Nora Fraisse

Que dire sur ce témoignage… Des larmes ont coulées.

C'est un témoignage très poignant. L'histoire de Marion est malheureusement bien réel et pas que pour elle. Il faut non seulement prendre ce livre pour un témoignage et un souvenir de la petite Marion mais aussi pour un combat, une lutte contre le harcèlement dans sa globalité.

Le harcèlement scolaire est beaucoup trop présent de nos jours et peu d'établissements scolaires attendent des actes comme celui-ci pour "agir". Ils ignorent trop longtemps et même après les faits.

Peut-on dire d'un livre comme celui-ci qu'il est super… Car on aurait préféré qu'il n'apparaisse pas et que ce genre de problème n'existe pas et plus.

Beau livre mais que de colère

Un livre très émouvant.

Le harcèlement scolaire m'a toujours révolté, et d'ailleurs tout comme Marion, j'ai vécu des moments difficiles en 4è, mais je n'avais jamais vu ça comme du harcèlement, je ne sais toujours pas si je peux dire que ça en était. Mais en tout cas, ce livre m'a vraiment fait réfléchir, tout d'abord sur les raisons poussant une ados de 13ans a un tel geste, et le téléphone pendu ici très symbolique. Il nous remet en question sur les résaux sociaux, la douleur que les parents peuvent bien ressentir.. Mais aussi, et surtout, ce qui représente très bien, à mon avis, la société actuel ! Tout le monde préfère se taire par peur des représailles, ainsi que l'égoïsme des parents des harceleurs dont leur soucis est de savoir si oui ou non leur enfant est cité dans la lettre de Marion.

C'est vraiment un livre que je recommenderai à tous !!!

Une amie m'a conseillé ce livre ...et j'avoue que j'en ressors émue et triste. Triste pour cette maman et pour cette vie et cet avenir qui s'envole .

Emue car je me retrouve dans ses mots quand elle parle de sa fille bébé comme étant son petit rayon de soleil, si sage et si parfaite ...

Je suis aussi éffrayée par le système scolaire et par l'absence de sentiment de culpabilité de ces jeunes harceleurs.

Bref, un livre qui ne laisse pas indifférent. A lire , à partager ... que le message de cette maman passe.

Et que Marion ne soit pas oubliée

J ai abandonné bien que le sujet soit boulversant

Mais sentiment de tourner en rond au dela des 100 premières pages

J'étais plongée dans l'histoire vécue par cette mère qui essaie de comprendre pourquoi sa fille s'est suicidée chez eux. Déjà, le fait qu'il y ait une photo de Marion sur la couverture , ça fait bizarre. Elle se bat pour connaître la vérité et éviter que le harcèlement scolaire ne se répète pour quelqu'un d'autre. C'est vraiment très bien écrit. A la base, je ne suis pas vraiment pour le fait d'écrire et de gagner de l'argent en profitant de la mort de quelqu'un. Mais pour ce thème-là, je pense que c'est nécessaire. Pour montrer aux parents que bien qu'ils connaissent leurs enfants, ils peuvent mettre fin à leur sans qu'on s'en aperçoive. Les ados disent leur petits malheurs à leurs parents mais non les choses qui les touchent plus profondément.

J'ai été choquée par la réaction de l'établissement qui fait tout pour éviter les ennuis et pour éviter Mme Fraisse, qui ne fait rien pour éviter que ceci ne se renouvelle, qui ne parle pas à la famille de la défunte, qui met en place des rumeurs sur la famille, qui fait tout pour que les gens ne leur apportent aucune aide. Le principe de l'établissement ne fait pas passer les mots de réconfort des professeurs et leur demande de ne pas dire qu'ils en ont fait. J'étais outrée de lire ça. Ses camarades de classe continuent à l'insulter même morte parce qu'ils se sentent protégés et par le collège et par leurs propres parents.

Ca fait réfléchir sur le monde dans lequel on vit (vu les événements récents, on a pas vraiment besoin d'un livre comme ça pour s'en rendre compte) mais ça fait réfléchir aussi sur l'éducation des enfants.

Enfin bref, ce livre m'a vraiment touchée. Je le recommande.

Un témoignage poignant. Cette mère crucifiée par le suicide de sa file et la malveillance de certains protagonistes reste malgré tout d'une grande dignité. J'ai beaucoup aimé même si je suis en colère contre les gens qui sont restés dans l'observation

Le témoignage de cette mère est très touchant, et tout le monde devrait le lire pour lutter contre le harcèlement scolaire car il faut que cela cesse!

