princesse finalement. Mais, dès l'instant où j'ai commencé à me développer, à m'épanouir, à devenir « quelqu'une » tant socialement que personnellement ou professionnellement, et à avoir mes propres projets, ma vie sentimentale a viré à l'eau de boudin. Je me souviens parfaitement avoir remarqué que, dans un sens puis dans l'autre, mon épanouissement personnel était inversement proportionnel à mon épanouissement amoureux.
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Récemment je me suis aperçue que si on remplaçait « Dieu » par « couple » dans la Généalogie de la morale, on avait une assez bonne idée de ma vision des relations hommes-femmes en général, et en particulier du couple qui, d'après moi, est notre religion moderne : notre nouvel « opium du peuple ». On se persuade que le couple est la panacée, l'accomplissement suprême, et qu'on a raté sa vie si on a raté son couple. Les païens, les impies et les non-croyants d'antan sont les célibataires, les vieilles filles et les sans-enfants d'aujourd'hui. Le sens existentiel qui était contenu en Dieu l'est maintenant dans le Couple. C'est le Graal. Et comme en religion, il y a toute une liturgie : être « fidèle » (tiens tiens), c'est-à-dire sexuellement exclusif.ve, s'aimer, être complice, être intime, tout se dire, se désirer, avoir une vie sexuelle épanouie et une vie sociale enrichissante, et bien évidemment vivre ensemble, se faire des promesses et des enfants. Autant de diktats qu'on accepte comme s'ils étaient naturels.
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Aujourd'hui, je commence l'écriture de ce livre. Un voyage
dans ma vie amoureuse et sexuelle des seize dernières années grâce à la relecture de mon « journal intime ». Ce terme désuet ne colle pas vraiment à ce que vous allez lire. Au travers de mon histoire, je pars en quête de la personne que je suis. En tant que femme, femelle, mère, amoureuse, artiste et individu. Et j'espère, en traversant avec vous mon expérience, éclairer les problématiques féminines de mon époque.
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Avant #MeToo, c'est comme si chacune se disait « J'ai moins car je vaux moins ». Aujourd'hui on a découvert que des femmes puissantes et célèbres, des femmes qu'on admire, disent elles aussi qu'elles ont moins. Juste parce qu'elles sont femmes. Et ça change la donne. Et on se donne la main. Et la main passe. Dorénavant nous sommes « les femmes ». Un groupe politique. Un groupe puissant. La moitié de l'humanité.
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C'est effrayant de constater à quel point les stéréotypes de
genre nous atteignent, nous influencent et nous entravent.
Qu'y a-t‑il de plus castrateur que cet « éternel féminin » qui
impose aux femmes la douceur, la fragilité et la beauté, autrement
dit le silence, l'infériorité et l'ornement ? Et ce « culte de
la virilité » qui impose aux hommes de refuser leurs émotions,
qui interdit l'empathie et dénonce les faiblesses ? Quelle
merde !
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Je pourrais résumer ainsi mon ambition : au travers de ma propre expérience, tenter de repérer ces mécanismes qui obligent si souvent les femmes hétérosexuelles à choisir entre leur épanouissement personnel et leur épanouissement amoureux.
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Toutes les injustices que je subissais et les inégalités que j'observais étaient dues au fait que j'étais une femme. Après une dernière résistance qui me fit préférer le terme de « fémininiste », je finis par accepter que j'étais féministe et me livrai sans le savoir à ce qui allait devenir la cause de ma vie.
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Écrire, faire, défendre, monter, proposer. Toute seule, toujours. C'est dur. Et j'ai peur. De l'avenir. D'être frustrée, déçue, aigrie. De ne pas avoir la vie dont je rêve. Et l'approche de la quarantaine aiguise l'inquiétude. Je n'ai qu'une vie et elle n'est pas infinie. Je ne l'aurais jamais imaginé : mon fils me sauve.
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Je suis vraiment en rage contre ces gens qui se battent, partout dans le monde, pour empêcher les femmes de disposer de leur corps en leur interdisant d'avorter. J'ai pourtant vécu cette expérience de la maternité. J'ai vécu cette impression de voir « un enfant » alors qu'il ne s'agit que d'un fœtus humanoïde. Mais ça ne m'empêchera jamais de continuer à défendre envers et contre tout le droit des femmes à la vie, au choix, à la liberté.
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