Olivier Morel

Les fables de La Fontaine, on ne dirait pas comme ça, mais c'est de la dynamite ! Prenez une langue délicieusement corrosive, des vers réjouissants, un regard féroce sur la société d'autant plus libre d'être virulent qu'il ne s'agit d'humains, mais d'animaux… Je vous le disais : tous les ingrédients d'un cocktail explosif ! Pour sublimer ce potentiel subversif, il fallait avoir l'idée de mettre en scène le texte – en l'occurrence, celui des animaux malades de la peste, dans lequel la Fontaine ironise sur la recherche de boucs émissaires et la justice à géométrie variable exercée par les puissants. Vous savez bien, cette fable dans laquelle on cherche un responsable du fléau de la peste. Si chaque animal bat sa coulpe, on ne peut pas vraiment dire que chacun soit logé à la même enseigne…



Attention, les mots sont ceux de la fable d'origine ; certains sont ardus pour les jeunes lecteurs des Éditions courtes et longues, mais ils claquent et résonnent si bien qu'il aurait été un sacrilège d'y toucher. Dans cet album de grand format, Olivier Morel joue, en revanche, sur la typographie pour mettre en relief certains d'entre eux, nous donnant envie (dans le cadre de notre lecture à voix haute quotidienne) de déclamer ce texte comme un slam. Fractionné avec un ou deux vers par double-page, le texte prend tout son sens. Et surtout, l'idée géniale est de lui juxtaposer des gravures modernes qui révèle sa portée évidente pour éclairer la société d'aujourd'hui – ses dérives sociales, culturelles et surtout politiques. Comme on ne peut malheureusement pas charger de photos sur Babelio, n'hésitez pas à cliquer sur le lien vers mon blog pour visualiser quelques extraits...



C'est très fort, un peu dans l'esprit de Banksy. Prenez par exemple ce cliché du conseil de crise présidé par le lion : tout y est ! La domination sûre d'elle-même des carnivores et des rapaces, leur posture de mâles dominants et leur manque de représentativité de l'ensemble de la faune dont on devine les silhouettes en arrière plan…



Ou la morale de l'histoire : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », qu'Olivier Morel fait résonner tout à fait différemment…



Ce n'est pas pour autant une lecture morose ! On s'émerveille de la beauté des illustrations, on rit aussi de l'audace de la démarche, mais aussi des clins d'oeil à l'histoire de l'art glissés dans l'album…



Une lecture puissante et réjouissante, que nous aimons redécouvrir régulièrement et que mes garçons apprennent à apprécier différemment, au fur et à mesure qu'ils grandissent et déchiffrent le monde. Mais dites moi : comment est-il possible qu'une telle pépite n'ait fait l'objet que d'une seule chronique par ici ?
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Olivier Morel dans cet album adapte un conte de Henri de Monfreid. Waho est un crocodile très beau qui a une femme très jalouse. Elle râle, pleure... et Waho n'en peut plus de ne pouvoir roupiller tranquille. Rigolo la double page où le singe Anko découvre cet étrange animal qu'il tente de faire réagir.

" Rien....

Rien !

Toujours rien ! "

Ces deux là vont devenir amis, très amis mais Ninsah est jalouse là encore...

Stratagème, trahison, malice... Tout y est dans ce conte qui se termine sur un clin d’œil. Je crois que Waho aura encore de nombreuses larmes et l'élément féminin ( Ninsha madame la crocodile ) est bien perfide.

Le dessin est tracé d'un trait épais et coloré, c'est joliment brouillon.

Un documentaire aux textes intelligents, accessibles à partir de 11/12 ans je dirais jusqu'à....sans limite! Combien d'adultes se trouvent démunis ou hermétiques devant les accumulations d'Arman, les compressions de César ou les affiches lacérées de hains? Un bon petit documentaire jeunesse et hop, on comprend tout de suite un peu mieux, et même si on n'accroche toujours pas.

Chaque partie (créer avec des objets / accumuler et piéger / actions! / au-delà de la couleur / le goût du monumental) se construit de la même façon. Une première page donne des informations générales sur le sujet traité. Ensuite des oeuvres "phares" sont reproduites (de bonne qualité), accompagnée d'un paragraphe explicatif. Enfin, une double page "A toi!" propose des activités pour les enfants, pour appliquer l'aspect qu'on vient d'aborder (activités ludiques et sympathiques).

