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Critiques de Patrice Huerre (12)
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Place au jeu

Dans cet essai, Patrice Huerre réfléchit à l'importance du jeu dans le développement de l'humain, individuellement et socialement, dans nos civilisations. Centré sur les enfants, de 0 à 12-15 ans environ, l'ouvrage dresse un portrait rapide des différentes façons de jouer, que ce soit pour le plaisir pur ou pour la construction de son être, de ses compétences et capacités, etc.



L'ouvrage est court et se lit très vite, malgré le ton vraiment très sérieux pour un sujet aussi ludique que "le jeu". J'ai été un peu frustrée par la sphère limitée aux jeux d'enfant. En effet, les jeux de cartes classiques (belote, rami, poker), jeux vidéo, jeux de rôles, jeux de société modernes (souvent "à partir de 14 ans") sont très plébiscités par les pré-adultes et adultes... le sujet de l'adulte dans le jeu n'est brièvement traité qu'en fin de livre, et toujours dans l'optique de jouer avec les enfants. D'autre part, j'ai trouvé que l'ensemble manquait d'inclusivité et que certains clichés de genre étaient un peu trop présent...

En revanche, j'ai apprécié les trois textes de la partie "D'autres voix" (Michel Manson, Suzanne Lallemend et Marie le Fourn), qui explorent brièvement d'autres aspects du sujet, selon d'autres angles des sciences humaines (histoire, ethnologie, psychologie).
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Adolescentes, les nouvelles rebelles

Cet ouvrage est constitué d'un entretien sans doute oral entre une journaliste – Anne Lanchon –, une sociologue spécialisée en sciences de l’Éducation – Stéphanie Rubi – , et un pédopsychiatre consultant près une Cour d'appel – Patrice Huerre. Dans la succession de très brèves interventions des deux spécialistes, induites ou interrompues par les questions de la journaliste, tous les défauts du genre apparaissent : il y a beaucoup de redites, très peu d'approfondissement, et les positions de chacun se caractérisent avec tant de clarté qu'elle finissent par paraître caricaturales. La journaliste est à l'affût du scoop, suggère le caractère inouï et dangereux d'une délinquance d'adolescentes de sexe féminin qui tendrait à se calquer sur celle des garçons dans une spirale d'insécurité croissante. Les deux spécialistes nient, nuancent, précisent, catégorisent, contextualisent, l'une par le prisme des explications sociologiques, l'autre par celles du psychisme individuel conditionné par son passé, comptant sur l'éventualité de la rémission notamment par les rencontres et la maturation. Puis, progressivement, les divergences s'accentuent entre les deux : principalement sur la question de la prégnance de l'assignation de rôles genrés, question fondamentale chez SR, et en somme sur les origines plutôt endogènes ou plutôt exogènes de l'agressivité des jeunes filles en question. Les problématiques de la sociabilité identitaire et de l'inscription dans le groupe de pairs, par contre, réunissent les spécialistes, chacun selon sa perspective.

Le lecteur un peu plus « réflechissant » que celui qui n'est que (dés-)informé par les actualités à scandale, se trouve donc frustré par les questions de la journaliste et ne peut que déplorer que le format empêche aux deux dialoguants de développer davantage les spécificités et les originalités de leurs points de vue, qui pointent parfois cependant, et même leurs divergences, d'une manière plus argumentée. Cette argumentation pourrait montrer soit des complémentarités interdisciplinaires fructueuses, soit éventuellement des incompatibilités irréductibles – ce qui semble pourtant peu probable, à condition néanmoins qu'ils ne soient pas poussés à la simplification extrême imposée par le rappel à l'ordre de la vox populi atterrée devant les « incivilités » de cette « nouvelle jeunesse délinquante masculinisée ». Cette même simplification se révèle par la répartition dans des chapitres s'articulant selon le lieu ou le contexte dans lesquels la violence se déclare : « la famille », « l'école », « internet » et « la rue ». Cette répartition est clairement inadaptée à rendre compte des causes du phénomène, qu'elles soient plutôt sociales ou plutôt individuelles-psychiques. Par contre, les intervenants sont sommés de suggérer des solutions qui, dans un tel cadre discursif, ne peuvent être qu'aussi banales qu'elles sont générales... il en résulte une sorte de propos lénifiant désamorçant les angoisses médiatiques constamment reprises et réitérées sur ce sujet.
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Pères solos, pères singuliers ?

