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Critiques de Olivia Gometz (61)
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Le premier mot qui me vient à l'esprit après la lecture de ce premier tome, c'est magistral. L'autrice nous plonge dans un univers sombre, médiéval et cruel où la religion, la politique et la séduction s'entremêlent et se déchirent tout le long de l'histoire. La plume est claire, pragmatique, certaines phrases sont empreintes d'une beauté certaine et les dialogues sont absolument délicieux ! Je n'ai jamais vu Game of Thrones, pour autant je reconnais bien dans cet ouvrage l'univers dont s'inspire celui d'Olivia Gometz et c'est un véritable plaisir à lire, pour la simple raison (et pourtant pas si simple que ça à retranscrire sur le papier) qu'en lisant Les Carmidor, on a plus l'impression de regarder une série de fantasy politique plutôt que de lire un roman. Et pour moi, c'est un coup de maître. Les noms propres sont originaux tout en étant compréhensibles et retenables, les descriptions sont efficaces et les protagonistes et leurs antagonistes sont suffisamment clairs pour que l'on ne s'y perde pas. Il y a très peu d'histoires qui ont pu me donner cette sensation d'immersion totale au cours de mes lectures.



Il y a beaucoup de choses qui m'ont totalement séduite dans ce livre, mais la première est avant tout les personnages, qui sont tous complexes, profonds et maîtrisés. Nos quatre protagonistes principaux sont frères et sœurs ; nous suivons Aron le colérique, Giorda la stratège, Dorio le juste et Idissa la bâtarde dans leur quête de pouvoir. De la cour du roi aux souks ensablés, l'autrice nous mène d'une main experte au plus profond des intrigues politiques et romantiques de son univers. Le vocabulaire maritime et les mœurs médiévales sont parfaitement maîtrisés et, quant à ces dernières, le plus agréable et bien joué dans ce roman, c'est la vision de la femme dans ce monde d'hommes. Des femmes qui tentent de survivre, de réaliser leurs ambitions et de prévenir les catastrophes dans l'ombre des protagonistes masculins n'hésitant pas à les écraser quand elles les dépassent. Pour conclure, c'est une lecture que je recommande franchement, surtout si vous aimez Game of Thrones, la politique et le féminisme. Je compte (et j'ai très hâte de) lire le prochain tome, je suis charmée !
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Je lis très peu de fantasy mais connaissant l'auteure j'ai souhaité découvrir son roman. Figurez-vous que j'ai apprécié ma lecture. Oui parfois je me suis perdue dans les personnages mais j'ai passé un très bon moment de lecture.



Des complots, de la trahison, des rois, une famille qui se détruit : un univers dans lequel on est plongé assez rapidement. Tout est bien ficelé et bien écrit. Bravo à l'auteure qui a réussi à me transporter dans son univers.



En résumé, j'ai passé un bon moment de lecture et je recommande ce roman même si vous ne lisez pas de fantasy. En revanche, petite note si vous êtes sensibles à la violence car il y a certaines scènes violentes.
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

''Qu'importe vers qui pencherait la balance du destin : à l'aube, la rade se teindrait de rouge.''



Mon coup de cœur du mois de février !! C'est LE livre que j'attendais depuis que j'ai vu la série Game of Thrones et que je veux retrouver ces histoires de pouvoir, de grandes familles, de trahison, toutes ces histoires de cour et de politique... J'avais beaucoup d'attentes avant d'entamer ma lecture et je n'ai absolument pas été déçue !



On entre ici dans un univers de fantasy sans magie ni dragons mais avec un aspect religieux très important. On assiste à des guerres, des batailles, des alliances... C'est vraiment le genre d'univers que j'adore donc j'ai tout de suite été embarquée.



J'ai adoré TOUS les personnages. Enfin, ce n'est pas tout à fait ça. En fait, j'ai adoré leur construction. Aucun n'est tout blanc ou tout noir, ils servent tous leurs propres ambitions, leurs propres idéaux... Et c'est ce qui rend ce bouquin si intéressant ! Il n'y a pas juste les gentils d'un côté et les méchants de l'autre. C'est ce qui fait qu'on a quelques (énormes) surprises tout au long du roman et qu'on est accroché jusqu'au bout. Les relations entre les personnages sont aussi hyper intéressantes ! Certaines sont créées par la force des choses, pour des raisons politiques et c'est génial de voir comment ils composent ensuite avec ces relations forcées ! D'autres sont plus spontanées et on sent qu'elles peuvent mettre le bordel (Rehard et Giorda, on vous parle)



Enfin, je dois aussi souligner la plume. Ce genre d'histoire peut très vite devenir lourde, entre la multitude de points de vue, la teneur de l'univers et les descriptions (cc Le Trône de Fer) Mais la plume d'Olivia est si agréable, à la fois très travaillée mais facile à lire ! C'était vraiment un plaisir et j'ai vraiment hâte de la retrouver dans le tome 2.



Bref, vous l'avez compris, j'ai adoré cette lecture. Alors objectivement, tout n'est pas parfait. Mais honnêtement, ce sont des détails à côté de mon ressenti global sur ce roman !!
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Aaahh, les Carmidor… J’avais eu la chance il y a deux ans de lire la version Wattpad de ce formidable roman de politico-fantasy. Déjà à l’époque, j’avais énormément aimé ces quelques heures passées en compagnies de personnages tous plus tordus ET attachants les uns que les autres. La seconde lecture ne m’a pas déçue, elle a même été encore meilleure ! Olivia Gometz avait publié un diamant brut, la version polie est un véritable bijou, pour poursuivre dans le thème.



De toute évidence, le roman attire une comparaison évidente, l’incontournable Game of Throne de Georges R. R. Martin. Mais la comparaison est franchement à l’avantage des Carmidor. Là où – mais peut-être la faute de la traduction – GoT m’a semblé long et inutilement compliqué ou trash, les Carmidor sont une vraie révélation pour le genre.

