Pascale Wilhelmy

Ce roman, écrit à la première personne du singulier, parle de la lente reconstruction d’une femme qui a vécu plusieurs épreuves, dont le suicide de son conjoint. Un autre événement a eu beaucoup d’impacts sur elle, qui l’amène à vouloir se venger. Le titre du livre fait référence au fait que ses mains ne sont pas faites pour la vengeance.
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L'écriture est toujours simple et limpide, dans ce récit initiatique assez audacieux, impudique, parfois un peu trop «je-me-moi», c'est vrai, mais justement très en prise avec notre époque narcissique, tel un «égoportrait» littéraire...
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J'ai aimé voir les doutes que suscitent le suicide, même après quelques mois que celui-ci ait eu lieu, et de voir comment Julia parvient à se reconstruire lentement. Je ne me souviens pas avec certitude si j'ai braillé, je crois que oui, mais chose certaine, les livres sur les gens qui ont connu un suicidé viennent me parler.
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Le commentaire de Lynda :



Une lecture qui se lit très bien et très rapidement, la lecture par excellence pour une lecture au soleil.

Le point central de cette lecture est l'amitié, mais cette amitié donne le ton pour toute sorte de discussions, des discussion que l'on peut avoir entre amies, entre filles, aucun filtre, rien n'est interdit dans ces discussions.

Elles sont cinq, cinq amies qui aiment bien se rencontrer, se retrouver entre filles, je vous avoue en toute honnêteté que j'aurais aimé être l'une ou encore être la sixième à la table.

Les filles nous parlent de tout, des sujets parfois très sérieux, ce sont 5 filles assez différentes l'une de l'autre, donc c'est certain que différents sujets seront touchés, l'amour entre autres, sous toutes ses formes, les peurs et les craintes, le polyamour méconnu, et pourtant, il y a des adeptes.

Et tout ça est assaisonné d'une bonne dose d'humour, qui fait un bien fou.

À travers ces filles et leurs discussions, cela nous remet en question également, que pensons-nous de tout ça, qu'est-ce que l'on aurait ajouté ou bien qu'est-ce qui a été souligné à un tel point que nous nous retrouvons à notre tour dans des réflexions.

Que vous dire de plus, j'avais aimé Soupers de filles, et celui-ci, et bien, je l'ai aimé davantage. Fermez les yeux quelques secondes et vous vous retrouverez assise avec les 5 amies, à discuter de la vie, du bonheur, de la tristesse et tout ce que ça engendre, situations tristes ou encore drôles, les fous rires et les émotions qui sont partagées.

N'hésitez pas, ce roman mérite d'être lu, bien écrit, il nous capture dès le départ pour nous libérer qu'après avoir refermé le livre!
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L’écriture de Pascale Wilhelmy est sensible et fait réfléchir. On constate les conséquences du suicide chez ceux qui restent et comment les épreuves nous influencent. Heureusement, avec le temps, on peut rebondir.
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Une lecture différente pour moi. Une belle histoire qui se lit très bien au début je n’étais pas certaine mais j’ai appréciée ma lecture et j’ai voulu en savoir plus. Un livre court mais qui se lit bien et rapidement aussi.

Une lecture différente pour moi. Une belle histoire qui se lit très bien. Au début je n'étais pas certaine mais j'appréciais tout de même ma lecture alors j'ai poursuivi car je voulais en savoir plus. Au final j'ai bien aimé. Un livre court qui se lit bien et rapidement.

Qui sommes-nous pour juger de l’amour qu’une personne porte à quelqu’un? Qui sommes-nous pour juger de la souffrance qui habite l’autre? Que reste-t-il lorsque que le silence devient votre seul allié? Notre unique moyen de survivre à l’impensable, l’inimaginable, l’incompréhensible. Ce livre raconte avec émotions l’indicible. Il raconte la longue et lente remontée à la surface d’une femme vers la vie qui continue.

Écrit avec limpidité et simplicité, Où vont les guêpes pèche toutefois par son côté «conte de fées» (héritage qui sauve des soucis financiers, bel amant ténébreux et habile...) et quelques maladresses. N'empêche, c'est là un premier roman plus que prometteur, sensible, sensuel et courageux.