Un témoignage percutant qui vient questionné les failles politiques en matière de harcèlement scolaire. Ce qui arrive à cette famille est tout simplement révoltant, on ne peut que comprendre la souffrance de cette mère de famille qui se bat pour comprendre le geste de sa fille, Marion.

En février 2013, Marion Fraisse, 13 ans, se donne la mort parce qu'elle était harcelée au collège. Pour expliquer son geste, elle laisse une lettre dans laquelle elle relate les faits, donne les noms de ses bourreaux. Sa mère, Nora Fraisse, ne cessera de se battre pour que le décès de sa fille ne soit pas vain, par delà la souffrance, envers et contre tout et tous.



Ce témoignage percutant et alarmant dénonce le silence, l'omerta, face au harcèlement scolaire et au cyberharcèlement, sujets encore tabous dans la France moderne, civilisée, bien-pensante d'aujourd'hui. Un type de violence encore tabou alors que, comme le précise la quatrième de couverture, 1 enfant sur 10 en est victime !



Face à l'administration de ce collège qui impose ses limites et se dédouane immédiatement de toute responsabilité, face à la justice qui veut trop vite classer l'affaire, face à tout un village qui se ligue contre elle, face aux médias qui veulent trop ou pas assez en dire, avec ou sans l'accord des parents, face aux coupables arrogants, et impunis, avec tout l'amour dont seule une mère est capable, Nora dévoile cette réalité qui dérange. Elle souhaite savoir, à juste titre, ce qui a poussé sa fille à commettre l'irréparable et cette vérité lui est trop longtemps interdite, cachée, l'empêchant de faire son deuil. Encore aujourd'hui, des zones d'ombre demeurent...



Ce livre courageux, révoltant, montre qu'une telle passivité juridique, éducative, préventive, ne peut plus durer ! Il faut agir et vite ! Pour ne plus que d'autres "Marion" meurent sous le poids des mots qui blessent, des coups qui pleuvent, des photos qui marquent l'esprit et des menaces incessantes qui laissent une trace à vie. Ce livre et la mise en mots de ce drame, loin d'être un cas isolé, est un premier pas vers le chemin vers la lumière, hors de l'ombre des tabous. Informer et sensibiliser sur ce problème de santé publique est la première chose à faire !



L'association créée par Nora Fraisse, "La Main Tendue", cherche à soutenir les victimes et leurs parents et à améliorer la prévention dans ce domaine.

Ce livre constitue le témoignage bouleversant d'une mère dont la fille de 13 ans s'est suicidée en raison du harcèlement scolaire qu'elle subissait.

La jeune Marion, après avoir été victime des moqueries voire des violences physiques de ses camarades de 4e C, a en effet mis fin à ses jours par pendaison.

Nora Fraisse explique alors que le calvaire a commencé quand elle s'est rendue compte, grâce à une lettre écrite par la petite défunte, des raisons ayant poussé sa fille à en finir.

La jeune collégienne, bonne élève mais peureuse, avait été insultée en cours, piquée avec des pointes de compas dans les couloirs, victime d'attouchements avant la photo de classe sans qu'aucun adulte n'intervienne.

La maman exprime sa colère et son incompréhension devant la réaction du chef d'établissement qui non seulement n'a pas voulu changer Marion de classe quand la famille l'a demandé mais a eu un comportement absolument odieux après le drame.

Comment expliquer cette indifférence et ce mépris vis-à-vis d'une mère en deuil ? Les primes, suggère Nora Fraisse, qui ont amené le principal à fermer les yeux pour que son établissement ait l'air d'un collège exemplaire et qui l'ont décidé à exiger un silence complet de la part des professeurs.

Pour soutenir les familles des victimes et lutter contre le harcèlement scolaire, la mère de Marion a donc choisi d'écrire ce livre-dénonciation-témoignage et a créé l'association « Marion Fraisse- La main tendue ».

Son témoignage,extrêmement touchant, fait part de la détresse profonde d'une mère dont l'enfant s'est donné la mort mais ne tombe pas dans un pathos exubérant. De fait, Nora Fraisse ne cherche pas à susciter la pitié, elle veut écrire pour agir, pour empêcher que d'autres enfants innocents meurent à cause de l'inattention des adultes, des insultes véhiculées par Facebook ou par SMS, d'un environnement scolaire où le bon élève est transformé en bouc émissaire par des camarades qui croient pouvoir agir en toute impunité.

