Nora Fraisse

J'invite chaleureusement tous les parents qui ont leurs enfants scolarisés ainsi que tout le personnel dés cités scolaires à lire ce témoignage déchirant pour que nos propres enfants ne deviennent des soufres douleurs de leurs camarades, Beaucoup trop d'adultes ramènent ces affaires de harcèlement à des gamineries. Et pourtant, aujourd'hui encore,en France 1 élève sur 10 est victime de harcèlement à l'école. Le harcèlement scolaire fait des ravages, il est un sujet encore tabou. le harcèlement au collège est un problème qui existe vraiment et que chacun de nous doit le prendre au sérieux parce qu'il tue Nous tous, nous devons faire preuve de vigilance. Nous devons être à l'écoute de ces enfants en souffrance.



A travers ce récit, une mère non seulement rend hommage à sa fille de 13 ans qui s'est donnée la mort jours,ce 13 février 2013 victime de harcèlement scolaire C'est un moment douloureux où la vie de toute une famille abasourdie, anéantie bascule dans l'horreur, l'incompréhension et la culpabilité Pour tenter de comprendre, , pour tenter de » se reconstruire, les parents de Manon « mènent l'enquête » veulent percer le mystère., surtout quand ils se heurtent au silence du collège. Ils se rendent compte que leur fille est souvent brimée, insultée, prise à partie sans que le personnel du collège n'intervienne de quelque manière que ce soit. Les harceleurs ont pu agir en toute impunité en la poussant au suicide. Mettre fin à ses jours est un acte qui dérange quand les responsables sont désignés.



Ce témoignage est un témoignage bouleversant qui permet à cette maman de lancer aussi un cri d'alarme sur un problème qui au fil des années devient de plus en plus préoccupant. Impossible de rester de marbre en constatant les terribles difficultés qu'a rencontré Nora Fraisse et son mari, ces parents inconsolables, dans leur combat pour la vérité


Lien : http://www.babelio.com/monpr..

ce livre est super touchant il est aussi bien que le film et est d'une vérité incroyable!

Livre témoignage d’une maman dont la fille, Marion, s’est suicidée à 13 ans à cause d’un harcèlement scolaire au collège. Marion, bonne élève de 4ème a plongé en quelques semaines dans ma détresse à cause de brimades répétées et d’insultes, tant au collège que par SMS ou internet…pour des bêtises, jalousies ! Ses parents, ses profs, les surveillants…personne n’a vu le drame arrivé.

Sa maman, dans ce livre, exprime son incompréhension, sa culpabilité, sa détresse et aussi sa colère contre le système scolaire qui n’a pas su déceler les indices qui auraient pu permettre d’empêcher ce drame et qui n’a pas su « assumer », qui a refusé le dialogue et a eu une réaction manquant complètement d’humanité en réaction au suicide de Marion.

Le récit est un peu décousu, avec des retours en arrière et des redites mais il est bouleversant. J’ai particulièrement aimé la fin qui propose des idées pour en finir avec ces problèmes de harcèlement des collégiens.

Avant tout, merci à Babelio et aux éditions Calmann-Levy pour cet exemplaire de Marion 13 ans pour toujours.

Il est toujours compliqué de rester pondérée devant ce genre de témoignage poignant où à la douleur de la perte d’un enfant s’ajoutent la mesquinerie des autres, la froideur insensible de l’administration et surtout la totale hypocrisie de certaines personnes ayant trop peur pour elles-mêmes pour oser affronter la vérité en face.

Marion est belle, souriante, sensible, créative et bonne élève. Elle est en classe de quatrième et elle a 13 ans. Elle est aussi très seule face à toute une bande d’autres élèves qui lui font vivre l’enfer tous les jours au collège mais aussi jusque dans sa chambre par le biais des SMS et Facebook. Elle subit ce qui est pudiquement appelé le « harcèlement scolaire » mais qui, de fait, est une réelle torture psychologique avec de multiples bourreaux agissant impunément, bien souvent en meute, d’ailleurs.

Poussée à bout, terrorisée, Marion se pend.

C’est alors que pour Nora Fraisse, la maman et l’auteur de ce livre, débute une véritable quête de la vérité. Pourquoi son « rayon de soleil » s’est-il suicidé ? Que s’est-il passé pour que sa fille en vienne à une décision aussi radicale alors qu’elle semblait toujours heureuse à la maison ? Pourquoi cette mort totalement incompréhensible ? Et que signifie donc ce téléphone pendu ?

