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Critiques de Patrick Ness (580)
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Burn

Patrick Ness est reconnu comme un auteur jeunesse de qualité, car il n'hésite pas à aborder des thématiques importantes, mêlées à un imaginaire foisonnant, et il a à cœur de représenter la diversité dans ses romans, problématique d'actualité ces derniers mois. Il nous dévoile des mondes où le surnaturel devient commun, et il maîtrise à la perfection cette irruption du fantastique dans un univers pourtant bien semblable au nôtre.



On retrouve toutes ces qualités dans son dernier roman paru en octobre, Burn. En pleine guerre froide, alors que les tensions entre USA et URSS sont particulièrement exacerbées, Sarah Dewurst et son père se débattent pour maintenir leur ferme à flot. Devant l'ampleur de la tâche, ils décident de faire appel à un dragon. Car oui, dans cet univers-ci, humains et dragons se côtoient, et même si leurs relations ne semblent pas aisées, c'est chose courante. En parallèle de cela, nous suivons Malcolm, un jeune homme issu d'une secte qui doit mener à bien une mission secrète capitale pour l'avenir de ce monde, pour laquelle il a reçu un entraînement de haut niveau.



Un climat de mystère s'installe dès les premières pages de ce roman, ainsi qu'une tension qui met mal à l'aise. L'arrivée du dragon dans les vies de Sarah et de son père pourrait finalement leur causer plus de problèmes qu'elle ne les aiderait, notamment à cause d'un agent de police vicieux et dangereux. Le personnage de Malcolm, quant à lui, est très ambivalent. Déterminé à mener à bien sa mission, si violente et cruelle soit-elle, il fait pourtant preuve d'une grande sensibilité. Pour ma part, la première partie de ce roman m'a gênée. Trop de choses restées floues, on sent l'intrigue s'amener vers une noirceur inexorable, on a du mal à comprendre certains choix des personnages... Et finalement, la deuxième moitié de ce roman m'a emportée. Beaucoup d'explications se mettent en place de façon assez fluide finalement, et l'évolution des personnages est très bien travaillée.



Comme je le disais également, les personnages sont représentatifs d'une belle diversité, qui permet de faire réfléchir, sans pour autant être le sujet principal de l'histoire. Sarah est métisse, sa mère, décédée, était noire. Elle et son voisin, d'origine asiatique, ont donc bien du mal à se faire accepter dans un lycée américain où tous les autres élèves sont blancs. Malcolm, quant à lui, est homosexuel, à une époque où cela semblait encore être un crime contre nature pour la plupart des américains. Cependant, ayant grandi au sein d'une secte, son orientation sexuelle n'est pour lui pas un problème, et il offre une vision assez lumineuse et simple de l'homosexualité, qui ne lui pose aucunement question.



Si j'ai été déboussolée pendant ma lecture, c'est finalement un roman que j'ai bien aimé. Comme d'autres romans de cet auteur, il demande une certaine persévérance pour être pleinement savouré, mais j'en garde finalement un bon souvenir, grâce à une fin bien travaillée.
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Burn

L’histoire se déroule en 1957 dans une petite ville aux Etats-Unis, en plein pendant la guerre froide, pas trop longtemps après la deuxième Guerre Mondiale. Le racisme ambiant est toujours là, surtout envers les personnes typées asiatiques, ou encore pour les mariages entre noir et blanc (encore interdit d’ailleurs dans certaines régions). Dure vie pour Sarah qui est métisse, qui a perdu sa mère, et dont le petit ami est typé asiatique et a perdu sa mère dans les camps où on les avait parqué après Pearl Harbor. Pas facile de vivre dans ce petit patelin où le lieutenant du Shérif est un enfoiré blanc méchant et stupide, qui n’aime rien tant que martyrisé les personnes racisées.

La différence avec notre monde, c’est que dans celui-ci il y a des dragons. D’ailleurs le père de Sarah en embauche un pour agrandir ses champs, un dragon bleu. Ce dernier se confie à Sarah, lui donne son nom : Kazimir, et va lui livrer un secret bien plus grand qu’elle.

Dans le même temps, on va suivre un jeune homme qui se fait appeler Malcolm et qui traverse le Canada vers les Etats-Unis car il a une mission à accomplir, et pour ça il est prêt à tout, même à tuer. Seulement, il ne s’attendait pas à rencontrer l’amour en chemin.



