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Critiques de Patrick McDonnell (49)
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Un petit cadeau de rien du tout

Profiter de RIEN et de TOUT à la fois, oui... mais ensemble. Un cadeau original et si naturel de la part d'un chat pour son meilleur ami, un chien, le tout exprimé grâce à des dessins tout mignons. C'est simple, mais efficace !
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Un monstre très spécial

Bougon, Grognon et Ronchon étaient persuadés d’être des monstres… ils vivaient dans un château monstrueux qui surplombait un village où tout le monde avait peur des monstres… Ils s’attachaient à n’avoir que de vilaines pensées et se comportaient en monstres ! Ils se disputaient d’ailleurs chaque jour pour savoir qui était le plus grand et le plus méchant. Alors, pour régler cette épineuse question, ils décidèrent un jour de fabriquer un monstre monstrueux, le plus grand et le plus méchant de tous les temps !

Mon avis : Quand j’ai rencontré cet album dans les rayonnages de la bibliothèque départementale de prêt et que je me suis retrouvée face à sa première de couverture, je me suis vue téléportée dans ma jeunesse, devant le film « Frankenstein ». Parce que quand même, il lui ressemble bien ce monstre, comme un clin d’œil à son ancêtre ! Rien de tel pour me donner envie de le découvrir… et pour m’apercevoir qu’il ne s’agit vraiment que d’un petit clin d’œil, que les plus jeunes ne capteront probablement pas, et qu’ici, de peur, il n’y aura pas ! L’histoire est toute simple et accessible dès l’âge de la maternelle, pleine de drôlerie. Les trois fripouilles qui se veulent être des terreurs seront prises à leur propre piège et tomberont sous le charme de ce grand monstre heureux de vivre qui a les yeux qui pétillent et ne sait dire que « Berci »… Les illustrations, facétieuses, rivalisent de détails pour le plus grand plaisir des bambins et font écho à l’humour du texte. Privilégiant les teintes sombres au début du récit, elles se colorent au fur et à mesure pour finir en apothéose : une belle aquarelle nous montrant les quatre amis réunis dans la sérénité sur une jolie plage déserte. Et parce que j’y suis particulièrement sensible, je finirais en signalant la belle qualité du papier qui nous fait penser un peu au canson utilisé pour les cours d’art plastique…

Public : à partir de quatre – cinq ans en lecture accompagnée

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’auteur et illustrateur, Patrick McDonnell, vous pouvez suivre cette adresse :

https://muttscomics.com/
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Earl & Mooch, tome 4 : L'amour donne des ai..

Mooch est amoureux ! L’élue de son cœur s’appelle Chnelly et c’est une chatte d’appartement. Le matou va tout faire pour attirer l’attention de sa belle : sa sérénade sera-t-elle entendue ? Pendant ce temps, les oiseaux pondent et Earl est toujours aussi dingue de son maître. Mais le cabot a un doute : est-ce que son ami Mooch n’aurait pas d’autres fréquentations ? Oui, Earl se sent un peu abandonné. Pas de panique : entre Earl et Mooch, c’est du solide !



Voilà le temps des vacances et tout le monde, maîtres et animaux, part au bord de la mer. Mais il y fait bien trop chaud pour nos deux amis à poils. Comment se rafraîchir ? En piquant un somme dans la glacière ou en chipant les glaces des enfants ? Hélas, même les bonnes choses ont une fin. « Mon Ozzie fait ses bagages. On rentre chez nous. / Mais je ne veux pas rentrer ! J’adore les vacances et ne rien faire ! / Chez toi non plus tu ne fais rien ! / Ouiche. Mais ici, j’y mets du style ! » (p. 36)



Toujours avec style, entre deux empiffrements, Mooch entraîne Earl dans une exposition canine, mais le chat a bien du mal à comprendre le principe de la compétition. « Comment faire pour être couronné, ici ? Gymnastique ? Numéro de cirque ? Test de connaissance ? / Non, seule compte la beauté. / Quoi ! Mais c’est impossible !?! Y’a que des chiens ! » (p. 48) Bon sang ne saurait mentir, paraît-il, mais Mooch n’a pas ce genre de scrupules…



Quel bonheur de retrouver les deux compères. J’ai une affection toute particulière pour Earl : ce petit chien est souvent inquiet de ne pas voir rentrer son Ozzie ou de perdre de vue son Mooch. C’est un adorable cabot fidèle et affectueux. Mooch est bien plus indépendant, même s’il ne peut se passer de sa gamelle (et de celle de son copain).