J'avais placé de grandes attentes dans cet essai, qui traite d'un sujet encore largement ignoré malgré la multiplication des cas d'enfants dont la garde est confiée au père, à titre exclusif ou alterné. Une série de questions pertinentes se trouve posée dans la quatrième de couverture :

« Comment est perçue cette catégorie émergente [la paternité solo] ? En quoi a-t-elle changé les repères, le rapport à l'éducation et les rôles attribués depuis des siècles aux deux parents ? Quelle est la part "maternelle" d'un homme ? Pourquoi a-t-on tant de mal à parler de "tendresse paternelle"... ? Comment les hommes investissent-ils cette paternité singulière ? S'y retrouvent-ils en tant que père et en tant qu'homme ? Et cette relation étroite avec les enfants bouscule-t-elle la question de l'autorité, de la fonction séparatrice du père ? »

Hélas, il me semble que le livre a été écrit prématurément, ou bien hâtivement. Devant les insuffisances des apports théoriques de la psychanalyse que l'on connaît, faute de recul du temps des sciences sociales, et en présence de tout le poids persistant de la mythologie patriarcale, la recherche microsociologique menée par Patrice Huerre, sur un corpus de dix individus seulement, est très évidemment insuffisante pour espérer infirmer les stéréotypes et les idées reçues. À défaut, les affirmations non-empiriques posées au fil des chap. frappent par leur banalité et leur faible capacité heuristique (ex. la différence entre père solo d'un garçon ou d'une fille, importance de l'âge de l'enfant, des aspects intergénérationnels de la paternité, du mode de l'accession à la paternité, de l'image des femmes, etc.). On aurait pu espérer trouver a minima un axe d'analyse comparatif/contrastif entre pères et mères solos, sachant que ces dernières commencent à être davantage étudiées...

De l'aveu des auteurs, nous sommes encore (en 2010) dans une période d'attente de l'avènement de quelque chose – des pratiques suffisamment consensuelles ? une théorisation ? une évolution des représentations collectives ? - qui serait susceptible de faire surgir une nouvelle paternité ou bien d'élargir notre intelligence actuelle d'une paternité unifiée au point d'être à même d'inclure un phénomène en si forte croissance.
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Comment l'école s'éloigne de ses enfants

Enseignante de Lettres en lycée, j'ai abordé avec envie et curiosité ce livre centré autour de la relation entre société et école. Bien déçue de cette lecture.

L'auteur, pédopsychiatre commence par une série de constats un peu clichés sur les changements sociétaux et notamment la notion d'immédiateté. Un positionnement que l'auteur rapproche de celui du fonctionnement inhérent à l'adolescence, étroitement lié au présent et au « tout, tout de suite ».

L'auteur constate également (mais est-ce un scoop ?) que l'école, normée, ne laisse pas la place aux compétences de créativité, d'originalité… et qu'elle bride la « curiosité » …

Après ce (très) long constat, j'attendais au moins que l'auteur donne quelques pistes pour que l'école s'adapte à ces changements.