C’était une histoire complètement dingue, comme bien souvent avec Patrick Ness. Il va aborder des sujets sérieux : guerre, racisme, homophobie, et des sujets philosophiques également, autour des prophéties, des croyances ou de la possibilité de l’existence des dragons. Et tout ça dans un univers fantastique (qui ressemble beaucoup au notre) et rempli d’actions, de retournements de situations et même quelques plot twist. Les personnages peuvent être hyper attachants. Comme c’est le cas pour Sarah et Jason son petit ami, pour Kazimir qui est un dragon avec beaucoup de charisme (sans doute parce qu’il est érudit), ou encore même pour Malcolm et son évolution. Et d’autres sont détestables au possible, comme le lieutenant Shelby qui représente vraiment tout ce que je peux détester chez les humains. La stupidité mêlée au racisme et au pouvoir, tellement dégueulasse. Pour ce qui est des autres personnages, je vous laisse les découvrir.



Le livre est divisé en deux parties, c’est très haletant dès le début, prenant. On se pose beaucoup de questions, on enrage devant l’injustice et on veut que les personnages s’en sortent même quand c’est vraiment mal barré ! Je ne m’attendais pas du tout au chemin prit par l’auteur, mais c’est incroyable et absolument génial. J’ai marché avec lui, et je me suis laissée guidé. En plus, j’adore les dragons, et Kazimir représente très bien sa race ! Le récit est bien écrit, bien construit, passionnant. On passe d’un point de vue à l’autre, et l’auteur sait nous donner envie de tourner les pages au fur et à mesure des chapitres.



On a le droit à une petite histoire d’amour, très douce, mais aussi très rapide (peut-être un peu trop) et pourtant même ça j’ai fini par y croire !



La fin m’a ému et j’ai dû retenir mes larmes parce que j’étais en public. Et même si tout n’est pas réglé, même si on sent le danger toujours présent, il y a quand même beaucoup d’espoir, beaucoup d’amitié et d’amour, et c’était vraiment magnifique !
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Burn

Patrick Ness a vraiment un talent unique pour créer des univers, et une fois de plus il nous embarque. C'est notre monde au sortir de la seconde guerre mondiale, la pauvreté, le racisme, l'homophobie et...des dragons ! Dans son monde à lui on peut embaucher un dragon pour nous aider. Et, c'est le début des problèmes ! Une fille, une secte, des meurtres et une mystérieuse prophétie, l'avenir du monde est plus qu'un certain.
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Burn

Le père de Sarah recrute un dragon pour les aider dans les travaux de la ferme. Mais c'est un dragon bleu qui arrive, Kasimir. Elle comprend que son arrivée n'est pas anodine et qu'il est là pour la protéger mais de quoi ?



Un univers atypique, où hommes et dragons se côtoient, se parlent, une ambiance fantastique réussi. On est dépaysé au début de notre lecture mais les thématiques abordés restent malheureusement bien connues : fanatisme, mensonge, jalousie, racisme, homophobie. Un roman au scenario dense, complexe, qui oscille entre récit policier, récit fantastique avec des personnages attachants, d'autres répugnants.
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Burn

J’ai reçu ce livre à l’occasion d’une masse critique jeunesse et, comme d’habitude, je n’ai pas été déçue. J’ai même été agréablement surprise. Un livre sur des dragons, qui faisait très fantaisie ne correspondait pas du tout à mon style mais j’avais déjà lu un roman de Patrick Ness donc je me suis dit "pourquoi pas" ? Ainsi, j'ai commencé à lire ce roman de Patrick Ness, assez contraire aux livres que je lis habituellement.



Vous avez donc sans doute compris que ce livre parle de dragons. Mais pas n'importe lesquels et surtout dans pas n'importe quel contexte. Sarah et son père, durant la guerre froide, sont contraints d'embaucher un dragon bleu, Kazimir. Sarah effrayée au premier abord par ce dragon trouve un allié pour lutter contre Malcolm, un jeune garçon qui doit tuer Sarah. Malcolm doit exécuter une prophétie dictée par une secte vénérant les dragons. Ce petit résumé ne contient pas un quart du roman qui est essentiellement constitué de rebondissements. Parfois, le lecteur peut même avoir un peu de mal à suivre.



Venons en donc à mon avis sur ce roman.