L’intrigue est incroyablement bien menée. Ayant la chance d’avoir déjà lu l’histoire je ne me suis pas du tout perdue entre les différentes familles et j’ai suivi tous les retournements de situation avec grand plaisir. Et des retournements de situation… je peux vous assurer qu’il y en a ! J’en avais oublié certains et je suis certaine que j’ai été aussi surprise que la première fois quand je les ai lus ! Olivia Gometz nous a concocté un formidable panier de crabe politique où ce que vous croyez acquis ne l’est jamais tout à fait et où les plus fidèles alliés peuvent se révéler les pires traîtres. Complots politiques, alliances dans tous les sens, questions matrimoniales, velléités d’indépendance, religion… Il ne manque rien à ce merveilleux cocktail. Si vous êtes fans d’intrigues complexes (mais pas lourdes ou imprécises !), foncez ! Vous allez adorer.



Une autre force immense de ce roman ce sont ses personnages. Ah, Giorda, Aron, Dorio, Dista, Rehard et tous les autres… vous allez adorer les détester, et rarement cette phrase a aussi bien collé à la situation. Ils ont beau appartenir à un autre univers, ils sont tout aussi humains que nous, et sont capables du pire comme du meilleur. Olivia évite avec brio le piège du manichéisme, et je vous assure qu’il n’y en a pas un seul dont on peut dire avec certitude qu’il est un ange ou un démon. Tous ont leur part d’ombre et de lumières, leurs secrets, leurs motivations cachées, des désirs impérieux… Tous sont uniques, mémorables, et j’ai adoré ce voyage de quelques heures en leur compagnie. Là encore, certains peuvent prêter à comparaison avec GoT (le parallèle Daenerys/Dista vient vite à l’esprit), mais franchement n’ayez aucune crainte. Les personnages ont leur vie et leur chemins propres, et puis en vrai, c’est beaucoup mieux que Game of Throne, je vous jure. Le livre, du moins. Mais j’attends avec impatience de voir les Carmidor en série.



Enfin, comment clore sans évoquer le style de ce roman ? Olivia emploie un langage soutenu mais qui se fond parfaitement dans l’histoire. Tous les mots sonnent juste, toutes les phrases sont efficaces, et l’on sent un vrai travail stylistique. Ce qui, dans le paysage de la fantasy est fortement appréciable. Parce que de fait, vous lisez un bon livre, et un beau livre. Mention spéciale à la couverture, d’ailleurs, qui me donne très fortement envie d’acheter le roman en papier pour qu’il vienne compléter ma bibliothèque.



En quelques mots pour clore : foncez, vous ne serez pas déçus, et Olivia dépêche-toi de nous pondre la suite s’il te plaît !

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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Je ne sais pas ce que vous pensez de cette couverture, mais à mes yeux, elle claque, vraiment !





Le roman aurait pu commence avec l’accroche « il était une fois » et finir par « ils eurent beaucoup d’enfants et ils vécurent heureux ». Mais non ! C’est bien plus compliqué !





Huit familles, un trône. Des alliances, des mésalliances, manipulations, déshonneur, famille, secret, vengeance façonnent le roman. Des intrigues dans les intrigues, des retournements de situations épiques, une menace divine, du sang, beaucoup de sang et une famille en pleine déroute. Les Carmidor règnent depuis toujours sur leur île, plaque tournante du commerce en transit vers le continent. Un duché en plein essor qui ne connaît pas la famine et autres désastres. Une famille puissante et riche où l’honneur est le maître mot. Mais le déclin arriva comme un mauvais et sournois fléau. Un couperet fatal qui décimera lentement les Carmidor.





Une guerre létale, manipulatrice, tuant peu à peu ce qui défini l’homme, sa bonté.





Ce premier tome pose les bases d’un monde édifiant régi par des codes érigés par chaque famille. Les Carmidor sont au cœur de l’intrigue et les maîtres d’œuvre d’une histoire qui va dépasser l’entendement. En toute bonne fantasy, ce premier tome nous plonge dans un monde empli de mystères et de rebondissements. Olivia Gometz m’a captivée même si elle m’a perdue par les nombreux personnages (mais ça, c’est mon plus gros point faible : ma mémoire de poisson rouge).





Connaissez-vous la fantasy de mœurs ? Et bien moi non. C’est mon baptême (pas de l’air !?) ! Imaginez un réseau complexe où les désirs de chaque famille sont le Graal. Imaginez tous les complots possibles pour atteindre ce but sans état d’âme. Imaginez toute la force de persuasion que vous disposez et de tous vos pions que vous pouvez bouger à votre guise. Imaginez que le monde sous vos pieds est votre échiquier. Imaginez. Et là vous aurez tout compris. Ce roman est constitué de venelles alambiquées qui se rejoignent ou non, se disloquent, se multiplient pour accéder, quoiqu’il en coûte, à leur ultime but.





Cette première expérience inédite a été magnifique malgré le nombre important de personnages. Ce premier tome est immersif et addictif. Un monde unique et impressionnant, des intrigues à la pelle et des personnages charismatiques. Un premier tome qui pose les bases et dévide son fil rouge. J’ai adoré suivre cette famille atypique et détruite dans tout cet imbroglio. Olivia Gometz a de l’imagination à revendre et un talent certain d’oratrice. Je suis impatiente de lire le second tome avec lequel, je l’espère, je serais davantage à l’aise et avide de savoir la suite.





Vous avez adoré Games Of Throne ? Alors vous allez succomber à Olivia Gometz !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

ALERTE COUP DE CŒUR !



De la jeune et innovante ME BetaPublisher, ne ratez surtout pas cette fantasy de mœurs pépite que sont les Carmidor. Tout d’abord… Est-ce que vous avez vu cette couverture sublimissime ??? Jusqu’à ma lecture, je n’en avais entendu que du bien et je comprends maintenant pourquoi : je me suis absolument régalée ! Ca faisait longtemps qu’une lecture ne m’avait pas à ce point obnubilée, dès la moindre pause je voulais y revenir, j’en ai même rêvé, enfin bref. Mais de quoi ça parle me direz-vous ?



La famille Carmidor, maitresse de Corance, cité insulaire au large du royaume de Rubisie, se retrouve impliquée dans un conflit politique contre la famille régnante, les Arvagna. En s’alliant avec les Virdemis, a-t-elle fait le bon choix ? Mais en était-ce vraiment un ? Jeux de pouvoir, de séduction, traitrise, revanche et conflits familiaux, tout est réuni pour en faire un cocktail explosif. Le tout saupoudré d’un voile de fantasy qui pimente l’ensemble.