Ces aventures drôles et charmantes étaient à la base les strips hebdomadaires et les pages du dimanche publiés dans le New York Time dans les années 1990. Comme quoi, il suffit de quelques pages, de quelques traits et de quelques mots pour faire mouche et pour faire rire ! Maintenant, je cherche les tomes 1 et 3 de cette bande dessinée. Oui, je suis accro !

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Earl & Mooch, tome 2 : Mon maître, ce héros

Earl est un chien, Mooch est un chat : ces deux-là sont copains comme cochons. Leurs maîtres, un peu moins. Earl adore son maître, son Ozzie comme il l’appelle. Mooch, ce qu’il aime, c’est surtout manger et trouver un coin où piquer un roupillon. S’il devait avoir une devise, ce serait : « Là où il y a des genoux, il y a de l’espoir. » (p. 63)



Les deux animaux de compagnie passent leur temps ensemble dans le jardin à écouter les oiseaux chanter ou à se promener. Ils aiment aussi la charcuterie de Butchie, même si rien ne tombe jamais de l’étal, à leur grand désarroi et en dépit de leurs manigances.



Earl et Mooch sont de vrais copains, parfois un peu potaches, mais toujours fidèles. Mooch est cynique, Earl a des goûts simples. Ils font la paire et ils n’aiment pas rester éloignés trop longtemps l’un de l’autre, au point de courir après la première silhouette vaguement ressemblante. « La vie pue. / Beeuh, Earl ! C’est quoi cette odeur !? / J’ai été agressé par un putois. […] / Les putois ! Je les hais ! Ils puent… Ils sont idiots… ! Comment as-tu pu seulement t’en approcher !? / J’ai cru que c’était toi… / Il était mignon, c’est ça ? » (p. 19)



Sous la forme de strips ou de pages entières, c’est avec un plaisir immense que j’ai découvert ce mignon cabot et ce matou filou. L’humour de cette bande dessinée rappelle celui de la série Calvin et Hobbes : c’est à la fois tendre, grave et loufoque. Voilà une série d’albums que je recommande aux jeunes lecteurs et aux amateurs d’humour canin et félin !

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Un petit cadeau de rien du tout

"Que peut-on offrir à quelqu'un qui a tout ?"

Faites preuve d'imagination, on a tous la réponse (ça pourrait être "des livres", mais non, pas là). Le chat Mooch, en tout cas, a une idée de cadeau pour son ami Earl, mais ne sait pas où se le procurer.



Superbe graphisme, épuré et doux, en noir, blanc et gris (les flocons de neige) avec quelques touches de rouge. Esquissé en quelques traits, le chat est adorable et particulièrement expressif, avec son petit air de Felix the Cat en version 'mal peigné'.



Un petit album très pertinent, qui fait réfléchir au sens des mots, le terme "rien" en l'occurrence est particulièrement riche et paradoxal si on le triture un peu… mais aussi à la valeur de l'amitié et de l'amour dans un univers de surabondance de biens, de gadgets, de cadeaux futiles...



Livre choisi à la médiathèque pour la bonne tête de la couverture. La présentation (peu de texte) et le propos ne m'ont pas déçue.
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Earl & Mooch, tome 4 : L'amour donne des ai..

Earl c'est le chien et Mooch le chat, ce sont deux amis. Mais l'amour va t'il tout détruire ? Mooch oublie Earl et celui-ci est triste.