Premièrement, j'ai beaucoup aimé l'histoire. Elle était tout simplement extraordinaire !! Les rebondissements m'ont laissée bouche-bée et je ne pouvais que continuer à tourner les pages pour connaître la suite. J'ai beaucoup aimé le suspense qui rajoutait un petit plus à la façon d'une enquête policière. Ce page-turner aborde beaucoup de thèmes très importants tels que le racisme, l'homophobie, les violences policières, les sectes... J'ai donc ressenti une sorte de trop plein de "messages à faire passer au lecteur". Il fallait en quelque sorte absolument une morale sur beaucoup de sujets qui n'étaient finalement traités que en surface. Mais, il a assez bien je le trouve abordé le sujet des sectes. En écrivant du point de vue de Malcolm (un des mes personnages préféré), Patrick Ness nous livre le ressenti d'un adolescent de mon âge. Je me suis identifiée à ce garçon et j'ai éprouvé des émotions fortes en lisant son récit.

Cependant, parfois il y a avait presque trop d'évènements dans ce roman. La première partie était super !! Mais la deuxième m'a un peu moins plu. Je pense que ce qui m'a un peu gênée dans la façon de raconter l'histoire était les changements de narrateur. J'ai lu beaucoup de romans où il y avait plusieurs narrateurs, à la façon des U4 mais ici, j'ai trouvé cela géré assez maladroitement. C'était parfois un peu confus et je pense que le fait que ce livre soit axé sur plusieurs personnages à la fois ne nous a pas permis d'approfondir notre connaissance de certains. Lorsque je lis, l'une des choses que je préfère, c'est de connaître les personnages aussi bien que je connaîtrais mes ami.e.s mais ici, j'ai été un peu déçue de n'avoir pu connaître très bien certains.



Donc pour en venir aux personnages, certains m'ont émerveillée mais d'autre m'ont un peu déçue. D'abord, Sarah, presque l'héroïne principale, ne m'a pas particulièrement plu. Je l'ai trouvée ennuyeuse et parfois cliché dans ses comportements. Mais car il y a toujours un mais, j'ai trouvé Malcolm tout à fait fantastique. Dès que nous arrivions à son point de vue dans la narration, je ne voulais pas qu'il s'arrête et j'aurais adoré en connaître encore plus sur lui. Son expérience dans une secte m'a vraiment touchée car nous pouvons voir l'influence qu'elle exerce sur lui et son changement de mentalité au cours du roman. J'ai trouvé cette évolution tout à fait intéressante et beaucoup plus que le personnage de Sarah ;)

Ce livre a tout de même une particularité notable : certains personnages sont des dragons et ils parlent ! Tout à fait extraordinaire ! Et surtout ce que j'ai trouvé génialissime, c'est que nous sommes dans la tête de certains dragons. Nous pouvons penser dragon durant quelques dizaines de pages de ce roman. J'ai trouvé cette partie vraiment réussie dans le changement de narrateur car c'est original et vraiment bien traité. C'est pourquoi Kazimir et la Mithera Thea sont deux de mes personnages préférés. Ils ont tout deux des caractères forts, pour ne pas dire que ce sont des têtes de mule. Malgré leur apparence de dragon, ils pensent comme des humains et j'ai donc pu m'identifier à eux. Un des propos du livre est en effet de dire que chacun est un peu un dragon à sa façon et que dans un univers parallèle, il serait possible que nous vivions sous forme de dragon. J'ai trouvé cela très intéressant et encore une fois, ressentir les sensations d'un dragon était merveilleux. J'ai pu expérimenter pour la première fois un vol dans le ciel, dans la peau d'un dragon immense grâce à Mithera Thea. Et ce ressenti, ces émotions que m'ont suscité la lecture de certains passages, c'est ça que j'ai vraiment adoré !



Donc en résumé, ce livre a été une très agréable surprise et j'ai passé un très bon moment lors de cette lecture. Les personnages sont très variés et je pense qu'il y en a vraiment pour tous les goûts. C'est pour cela je pense que certains m'ont déplu mais que j'en ai adoré d'autres. Parfois j'ai été un peu confuse à cause de toutes les histoires en parallèle, surtout au début. Mais rassurez-vous, vous rentrerez très vite dans l'histoire et ceci fait, vous ne pourrez décrocher votre regard des mots de Patrick Ness. Cette lecture m'a beaucoup changée de ce que je lis habituellement et j'en ai été vraiment ravie car j'ai beaucoup aimé ce roman. Donc si vous n'êtes pas fan de fantasie ou dragons, ne vous inquiétez pas, ce roman, je pense en reprenant certains codes, s'en éloigne et livre un poignant récit.