Certain.e.s l’ont comparé à du GoT, je dirais que ça va bien au-delà. L’intrigue ne va jamais là où on l’attend, elle surprend toujours, les décisions sont purement humaines, de même que les personnages qui ne tombent jamais dans le manichéisme, tantôt acteurs de leur destin, tantôt ses victimes. L’écriture est superbe, juste, parfaite, c’est une plume vraiment ultra agréable à lire.



En bref, je dirai qu’il s’agit d’un mélange de l’histoire des Borgias, dans un royaume imaginaire aux reflets de monde méditerranéen, dans une période intermédiaire mêlant des éléments de Moyen-Age/Renaissance et d’Antiquité Tardive et ponctuée de tensions politiques et religieuses.



Amateurs/trices de fantasy de mœurs originale et bien ficelée, lisez Les Carmidor !
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Ce livre m'a été proposé dans le cadre du prix des auteurs inconnus 2022.

En tant que membre du jury pour cette année dans la catégorie «Imaginaire », j’ai pu lire le roman : Les CARMIDOR – Trahir & Survivre – Tome 1-

d'Olivia Gometz



Sur la couverture, le rouge domine !

Dans la 4 ème de couverture, on voit déjà la complexité de l'histoire et de l'univers.

Dès le premier chapitre, on est dans le bain : intrigues, complots, trahisons,

mais aussi pouvoir, avidité, immoralité, meurtres....



Le texte est bien écrit, le style est alerte , on ne traîne pas.

De très belles descriptions, des paysages magnifiques, des personnages attachants, quoique violents.

Les femmes en particulier, ont un caractère bien trempé et une place convoitée. je n'en dis pas plus !

Les personnages sont nombreux et tous très hauts en couleurs.

On s'attache même aux plus odieux !



Un peu perdue avec tous ces noms pour chacun des personnages, prénom, nom, titre, origine, nationalité...

Pour moi qui ne lisais que des livres papier, je ne suis pas assez à l'aise avec cet e-book sur tablette pour

pouvoir repartir en arrière, au début du livre pour regarder à nouveau la carte, la liste des familles et l'arbre généalogique du début de l'ouvrage.

j'avoue que j'ai bien failli imprimer ces pages pour les avoir toujours sous la main.



La lecture est agréable, les intrigues bien construites et bien amenées, il y a vraiment beaucoup de rebondissements, on croit un personnage au bout de sa quête, et hop c'est reparti pour une autre intrigue.

L'univers dans lequel on se promène, n'a rien de calme mais est plutôt complexe et violent.

La Règle est celle du pouvoir et tous les coups sont permis, comme on dit.



Au niveau des émotions, on passe de la joie à la colère, de la haine à la tristesse, ça bouge à chaque page.

Là aussi, il faut s'accrocher.

Beaucoup de violence, de trahisons, de rebondissements, ce qui ne m'attire pas vraiment. Et j'avoue que tous ces noms n'ont pas facilité ma lecture.







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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Vous connaissez sûrement la série Game Of Thrones ? Et bien voici ce que nous propose l'auteure, un premier tome avec un univers incroyable, et des complots familiaux comme on les aime.



J'ai mis un peu de temps à lire ce roman, pas parce qu'il est mauvais, mais simplement parce que c'est un tel plaisir qu'on a pas envie de se dépêcher. Il y a tellement d'éléments, de personnages et d'événements qu'on a pas envie de bâcler cette lecture.



Les personnages sont tellement bien dépeints, on y vois toutes sortes de caractère, de personnalité et parfois des personnalités exécrables, mais tous authentiques. On s'y attache facilement (même si l'auteure nous brise le cœur !).



L'histoire est vraiment intéressante, les complots, les assassinats et la guerre pour un trône ! J'ai adoré. Ce n'est pas mielleux, c'est dramatique et quel plaisir !



Je remercie l'auteure pour sa disponibilité et sa gentillesse, j'ai adoré échanger avec elle a propos de son roman !



J'ai hâte de découvrir le tome 2, même si il ne sort qu'en 2023 😭









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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

