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Citations de Olivier Truc (495)


" Tu vois Aslak, ces montagnes, elles se respectent les unes les autres. Aucune n'essaye de monter plus haut que l'autre pour lui faire de l'ombre ou pour la cacher ou pour lui dire qu'elle est plus belle. On peut toutes les voir d'ici. Si tu vas sur la montagne là-bas, ce sera pareil, tu verras toutes les autres montagnes autour."
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Au passage du miroir, sans lui jeter un œil, elle devait savoir quelle Sara franchirait la porte pour affronter le monde, la fausseté, la chaleur, la puanteur, l'injustice, la démesure, la misère, le danger, en un mot Karachi. Certains jours, elle rajoutait poésie, espoir, dahl, partage, curry, embruns, famille, devoir. Ces jours là étaient plus rares.
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Ce n'était pas son premier attentat. C'était Karachi. Karachi réclamait son dû. Karachi avait faim.
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Karachi n'est plus une ville. Mais un cri de détresse. Qui résonne. Des quatre côtés. On ne tire plus en l'air à Karachi. Les balles atteignent désormais les rêves des habitants...
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À vingt-sept ans, à Karachi, on a tout vu.
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C'était pour ça que Jef était devenu journaliste après tout. Raconter ce que les autres ne pouvaient pas ou ne savaient pas raconter.
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C'est différent parce que Sara a grandi dans un pays où personne ne fait semblant de vous faire croire que votre situation peut s'améliorer. Je sais que vous, Occidentaux, vous appelez ça fatalisme. Nous, ici, nous appelons ça lucidité
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Dans mon pays, les choix sans conséquence sont un luxe inaccessible.
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J’ai peur quand,
Quelqu’un passe à côté de moi,
Quand les volets claquent au vent,
Quand je m’aperçois qu’une voiture blanche,
Fait des allées et venues,
Quand un taxi stationne dans la rue,
Ou quand un homme passe sans avoir peur.
(De Zeshan Sahil)
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D'abord disparaissent ses lèvres,
Ensuite ses yeux,
Suivis par ses oreilles.
Enfin c'est sa tête.
Aucun haut fonctionnaire ne peut monter en grade, Sans s'être défait de ses lèvres, De ses yeux, de ses oreilles et de sa tête.
(poème de Parveen Shakir)
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La tour Eiffel allait-elle s'éclairer aux couleurs du Pakistan, comme elle l'avait été aux couleurs de l'Allemagne? Ça n'avait pas l'air d'être le cas. Les procès en double morale le disputaient aux commentaires cyniques.
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Karachi n'est plus une ville. Mais un cri de détresse. Qui résonne. Des quatre côtés. On ne tire plus en l'air à Karachi. Les balles atteignent désormais les rêves des habitants... P57
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Karachi, Pakistan.
8 mai 2002. 7h45.
La chaleur l’avait pris de court, son intensité, ce
qui était absurde, une boule de feu, ça ne pouvait être que ça, une chaleur intense. La douleur était arrivée, il ne savait plus quand. Avant que la boule de feu le frappe peut-être, savoir que ça allait faire mal, la trouille de voir la mort le viser tel un cavalier de l’apocalypse, ou quand, sournoise, alors qu’il l’attendait en pleine figure, elle s’était glissée sous les sièges, l’attrapant par les pieds, lui dévorant les chevilles, les jambes. Ou après, les secondes après, ou quand il s’était réveillé, quoi, quelques secondes, ou peut-être des minutes, après le passage de la boule de feu. Ses yeux brûlés, il ne voyait rien, non pas brûlés, pas la boule de feu,les yeux, c’était quoi, l’onde de choc, souffle coupé, poumons enfoncés. Est-ce qu’il respirait encore ?
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Un type sobre, fataliste, désabusé... tu peux dire ça de la plupart des habitants de la péninsule. À part le côté sobre.
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- Il n'y a que des femmes ?
La dirigeante, Aliona, afficha le même air que Tamara.
- Les hommes ne chantent pas. Ils pêchent, ils boivent, ils meurent.
L'alcool, le goulag du maudit, songea Oleg.
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Nikel était sa ville, il l'aimait, quoi qu'n disent les Norvégiens de passage qui la trouvaient grise et désespérée. Teriberka n'était pas sa ville, il n'aimait pas. Trop grise, trop désespérée.
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Il avait reçu un blâme pour comportement violent lors d'une arrestation lorsqu'il travaillait au commissariat de Rovaniemi. Un touriste ivre lui avait tiré la barbe en le prenant pour le père Noël et ça s'était mal fini.
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Ils étaient seuls au monde, entourés d'un paysage grandiose, de montagnes écrasées qui dessinaient des vagues à perte de vue, de vallées qui paraissaient ne jamais avoir vu d'hommes.
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Un paysage féerique, presque irréel tant les tons s'opposaient, mais sans se nuire, le ciel découpant la toundra, la toundra portant le ciel, comme si l'un et l'autre se rendaient hommage en revêtant leurs plus belles parures.
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Le silence de Mamo était rempli de vagues d'incertitudes, d'odeurs de crainte, de soupirs de désespoir, de bruits de portes qui claquent, de voix qui commandent. Un silence agité, qui la laissait de longues heures les yeux grand écarquillés, témoin d'un passé qui la poursuivait.
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