Conseil lecture : Si vous avez aimé ce roman de Patrick Ness, vous pouvez bien évidemment en lire un autre du même auteur. Je vous conseillerai, dans un tout autre style, Libération qui est tout à fait génial !!

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Burn

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Burn ?

"J'ai envie de découvrir plus de littérature jeunesse depuis un certain temps alors quand une nouvelle masse critique Babelio a été lancée sur ce thème, je peux vous dire que j'ai décortiqué chaque roman proposé. C'est celui-ci qui a le plus attiré mon attention et j'ai eu la chance de le recevoir."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Sarah vit seule à la ferme avec son père depuis que sa mère est morte. Leur difficultés s'accumulent et ils se voient obligés d'engager un dragon pour les aider mais cela ne va pas arranger leurs affaires, loin de là..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"J'ai un peu traîné pour écrire cette chronique pour la bonne raison que je ne sais vraiment pas quoi vous dire. Sur le papier, c'est un roman qui me tentait beaucoup et maintenant que je l'ai lu, je n'ai rien de précis à lui reprocher. Malgré cela, il n'y a eu absolument aucune alchimie entre lui et moi. Le moment n'était peut-être tout simplement pas le bon. Je n'étais pas pressée de retourner à ma lecture, je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages, je n'ai pas été plus surprise que ça par les révélations... Peut-être qu'il m'aurait fallu en savoir plus, je ne sais pas trop et ça m'embête vraiment. Je n'aime déjà pas écrire une chronique négative mais sans argument j'ai l'impression de manquer de respect au travail de l'auteur. Pourtant, quand je lis les avis du Times et du Guardian sur la quatrième de couverture, j'ai l'impression que nous n'avons pas lu le même livre."



Et comment cela s'est-il fini ?

"La révélation finale est très interessante et c'est un tel gâchis de ne pas l'avoir exploitée plus tôt ! Ce sera mon seul regret et pour conclure, je pense que j'oublierai ce roman presque aussi vite que je l'ai lu."
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Burn

What a book. I mean, what did I expect? Patrick Ness remains one of my favorite authors after all. He is such a good narrator. Such a good teller of people, drawing them through words, linking their existence into sentences and finally making them into beings.



Imagine the United States, during the 50', in the little town of Frome. Sarah and her fathers are outcasts. Him for being a white man married to a black woman. Her for being born mixed. She tries to live as quietly as possible, to keep away from troubles.



One little detail changes the entire perspective of the book. Dragons are actual living creatures, living on the same planet as humans. Though they mostly stay away, some of them work for humans from time to time. Sarah and her father end up needing one of them. The dragon that answers their call is named Kazimir and from the moment he steps in, everything changes.

Patrick Ness wrote like a spider make its web. The different characters are drawn to one an other, either through love, hate, fanatism or mysterious prophecies. Everything gathers to a point where it all breaks and weirdly...seems to start again, but only a little different.

Not to spoil anything but you need to let yourself go with the flow and accept it.

The reality of the 50' seemed quite tangible to me even though dragons join the party. This book really felt so real and at the same time a little bit like a long dream. But all of Ness' books contain this weird quality and if you haven't read one of his work, you have to.
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Burn

Burn est un roman fantastique qui m'a beaucoup plu.



Le fait d'intégrer des dragons dans l'histoire, qui ne se passe pas au Moyen-âge mais à une époque proche de la nôtre, est très original et bien amené.



A la moitié du roman, alors que j'avais l'impression que l'histoire s’essoufflait, un petit retournement de situation fait qu'on repart sur de nouvelles bases... Presque une sorte de mise en abyme de l'histoire, qui aurait pu être partagée en deux romans.



J'ai trouvé quelques longueurs notamment quand l'intrigue prend la forme d'une enquête policière (sachant que je ne suis pas trop un adepte de ce genre), mais globalement j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Burn

Burn, c'est des dragons, une famille brisée, de l'homophobie et du racisme, le tout mélangé à une sauce de voyage inter-mondes. On pourrait se demander comment tous ces thèmes peuvent s'emboîter, mais Patrick Ness nous répond assez vite : ils le peuvent.



Le début du roman m'a franchement laissé perplexe : trop de description, des phrases à rallonge assez dures à suivre. J'ai dû m'accrocher pour continuer, mais je ne le regrette pas du tout. La suite a été une surprise continue. On ne cesse d'en découvrir plus sur cet univers captivant, pour finir par ne plus en décrocher.



