Patrick Avrane

Recueil de textes d'une douzaine de psys, présentant donc quelques risques : l'écueil « répétition » est assez bien évité ; l'écueil « je veux faire mieux que les autres» un peu moins bien. Mais ce n'est pas trop grave : ces gens sont plutôt du genre malin et cultivé, et m'ont bien intéressé, moi qui suis plutôt félinomane que Freudolâtre. Fatalement, ils citent beaucoup Baudelaire (passage au plus près du premier écueil), parlent beaucoup divan et transfert (de même). Et une bonne partie donne la parole au chat, ou plus souvent à la chatte (on rase le second écueil).

Il vaut mieux avoir un petit intérêt pour les deux sujets, mais aucune connaissance théorique n'est requise, et franchement ça fait sourire. Parfois même ça donne à penser. Surtout, ça se lit facilement, avec des anecdotes et des descriptions de patients qui m'ont bien plu.

En conclusion, Patrick Avrane, qui pourrait bien être le coordinateur du livre, s'interroge sur la rareté du chat (surtout mâle) dans l’œuvre de Freud, et c'est une bonne question, merci de l'avoir posée.

Superbe livre édité en 1997 qui constitue un des premiers ouvrages consacrés non pas aux romans de Jules Verne, mais à leur auteur lui-même.

On y découvre l'homme derrière l'écrivain de talent, avec ses zones d'ombre et toutes les forces et les faiblesses de tout un chacun.

Magnifiquement illustré, cet ouvrage nous offre de passer quelque temps aux côtés d'un des auteurs les plus célèbres qui soient, dont les histoires extraordinaires continuent de nous enchanter près de 150 ans après leur parution.

Jules Verne est un auteur universel dont on s'arrache encore les éditions originales de ses romans, dont Jules Hetzel a fait des objets d'art.

Ce livre de Patrick Avrane doit figurer dans la bibliothèque de tout ceux qui ont rêvé devant le voyage sur la lune ou parcouru le monde avec Phileas Fogg et Passepartout.

Indispensable à qui désire savoir si son chat est freudien ou doit entrer en analyse.

Cet ouvrage est très intéressant et important, à mon sens, afin de mieux cerner « la personnalité » d’une personne timide. L’auteur part d’études de cas mais aussi d’exemples extraits de la littérature et du cinéma, ce qui fait son originalité. Le sujet majeur est bien le regard de l’Autre et son jugement et comment « le timide » réagit ou pas face aux multiples situations (rencontres, demandes ; attaques, menaces) de l’autre. Un ouvrage qui démonte, j’en suis sûre, les préjugés ; ces sempiternelles phrases et pensées débiles et sans fondement. Très accessible, on est loin de l’ouvrage théorique pur et c’est ce qui rend la lecture plaisante. Chaque démarche est singulière et individualisée en fonction du problème.

En tant qu’enseignant(e), comprendre et agir c’est essentiel, surtout face à des adolescents. Le regard de l’Autre est important dans la vie de tous et à n’importe quel âge. Les élèves peuvent être maladroits et avoir des paroles blessantes. En classe, c’est au prof à changer le(s) regard(s) en mettant « le timide » en valeur afin de ne pas le réduire à ce simple - et terrible - mot. Personnellement, je trouve que le théâtre est une bonne - et longue - démarche (qui est loin d’être simple pour une personne timide) afin d’extérioriser ses émotions, mieux les gérer et apprendre à vivre avec l’Autre. Ce type d’activité devrait faire partie intégrante du cours de français, ce qui n’est pas le cas partout.

Oeuvre d’un psychanalyste, cet essai trouve les clés d’interprétation du chagrin d’amour dans la littérature.

Surmonter la perte d’amour, c’est, tel Orphée, revenir des enfers et faire un pas de plus dans la condition humaine. Nous initier à une nécessité vitale : la capacité à être seul.
Lien : http://www.cite-sciences.fr/..

Je remercie Babelio et les P.U.F. qui m'ont fait découvrir ce livre tout juste sorti de presse.

Psychanalyste, Patrick Avrane n'écrit pas pour autant sur un ton professoral. Au contraire, il fait parfois part de ses doutes (voir le cas du petit Nemorino) et de son besoin du soutien de ses pairs ou de ses enseignants comme Françoise Dolto, par exemple. Le lexique très spécialisé de la psychanalyse est assez peu utilisé, le style est fluide, ce qui permet au lecteur de généralement bien comprendre ce que l'auteur énonce.

P.Avrane s'est penché sur des oeuvres littéraires ou cinématographiques pour comprendre ce que les grands-parents transmettent à leurs petits-enfants. Après tout, comme les mythes et les contes, de nombreux textes sont intemporels et universels. Il n'en fait pas une lecture littéraire mais psychanalytique.