Ce livre est l’histoire de cette quête. Il est le cri de douleur d’une mère qui se heurte à l’attitude incompréhensible des autres, à l’égocentrisme et à la lâcheté ambiants. Aucune réponse du chef d’établissement, un mépris confinant à une inhumanité ahurissante, un déni des faits pour des raisons finalement bien dérisoires. Une enfant est morte. Et au lieu de parler, de consoler, d’expliquer, ceux qui détiennent un semblant d’autorité se défilent et balaient tout sous le tapis comme si de rien n’était. Aucun responsable, rien ne s’est passé, ce n’est pas du tout un problème surgi à l’école. La famille, peut-être ? Sauf que Marion a laissé une lettre et elle accuse. Lettre bien gênante qu’on ne veut pas considérer, comme si après avoir laissé cette jeune fille souffrir pendant des semaines, après avoir fermé les yeux sur les raisons de sa mort, on refuse tout autant de voir sa vérité en face et d’en accepter les conséquences. L’inertie de l’Education Nationale et de ceux qui l’incarnent dans toute sa splendeur…

Indignation aussi d’une mère face à cette attitude des autres qui, au lieu de comprendre sa douleur, la traitent de folle et vont jusqu’à protéger les criminels que sont devenus les harceleurs de Marion. Aucune mesure éducative, rien pour tenter de leur faire prendre conscience de leurs actes, aucun travail sur l’impact de leurs mots, rien du tout. A la place, ils sont considérés comme des victimes, comme si chercher la vérité les transformait d’un seul coup en petits anges à protéger. A se demander quelle image de la société et de la République ces gamins doivent avoir en tête, finalement, si le crime reste ainsi impuni…

Je suis une lectrice très sensible et difficile de ne pas avoir la gorge nouée en lisant un tel récit. Difficile aussi de ne pas se révolter face au système, même quand on connaît déjà la cruauté et l’indifférence de ce système de première main. Encore plus difficile de comprendre comment il est seulement possible que personne ne compatisse face à la détresse de cette mère, face à son hurlement de douleur et à son désir de comprendre, face à ce harcèlement sous un visage différent qui finalement semble se transmettre à la famille, comme s’il était normal que la victime devienne coupable. Extrêmement difficile de voir cette maman, dont le cœur saigne parce que celui de sa fille ne bat plus, se débattre pour obtenir une reconnaissance des bourreaux dont on doute s’ils en ont un, de cœur, voire peut-être même une conscience, avant même de parler d’empathie.

Ce livre est un témoignage qui garde en ses pages toute la violence, la douleur et la cruauté qui ont secoué et secouent toujours Nora Fraisse face à l’apocalypse qu’est la perte d’un enfant dans la vie d’une mère. La lecture se fait rapidement, facilement, presque en apnée et elle secoue, tout autant qu’elle amène à réfléchir. C’est brut, au niveau émotionnel, très dur parfois à encaisser quand on est trop sensible et ça sera là mon seul bémol en tant que lectrice. Par contre, ce témoignage peut aussi servir de base à un travail sur le harcèlement scolaire, notamment en classe…

Il s’agit d’une histoire réelle et tragique, le suicide d’une adolescente qui se battait contre ceux qui la harcelait. À travers ce récit, Nora Fraisse nous plonge au cœur de cette histoire bouleversante.



Passer par toutes les émotions en lisant un livre, oui, ceci est possible. La merveilleuse plume de l’auteure a su me faire vivre au sein de ce drame. Chaque mot était un peu plus dur à lire que le précédent, ce livre est poignant. J’ai tenté cette lecture afin de m’intéresser à un phénomène bien trop tabou encore aujourd’hui : le harcèlement scolaire. Cette lecture a été une réelle remise en question, pas de moi-même, mais de toutes les personnes liées d’une manière ou d’une autre à ce drame. J’ai éprouvé de la tristesse, de la haine, de l’incompréhension. J’en suis venue à créer mes propres hypothèses et à m’interroger sur ce thème. Pourquoi agir en brute, pourquoi faire du mal, quel plaisir en ressort-il ? Je me suis également questionner vis-à-vis de l’équipe éducative : pourquoi personne n’a réagit ? Quel en était le bénéfice ? Ce livre est une réflexion à lui seul et un mystère.