Il est temps de partir en vacances, alors l'amour ce sera pour plus tard.

C'st si beau de découvrir l'eau.

Une Bd rafraîchissante avec nos deux compagnons de tous les jours.
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Un petit cadeau de rien du tout

Ce magnifique petit album est incroyable de simplicité. Simplicité du trait, simplicité de la couleur, simplicité des mots, simplicité du propos. Quel est le plus grand cadeau quand on a tout? Rien. Non en fait pas rien. L'amitié est un cadeau qui surpasse tout.

C'est d'un mignon ultime! Et le mignon, parfois, ça fait du bien.
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Earl & Mooch, tome 1 : La nuit des chasseurs

Earl est un chien, Mooch un chat, tout les sépare et pourtant ces deux-là vont finir bons amis, toujours prêts à reluquer l'étale "Aux délices du gros Snax" ou à partir en vadrouille.

Cette belle amitié aurait pu pourtant ne jamais exister, pour Earl : "Je me demande ce que fait ce crétin de chat.", quant à Mooch : "Je me demande ce que fait cet imbécile de chien.", après une présentation servie par des grands sourires de bienvenue (tous crocs dehors) ils se découvrent des affinités et ne se quittent plus, pour le plus grand plaisir du lecteur, à commencer par le mien.

Servie par des planches quasi exclusivement en noir et blanc, cette bande dessinée est bourrée d'humour et de situations toutes plus cocasses les unes que les autres.

Non seulement j'ai souri, mais j'ai aussi franchement éclaté de rire devant certaines situations, d'autant plus qu'elles collent parfaitement à la réalité.

Ainsi, lorsque Earl fait son petit couplet sur le chien avec le besoin permanent d'une présence : "Je suis seul au monde. Tout seul. Personne ne m'aime. Les chiens ne sont pas faits pour vivre seuls.", je ne peux qu'approuver pour avoir le même phénomène à quatre pattes à la maison.

L'attitude d'Earl vis-à-vis de son maître, son Ozzie, est pleine d'amour et d'admiration, il trouve ainsi qu'il est un grand chasseur pour réussir à lui apporter une gamelle tous les jours, ceci est la parfaite illustration de l'amour qui unit un chien à son maître, d'ailleurs le terme juste serait ami.

Il en va de même pour le chat sauf qu'il a un côté plus indépendant et moins expansif : "Dis donc Earl, tu t'es regardé ? Ta queue est un vrai sémaphore ! On lit en toi comme dans un livre ouvert. Aucun secret, aucun mystère ! Ne leur laisse jamais voir ce que tu penses. Moins tu en montres, plus ils te gâtent.".

Entre la visite régulière des poubelles, les yeux désespérés pour un morceau de nourriture, les galopades dans la neige et les coups de langue pas toujours désirés, autant de situations quotidiennes qui non seulement sont drôles mais surtout le parfait reflet de la réalité, le tout transcris sous forme de bande dessinée, sans oublier le chat-lapin, petit clin d'oeil personnel.



"La nuit des chasseurs", premier tome des aventures d'Earl et Mooch, est extrêmement agréable à lire et d'une drôlerie à se rouler de rire par terre, Patrick McDonnell ayant réussi à retranscrire à la perfection la vie quotidienne avec un chat et/ou un chien.

Une très belle découverte littéraire que je vais continuer avec grand plaisir !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Le putois qui m'aimait

Tiens, c'est un peu bizarre. Ce monsieur est stalké par un putois. Qu'est-ce qu'il lui veut ce putois ? Ça, ça restera un mystère.



Ce sont les illustrations qui m'ont tout de suite attirée. Un peu vintages, un peu cartoon. Très joliment exécutées. C'est le gros point fort de l'album.

Le titre et le sujet interpellent également de par la similitude avec le dessin animé "Pépé le putois". Le harcèlement sexuel en moins, évidemment.