Alors pourquoi 3 étoiles et pas 4 ou 5? La mise en page!! Quand j'ai ouvert le livre, la première double page a failli me le faire refermer de suite. C'est d'un fouilli. 5 polices d'écriture différentes, 7 couleurs présentes entre les textes, les surlignages, les dessins, les fonds... Des paragraphes disposés dans tous les sens. Des textes d'une couleur sur fond de couleur différente bien sûr, avec des mots surlignés d'une autre couleur et des points d'interrogation d'une quatrième couleur... Vous êtes perdu? Et bien moi aussi j'ai failli l'être! Et c'est dommage car, comme je l'ai dit précedemment, le contenu est vraiment bon.

Chaque tome de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art (et il y en a 29 au compteur) est composé ainsi :

une double page d’intro qui explique en général ce qu’est le mouvement abordé dans le livre ;

le sommaire ;

différents chapitres qui décryptent les points forts et importants du mouvement d’art en question ;

un glossaire ;

et enfin, la chronologie pour se repérer dans le temps par rapport à ce mouvement d’art.



Le point avec lequel j’ai le plus de mal dans cette collection (on se débarrasse du négatif de suite, pour garder le meilleur pour la fin), c’est justement l’introduction des ouvrages. C’est bien dommage, puisque c’est ce qui doit justement accrocher immédiatement le lecteur, pour le garder et lui donner envie de découvrir aussi d’autres tomes. Je m’explique : la double page d’intro regroupe de petits textes explicatifs sur le sujet, mais un peu en vrac.



Par la suite, le tout est très bien pensé et adapté pour les plus jeunes.

Chaque chapitre est soigneusement découpé en différentes parties attractives et éducatives. On commence par une page d’explications sur le thème abordé dans le chapitre, puis plusieurs pages qui mettent en avant des œuvres significatives liées au mouvement. Une œuvre par page (voire une œuvre pour une double page), avec une explication claire sur sa fonction, sa construction ou son auteur. Le fait de mettre une seule œuvre par page permet de donner toute sa place à l’importance de chacune d’entre elles et de ne pas perturber l’enfant avec un monceau d’informations qu’il ne saura pas trier.



Pour en savoir plus sur l'ensemble de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art aux éditions Courtes et Longues, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

Chaque tome de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art (et il y en a 29 au compteur) est composé ainsi :

une double page d’intro qui explique en général ce qu’est le mouvement abordé dans le livre ;

le sommaire ;

différents chapitres qui décryptent les points forts et importants du mouvement d’art en question ;

un glossaire ;

et enfin, la chronologie pour se repérer dans le temps par rapport à ce mouvement d’art.



Le point avec lequel j’ai le plus de mal dans cette collection (on se débarrasse du négatif de suite, pour garder le meilleur pour la fin), c’est justement l’introduction des ouvrages. C’est bien dommage, puisque c’est ce qui doit justement accrocher immédiatement le lecteur, pour le garder et lui donner envie de découvrir aussi d’autres tomes. Je m’explique : la double page d’intro regroupe de petits textes explicatifs sur le sujet, mais un peu en vrac.



Par la suite, le tout est très bien pensé et adapté pour les plus jeunes.

Chaque chapitre est soigneusement découpé en différentes parties attractives et éducatives. On commence par une page d’explications sur le thème abordé dans le chapitre, puis plusieurs pages qui mettent en avant des œuvres significatives liées au mouvement. Une œuvre par page (voire une œuvre pour une double page), avec une explication claire sur sa fonction, sa construction ou son auteur. Le fait de mettre une seule œuvre par page permet de donner toute sa place à l’importance de chacune d’entre elles et de ne pas perturber l’enfant avec un monceau d’informations qu’il ne saura pas trier.



Pour en savoir plus sur l'ensemble de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art aux éditions Courtes et Longues, rendez-vous sur notre site !
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Chaque tome de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art (et il y en a 29 au compteur) est composé ainsi :

une double page d’intro qui explique en général ce qu’est le mouvement abordé dans le livre ;

le sommaire ;

différents chapitres qui décryptent les points forts et importants du mouvement d’art en question ;

un glossaire ;

et enfin, la chronologie pour se repérer dans le temps par rapport à ce mouvement d’art.