Ce livre m’a énormément plu, je pense qu’il faut savoir lire entre les lignes pour comprendre réellement les choses et savoir se questionner. À mes yeux, cet ouvrage est un réel bijou, il m’a permis d’ouvrir les yeux sur la cruauté que certains humains possèdent, jusqu’où ils sont prêt à aller. Un grand bravo pour cette gifle en pleine figure, ce récit n’est pas seulement un témoignage, il s’agit également d’un message de prévention et de bienveillance. Ce livre a été écrit pour Marion, pour moi, pour toi, pour nous, pour chaque individu de cette planète et je pense qu’il devrait être lu par le plus grand nombre afin de se rendre réellement compte de l’impact de nos faits et gestes.



À mes yeux, cette auteure est une battante. Félicitations.
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Livre d'une mère qui se bat contre le harcèlement au collège.

Témoignage très touchant..



Ce phénome est encore peu exploité à mon goût dans les établissements scolaires. C'est bien de faire de la sensibilisation et de la prévention mais la plus important c'est d'intervenir auprès des harceleurs et des harcelés pour éviter que ça déborde en suicide. Marion en avait déjà marre de sa vie à 13ans à cause de ses "copains" de classe. Elle n'a pas eu le courage d'en parler ouvertement à ses parents mais les signes étaient présents.



A sa mort, la maman retrouve une lettre dans laquelle elle explique son geste. Grâce à cela, la maman repère les signes, les indices…

Aucune critique à faire sur un livre de ce type, mais un livre à lire ne serait ce que pour se rendre compte de ce qu'on ne voit pas parce qu'on pense que ça n'arrive qu'aux autres. Bouleversant.

J'ai lu ce livre il y a quelques années déjà et rien que de revoir la couverture me donne une boule au ventre et les larmes aux yeux. Ce livre n'est pas fait pour être bouleversant ou choquant, il est là pour raconté une réalité. Une réalité qui, enfin, commence à se faire entendre mais pas forcement encore comprise.

Comme le dit, si justement, Kerry Reichs dans « L'épopée du perroquet » publié en France en 2012 : « Lire c'est rêver les yeux ouverts ».

Bibliophile depuis ma tendre enfance, je lis pour étancher ma soif de connaissances mais aussi pour m'évader.

Que j'aurais aimé me trouver dans un monde imaginaire à travers « Marion, 13 ans pour toujours » de Nora Fraisse pareillement à des oeuvres de fictions comme « le miroir de Cassandre » de Bernard Weber, par exemple.

Il y a des livres qui ne devraient pas exister et celui-là en fait partie. Il y a des drames dévastateurs qui font sortir de l'anonymat des personnes qui s'en seraient bien passées. Notre auteure est une d'entre-elle.

Pourquoi avoir choisi cette lecture qui ne s'annonçait comme un périple des plus joyeux ?

Simplement pour comprendre les tenants et aboutissants de cette monstrueuse affaire et rendre hommage à la maman. Je ne suis pas habitée par du voyeurisme mais par un profond respect à son égard.

Le 13 février 2013, la vie de la famille fraisse bascule dans l'horreur et à partir de ce jour, plus rien ne sera comme avant.

En ce mercredi en début d'après-midi, Nora trouve sa fille pendue par un foulard au porte-manteau de sa chambre. Marion, 13 ans, élève de 4ème, qui vient de se suicider a laissé son portable suspendu ainsi qu'une lettre dans laquelle elle explique être la cible de brimades, d'insultes de plusieurs camarades au collège ainsi que sur les réseaux sociaux.

Ses parents, ne se doutant pas du calvaire qu'elle vivait, n'ayant perçu à aucun moment son mal-être, sont choqués, anéantis. Ils ne comprennent pas. Tout un flot de questions se pose désormais à eux. Quel a été ou quels ont été les éléments déclencheurs ? de mauvaises notes avec la peur de décevoir ? Un premier amour déçu ou impossible ? le sentiment d'être jalousée et donc rejetée ?

Se sentant coupables, ces derniers, plus spécifiquement sa mère, espèrent trouver des réponses en remontant la piste du drame. le livre-testament « Marion, 13 ans pour toujours » est né.