Il y a quelque chose de très mignon dans cette histoire, d'amusant aussi. On ne sait pas ce qu'il veut ce putois, il est calme, déterminé, même pas envahissant. Il suit, c'est tout. Et c'est très amusant de voir ce personnage qui tente de s'en défaire. Mais finalement, on s'y attacherait presque à ce petit putois.
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Un monstre très spécial

L'histoire de cet album est toute mimi !

Les illustrations sont bien sympa entre les rayures des bonhommes Kodak et le monstre façon Frankenstein. Le rythme du texte n'est pas mal non plus avec les "monstre" scandés par les grognons, les onomatopées, les répétitions...

L'histoire est un peu facile (des méchants pas si méchants qui veulent créer un grand méchant qui est en fait un vrai gentil), mais c'est une histoire pour les petits, et quand c'est aussi joliment fait, il n'y a rien à reprocher.
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Tek

Tek est un petit garçon des cavernes. L’invention par son père d’internet va entraîner l’addiction aux écrans de l’enfant qui ne veut plus sortir jouer avec son ami dinosaure.



Mais un jour, le volcan du village a une idée…



Un formidable livre qui se présente sous la forme d’une tablette avec sa barre wifi, sa caméra et sa batterie.



Tout au long de l’histoire, l’énergie va progressivement se vider et la connexion s’étioler pendant que les amis de Tek vont chercher un remède à son isolement.



Un livre qui évoque le problème actuel des parents qui n’arrivent pas à faire décrocher leur enfant des écrans. Chacun se reconnaîtra dans cet album décalé et humoristique.



Au final l’enfant retrouvera les plaisirs simples de la nature et du partage même s’il faudra pour cela modifier un peu son environnement.



Un livre à conseiller et à mettre dans toutes les petites mains !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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La petite fille aux singes

Jane Goodall est une célèbre primatologue et anthropologue britannique. Dès son plus jeune âge elle s’est intéressée aux primates, notamment aux chimpanzés. C’est grâce à elle que l’on a découvert que les singes avaient tant de similitudes avec l’homme. La première, elle a observé que les singes pouvaient utiliser des outils pour s’aider dans les tâches quotidiennes. C’est donc une figure emblématique du milieu dans lequel elle est connue.



L’album La petite fille aux singes nous conte l’enfance de cette grande amoureuse des primates. Comment elle a appris à aimer les singes, ce qu’elle faisait étant petite qui l’a dirigée vers le métier qu’elle a choisi plus tard ; on y voit une petite fille curieuse de tout et aux interrogations déjà très scientifiques. Dans cet album, on découvre qu’elle s’est intéressée très tôt à la nature et aux animaux en général. Et c’est peut-être son animal en peluche, Jubilé, un chimpanzé, qui l’a conduite à être primatologue. Ou encore sa lecture de Tarzan. Quoi qu’il en soit, son rêve est un jour devenu réalité.



Pour découvrir la critique de ce livre par Loulou, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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La petite fille aux singes

Un album, pour les plus jeunes, qui nous emmène à la découverte de l'enfance de Jane Goodall.

La partie documentaire à la fin est, elle, sur son action auprès des singes en Afrique. L'album, lui, se met à la hauteur du lecteur, on lui parle de la petite Jane, quand elle avait son âge et qu'elle rêvait d'une vie en Afrique (comme l'autre Jane, la copine de Tarzan!).

D'ailleurs le graphisme se met lui aussi à hauteur d'enfant. Les dessins de l'album sont simples, avec un petit côté retro, surtout Jane (blonde au carré, joues roses et rebondie). En filigrane sur la page de texte, des illustrations plus genre gravure naturaliste du 18ème siècle apportent une touche intéressante. La fin est particulièrement bien trouvée niveau alternance d'illustrations (dessin/photo).

Une lecture toute mignonne, une sensibilisation au respect de l'environnement.
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Earl & Mooch, tome 1 : La nuit des chasseurs

Ce comic que je viens de découvrir est plutôt sympa sur les variations de l'entente cordial entre chien et chat (en l'occurrence Earl le chien et Mooch le chat). Les situations sont plutôt comiques avec un léger parfum philosophique.