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Léo 10 ans et Simone 15 se retrouvent seuls alors que leur mère masseuse est supposément partie en voyage de formation , mais elle est dans un hôpital se faisant enlever un poumon. Comme ils ne veulent pas être pris en charge par la DPJ ils font semblant que tout va bien . Un roman sur 2 enfants qui en 6 semaines vont devenir de petits adultes ayant pris des responsabilités trop tôt. Je donne 8/10 à ce roman qui selon moi est le meilleur de cette auteure.

Deux frère et sœur de 10 et 15 ans se retrouvent seuls durant plusieurs semaines alors que leur mère est supposément partie en voyage de formation. Ils doivent s'occuper d'eux-mêmes et de la maison en son absence, et ce, en faisant tout ce qu'il faut pour éviter d'alerter les autorités. Dont coller des "post-it" partout pour ne rien oublier.



Une histoire somme toute mignonne, très bien écrite, mais à laquelle j'ai eu de la misère à croire et à m'accrocher, bien que cela puisse être encore possible aujourd'hui. L'entraide en arrière-plan est une idée intéressante mais l'autrice n'a pas réussi à me toucher et j'ai eu l'impression de rester spectatrice jusqu'à la fin. Toutefois, un roman qui se lit bien et qui peut faire du bien.

La prémisse est prometteuse mais le récit s'essouffle vite. On ne croit pas à l'histoire, à cette mère qui laisse ses enfants seuls pendant qu'elle va se faire enlever un poumon cancéreux, à ce petit garçon plus mature que les adultes, à ce voisin qui apparait à la fin du récit et se découvre par miracle une fibre paternelle improbable. Bref... Et puis, il faut bien admettre que l'écriture est sans éclat.

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

La solidarité entre les deux enfants, Simone 15 ans et Léo 10 ans, est tellement belle à voir et elle vient adoucir la gravité de ce roman.

Ce roman nous parle de ces 2 enfants-adultes, ils n’ont pas eu le choix, on ne leur a pas laissé le choix de grandir plus vite que des enfants en situation normale.

La mère monoparentale, qui devient presque un personnage secondaire dans cette histoire, laisse les 2 jeunes seuls, le temps pour elle de subir une intervention chirurgicale. Le père est absent du décor. Ce que l’on sait sur la mère, c’est qu’elle a amassé des sous pour ses enfants, en faisant des massages douteux comme massages.

Donc Léo et Simone se retrouve seuls, seuls à faire semblant que maman est là, pour éviter que les services sociaux viennent mettre le nez dans leur famille.

Pour ne pas oublier, il y a des post-it partout dans la maison, des post-it pour ne pas oublier les choses aussi simples que de se brosser les dents.

Ils sont sans nouvelle de leur mère, supposément partie en voyage pour se perfectionner, mais nous, on sait très bien que ce n’est pas vrai.

Les jeunes font semblant, que tout est ok, un couvert ajouté sur la table pour les repas au cas où quelqu’un viendrait, ils pourront alors dire que maman arrive bientôt. De peine et de misère, ils y arrivent.

Ce roman est brise-coeur, des émotions très fortes que m’ont fait vivre Simone et Léo. Des sentiments pas très chaleureux à certains moments. Mais aussi une réalité sociale qui est vraiment triste. Laisser des enfants à eux-mêmes, personne ne se rend compte de cette situation très anormale, pour tous, et même le voisin le plus près d’eux, tout est normal, ou encore et bien, on ferme les yeux, ça ne nous concerne pas. Une tape sur les mains à la société qui ne pense bien souvent qu'à elle-même.

Pascale Wilhelmy peut aussi bien nous offrir des romans légers que des romans qui font réfléchir, sa plume peut nous faire rire, mais aussi nous faire pleurer.

Un coup de cœur pour ces deux enfants qui ont renversé les rôles du parent-enfant.

La mère... Je ne sais pas mes sentiments sont assez ambigus.

Je vous recommande la lecture de ce roman, par contre, une mise en garde, un cœur de maman sera bouleversé par le quotidien que doivent vivre ces 2 enfants, comme la maman et la grand-maman que je suis!
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L’auteure, que je découvre, nous offre un texte sensible et empathique. Il aurait été facile de tomber dans les clichés, de juger et de ridiculiser ses peurs. Pascale Wilhelmy semble avoir un grand respect pour son attachante héroïne. Je me suis surprise à être fière des progrès d’Emma, comme si cette histoire était celle de quelqu’un de mon entourage!
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