Un livre à lire et à faire lire pour que la torture scolaire n'ait plus sa place dans nos écoles. Pour que d'autres Marion ne succombent pas au harcèlement. Pour que « chacun tire les leçons de sa mort » (p. 1).

Cette histoire est touchante et c'est parce que des jeunes gens fnissent par y laisser la vie qu'il faut se battre contre le harcèlement moral. L'enfance, l'adolescence, doivent être des moments amusants, pleins de découvertes, et non un moment de souffrance insurmontable. Je souhaite bon courage à toute sa famille.

Livre d'une mère qui se bat contre le harcèlement au collège.

Témoignage très touchant..



Ce phénome est encore peu exploité à mon goût dans les établissements scolaires. C'est bien de faire de la sensibilisation et de la prévention mais la plus important c'est d'intervenir auprès des harceleurs et des harcelés pour éviter que ça déborde en suicide. Marion en avait déjà marre de sa vie à 13ans à cause de ses "copains" de classe. Elle n'a pas eu le courage d'en parler ouvertement à ses parents mais les signes étaient présents.



A sa mort, la maman retrouve une lettre dans laquelle elle explique son geste. Grâce à cela, la maman repère les signes, les indices…

Un livre à mettre entre toutes les mains de ceux qui s'occupent d'enfants et d'adolescents : parents, enseignants, animateurs, etc.

La mécanique implacable et pourtant si volontairement dissimulée du harcèlement y est décrite avec les mots et le cœur d'une maman qui a vécu l'indicible. On y découvre avec effroi qu'en 2013, année du suicide de Marion, on était à l'âge de pierre de la prise en charge des enfants et ados persécutés. Depuis 11 ans maintenant, il y a eu des avancées, mais il y a encore beaucoup à faire. Ce livre donne de précieuses pistes pour avancer encore.

Une écriture bouleversante... mais comment pourrait-il en être autrement !

La tristesse de cette maman vous transperce le coeur a chaque page, sa colère que l'on comprend aisément, et pourtant incomprise par tellement de monde, comment toutes ses personnes ont pu réagir de la sorte face à la douleur de cette famille.

Comment ces gens ont pu être aussi odieux, si ça avait été leur enfant... auraient -ils réagit comme il le lui demandait ?! En courant la page ?!! Scandaleux !

Que dire, qu'ajouter après tous mes collègues babelionautes ?

Rien, ne serait-ce que ce livre est un poignant témoignage d'une mère ayant perdu son enfant, Marion, harcelée par ses camarades de classe.

Nora Fraisse aborde le sujet de l'harcèlement scolaire, et du cyber harcèlement, avec beaucoup de franchise et d'émotions, et met ainsi en lumière l'impuissance et l'inaction de l'éducation nationale.

À lire.

Un livre liée à une histoire vraie, il m'a beaucoup touché et en même temps j'avais envie de savoir la suite, je me suis plongé dans l'histoire au bout de quelques pages, du stress, du suspense.

Un des meilleurs livres que j'ai lu. ♥

Le 13 février 2013, Marion décide de se suicider à l’âge de 13 ans. Elle est harcelée depuis de longs mois au collège. Sa mère, Nora Fraisse, sait qu’elle ne peut rien faire pour Marion, mais décide alors d’essayer de changer les choses à propos du harcèlement en milieu scolaire.

Ce livre est un hommage à Marion, mais il regorge aussi d’une multitude d’idées, fondées sur le bon sens, pour lutter contre le harcèlement, ce fléau qui frappe un élève sur dix en France.

Au début de la lecture, je ne m’attendais pas à ce que Nora Fraisse ne formule que des propositions fondées sur le bon sens, mais plutôt à une longue plainte ennuyeuse. Au contraire, j’ai été émerveillé par ce livre, puisque l’auteur nous montre que l’on peut facilement agir contre le harcèlement scolaire, avec des actions de préventions relativement simples.

Autre fait consternant relevé dans ce livre : l’attitude du principal du collège de Marion. Malgré de nombreuses plaintes de la part de ses parents, il n’a pas réagi et a tenté au contraire de cacher la poussière sous le tapis.

Ce récit de Nora Fraisse est donc un constat frappant. Elle parvient à nous montrer tout au long de la lecture que le système actuel ne permet pas de prendre en charge les élèves en détresse. Aujourd’hui, Nora Fraisse est à la tête de l’association « Marion, la main tendue », qui organise des interventions en milieu scolaire, afin de sensibiliser les collégiens et lycéens au harcèlement ainsi qu’au cyberharcèlement.