J'avais entendu parler des Carmidor à l'époque où l'histoire était encore dispo sur Wattpad. Je n'avais pourtant encore jamais tenté la lecture et sa parution en broché m'a convaincue de me lancer. J'ai lu ce livre en lecture commune et pu partager mes impressions (et valider que d'autres étaient agacés / mal à l'aise face à certains sujets), ce qui était une 1ère fois pour moi. C'était cool ! Mais bref, revenons aux Carmidor. Tout d'abord, la comparaison à GoT n'est pas volée du tout. Le récit y fait beaucoup penser, par les enjeux, les personnages, les ambiances, les thématiques, le scénario. Mais du coup, j'aimerais que ça y ressemble moins haha. On peut faire de la fantasy politique sans s'accrocher désespérément à GoT (de la même façon qu'on peut faire de l'heroic fantasy sans s'accrocher désespérément à Tolkien, bref). Du coup, je vais commencer par ce qui m'a déplu et les éléments que j'aimerais voir améliorés pour le T2. Tout d'abord, la ressemblance avec GoT OK, mais les Carmidor manque de distinction avec l'histoire moyenâgeuse européenne à mon goût. Nous sommes sur des systèmes politiques, sociétaux, des histoires et des géographies qui m'ont fait beaucoup trop penser à l'histoire de l'Europe et du bassin méditerranéen. C'est mon goût personnel, mais j'ai trop lu d'histoires comme ça, je ne veux pas de l'historique avec une touche de fantasy, mais une bonne fantasy qui ne s'appuie pas à mort sur nos mythes, notre culture et notre histoire européenne. Même les panthéons m'ont semblé être des copier-coller des panthéons polythéistes européens. Ce côté m'a un peu déçue, car malgré toute la richesse et la force de ce livre (car j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture, je vous parle des bons points après) j'ai eu l'impression de découvrir un univers sans surprises. Or, j'adore découvrir des lore riches et agréables dans les histoires de fantasy. Dernier point qui m'a fait serrer des dents : la façon dont le viol est traité et écrit. D'abord, c'est un récit adulte qui assume ses côtés crus (les viols, violences, meurtres, etc sont foison). J'aurais quand même aimé un avertissement de contenus, c'est de plus en plus répandu et vu la violence et la précision de certaines scènes, ça aurait pas été de trop. Pas que je sois personnellement vulnérable à cette thématique, mais de manière générale, quoi. Y'a pas d'avertissement en 4ème de couv non plus. Je trouve pas ça responsable. Bref, je m'égare. Clairement, ce roman est insupportable à lire en étant une femme. Déjà, comme je le disais, c'est un système sociétal moyenâgeux européen. Donc les femmes dans les Carmidor sont des objets et des utérus sur pattes. C'est la prise à parti de l'autrice et c'est évidemment fait pour dénoncer les sociétés patriarcales et la place minable de la femme dans notre société. En revanche, certaines choses qui entourent cette place misérable de la femme m'ont agacé dans la façon dont c'est traité. Notamment la prise de force par les hommes sur les femmes par les violences sexuelles et les viols. Ça fait évidemment partie des manières dont l'humanité se sert depuis toujours pour abattre et oppresser des peuples ou minorités. Mais ce n'est pas la seule. Malgré ça, le viol a eu l'air d'être la seule façon de maîtriser les femmes dans les Carmidor et ça m'a plus que gonfler. Sans compter qu'il y a des viols complètement gratuits à mes yeux. Des viols qui auraient pu être autres (des scènes de violence envers les femmes auraient déjà eu un impact tout aussi violent sur leur psyché avec des effets similaires pour l'histoire). Des viols que j'ai trouvé décrits bien trop en profondeur… mais quel intérêt ?? C'est crade, c'est violent, c'était complètement aberrant d'un point de vue physiologie (quitte à être dans le gore, autant parler biologie). Globalement le sexe m'a semblé à la ramasse (même le sexe consenti) d'un point de vue physiologique. Je suis peut-être trop pragmatique, mais quitte à être fascinée à ce point pour la violence du sexe, autant l'écrire de façon crédible non ? Vraiment, les viols décrits m'ont semblé injustifiés. Mis en place pour nous faire détester les personnages. Trop facile, trop vulgaire à mon goût. Surtout pour un thème aussi dur, aussi cruel et aussi dramatique.

Bon, je vous ai peut-être passé l'envie de lire, mais je me devais de le dire. Et franchement je ne sais pas s'il y a eu un travail éditorial aussi, car des problèmes de mise en page (numéros de page manquantes, qualité d'impression bof bof). Et c'est la 2e fois que je suis franchement ulcérée par le traitement du viol et de la sexualité par des romans de chez Beta Publisher. Il s'agirait peut-être de relire les textes qu'on édite et de se demander s'il y a pas moyen de parler de sujets aussi importants avec plus d'humanité, de sensibilité et de recul critique. J'espère vraiment que l'autrice va traiter des conséquences du viol chez les victimes (et rien à foutre des violeurs, je les vois venir mdr) dans le T2 et pas utiliser ça uniquement comme argument scénaristique (je hurle sinon).

Bon je peux parler des bons points héhé. L'histoire est franchement cool. Les personnages sont gris, intéressants, prêts à basculer d'une alliance à une autre en quelques pages. Vraiment, il y a une intensité à la GoT qui n'est pas volée. On a de nombreux camps, des trahisons et des rebondissements à tout-va. Parfois trop d'un coup, ce qui diminue l'intensité dramatique de certains événements, mais tant pis. L'histoire se lit rapidement, il y a pas mal d'action et de tension par le simple jeu des conflits politiques. J'ai apprécié qu'il n'y ait pas de scènes superflues : chaque passage, chaque discussion mène à une étape-clé du scénario. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, car ils sont soit arrogants, soit égoïstes, soit idiots, soit idéalistes, bref ce sont des humains. En fin de compte, Giorda est peut-être mon personnage préféré, alors que je ne l'appréciais pas tant que ça au début.

Niveau écriture, Olivia Gometz écrit vraiment bien, avec de belles descriptions très immersives et recherchées. Il y un beau vocabulaire sans tomber dans le pompeux et les discussions sonnent bien, il y a un vrai travail autour des niveaux de langue.
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Bienvenue au milieu des terres émergées, où différentes familles règnent sur leurs terres. Le roi, vient de mourir et là tout s’accélère. ⚔️ Chacun va y voir une opportunité pour créer la meilleure alliance pour ou contre le nouveau roi, Rehard Virdemis. 
Quant à Arvagna - la fille de feu le roi Todvis - va tout faire pour se venger des assassins de son père.



Voilà un scénario qui ressemble à une série mondialement connue : #gameofthrones. Et je vous rassure, on s’y rapproche totalement. Après quelques pages, vous allez complètement entrer dans cet univers, où tout n’est qu’une question d’alliances, de faux-semblants et de guerre entre les différentes familles. 💥

 Au début, ça peut paraître dense, puisque Olivia Gometz, va vous présenter tous les personnages principaux en très peu de temps. Mais soyez rassurés, il ne vous faudra que 3 ou 4 chapitres, pour vous laisser porter par l’histoire. 

J’ai vraiment adoré l’écriture de l’autrice ; elle est fluide et rythmée. A aucun moment vous n’aurez envie de lâcher votre roman à cause des rebondissements qu’elle aime glisser dans chaque chapitre. 
Il me tarde de lire la suite et de découvrir ce qu’il va advenir aux Carmidor !
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Il y a une raison qui m’a amené à ne jamais lire Games of Thrones. La saga gigantesque ça représentait, et les personnages qui mourraient juste parce que. Mais aussi, la fantasy politique.

Ça ne m’a jamais intéressé, et je l’avais donc retiré de ma PAL.



Mais, sous le contexte du prix des auteurs inconnus, je me devais de lire Trahir et survivre tome 1. Cette saga, qui, comme l’a bien décrit la chronique de Tom Larret, ressemble pas mal (voire trop, mais là je peux pas tant en juger sinon pour le début), à GoT.



Mais avant qu’on ne croit que je suis en train de dire que j’ai détesté ce tome 1, que c’était trop nul, etc., je dois rétablir les choses : ce n’est pas mauvais. C’est juste, que sincèrement, je n’aime pas la politique, alors la fantasy politique, c’est loin, trèèèès loin, d’être mon truc.