Il se dégage quelque chose de nettement positif. Le dessin en noir et blanc est minimaliste ce qui est propre au genre strip humoristique. Le trait graphique semble quand même très agréable à la lecture.



Cela me rappelle incontestablement Snoopy. Cette série est cependant moins connue. C'est frais et subtil à la fois. A découvrir à l'occasion et à déguster avec délectation !
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Tek

Tek est un enfant comme les autres. Il a une barbe et des cheveux hirsutes, et vit au fond d’une grotte. Bref, Tek est un garçon troglodyte comme les autres… ou presque. Parce qu’au lieu d’aller jouer avec ses amis dinosaures ou d’aller découvrir le monde, le petit garçon passe ses journées enfermé dans sa caverne, rivé devant ses écrans. Tablette, téléphone, console, il passe de l’un à l’autre au grand dam de son entourage qui a déjà tout essayé pour tenter de le déconnecter. Hélas, Tek est bel et bien accro.

Jusqu’au jour où Grand Boum, le volcan, a une idée lumineuse. Il explose et propulse Tek et ses gadgets hors de la caverne. Le petit garçon s’éveille alors aux merveilles du monde qui l’entourent, et délaisse ses « vieux amis numériques » pour aller jouer avec ses amis du monde réel.



Placer une histoire d’hyper-connectivité en plein cœur de la préhistoire était un pari assez risqué, tant le décalage est grand. Mais à en voir le résultat, on se dit que le jeu en valait la chandelle. Car c’est ce décalage qui donne tout son charme et son originalité à cette histoire. Il permet également à l’auteur de développer un humour anachronique qui rythme le récit. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé cet humour qui est, ma foi, peu habituel des albums jeunesses et donc très rafraîchissant.



Concernant le récit en lui-même, je dois dire qu’il est court. Ce qui est plutôt une bonne chose pour tous les parents en quête d’histoire du soir rapide. L’enfant n’a pas le temps de s’ennuyer et les pages se tournent d’elles-même très vite.



Mais ce qui m’a le plus plu dans cet album, c’est son format. C’était déjà ce qui m’avait tapé dans l’œil lorsque je feuilletais le catalogue des éditions Milan, et c’était également cela qui m’avait poussée à demander ce livre en particulier. Tek avait déjà su titiller ma curiosité.

Car, voyez-vous, Tek n’est pas un « livre-objet » habituel : il a la forme d’une tablette. Bordure en relief, bouton central de retour au menu, bords arrondis, ou encore niveau de batterie et puissance réseau qui diminuent au fil des pages, le diable est dans les détails et dans cet album. Et franchement, ce format dessert parfaitement la trame narrative du livre. Quoi de mieux que de parler hyper-connectivité qu’en vous mettant une tablette entre les mains ?



Milan a d’ailleurs tout misé sur cette forme originale, puisque aucun résumé n’est présent sur la couverture. C’est un choix audacieux certes, mais je suis persuadée qu’il sera gagnant. La curiosité étant un vilain défaut, les gens ne pourront s’empêcher d’ouvrir le livre pour voir de quoi parle ce « livre-tablette », et ce quel que soit leur âge.



Mais Tek n’est pas là que pour faire joli. Il est aussi là pour sensibiliser dès le plus jeune âge (4 ans) aux dangers de l’hyper-connectivité (oui, j’adore employer ce mot). C’est un sujet à la fois moderne et inquiétant, mais l’humour de Patrick McDonnell, ainsi que ses dessins aux couleurs chatoyantes, dédramatisent très vite la situation.