Le premier constat de l'auteur, c'est que les grands-parents d'aujourd'hui sont les premiers du genre , d'abord parce que l'espérance de vie s'est allongée, et ensuite parce que la société a beaucoup évolué, ce qui fait que certains grands-parents sont « adoptifs » et non « biologiques » mais en remplissent tout de même le rôle affectif.

Cela n'est pas sans rappeler la psycho-généalogie puisque dans ce domaine, l'on s'intéresse aux quatre dernières générations : enfants, parents, grands-parents et arrière-grands-parents, ainsi qu'aux secrets de famille, transmissions, héritages divers et variés. Mais, alors que bon nombre d'entre nous, sexagénaires, n'ont que peu connu – ou pas du tout – leurs grands-parents, de nos jours de nombreuses familles sont constituées de quatre générations, ce qui n'est pas sans effet.

Après s'être d'abord intéressé aux transmissions transgénérationnelles au travers de la littérature, Patrick Avrane souligne dans un second temps le rôle dévolu aux grands-parents par la vie : ceux-ci, en mourant avant les parents de l'enfant, le protègent de ce traumatisme insupportable qu'est la mort prématurée de son père ou de sa mère.

Tout en enseignant à l'enfant que la vie a une fin, les grands-parents qui disparaissent contribuent à son développement et font de la mort un apprentissage plus doux, tout en la faisant entrer dans la réalité ; ils restent à jamais liés au souvenir de la petite enfance.

Un livre intéressant et traité de façon originale par le biais de d'oeuvres littéraires, surtout pour les lecteurs qui découvrent la psycho-généalogie.

Avant tout merci à l'opération Masse Critique et à la maison d'édition PUF.

Jeune maman le titre de cet ouvrage a fortement attiré mon attention. Le sujet des grand-parents traité à travers le point de vue d'un psychanalyste s'annonçait particulièrement intéressant. Et c'est le cas, tout en se servant d'exemple culturel comme Le Comte de Monte-Cristo ou encore la série Downton Abbey ou encore certains cas clinique rencontré par Patrick Avrane.

Il aborde tout, la notion d'héritage, de transmission altéré par la longévité accrue des générations...



Je dois dire que personnellement le sujet a su m'intéresser la plupart du temps mais aussi me perdre un peu de temps à autres. Même si le propos est maitrisé et ouvert aux grand public la plupart du temps lors d'explication sur des cas réels l'auteur reprend un langage professionnel qui a tendance à casser légèrement le rythme de lecture. Pour ceux que les études psychologique intéresse, cet ouvrage est vraiment à conseiller. Pour les autres cela vaut le coup de s'accrocher.

Découpage d'une vie de paradoxes et de convictions.



Né le jour des morts à deux heures du matin, le temps pleure ses orages de l'instant.



Amours de l'un et colère de l'autre. Croyances et passions s'affrontent et se déchirent aux pages de ce livre d'une vie de tumultes et d'errances.



Gil Blas rencontre ce dandy singulier et ordinaire d'un siècle de constats et de positions.



La revue de Caen s'efface au Figaro tonitruant, L'époque s'octroie des participations pendant que l'austérité du Constitutionnel s'impose.



De Valognes à la rue Rousselet, les quais Malaquais s'écoulent puis s'oublient, jusqu'à ce matin du 23 avril 1889, printemps d'un siècle où la mort s'est invitée.

Un peu déçue par ce petit recueil dont j'attendais plus de plaisir de lecture. A part quelques nouvelles comme la première, celle sur Musio celle sur Farah et celle sur Rousset, ces textes échouent à expliquer ce que le chat peut apporter à une psychanalyse. Je crois pourtant qu'il y aurait beaucoup à dire sur ce que les animaux nous donnent et le chat avec sa discrétion est un auxiliaire idéal pour une psychanalyse. Ce recueil passe un peu à côté.

Un livre qui incite à se tourner vers soi-même et son intérieur, au propre et au figuré, grâce à ces analyses très poussées et érudites. De Zola à Rebecca en passant par Simenon, on se retrouve dans des lieux imaginaires que l'on connait et que l'on a envie de revisiter en ayant maintenant conscience du poids de la maison elle-même dans l'histoire.

J'ai un exposé à faire sur Jules Verne et ce livre est très complet et intéressant

Dans son essai, le psychanalyste Patrick Avane décrypte les passerelles entre conscient et inconscient pour expliquer notre engouement face aux sujets qui défrayent la chronique.
Lien : https://next.liberation.fr/l..

Une lectu­re se dessine : et s'il était question, dans ce livre à la fois cérébral et sensible, de briser le totem qui encombre chaque psy­chanalyste ?
Lien : http://www.telerama.fr/criti..