J’estime ainsi, qu’il y a une grande part de subjectivité dans mon ressenti du livre. Aussi, je pose les choses ici : vous n’aimez pas les fantasy politiques ? Ne lisez pas ce livre. Si au contraire, vous adorez ça, je pense que vous pouvez foncer.



De plus, je ne reviendrais pas sur le fait que ça ressemble beaucoup à GoT (pour le peu que j’en connais, il y avait au moins les familles, mais aussi le début avec le roi qui meurt et une Sansa Stark et une Daenerys Targaryen).



Pour le reste, il y a tout de même, des soucis objectivement, tout comme des choses positives.



L’univers est confus. Bien travaillé, bien établi, on sent que l’autrice a passé du temps à mettre en forme chaque famille. Mais confus. Au début, je n’avais aucune idée de qui était qui, de quoi, quand, comment. Je pense qu’il manquait un tant soit peu d’introduction des personnages, ou bien j’ai raté quelque chose.



Du reste, il y a beaucoup de personnages. Si au bout d’un moment, on en vient à s’y retrouver, ça ne m’a pas empêché de les trouver souvent similaires.



Je ne me suis attaché à aucun. Giorda m’agaçait, j’avais envie de taper Dista qui était encore plus insupportable. Aron était bien puis finalement non. Dorio passe encore à la rigueur. Et la bâtarde dont j’ai oublié le nom n’est pas trop mal. Au fond, je n’ai aucun personnage préféré, et lorsqu’il y avait des morts, j’étais plus blasé qu’autre chose.



Les morts. Des morts, pas si gratuites pour certaines, mais que je trouvais facilement violentes. Je n’ai rien contre la violence, quand, elle est bien écrite. Ici, j’ai trouvé que c’était…Bizarrement forcé.



Du reste, si je trouvais le livre long, puisque je ne m’attachais à personne, et que je ne trouvais aucun intérêt à l’histoire et où elle m’emmenait (là, ça devait être le côté politique.), je me retrouvais parfois à me rendre compte qu’en vrai, je suivais l’histoire, et m’y laissais plonger. Même quelques instants. Les rebondissements et jeux de cours avaient parfois quelque chose d’intrigant, et de plaisant où je me laissais entraîner. Certains dialogues ressortaient plus que d’autre. J’appréciais de voir des femmes fortes, qui ne se laissaient pas marcher sur les pieds, malgré l’univers dans lequel elles se trouvaient. Même l’écriture narrative, savait parfois se présenter comme brillante.



Je ne saurais pas dire si c’est parce que ce n’était qu’à quelques occasions, ou juste que ma raison primaire qui me poussait à ne pas apprécier dès le départ, n’a pas aidé. Aussi, je me dois de préciser qu’il y a quelques fautes, parfois des mots qui manquent, d’autres fois des mots écrits bizarrement (je n’ai pas relevé lesquels.).



En somme, je pense sincèrement dire que ce livre n’était pas pour moi. Que je comprends pourquoi d’autres ont accroché. Et que, tout de même, je me dois de le remercier : il m’a permis de réellement comprendre que la fantasy politique n’était pas pour moi. (je n’en avais jamais vraiment lu avant parce que je me doutais que ça ne m’irais pas, ça m’a permis de confirmer.).
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Les Carmidor, c’est encore une histoire que j’avais d’abord découvert sur wattpad. J’avais lu un chapitre et je me suis vite arrêtée en me disant « elle va être édité, c’est pas possible autrement… et ce jour-là, je la lirai avec son livre entre mes mains ».



Alors, je suis très heureuse d’avoir pu, des mois plus tard, découvrir l’univers de @oliviagometz en chair et en papier et ce grâce à @betapublisher (merci à vous)



Le danger, quand on attend quelque chose aussi longtemps, c’est que le jour où ça a enfin lieu, on soit un peu déçu…



On est loin du compte. C’est même un coup de coeur pour moi ❤️



Les Carmidor, c’est de la Fantasy de moeurs. Comme tu l’as peut-être lu ailleurs, ça ressemble un peu à Game of Thrones, mais sans les zombies de glace et les dragons. Ici, tout est histoire de complots, trahisons et comment survivre…



On découvre la famille des Carmidor, on s’attache à ses membres, on se met à prier pour que rien ne leur arrive.



Ici, on peut mettre de côté les personnages manichéens. Personne n’est tout blanc et même les raclures ont un côté humain. Du coup, on passe son temps à se demander d’où va venir la prochaine traitrise… On va de rebondissements en rebondissements et plus on avance dans l’histoire, plus on réalise que tout le monde peut en prendre pour son grade.



Sinon, en dehors du scénario génial, il faut relever le talent d’Olivia Gometz. Sa plume est belle et poétique et même dans les pires moments d’horreurs, on reste scotché tant c’est fluide à lire. Plusieurs fois, j’ai eu envie de surligner mon livre parce que bon sang la beauté des phrases…



Elle réussit à nous faire imaginer son univers juste en quelques mots, nous fait stresser durant des courses poursuites en carrosse, nous émeut lors de retrouvailles familiales…



On a ici une très belle autrice et je me réjouis de la suivre ces prochaines années ❤️



Donc, si tu ne l’as pas encore compris, je te conseille fortement (j’insiste même) pour que tu lises ce livre !



Et si tu devais choisir un animal pour représenter ta famille, ce serait lequel ?
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

J'étais pas partie pour noter mon propre bouquin mais comme Babelio me pousse à ajouter des étiquettes et des citations, me voilà à mettre des étoiles.



Et j'allais quand même pas me mettre autre chose que 5* hein, si j'ai écrit ce bouquin c'est qu'il me plait (logique).



Donc voilà, j'aime mon propre roman, j'imagine que c'est à la fois normal et rassurant. Alors il est pas parfait, mais j'en suis amoureuse – je suis pas objective, mais on s'en fiche puisque personne ne l'est !
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Impossible de lâcher cette guerre de pouvoir entre familles nobles des terres émergées. Imaginez Game of throne, sans magie, mais avec autant de coups bas, complots et traîtrises.