Quand Malcolm a commencé à s'approcher de la ferme, je pensais savoir où le roman allait et comment il allait se terminer. Mais l'auteur nous mène brillamment en bateau et amène un retournement de situation inattendu, et pas des moindres. La fin est une succession de rebondissements et de moments dramatiques, sans oublier une famille recomposée qui nous recolle notre coeur brisé.

Excellente surprise!
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Burn

Intriguée par sa couverture (des dragons ! ^^), je viens de lire Burn de Patrick Ness, publié chez PKJ, et au final j’en ressors assez mitigée.



L’histoire nous plonge en 1957, dans une petite ville des États-Unis, en pleine guerre froide avec l’URSS. Dans ce monde où les dragons existent, nous suivons d’un côté Sarah, une jeune fille à la peau noire, dont le père va embaucher un dragon russe afin de débroussailler les terrains de leur ferme, alors que les russes sont sur le point d’envoyer un satellite espion dans l’espace.



Et de l’autre côté nous suivons Malcolm, un jeune homme faisant parti de la secte des Croyants, qui voue un culte aux dragons. Sa mission pourrait bien faire basculer l’avenir des dragons et pour atteindre son objectif, il est prêt à tout… même à tuer.



Ce roman nous raconte comment une prophétie peut être interprétée et aborde différents thèmes tels que le racisme, la violence policière, le terrorisme et les sectes, ce qui est assez original dans les romans fantastiques.



L’univers est bien construit, avec des personnages intéressants et attachants, dont Sarah et Malcolm, le travail de fond et historique du roman est bien fait et nous mets très bien dans cette ambiance des années 50 avec le racisme qui va avec mais aussi les tensions due à la guerre froide.



L’histoire est assez complexe, il faut du temps pour comprendre tous les différents enjeux et les intrigues. Mais le mythe autour des dragons est intéressant et original et la façon dont l’auteur nous raconte l’histoire est agréable.



Par contre, je dois dire que même s’il m’a fallu assez de temps pour rentrer dans l’histoire j’ai bien aimé la première partie que j’ai trouvé très intéressante. Mais ce n’était pas le cas de la 2ème partie, j’ai dû me forcer à lire, et même si ce n’était pas inintéressant, j’ai vraiment eu du mal à réentrer dans l’histoire, avec cet autre monde… c’est dommage.



Au final, cette lecture me laisse assez mitigée, malgré l’originalité de l’histoire et des personnages intéressants, la 2ème partie du livre m’a fait décrocher de l’intrigue, qui prend un tournant qui ne m’a pas emballé…
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Burn

un étrange roman jeunesse....

étrange mais pas désagréable...



il nous projette dans les années 50, avec ses avancées (satellites, armes) ses déviances( racisme, guerre froide) et des dragons...



une ntrigue qui se construit et s'échappe .... je reste bien nébuleux mais c'est pour vous laisser apprécier le roman, qui avec subtilité, dresse une intrigue mouvementée, pleine de magie, dragon, sectes, et de notre fabuleuse bêtise humaine.

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Burn

Je me suis pris une claque à laquelle je ne m'attendais pas avec ce livre !



C'est une histoire de dragons, mais pas seulement. Ça traite aussi de racisme, d'embrigadement, de liberté de choix, d'amour, de deuil, de résilience… c'est un maelstrom inextricable et incroyable.

L'écriture de Patrick Ness, c'est un peu comme une tempête. C'est brut, un peu haché, plutôt désordonné, alors on peut être tenté de rester à l'écart pour s'en préserver, mais quand on se laisse entraîner, c'est tout simplement bouleversant. Moi très clairement, j'étais dans l'œil du cyclone et je me suis pris des émotions en rafale.

Si on fait abstraction des dragons, le monde décrit dans cette histoire ressemble en tout point au nôtre, jusque dans ses injustices. Il abrite des êtres purement abominables (j'ai rarement eu autant envie de tuer un personnage secondaire…) mais aussi des gens seulement imparfaits, tout simplement humains, comme Malcolm. Dire que j'ai aimé Malcolm est un euphémisme, je l'adore et j'ai envie de le protéger, de l'emmener loin de ce monde, de lui dire que tout ira bien.



Une lecture dont on ne sort pas indemne, mais qui en vaut la peine.
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Burn

"Burn"... quelle étrange lecture !