Pour la suite de l'article, rendez-vous sur notre site !
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Merci et bonne nuit

Sur des pages couleur crème, avec des dessins qui éludent toute partie de décor inutile afin de se centrer sur les personnages, l'album fait forcément mouche dans les têtes des petits.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Un monstre très spécial

Un superbe livre sur le plaisir de vivre, un livre qui fait du bien au cœur. Un coup de cœur !
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Earl & Mooch, tome 2 : Mon maître, ce héros

Pour ces nouvelles aventures, Earl le chien et Mooch le chat sortent de l’hiver pour attaquer le printemps et l'été, en compagnie parfois d'un autre camarade de jeu : un oiseau (et non, Mooch ne le rêve jamais en rôti, juste tout le temps ou presque).

Il y a les mêmes ingrédients que dans le premier volume, des réflexions profondes des deux compère : "Les chats n'aiment pas être mouillés. Nous détestons l'eau ! / Alors pourquoi passes-tu ton temps à te laver ? / On aime cha...liver.", des questions existentielles : "Au fond, Mooch, tout ce qu'on fait c'est manger et dormir, dormir et manger, manger et dormir ... Quelle drôle de vie !?! Il y a de quoi se poser des questions ! / Ouiche. Quand est-ce qu'on mange ?", et beaucoup de situations cocasses entraînant le sourire et bien souvent le rire du lecteur.

Encore une fois, j'ai eu l'impression de voir sous forme de bande dessinée des scènes de la vie quotidienne ainsi Earl qui amène en toute circonstance sa balle à son maître pour qu'il la lui lance, y compris alors que ce dernier dort, j'ai le même phénomène à la maison (remplacer la balle par un os en caoutchouc); ou alors le chat restant systématiquement coincé en haut d'un arbre et refusant d'admettre qu'il n'arrive pas à redescendre.

Earl et Mooch ont deux caractères bien distincts, comme un chien et un chat, l'auteur ayant su mettre en avant leurs différences et en jouer pour proposer des situations comiques.

Le plus important, quoi qu'il en soit, c'est que "Là où il y a des genoux, il y a de l'espoir.", et dans ce second volume des aventures d'Earl et Mooch les maîtres sont en quelque sorte au coeur de l'histoire : Ozzie pour Earl et la voisine et son mari pour Mooch.

Chien et chat n'ont pas la même perception des relations les unissant à leurs maîtres (je n'aime pas trop ce terme d'ailleurs), ainsi Earl est rempli d'amour pour son Ozzie et ne peut concevoir la vie sans lui tandis que Mooch est plus indépendant et ne fait même pas attention au mari de sa maîtresse.

Comme l'indique le titre, Earl considère son maître comme un héros, ou tout du moins comme le centre de son monde.

Cette bande dessinée est un concentré d'humour et de tendresse, mais de là à se considérer comme un héros aux yeux de son chien il n'y a qu'un pas que je ne veux pas franchir, c'est pourquoi aujourd'hui, en tant que "maîtresse" d'un chien, je voudrais crier : "Je n'suis pas un héros, faut pas croire ce que dit cette BD, je n'suis pas un héros, un héros" !



"Mon maître, ce héros", deuxième tome des aventures d'Earl et Mooch, est une bande dessinée finement construite et remplie de situations toutes plus cocasses les unes que les autres, un véritable régal à lire et servie par de beaux dessins en noir et blanc, à l'exception de quelques planches colorisées.

Earl et Mooch est décidément une très belle découverte littéraire !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Un monstre très spécial

Trois petits monstres créent un gigantesque monstre pour pouvoir faire encore plus peur, gniark gniark gniark...

Sauf qu'à peine créée, la créature les serre dans ses bras en leur disant merci (enfin, "berci") et s'en va saluer chauves-souris et araignées. Le grand monstre est heureux et reconnaissant d'être en vie, et va insuffler cette dynamique positive aux trois petits excités.

Posés, devant le lever du soleil et dans une douce brise, qu'ils sont bien...



Une belle histoire pour faire prendre conscience de la valeur du moment présent.
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Un monstre très spécial

Beaucoup de tendresse dans cette histoire de petits monstres qui créent un super-monstre !

Mon sourire s'est élargi au fur et à mesure de la lecture.

Une histoire irrésistible à lire et à relire ! ^^
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