L'histoire nous dévoile les déboires de la famille Carmidor pour maintenir la puissance de leur clan au milieu des stratégies politiques de la capitale qui vient juste de mettre un nouveau souverain sur le trône.



La galerie de personnages est vaste et complexe. Ce premier tome n'en utilise qu'une partie. Juste ce qu'il faut pour attendre la suite avec impatience!



C'est bien ficelé et bien écrit: un vrai régal du début à la fin.




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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Chronique du mois de septembre du Prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2022 pour la catégorie « Imaginaire »



L'ouvrage prévient le lecteur : « Ce roman est destiné à un public averti et ce qu'importe son âge. Ce roman appartient au genre de la fantasy de moeurs (fantasy of manners) et y aborde donc des thèmes difficiles, voire violents. »



La trame : Après la chute d'un souverain – que je trouve avoir été liquidé un peu trop vite dans l'histoire – un nouveau venu prend ses aises. Avec une héritière qui ne l'entend pas de cette oreille. En effet, la dernière Arvagna jure d'anéantir les assassins de ses parents, même si pour parvenir à ses fins, elle doit s'allier aux redoutables Népéis dont les prophéties annoncent l'engloutissement des terres émergées. Extrait de la quatrième de couverture : « Après s'être emparé de la couronne, le clan des Virdemis compte jouer de son influence. Or les Carmidor le savent : les vagues les plus dévastatrices ne seront pas faites d'écume et de sel mais de terreur et de sang. » Ainsi donc instruits de tout ceci, les personnages de ce roman foisonnant vont « s'en donner à coeur joie », si on veut bien me passer l'expression. Entre un règne et le suivant, le temps des batailles voit les cadavres s'empiler sur des charrettes. Pendant que les nouveaux étendards succèdent aux anciens blasons, tous ces changements arrivent sur fond de violence abominable – et justifient pleinement l'avertissement aux lecteurs.



Ressenti : Ce titre faisait partie de mes extraits chouchous lors de la phase de présélection. Même si le résumé laissait augurer d'une intrigue classique dans le domaine de la fantasy, j'avais surtout été enthousiasmée par la personnalité de la reine Morgat. Quel tempérament ! Et j'avais donc hâte de connaître la suite des aventures de cette femme de caractère, bien décidée à ne pas s'en laisser conter par son coureur dégénéré de mari. le roi Todvis. Ce n'est pas parce qu'il est roi qu'il doit se croire tout permis celui-là. Non mais ! On le trouvait un peu trop heureux de faire un petit dans le dos à sa légitime. Oui, une favorite a du premier coup donné un héritier mâle au souverain, alors que manque de bol, la reine en titre n'a enfanté qu'une fille, la princesse Dista Arvagna, rejetonne que son entêtée de mère considère par ailleurs comme l'unique héritière du trône… Belle entrée en matière. Mêlant le classicisme à la modernité : en effet, les ingrédients de base du conte de fées se voyaient ici saupoudrés d'un zeste dé féminisme de bon aloi. Eh oui, au fil des siècles, malgré des bastions de résistance encore nombreux, beaucoup ne peuvent faire autrement qu'admettre qu'une femme en plus d'un utérus a aussi un cerveau. Et sur ce point, la plume de l'autrice soigne particulièrement ses personnages féminins.



En tout état, ce qui frappe après avoir lu cet ouvrage en entier est qu'un travail titanesque a été accompli en amont pour aboutir à ce premier tome. Des mots choisis et une intrigue charpentée instaurent ainsi de solides fondations à cette saga qui s'ancre donc dans l'univers de la fantasy de moeurs. Un univers qui n'a rien à envier à celui des intrigues de palais qui se tramaient au temps des rois ou encore sous le règne d'empereurs décadents ayant vraiment marqué leur temps.



J'ai ici retenu la devise des Carmidor : « Il n'est nulle gloire sans nom », que pourrait d'ailleurs faire sienne n'importe quelle famille de sang noble. Et pour faire briller ce nom au firmament, la fin justifie souvent les moyens. En écho au rouge sang de la couverture, l'hémoglobine va donc couler à flots au fil des pages et les péripéties s'enchaîner. Pas de répit pour le lecteur et je l'avoue humblement, j'ai dû m'aider d'un « guide-âne » pour m'y retrouver avec tous ces personnages, les noms de territoires et de dynasties parce que ce n'était pas toujours évident à suivre. Pour conclure : je me suis par moments sentie un peu perdue, mais nul doute que les amateurs du genre apprécieront.
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

En ce moment, mes lectures en fantasy sont vraiment de belles découvertes à chaque fois et la jolie brique rouge d'Olivia Gometz n'échappe pas à la règle !



Des personnages denses, tout en nuances, qui portent une intrigue politique complexe et haletante, avec un univers riche et immersif. Quant à la plume de l'autrice, elle est délicieusement poétique et de nombreuses phrases m'ont vraiment marquée. Bref, j'ai adoré et j'attends la suite avec impatience.
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Bonjour,



Dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus, je viens vous chroniquer en retour de lecture l'un des cinq finalistes du prix dans la catégorie Imaginaire : "Les Carmidor : Trahir ou survivre" d'Olivia Gometz.



De ce que je retiens de l'idée globale du livre, ce roman traite d'une sombre histoire de conquête de royaumes sur fond de tractations politiques, de mariages et de guerre fratricide entre familles influentes.



Beaucoup de noms à retenir, de familles à différencier les unes aux autres, bien qu'elles soient cousines à divers degrés de ce qui me semble ; vous avez compris, ça semble être un maelstrom à décortiquer.

Il vous faudra compter sur les trahisons, l'usurpation du pouvoir qui fait tourner bien des têtes et qui se retrouvent décapitées pour la plupart.



Là dedans, tentent de survivre pour l'honneur de leur famille des femmes à la tête bien pleine. D'ailleurs le récit sera suivi du point de vue de ces dames (à part la fratrie des Carmidor, Aron et Dario) qui exercent leur pouvoir de séduction sur des hommes pour à leur tour prendre une place de choix sur le pouvoir divin.



Petite surprise que ce roman qui au début m'a bien perdue vu le nombre incalculable de personnages et de royaumes, mais au fil de ma lecture, tout semble se mettre en place. Je me suis prise d'intérêt pour cette famille des Carmidor et leurs aventures palpitantes pour la reconquête de leur royaume.



