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3.82/5 (sur 195 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Phoenixville, Pennsylvanie , le 18/10/1953
Biographie :

Pamela Aidan est un écrivain.

Titulaire d'un Master en sciences de l'information et des bibliothèques de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, elle a été bibliothécaire pendant plus de 30 ans.

An Assembly Such as This, le premier tome de la trilogie Fitzwilliam Darcy, Gentleman, a été publié en 2003.

Pamela Aidan vit à Cœur d'Alene dans l'Idaho avec son mari.





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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Darcy la vit enfin en entier, et cette vision le ravit. Soudain, sa respiration devint douloureuse. Son sang rugissait dans ses veines, si violemment qu’il n’entendait plus rien d’autre.
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Vous me faites l'honneur de me dire que je suis le "trésor" de Pemberley, mais dois-je vous rappeler que vous en êtes le cœur ? Revenez-nous vite !

Votre sœur affectionnée,

Georgiana Darcy
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Un appel résonna dans la rue, et les deux hommes virent la voiture de Darcy s'arrêter le long du trottoir. Harry se précipita à la portière, et le noble occupant de l'habitacle se pencha vers eux, bloquant l'ouverture.
- Brougham et fils, service de voitures ! Où puis-je vous conduire, messieurs ?
- Brougham... Bingley. Bingley... lord Dyfed Brougham. Maintenant, poussez-vous, Dy !
Darcy monta à la suite de son ami, puis se tourna vers son valet.
- A la maison, Harry.
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- Mr Darcy, s'il vous plaît ? s'enquit Harry en rangeant les paquets et en secouant la couverture.
- Oui, Harry ?
- Qu'est-ce que c'est donc que le Roque, m'sieur ?
Darcy poussa un gros soupir.
- Une manière de nouer une cravate que Fletcher vient d'inventer. Pourquoi cette question ?
- Oh, bien, m'sieur, il y a deux gentlemen qui m'ont offert une pièce d'or chacun si je voulais les faire entrer sans se faire voir dans votre dressing-room pour le voir, répondit Harry en secouant la tête. Je vous demande bien pardon, m'sieur, mais je trouve que les gens de la haute sont bien étranges parfois.
Darcy ferma les yeux.
- J'ai rarement entendu déclaration plus juste, Harry. Rentrons, maintenant.
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- J'ai eu quelques occasions de visiter Londres, monsieur, mais pas durant la Saison mondaine, si c'est ce à quoi vous faites allusions.

Il y avait une certaine malice dans son intonation qui lui fit froncer légèrement les sourcils. Il se tourna presque involontairement pour la regarder bien en face. Elle avait l'air parfaitement innocent, mais quelque chose lui dit qu'il ne s'agissait que d'une apparence. Peut-être était-ce l'imperceptible frémissement de l'un de ces sourcils arqués ou cette fossette qui semblait vouloir se creuser dans sa joue. Quoi qu'il en soit, il sentait bien qu'il était l'objet de son amusement et ne s'en réjouissait guère.

- Je ne considère pas le temps consacré à visiter des boutiques de couturières comme une véritable découverte de Londres, rétorqua-t-il froidement.

- Mr Darcy, vous être trop bon !

Elle en rajoutait tellement qu'il comprit aussitôt que la jeune impudente n'en pensait pas un mot et que sa tentative pour la remettre à sa place avait totalement échoué. Il la foudroya du regard. Et pourquoi, au nom du ciel, se croyait-elle obligée de le remercier ? Il n'avait aucune intention de la flatter ! Ses soupçons ne tardèrent pas à se confirmer.

- Qu'un gentilhomme aussi raffiné que vous puisse considérer ma robe comme une création londonienne ! Je crains de devoir vous détromper. Ce n'est qu'une confection locale, mais soyez sûr que je ne manquerai pas de rapporter votre charmant compliment à ma couturière.
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Ma très chère sœur, permettez-moi de vous redire à quel point les bonnes nouvelles que vous m'avez envoyées me réchauffent le cœur. Je ne vous parlerai pas de vos études, car je connais le zèle dont vous faites preuve ; je suis déjà tellement fier de vos multiples talents et de vos réussites.
Que Dieu vous garde, ma sœur bien aimée, car vous êtes le véritable trésor de Pemberley et de mon cœur.
Je demeure votre humble serviteur,

Fitzwilliam Darcy
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Oui, il souhaitait qu'elle eût une opinion favorable sur Pemberley, mais dans le fond, il se demandait surtout si elle avait un avis positif sur le propriétaire des lieux. L'angoisse de savoir s'il était remonté dans son estime consumait toute l'énergie qu'il ne dépensait pas à feindre d'être attentif à ses hôtes.
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Un propriétaire terrien. Un sourire à peine perceptible s’esquissa sur les lèvres de Darcy en entendant la voix de son père résonner dans sa mémoire. Darcy avait appris la signification de ces paroles sous sa tutelle attentive, dès son plus jeune âge. Il affirmait toujours que, dans son plus ancien souvenir, il se revoyait enfant, à califourchon devant lui, en sécurité entre ses bras et les doigts entortillés dans la crinière de son cheval, tandis que Mr Darcy père inspectait les métairies et les terres de Pemberley au printemps. Il ne devait pas avoir plus de trois ans et tenait encore faiblement sur ses jambes, pourtant l’image était si précise dans sa mémoire que même ses parents étaient convaincus qu’il s’agissait d’un authentique souvenir. Le but de ces promenades avait été de lui faire mieux comprendre la nature de sa position sociale et des responsabilités qui s’y rattachaient. Aujourd’hui, il les assumait seul, avec un juste contentement qu’il attribuait sans la moindre hésitation à l’excellent enseignement de son père. Il avait bien souvent eu l’occasion de remercier le ciel pour les leçons quotidiennes dispensées par celui-ci en matière de devoir et pour l’expérience pratique acquise sous sa férule. C’était grâce à cela que Pemberley était devenu un tel joyau, et Darcy escomptait bien que son exemple profiterait à son ami Bingley.
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Oui, il n’y a que vous, mon ami, poursuivit-il, qui oserait demander sa main à une jeune fille en lui susurrant que, dans l’ensemble, elle n’est pas digne de votre rang.
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-Le vôtre est une disposition à exécrer les autres, lança-t-elle sur un ton plein de morgue.
C'était un reproche tellement absurde que Darcy ne put retenir un sourire en pensant à la frustration qui devait en ête à l'origine. Cependant, il s'était juré de quitter le champ de bataille si ce n'est victorieux, au moins en bon ordre. Qu'elle avale un peu de sa propre médecine ! ...
-Le vôtre, madame, est de vous entêter à défigurer leurs pensées.
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