La structure de ce récit bouleversant, très intimiste est basée sur une lettre ouverte dans laquelle l'écrivaine s'adresse à sa fille. Elle lui fait part de son ressenti, de son quotidien malgré l'absence. Elle lui explique surtout les démarches accomplies.

Au fil des mots, des phrases, des lignes on suit son enquête pour démêler les fils enchevêtrés et aboutir à la vérité. On ressent sa rage, son désarroi, sa peine. Je l'ai plaint lors de certains passages.

J'ai apprécié cette partie dans laquelle la force mentale de la maman est révélée. Elle n'abdique pas devant les difficultés. C'est tout à son honneur.

J'ai été choquée par l'attitude ignoble du principal de l'établissement. J'ai détesté sa façon de rejeter la faute sur autrui et de se défausser.

La seconde partie, quant à elle, est plus technique, plus axée sur la législation dédiée au harcèlement.

J'ai moins été impliquée. La lecture m'est apparue comme rébarbative, longue même si j'en conçois l'intérêt.

Cela dit, je trouve que ce récit est construit trop à charge contre le collège, l'administration, les élèves…

Je saisis tout à fait le point de vue de Madame Fraisse, éperdue de chagrin, contrainte à jamais de vivre sans son enfant, mais j'aurais aimé avoir l'autre version pour me faire une idée plus précise. Je ne condamne pas mais il me manque des informations tout simplement.

Ce texte peut émouvoir, certes, mais il n'est pas pathos. Je le qualifierai de juste et de percutant. Percutant dans le sens où Il nous jette « à la figure », si j'ose m'exprimer ainsi, l'impact maléfique que peuvent avoir des actes gratuits, des paroles abjectes, blessantes sur n'importe quel individu et plus particulièrement sur un ou une adolescente vulnérable.

A travers les pages, est mis en lumière un phénomène de société mal connu, souvent à peine effleuré par les médias.

L'écriture est quelquefois confuse mais là n'est pas l'essentiel. Je dirai même que ce n'est qu'une broutille en comparaison à la trame.

En définitive, je conseille ce bouquin aux lectrices ou lecteurs qui sont attirés par les témoignages. Lisez-le pour vous documenter, en apprendre plus sur le harcèlement scolaire.

Ne jugez-pas car cette histoire n'est pas un roman mais bien un fait réel.

Sachez, d'ailleurs, qu'il m'a été difficile d'écrire une chronique et encore plus de la noter.

Je félicite Madame Fraisse d'avoir eu le courage de coucher sur papier cette tragédie afin que cela serve à d'autres enfants.


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je n'ai pas lu le livre mais j'ai vu le film. je trouve qu'il est vraiment bien car il montre a quel point certaines personnes souffrent à cause du harcèlement

Encore uen fois, cela montre bien que nos "jeunes" de maintenant sont fragiles et qu'ils sont bien trop exposés à tous ces réseaux sociaux n'importe comment. Les adultes responsables ne sont plus protecteurs désormais mais complices silencieux..

Une amie m'a conseillé ce livre ...et j'avoue que j'en ressors émue et triste. Triste pour cette maman et pour cette vie et cet avenir qui s'envole .

Emue car je me retrouve dans ses mots quand elle parle de sa fille bébé comme étant son petit rayon de soleil, si sage et si parfaite ...

Je suis aussi éffrayée par le système scolaire et par l'absence de sentiment de culpabilité de ces jeunes harceleurs.

Bref, un livre qui ne laisse pas indifférent. A lire , à partager ... que le message de cette maman passe.

Et que Marion ne soit pas oubliée

J’ai lu ce livre sans vraiment savoir à quoi m’attendre et j’ai été agréablement surprise du témoignage poignant de cette mère. J’en avais entendu parler mais il ne m’attirait pas plus que ça, et je me suis lancée après sans m’arrêter avant la fin du livre.



C’est un livre vraiment très émouvant d’une mère qui témoigne du suicide de sa fille. Son incompréhension face à son geste mais surtout des enseignants face au mal être de sa fille.



A travers ce livre, on comprend mieux ce que l’on appelle « le harcèlement scolaire » et les conséquences désastreuses que cela peut engendrer comme pour Marion.