Une particularité à signaler tout de même concernant un des personnages : "Visars Virdemis". Alors que tous sont appelés par leur prénom ou le cas échéant par leur titre, il y en a un seul qui ne l'est pas et qui se retrouve toujours à être nommé de la même façon : "Visars Virdemis". Ca m'a marquée, à chaque fois qu'il apparaît, il n'est nul nommé autrement que par "Visars Virdemis". Etrange, non ?



Comme il y a beaucoup de personnages, les intrigues s'entremêlent, il faut donc bien suivre dans chaque chapitre ce qu'il s'y passe. Il faut reconnaitre à l'autrice un sacré travail en amont pour déterminer la saga dans son ensemble et ne pas se perdre dans son récit. J'aurais souhaité pouvoir accéder à la chronologie des familles plus facilement via ma tablette.



Je ne sais pas si c'est spécifique à ma kindle, mais j'ai eu de gros problèmes de mise en page, des mots manquants, des mots coupés en plein milieu, d'autres mots collés sans espace, ça n'enlève pas les fautes ni les bizarreries d'expressions que j'ai eu du mal à me figurer tellement cela me semblait incongru à la lecture.



Pour l'exemple, "les escaliers tête-bêche" je ne connais pas du tout et je n'arrive toujours pas à me les visualiser, ou "le pouvoir et le savoir sont les deux tranchants d'une même épée ; or, Visars Virdemis possédait les trois en grande quantité", je n'ai pas compris là non plus. Il y en a plein d'autres des comme ça dans ce gros roman.



L'histoire dans son ensemble est pleine d'intérêt, le destin de ces familles qui peut basculer à tout moment est intensément dramatique et la lecture de cet opus reste agréable. Je suis intéressée pour lire le tome deux, je n'aime pas rester sur ce suspense, avec cette question qui me brûle les lèvres : que va devenir la famille Carmidor ?



Bonne lecture amis Lecteurs !
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

J'ai longtemps hésité à lire les Carmidor, parce que j'ai toujours été plus centrée sur la littérature jeunesse que youngadult. Mais je suivais l'autrice sur Wattpad pour son livre "Comment écrire de la fantasy comme GRR Martin", et j'adorais son humour et son esprit critique, que j'ai ensuite retrouvé sur Instagram. Je me suis donc décidée à le commander, et je n'ai pas regretté. Je l'ai lu d'une traite, et j'ai été complètement aspirée par l'intrigue.



L'histoire est haletante, les personnages sont attachants et désespérément humains (ils font des actions pas forcément toutes belles, mais leur construction nous permet de les comprendre tout de même, ce qui est quand même assez frustrant (dans le sens positif j'entends)), les rebondissements continuels nous en font voir de toutes les couleurs, et rien n'est prévisible d'un bout à l'autre. On se laisse happer par le mystère de l'ambiance, et on suit avec délice cette multitude de personnages qui se dépatouillent comme ils peuvent dans un contexte franchement pas simple.



Vraiment, un excellent bouquin.



Le seul bémol que j'aurais à donner, c'est le grand nombre de personnages secondaires au tout début qui est un poil difficile à suivre. Le tout début du roman installe l'univers en même temps que les protagonistes, et le tout étant très riche, je me suis un peu sentie débordée. Mais cette sensation n'a duré qu'une dizaine de pages, après quoi tout était très simple à suivre, alors ce n'est qu'un très petit bémol.



Je recommande donc vivement les Carmidor, que j'ai vraiment aimé !
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Ebook reçu en partenariat @betapublisher mais pour vous dire à quel point j'ai aimé, j'ai décidé d'acheter le livre en papier 🤣. Pourtant j'avais peur au début de pas aimer avec la politique.



Passé les premiers chapitres qui sont les plus complexes à cause de tous les noms de familles, les clans, les territoires,... j'ai été concquise ! D'ailleurs je n'ai pas su lâcher le livre de la journée et l'ai fini en 9-10h (oui j'ai flâner et papoter parfois).



L'univers fait très fort pensé à celui de GoT en même temps c'est devenu une référence dès que ça parle politique, guerre et pas dans du contemporain donc clairement on fait la comparaison. Je peux vous dire qu'il en est au même niveau sauf que j'ai pas réussi à lire les GoT et ici ça se lit tout seul.



Impossible de ne pas s'attacher aux Carmidor, dès le premier chapitre qui parlent d'eux, notre cœur bat à l'unisson avec le leur. C'est une très mauvaise idée d'ailleurs parce qu'il va souffrir ! Ce roman n'est pas un long fleuve tranquille, il sera clairement rempli de sang et de terreur. On ne s'ennuie pas un instant !



Les personnages sont tous très travaillés, la psychologie qu'il y a derrière a été réfléchie et bien construite. Certains personnages évoluent et de façon très cohérente avec les événements qui se passent. J'adore le personnage de Giorda ❤️. D'ailleurs on aimerait que parfois ils gardent leur insouciant et que la vie leur fasse des cadeaux mais on sait que ce ne sera jamais le cas. Par contre, il y a des personnages qui m'ont fait bouillir ! Je ne suis pas quelqu'un de violent mais il y en a un particulièrement à qui je ferais subir toutes les tortures possibles !



De nombreuses thématiques sont abordés parfois directement et parfois de manière très subtiles. C'est une des beautés du roman, parler de choses importantes sans en avoir l'air et réussir à ce que les lecteurs s'offusquent et vivent le roman.



En plus, @oliviagometz m'a accompagné tout au long de la journée par message, c'était génial. Merci à toi 🥰.



Un chouette coup de ❤️ inattendu !
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Les Carmidor, tome 1 : Trahir & survivre

Ce fut une longue lecture et je pense que je vais avoir un peu de mal à digérer tout ce qui s’est passé dans la dernière partie du texte. J’ai pris pas mal de temps sur cette lecture, mais c’est aussi parce que c’est tellement bien écrit qu’on n’a pas vraiment envie d’aller vite. Prendre son temps, c’est bien aussi, d’autant plus que le texte est très complexe et que le résumer sans spoiler l’intrigue est déjà bien complexe.