Une histoire fantastique de prophétie et de dragons sous fond de racisme et de secte. Un mélange audacieux !



J'ai bien aimé ce bouquin même si j'en ressors un peu déstabilisée et confuse. Je ne peux pas dire que j'ai adoré car j'ai vraiment trouvé que c'était une histoire très particulière. j'ai aimé certains aspects, d'autres m'ont moins conquise. C'était mon premier Patrick Ness et je dois bien avouer que sa plume est assez originale. Je pense qu'avec certains ça passera ou ça cassera.





On aborde dans cette histoire des thèmes très importants. Le racisme, la mixité, les violences policières mais aussi les actes terroristes, les sectes. On bascule dans un univers où les injustices sont nombreuses et où notre Sarah n'a pas la vie la plus facile qui soit. C'était très intéressant. Je n'ai pas eu cet engouement où je ne pouvais pas m'arrêter mais néanmoins j'ai apprécié ce que je lisais. Sarah était intéressante, tout le contexte social du bouquin était intéressant, le fait qu'il y ai des dragons était vraiment génial.





Malheureusement j'ai parfois été perdue dans l'intrigue. On nous parle d'une étrange prophétie et le temps que tout se mette en place j'ai parfois été paumée en plein milieu à ne plus comprendre quels sont les véritables enjeux ni qui étaient les vrais méchants. C'est une histoire complexe. La seconde partie m'a moins emballée. J'ai continué car j'avais envie de connaitre la fin mais je n'ai pas réussi à apprécier autant que le début du bouquin.





Pour résumer. "Burn" pour moi est un petit ovni !!

Très étrange et à la fois très brut, c'est une histoire qui ne plaira pas à tout le monde je pense. Mais moi j'ai quand même apprécié le découvrir !! :)


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Burn

Difficile pour moi de faire cette critique : non pas que je n'ai pas aimé ce roman mais plutôt parce que je n'ai pas l'habitude d'en lire de ce type. 1966, États-Unis, en pleine guerre froide, le père de Sarah embauche un dragon bleu, Kasimir afin de l'aider aux champs alors que cela n'est pas chose courante. Mais ce dragon a un autre rôle, il doit sauver Sarah au centre d'une prophétie. Dans le même temps, Malcolm, doit accomplir une mission de la plus haute importance au nom de sa secte. Mais c'est sans compter sur deux agents du FBI qui le poursuivent. L'intrigue politique, mystique, sur fond d'une société raciste et homophobe met un peu de temps à se mettre en place. Cependant, la deuxième partie donne des explications plutôt originales. Il me reste cependant des interrogations en suspend. Un bon ouvrage politique et sociétal donc même si je ne suis pas forcément la cible. #Burn #NetGalleyFrance
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Burn

Burn de Patrick Ness



1956, en pleine guerre froide, le père Dewhurst, en compagnie de sa fille, Sarah, embauche Kazimir, un dragon bleu russe.

Les commérages au villages vont bon train, les Dewhurst sont noirs et font travailler un dragon russe, alors que les russes balance un satellite espion.

De son côté, Malcolm arrive pour tuer Sarah. Celle qui sera la cause de la disparition dés dragons et de la fin du monde.

Les tensions sont palpable. le monde arrive à ébullition face au racisme, à l'homophobie et la rivalité USA - URSS.



Roman jeunesse, uchronique,

divisé en deux parties. Une première partie longue a démarrer, mais lorsque l'histoire prend forme, le lecteur ce perd. L'auteur change de point de vue en passant d'un personnage à un autre. Puis dans la seconde partie, change de monde pour un nouveau, où certains morts sont toujours vivants.

L'auteur a mis en avant certains problèmes de société, le racisme, l'homophobie,.. en voulant donner un sens moral à son histoire, mais non, la sauce n'a pas pris.

J ai été déçu par ce roman .
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Burn

Je n'avais encore jamais lu de roman de Patrick Ness, dont j'avais eu quelques échos plutôt favorables avec notamment pour des univers complexes mais passionnants. J'avais donc vraiment hâte de me plonger dans Burn, d'autant qu'il s'agit d'un roman dans lequel les personnages ont à faire à des dragons.



L'histoire de Burn se déroule en 1957, aux Etats-Unis. le racisme, l'homophobie et les tensions entre les pays sont fréquents et autant dire que tout cela est palpable. Nous suivons Sarah et son père. Ce dernier vient d'embaucher un dragon pour lui venir en aide avec ses terres. Mais pas n'importe quel dragon, un dragon bleu, venu de Russie. Un choix étrange d'autant plus qu'on est en pleine guerre froide...