Hormis faire de la « co-éducation » (= associer davantage les parents au champ scolaire) et des préceptes vagues et généralistes : du type valoriser le travail de groupe, expérimenter, « apprendre à apprendre », proposer aux enseignants une formation par les pairs (ce qui se fait déjà par ex dans mon établissement), peu de solutions concrètes émergent

Le Dr Patrice Huerre fait parfois preuve d'une méconnaissance confondante et d'une naïveté surprenante : il s'extasie par exemple sur l'usage des tablettes numériques au lycée français à Londres, déplorant que cet exemple soit unique. Outre que de très nombreux établissements ont déjà mis en place l'usage des tablettes, cela ne va pas sans poser le problème du financement de ces tablettes, de l'accès au domicile au Wifi (mais aussi de la gestion phénoménale des réseaux wifi dans l'établissement), et donc interroge également sur l'égalité. le pédopsychiatre s'extasie également sur un établissement évaluant par compétences, ce qui est d'ores et déjà la norme au collège, et en passe de gagner les lycées.

Ce livre, un peu fourre-tout, pas très organisé, où l'auteur tire à la ligne en citant, pêle-mêle, Condorcet, et quelques pédagogues modernes, de Montessori à Freinet, nous laisse perplexe quant au but qu'il souhaite atteindre. On sort de cet ouvrage pas très avancé sur la question (du moins quand on s'y intéresse déjà comme c'est mon cas) et sans vision claire. Dommage.

Critique écrite dans le cadre d'une opération « Masse critique »

Comment l'école s'éloigne de ses enfants Patrice Huerretous les livres sur Babelio.com
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Comment l'école s'éloigne de ses enfants

Le titre du livre m'a tout de suite attiré parce qu'il faisait écho à mes propres pensées sur le fonctionnement de l'école française.



Les premiers chapitres m'ont particulièrement plu. Ils énonçaient des problèmes qui m'étaient aussi apparu et qui me semblent pertinents à relever. Entre autres : le fait que l'école ne prend pas en compte l'intelligence émotionnelle ou qu'elle évite au maximum le conflit, préférant passer certains sujets sous silence que de laisser les jeunes exercer leur capacité à débattre et raisonner.



Mais, rapidement le livre à commencé à trainer en longueur et se répète. L'auteur fait de longues phrases – ce qui n'aurait pas été un problème si elle étaient toutes bien construites. Certains chapitres ne sont presque que des suites de faits historiques ou de citations de philosophes, ou d'autres personnes que l'éducation importait.

Plus frustrant encore, l'auteur fait de nombreuses références à d'autres ouvrages qu'il a lui-même écrit. J'ai eu le sentiment étrange qu'il s'écoutait parler, ou plus exactement qu'il aimait se lire…



Globalement, le livre énonce une liste non-exhaustive des problèmes, scolaires, familiaux, etc. qui sont à considérer pour proposer une nouvelle approche de l'école. Mais très peu de solutions sont envisagées.



Le livre pourrait être beaucoup plus court. L'essentiel étant que l'école d'autrefois ne fonctionne plus dans le monde d'aujourd'hui. Et que le plus important est d'enseigner aux enfants à avoir confiance en eux et à réfléchir et apprendre par eux-mêmes.

En clair, il faudrait revoir complètement le système éducatif, ce qui implique d'avoir au pouvoir quelqu'un qui n'a que faire des résultats électoraux, mais pense à dans dix ans plutôt qu'à la fin de son mandat. Bonne chance.



Un livre globalement décevant. Je pensais lire un ouvrage plus professionnel qui aurait nécessité toute ma concentration, mais c'est en fait l'ennui qui a prédominé ma lecture.

Je ne l'aurais sans doute pas fini s'il ne m'avait pas été offert par Babelio à l'occasion de la masse critique.

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Comment l'école s'éloigne de ses enfants

Enquête au sein de l’école française qui propose une réflexion sur l’école française en crise face aux changements du monde actuel.

L'auteur dresse le constat d’une école française plus adaptée vraiment adaptée au monde actuel et encore moins aux métiers de demain. Une école abandonnée par les politiques : Élitisme républicain, orientation subie, non prise en compte de la créativité, l’inventivité ou l’intelligence émotionnelle, incapacité à former aux outils numériques, laissé au libre apprentissage et aux mésusages, propulsent certains jeunes, les moins « riches » culturellement et moins entourés, dans le décrochage et vers un monde virtuel offrant de nouvelles possibilités partagées leur génération.