Nous nous trouvons donc dans de la fantasy dynastique, ou de mœurs comme l’a appelé l’autrice. Derrière ce nom compliqué se cache en vérité un type de fantasy bien connu qui prend pour approche la politique et les jeux de pouvoir bien avant la magie, les créatures, les combats, bref, ce que l’on retrouve de manière traditionnelle dans l’heroic, l’epic ou même la dark fantasy. Typiquement, c’est le cas du Trône de Fer de G.R.R Martin. C’est donc un choix plutôt original qu’on ne retrouve pas très souvent à cause des réticences des lecteurs vis à vis de lire de la fantasy sans magie.



Dans Les Carmidor, nous suivons plusieurs grandes familles de rois, reines, ducs, duchesses qui tournent toutes autour du pouvoir et qui veulent toutes étendre leur influence pour que le futur leur soit le plus profitable possible. Bien sûr, qui dit atteindre le pouvoir à tout prix, dit que la moralité, ce n’est pas forcément le plus important. La fidélité non plus. Ni la loyauté. Bref, tous les trucs qui finissent en -té. Le texte joue donc avec des tonalités sombres, et peut devenir très violent, très rapidement. Les avertissements en début d’ouvrage sont à prendre en compte.



Nous suivons trois grandes familles principales : les Virdemis, qui viennent de s’emparer de la couronne, les Arvagna, qui ont tous été massacrés à l’exception de Dista, et bien sûr, les Carmidor, qui ont un peu les fesses entre deux chaises. Ils veulent à la fois s’assurer le soutien du nouveau roi, mais en même temps, s’ils peuvent s’en tenir un peu éloigné, c’est bien aussi. C’est d’ailleurs une grande partie de l’intrigue, entre rapprochements et coups bas, je t’aime mais en fait je t’aime pas, je veux bien me marier mais en fait pas avec toi et autres joyeusetés.



Au niveau des personnages, nous nous focalisons beaucoup sur les hommes puissants au début du roman, et petit à petit, ils s’écartent pour laisser la place à des personnages féminins forts et puissants, qui en viennent parfois à les éclipser complètement. Giorda Carmidor reste la plus frappante. Unique héritière légitime de la famille Carmidor, son fort caractère et ses tendances à l’indépendance en font un personnage que l’on cherche à séduire et à faire taire, sans succès. Le personnage de Dista Arvagna est également très chouette, et nous montre une jeune femme qui a tout perdu et qui doit se débrouiller presque toute seule pour reconquérir son royaume. On sent les points de ressemblances entre les deux femmes, et les points de tension, ce qui en fera, j’en suis persuadée, de grandes opposantes dans la suite de la saga.



J’ai beaucoup aimé le travail sur la place des femmes dans le roman. Même si la société présentée est majoritairement patriarcale, on y croise des personnages qui, sans forcer, trouvent une sorte d’indépendance que l’on cherche à étouffer, à plusieurs niveaux. Le droit d’avoir un royaume, le droit de choisir un mari, le droit de prendre des décisions… Les messages derrière le texte seraient vraiment intéressants à étudier plus en profondeur, parce qu’il y en a beaucoup. Elles ont également des discours, des dialogues qui sont ultra-marquants et qui incitent le lecteur à s’attacher à elles très, très vite.



J’ai également beaucoup apprécié le travail sur le reste de la famille Carmidor, avec le père très paternaliste mais juste, le frère aîné qui paraît juste mais avec des milliers de défauts, le frère cadet qui paraît avoir des milliers de défauts mais est plus juste que son aîné et Idissa, bâtarde royale, qui ne cherche qu’à se faire entendre et accepter, mais à qui l’on refuse sans cesse tout du fait de sa position. Beaucoup de personnages qui se ressemblent et s’opposent sur les mêmes points, s’envient parfois, ce qui leur donne beaucoup de présence et d’impact dans l’histoire. On veut qu’ils réussissent tous dans leurs objectifs, mais en même temps, on sait que ça aurait de grosses conséquences sur les autres, ce qui rend l’intrigue extrêmement tendue, tout le temps.



J’ai bien accroché aux Virdemis également, et notamment aux jeux entre Rehard et Giorda, qui se tournent autour et s’attirent, mais à la façon d’aimants. Ils ne peuvent jamais vraiment se toucher. Cela permet de faire intervenir notamment les notions de fatalité et de destinée parfois, avec des histoires dignes des tragédies grecques tellement ça va loin. Il y a aussi de sacrées enflures dans leur famille, mais ça ne fait que rajouter un peu de piquant !



De manière plus générale, j’ai beaucoup aimé l’intrigue et ses nombreux retournements de situation. Même si on évolue dans un milieu noble, et avec donc beaucoup de conflits qui se résolvent par la discussion, cela n’empêche pas plusieurs scènes d’action qui prennent vraiment aux tripes, des scènes d’exécution vraiment effroyables (mention à la scène des cormorans, qui est aussi jubilatoire qu’effrayante), et même des scènes qui dépassent carrément les personnages, comme tout ce qui se passe dans l’arc final et qui laisse un milliard de questions en suspens pour la suite.



Pour les amateurs de fantasy plus classique, oui, il y a des mentions de surnaturel, même si elles restent pour l’instant discrète. Tout est à l’arrière-plan, et quand ça explose, vous comprendrez pourquoi certains éléments étaient importants. Je me demande comment cette partie va évoluer par la suite. Elle va clairement prendre de l’importance, mais jusqu’à quel point ? C’est la grande question.



J’aimerais enfin saluer la qualité du style littéraire de l’autrice, à la fois tranchant, poétique et très humain et engagé dans certains de ses traitements, c’était vraiment très chouette et il y a clairement des phrases qui résonnent encore, ce qui est assez rare !



Vous l’aurez deviné, c’est un gros coup de cœur. Je ne peux que vous recommander d’aller le découvrir par vous-même, parce qu’il y a tellement de choses que je ne peux pas vous dire, mais qui m’ont fait HURLER, et que c’est vraiment texte qu’il faut lire sans savoir dans quoi on s’embarque pour vraiment l’apprécier. J’ai beaucoup aimé cette lecture et serait bien évidemment au rendez-vous pour la suite !
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