Je pense que toute personnes ayant un rapport avec l’école devraient lire ce livre. Que se soit les parents qui ne comprennent pas toujours le changement de comportement de leurs enfants; les enseignants qui ne réagissent pas toujours quand il le faudrait mais encore les adolescents que se soit ceux victime d’harcèlement comme ceux qui le font subir.



Ce livre est une belle leçon de vie face au harcèlement qui tue malheureusement beaucoup trop de jeunes de nos jours.



En conclusion, le harcèlement scolaire est un sujet qui était tabou avant mais maintenant on en parle beaucoup et c’est une très bonne chose pour lutter contre ça. On ne devrait jamais laissé un enfant dans cet état. Je travaille dans un lycée, et je suis confrontée à ce genre de situation tous les jours. En effet, le harcèlement est quotidien et parfois il est difficile de lutter contre. Ce livre, je le conseille vraiment même si certains passages ne sont pas forcement facile à lire



18/20
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La maman de Marion nous raconte à travers son récit comment sa vie a basculé un jour de 2013. Sa fille de 13 ans qui suite à du harcèlement au collège a préféré en finir...

Sujet malheureusement d'actualité et généralement pas assez pris au sérieux par le corps enseignant.

Livre très bien écrit, qui prend aux tripes et laisse des traces...

C'est la curiosité qui m'a amené à lire ce livre. Que s'était-il passé ?



Un témoignage bouleversant, celui d'une mère qui découvre sa fille pendu à son lit. Impossible de juger, moi qui suis une maman de deux enfants, comment peut-on survivre à un tel drame ?



C'est le calvaire d'une maman qui culpabilise de ne pas avoir vu la détresse de sa fille. Une maman qui a la haine. La haine, envers ceux qui savaient et qui auraient pût agir. La haine, envers l'Education Nationale, censée protéger et sanctionner. Après la mort de Marion, elle doit se battre, contre l'indifférence, les mensonges, les calomnies, le regard des autres...



Ce livre est une lettre ouvert à sa fille, il nous prends aux tripes.



Le plus choquant dans ce récit, est la réaction du collège, aucune action alors qu'il était encore temps, aucun soutien à la famille, surtout le directeur, qui a donné ordre de ne pas témoigner de soutien, et a tout de suite fait en sorte d'étouffer l'affaire... Un comportement inacceptable de la part d'une équipe pédagogique...

Ce livre, on le lit forcément avec une boule dans la gorge...



C'est la lettre d'une mère à sa fille décédée ; elle mène son enquête pour tenter de comprendre les raisons de son geste. Elle raconte à sa fille ses démarches, ses ressentis, les obstacles qu’elle a trouvés sur sa route, les incompréhensions, mais aussi les quelques personnes qui l’ont aidée au cours de son investigation. Et puis elle explique pourquoi elle a créé une association, "Marion Fraisse - la main tendue" : lutter contre le cyber-harcèlement et les violences à l'école.



Le récit débute par cette terrible journée du 13 février 2013, qui marquera la fin d'un cauchemar pour Marion, le début d'un autre pour ses parents.



Alors dans ce livre, nous avons le point de vue d'une mère anéantie, abattue par un chagrin trop lourd à porter. Je ne me permettrai aucun commentaire à ce sujet.



Le harcèlement scolaire est un sujet tellement grave et parfois compliqué à déceler! Il y a ceux qui parlent (ils sont trop peu), qu'ils soient victimes ou témoins, et il y a les autres, ceux qui se taisent, et qui montrent peu de signes extérieurs de détresse intérieure. Et puis parfois, l'adulte ne voit pas ce qui se passe. Ce n'est pas qu'il ferme volontairement les yeux, mais il ne sait pas toujours interpréter les signes. Je travaille dans le milieu scolaire et c'est une cause qui me touche beaucoup. J'essaie vraiment de prêter attention à ce qui se passe dans l'enceinte de l'établissement. Mais entre ce que je pense, ce que je crois voir, ce que je ne vois pas, ce que l'autre ne dit pas, ce qu'il ne montre pas, je suis sûre que des choses m'échappent. C'est pour cela qu'il est nécessaire de sensibiliser tous les jeunes sur le sujet : qu'il soit victime ou témoin, un jeune ne devrait pas avoir peur de parler. C'est le combat mené par Nora Fraisse, auquel j'adhère évidemment.