Ce sont les cris d’une maman forte dans toute sa colère et son incompréhension face aux murs du corps enseignant jusqu’au rectorat soutenus par les politiciens, sans oublier le manque de compassion et d’humanité de certains voisins et parents ; mais principalement dans toute sa triste beauté envers la chair de sa chair meurtrie, son rayon de soleil qui s’est éteint.

C’est le combat d’une mère pour briser définitivement cette loi du silence sur ce fléau si tabou, le harcèlement scolaire tue !



Le mercredi 13 février 2013, Nora, accompagnée de ses deux plus jeunes enfants, s’absente à peine quelques heures le temps de passer au tri des déchets et de déposer des vêtements trop petits pour les siens à son amie Zahia.

Elle ferme la porte à clef en laissant au lit sa fille aînée de 13 ans, qui est malade.

Ses appels téléphoniques restant sans réponses, cette mère se précipite chez elle et découvre Marion pendue à l’aide d’un foulard dans sa chambre.

Pourquoi un tel acte ?

Marion est une bonne élève en 4ème au collège Jean-Monnet de Bris-sous-Forges, gentille, timide, rêvant de devenir architecte, amoureuse de Romain.

Que s’est-il passé ? Comment vivre après ? Est-on obligatoirement coupable en tant que parent ? Aurions-nous pu y remédier ?

Dès le lendemain, à la une du Parisien, le père et la mère de Marion, apprendront brutalement que leur adolescente est une des victimes du harcèlement scolaire.

Aurait-on pu les mettre en garde ? Qui est ou sont responsables de cette souffrance ? Que faire ?



Nora Fraisse, maman de Marion, est bouleversée, énervée, blessée au plus profond de son être, on est saisis par la perte de sa fille et on le ressent parfaitement par sa plume directe, tranchante, sans langue de bois. On suit ses questionnements, sa quête de vérité, puis ses raisonnements.

Après avoir mené difficilement son enquête, elle dénonce tous les dysfonctionnements des administrations à qui nous confions nos enfants en toute quiétude, sans penser un instant qu’ils peuvent subir d’odieuses brimades à la vue de tous et pourtant livrés à eux-mêmes sans aucun soutien. Bref, il suffit d’un seul incompétent ou une marionnette dirigée par sa hiérarchie, avide d’une promotion/mutation, à la tête d’un établissement pour que ce drame se reproduise inlassablement.

Elle n’hésite pas à mettre en avant qu’un travailleur est mieux protégé par les lois qu’un élève, sauf les gamins bourreaux (« petits cons ») qui restent intouchables, c’est tout à fait l’impression qu’ils donnent par leur comportement.

Toutefois, elle apporte également de judicieuses solutions, seulement celles-ci demandent de l’investissement, une organisation et surtout une volonté de bien vouloir ouvrir les yeux, plutôt que de continuer à « se cantonner dans une politique de l’autruche criminelle ».



Doit-on faire aux autres ce qu’on n’aimerait pas qu’on nous fasse ? Tout n’est qu’une question d’éducation et de jugement !



J’ai dû m’arrêter au milieu de cette lecture, tellement j’étais survoltée et révoltée de constater tout ce qui a été infligé à Marion sans que personne ne s’interpose, à cette famille, rien ne leur a été épargné, même pas un deuil digne.

À la fermeture de ce témoignage, je me demande encore si certains intervenants ont un minimum de conscience, voire même de civilité et/ou de professionnalisme.



Il m’est impossible de dire que ce livre est un immense coup de cœur, alors qu’un bien trop jeune a cessé de battre… Cependant, je suis de tout cœur avec la famille et les proches de Marion, des victimes vivantes et décédées, des futurs souffre-douleur et de leurs parents qui se sentent totalement démunis et impuissants malgré leurs alertes.



C’est un roman préventif, totalement pédagogique. Malheureusement je ne pense pas que l’éducation nationale l’utilisera, car il faudrait qu’elle se remette vraiment en cause, ne serait-ce que pour arrêter ces ignobles massacres et pour le bien de l’avenir du peuple de demain.



Cette chronique n’a pas été écrite par mes mains, mais avec mes tripes de mère qui va délicatement confier « Mayon » à sa progéniture.



Cette affaire est en cours d’instruction, donc j’en profite pour rajouter que Marion mérite une justice impartiale et exemplaire. Absolument tous les protagonistes de tout âge, toutes hiérarchies confondues, doivent assumer leurs actes, les faits et les conséquences qui en résultent !
Lien : http://encoeurdeslivres.blog..