Le point avec lequel j’ai le plus de mal dans cette collection (on se débarrasse du négatif de suite, pour garder le meilleur pour la fin), c’est justement l’introduction des ouvrages. C’est bien dommage, puisque c’est ce qui doit justement accrocher immédiatement le lecteur, pour le garder et lui donner envie de découvrir aussi d’autres tomes. Je m’explique : la double page d’intro regroupe de petits textes explicatifs sur le sujet, mais un peu en vrac.



Par la suite, le tout est très bien pensé et adapté pour les plus jeunes.

Chaque chapitre est soigneusement découpé en différentes parties attractives et éducatives. On commence par une page d’explications sur le thème abordé dans le chapitre, puis plusieurs pages qui mettent en avant des œuvres significatives liées au mouvement. Une œuvre par page (voire une œuvre pour une double page), avec une explication claire sur sa fonction, sa construction ou son auteur. Le fait de mettre une seule œuvre par page permet de donner toute sa place à l’importance de chacune d’entre elles et de ne pas perturber l’enfant avec un monceau d’informations qu’il ne saura pas trier.



Pour en savoir plus sur l'ensemble de la collection Toutes Mes Histoires de l'Art aux éditions Courtes et Longues, rendez-vous sur notre site !
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Environ 5 chapitres par ouvrage, qui mettent en avant les axes principaux du mouvement d’art abordé. Pour le Pop Art par exemple, les 5 chapitres sont les suivants : « Le rêve américain » ; « Peinture d’histoire » ; « Célébrités » ; « Multiples » et « De l’objet à l’œuvre ».



Chaque chapitre est soigneusement découpé en différentes parties attractives et éducatives. On commence par une page d’explications sur le thème abordé dans le chapitre, puis plusieurs pages qui mettent en avant des œuvres significatives liées au mouvement. Une œuvre par page (voire une œuvre pour une double page), avec une explication claire sur sa fonction, sa construction ou son auteur. Le fait de mettre une seule œuvre par page permet de donner toute sa place à l’importance de chacune d’entre elles et de ne pas perturber l’enfant avec un monceau d’informations qu’il ne saura pas trier.



Pour en savoir plus sur la collection complète Toutes Mes Histoires de l'Art aux éditions courtes et longues, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

Gallé, Majorelle , Guimard, Mucha...on découvre ce courant artistique "L'Art Nouveau" inspiré de Dame Nature agréablement, documentaire très illustré et ludique.

Les Fables de Jean de La Fontaine (1621-1695) sont peuplées d'animaux. Un jour ceux-ci tombent malades.

« Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,

Je crois que le Ciel a permis

Pour nos péchés cette infortune ;

Que le plus coupable de nous

Se sacrifie aux traits du céleste courroux,

Peut-être il obtiendra la guérison commune. »

On verra qu’il s’agit plutôt de trouver un bouc-émissaire, quitte à sacrifier un innocent...



L'avis de Margaux, 10 ans : J'ai beaucoup aimé cette fable. Les illustrations sont très colorées et très belles. 



L'avis de la rédaction : Un très bel album aux magnifiques illustrations pour (re)découvrir une célèbre fable de Jean de La Fontaine qui est toujours actuelle.

Livre extrêmement complet. Une référence dans le domaine du marketing d'auteur. Mieux que les livres américains sur le sujet. Je ne peux que donner 5 étoiles.

Sans aucun doute un ouvrage indispensable pour tout auteur, notamment les auto-édités, qui trouveront ici une mine d'informations pratiques, utiles, vérifiées, sans délayage inutile ni considérations vaseuses, pour développer efficacement leur marketing. Il existe des tas de livres sur ce sujet en Angleterre et aux Etats-Unis, certains excellents, d'autres nettement moins bons, mais en ce qui concerne le marché français/francophone, l'ouvrage d'Olivier Morel n'a pas vraiment d'équivalent en termes de pertinence. Jusqu'à présent, je n'ai rien trouvé de mieux. L'auteur dispose également d'un site internet très bien fait et actualisé, qui vient en complément.
Lien : https://publiersonlivre.fr/