Il est temps, selon l'auteur, de repenser la formation des enseignants, leur manière de transmettre des savoirs et prendre en compte rythmes et façons d’apprendre, de valoriser compétences et talents de chacun, pour préparer les jeunes au monde de demain.



A lire
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Place au jeu

Ayant travaillé 8 ans à la ludothèque associative de Saint Denis les Enfants du jeu le sujet ne pouvait que m'interpeller.

J'ai eu un peu de mal avec le jeu libre présenté comme secondaire pour les enfants de plus de 6 ans, alors que dans la réalité de l'expérience vécu là bas quotidiennement la flamboyance du jeu des plus grands (6/10 voir 12 ans) construit est absolument saisissant (jeux long, pouvant se déployer dans plusieurs espaces avec plusieurs enfants et négociation des rôles de chacun).

Les textes de Michel Manson, Marie Le Fourn et Suzanne Lallemend m'ont particulièrement intéressé. Leurs regards croisés d'historien, psychologue et ethnologue ont approfondi ma connaissance du sujet.
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Perocco le perroquet

Perocco est un perroquet téméraire qui part affronter un aigle terrible et un éléphant pas très sympa. Le tout sur de très grandes pages avec un texte très court pour faciliter la lecture des débutants. Les dessins accompagnants le texte sont quand à eux suggérés de quelques coups de crayons adroits. Une histoire haute en couleur qui aurait mérité un décor un peu plus étudié.
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Comment l'école s'éloigne de ses enfants

Partant de ses consultations auprès d'enfants et d'adolescents, le dr Patrice Huerre, pédopsychiatre, interroge l'instituion scolaire. Il part d'un constat : l'école d'aujourd'hui est quasi identitique à celle de nos grands parents.Or, notre société a beaucoup évolué, et change très rapidement depuis quelques décennies. On peut donc s'interroger sur l'adéquation entre ces enfants nés dans une société de l'immédiateté et du changement permanent et l'institution scolaire, immuable et difficile à réformer.

L'auteur souligne un manque cruel de formation des enseignants, un manque de reconnaissance et un salaire bien trop bas pour un métier qui exige une réflexion constante sur sa pratique et des formations régulières. Il présente des initiatives locales qui sortent un peu du cadre et proposent une autre manière d'enseigner. Recherche, adaptabilité, innovation, curiosité, utilisation du numérique, l'école devra proposer aux enseignantes les moyens d'enseigner en donnant à leurs élèves des outils concrets tranposables dans le milieu professionnel.



Ouvrage passionnant qui interroge sans juger ni condamner et ouvre des pistes de réflexion sur une nécessaire évolution à impulser pour permettre aux générations à venir d'acquérir des savoirs académiques et des savoir faire utiles avant d'entrer dans le monde du travail.

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Arrête de me parler sur ce ton ! Comment réagir ?

Que dire de cette lecture... Cela faisait un moment que ce livre traînait dans ma bibliothèque, ce n'est pas forcément celui ci que j'avais le plus hâte de lire, mais j'avais ces derniers temps quelques questionnements sur les comportements adolescents alors je me suis souvenu de ce livre.

C'est un livre assez simple et basique. Il aborde bien les différents conflits que l'on peut rencontrer avec les adolescents. La théorie n'apporte pas forcément un trousseau de clé pour y faire face, mais il apporte une prise de recul sur ces différents moments, nous guide à la réflexion. Choses qui peuvent nous permettre d'appréhender ces moments de conflits différemment, plus posément, en y mettant du sens, plutôt que d'y voir une simple crise d'ado qu'on a juste envie de punir et maudire. Cela permettant d'apporter des réponses plus adaptées et plus rassurantes pour nos ados qui nous poussent dans nos retranchements mais qui cherchent avant tout à se construire.