Je suis contente d'avoir enfin lu ce livre, je suis tombée dessus par hasard à la bibliothèque. J'avais des réticences à le lire au début, par peur d'entrer dans une intimité qui ne me concernait pas, et d'avoir une curiosité mal placée. Mais si la maman a écrit ce livre, ce n'est pas pour nous abreuver de faits sordides, mais vraiment pour nous sensibiliser à sa lutte contre le harcèlement et pour que son témoignage serve à d'autres. Nora Fraisse a écrit un documentaire, "Stop au harcèlement". Lors de la journée consacrée à la lutte contre le harcèlement scolaire, le 1er jeudi de novembre, c'est l'occasion de mettre en valeur ces ouvrages au CDI pour les partager avec les élèves et la communauté éducative.

Sous forme d’une lettre ouverte à sa fille, Nora Fraisse raconte le combat d’une mère, d’une famille, pour découvrir la vérité sur le suicide de sa fille, Marion, 13 ans, collégienne en 4ème, qui avait la vie devant elle.

C’est un récit très émouvant, un ouvrage bouleversant qui nous met la boule au ventre.

Ça n’aurait pas du arriver. Ça ne doit pas arriver. Ça ne doit plus arriver.

Aujourd'hui, je sais de quel livre je veux vous parler. C'est sans hésiter que je me rends vers l'étagère des témoignages et que je prends ce livre gris et blanc, où pose le visage d'une jeune adolescente. Il restera longtemps dans ma mémoire, comme celui d'autres enfants harcelés que j'ai pu connaître. De retour à ma place, près du feu, la plume glisse doucement alors que mon coeur parle...



Voici le témoignage d'une maman. Une maman dégoùtée, en colère et complètement révoltée. C'est la maman de Marion. Et si un enfant ne doit jamais partir avant ses parents, c'est pourtant le choix qu'à fait la jeune fille en se pendant dans sa chambre un jour que sa mère s'était absentée quelques minutes.



Mais pourquoi vouloir mourir ? si jeune en plus... Qu'à t'il bien pu se passer dans la tête de Marion pour en venir à cette extrémité ? Jamais ce geste n'aurait du lui venir à l'esprit, ce n'est qu'une enfant. Oui, mais une enfant qui va à l'école... Et le collège ce n'est pas simple pour tout le monde. Oh je ne parle pas des notes, mais des autres. C'est une jungle où l'on peut être accepté comme rejeté. Et avec cruauté.



La maman de Marion va raconter comment elle a appris tout ce qui était arrivé à sa fille, comment les autres jeunes se sont mis à la harceler, petit à petit, et de manière détournée. Elle raconte à sa fille ce qu'elle à trouvé en faisant des recherches, combien Marion se faisait malmener moralement, à coup de téléphone, par sms, par internet... et bien sur en cours. Sa mère veut comprendre et surtout que plus jamais un enfant ne se donne la mort. Elle va aussi rencontrer le système scolaire, professeurs, directeur,... et les réactions m'ont littéralement horrifiées.



J'ai pleuré pour Marion, j'ai voulu la défendre, j'aurais tant aimé lui parler,... J'ai haïs le système scolaire et certains de ses représentants. J'ai voulu rager sur ces élèves complètement égoïstes et méchants. Mais cela ne fera pas revenir la jeune fille, je le sais. Pourtant moi aussi je voudrais que plus jamais cela n'arrive. Il y a déjà tant de choses qui peuvent provoquer la mort, il n'y a pas besoin que les enfants s'en créent entre eux...



Alors oui attention vous parents, à ce que vos enfants vivent. Attention aux réseaux sociaux, à internet, aux appels étranges, aux applications dangereuses. Ce livre est un témoignage bouleversant, un appel à se bouger, un appel à reconnaître la souffrance. Je n'ai pu qu'adhérer et lire ce document d'une seule traite. Marion... on va continuer à se battre...
Lien : http://refuge-litteraire.ekl..

Je viens de le commencer, normalement je ne devrais pas en tirer une critique. Mais peu importe, il est impossible pour moi de laisser une critique sur un livre comme ça.

Tout ce que je peux dire c'est que j'en suis aux premières pages et je pleure déjà.