Une lecture simple et rapide, qui peut être constructive. Du moins, elle m'a apporté quelques brins de réponses. Même s'il ne faut pas oublier qu'entre la théorie et la pratique......
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Lieux de vie

J'imagine l'histoire comme ça : un jour, François Robine, « expert immobilier reconnu et  chevronné", dit le quatrième de couverture, a dîné chez des amis communs avec Patrice Huerre, "psychiatre, psychothérapeute et psychanalyste", auteur d'une bonne dizaine de publications « grand public", sur l'adolescence. II lui a fait part de quelques réflexions sur l'évolution qu'il a constatée au fil des décennies au sein des logements de ses concitoyens, et  lui  demande en quoi cela correspond à  sa propre pratique.

La discussion est  charmante, passionnante, et, au final, pourquoi ne pas en faire un livre ? Oui, mais pas un livre scientifique avec des références, une bibliographie, des recherches. Plutôt un livre facile à lire (et aussi à écrire), qui expose simplement les points de vue de ces deux Messieurs si pleins de savoirs.



On a donc un ouvrage très touche-à-tout , qui en appelle, excusez du peu, sur 200 pages écrites gros,  à la mythologie, la psychanalyse, la psychologie sociale, la sociologie, l'anthropologie, l'histoire, le tout saupoudré d'un peu d'architecture et d'urbanisme. Tellement touche-à-tout que c'est d'une superficialité irritante : je ne lis pas la rubrique psycho/socio de Marie-Claire (et pas Marie Claire non plus en général), ce n'est pas pour la retrouver dans un livre.



Pour parler des intérieurs, il faut parler de ceux qui les habitent, et on commence  par  un état des lieux des modes de vie de nos contemporains, avec d'extraordinaires révélations :  la mobilité, l'usage sans limites des outils numériques, la généralisation des familles recomposées, l'individualisme, le rejet des vieux, la perte du lien familial et du sens religieux au profit d'un consumérisme incontrôlé, l'explosion des prix de l'immobilier... Tout cela sur un ton de généralité universelle, faisant croire qu'on parle d'une population entière alors qu'on se limite à celle des  bobos trentenaires/quarantenaires.



Donc, les hommes ne sont plus ce qu'ils étaient et on en conclut que les intérieurs ne sont plus ce qu'ils étaient, non plus.



Au passage, cela donne lieu à pas mal de platitudes, beaucoup de vérités assénées du genre:

"Remarquons cependant que les familles sans maison de référence n'ont généralement pas d'histoire."



ou celle-ci vaguement contradictoire:

"pour les autres, les incrédules ou les incroyants, que le décès survienne à la maison ou à l'hôpital n'a qu'une importance secondaire sans qu'il puisse pourtant être nié que le désir de mourir chez soi est très partagé."



C'est gênant aussi parce que cela parle de maisons, et encore de maisons, comme si toute la population vivait en maison, non pas en appartements, studios, etc...



La conclusion, c'est que le logement n'est plus un marqueur social, mais un marqueur de génération. Les nouvelles générations ne s'ancrent pas dans un lieu de vie permanent,

"Leur maison n'est plus un but dans l'existence. Elle ne sert qu'à abriter certains moments de cette dernière".



Elles sont en recherche de lieux de rencontre qui ne soient pas au sein du logement. Les outils numériques remplacent les bibliothèques.  D'un côté le numérique ouvre l'espace quotidien vers l'infini, mais il permet aussi n'importe quelle intrusion (par exemple professionnelle) dans l'espace du logement.



Ah, bon? ben dis donc! Tout ça pour ça!

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Adolescentes, les nouvelles rebelles

Une enquête sociologique très pertinente sur le phénomène de violence chez les jeunes filles. L'auteur analyse différentes formes de comportement violent chez les adolescentes, qu'il s'agisse de phénomènes de bandes de filles - violence extériorisée - , ou d'anorexie/boulimie et de scarifications - violence intériorisée, retournée contre soi. Dans un second temps, l'auteur préconise des pistes pour y remédier (pas très consistantes selon moi - elle croit par exemple beaucoup au "pouvoir des rencontres"...).
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