J'étais vraiment curieuse de découvrir Burn. Il faut dire que j'ai lu peu voir quasiment pas, de romans sur les dragons. J'étais vraiment enthousiaste à l'idée de découvrir ce que cela pouvait donner. Et je l'avoue l'expérience n'a pas été concluante. Non pas parce qu'il s'agit de dragons mais parce que j'ai eu énormément de mal avec le style de l'auteur.



A vrai dire, en commençant ma lecture, j'étais assez perplexe. Je tentais d'y voir clair dans l'univers de l'auteur et de bien appréhender cet univers. Un petit bond dans le temps avec un brin de fantastique à de quoi dépayser mais s'annonçait intriguant. Pour autant, plus j'avançais dans ma lecture, plus je m'y perdais. Sans doute lié au fait que nous n'avons pas seulement le point de vue de Sarah, mais de plusieurs autres personnages. Honnêtement, ce n'est pas ce que je préfère.



Pour ce qui est du rythme, là aussi ça coinçait. A dire vrai, je trouvais que l'histoire démarrait trop lentement, avec une sensation de faire du surplace. Je voulais vraiment tenir bon et aller au bout du roman pour voir ce quoi il retournait mais il est vrai que c'était assez laborieux.



Côté personnage, Kazimir, notre dragon bleu est mystérieux et sa nature est intrigante. Mais tout comme notre héroïne, j'ai trouvé qu'il était dur de s'attacher à lui. En réalité, on survole les personnages, sans vraiment approfondir chacun d'entre eux. Et le fait de changer de points de vues assez souvent ne facilite pas les choses.



La seconde moitié du roman apporte quelques précisions et réponses mais, après une première moitié aussi compliquée, tant sur le rythme que sur la compréhension de l'histoire, c'était déjà trop tard pour moi. Plus j'avançais dans ma lecture et moins je ressentais l'envie de poursuivre. Finalement, j'ai terminé ma lecture mais sans grande conviction.



Pourtant, tout n'est pas négatif et je trouve que Burn traite de sujets importants avec notamment le racisme sous toutes ses formes et l'intrigue autour des dragons est intéressante mais il m'a manqué le fil conducteur qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout avec ses personnages suffisamment développés pour qu'on s'attache à eux.



En conclusion, je rejoins les avis sur l'écriture de Patrick Ness. Je pense qu'on accroche, ou on accroche pas du tout. Pour ma part, c'est la seconde option. C'est dommage mais c'est comme ça
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Burn

J'ai plongé avec délice dans ce roman. L'uchronie créée avec la présence de dragons fonctionne bien. Le rythme de l'histoire est bon et les personnages sont intéressants. Si certains sont indéniablement de sales types, d'autres sont plus nuancés. Le livre aborde la question du racisme, de la guerre, de la violence policière et de l'homophobie. Mais ce qui est vraiment au centre l'intrigue est la définition du héros.

Qu'est-ce qu'un héros ? Une personne promise à une grande destinée, éduquée en ce sens et qui n'hésite pas à tout sacrifier (y compris les autres) pour parvenir à ses fins ? Un père de famille qui accepte la mort de son enfant si cela peut sauver le monde ? Ou simplement une personne lambda qui est au bon moment au bon endroit ?

Patrick Ness joue avec les codes de la fantasy. Et si son utilisation des prophéties n'est pas une nouveauté, elle fonctionne très bien dans son histoire.
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Burn

Un nouveau roman de Patrick Ness, ça m'intéresse toujours, depuis La voix du couteau et Quelques minutes après minuit.

Mais celui-là, qui partait sur une bonne idée, quoique guère originale, m'a semblé confus et peu convaincant.

J'ai eu du mal avec le style, certains dialogues n'ont ni queue ni tête, certaines répliques aucun sens, mais j'ai l'impression que c'est surtout dû à une mauvaise traduction.

L'intrigue elle-même est un peu maladroite, les liens entre les mondes et les époques pas assez clairement expliqués, ce qui donne cette impression de confusion.

Restent les personnages qui sont le grand atout du roman, notamment Malcolm et Kasimir. Dommage cependant que la profusion de personnages empêche de creuser leurs personnalités.

En résumé, je reste sur ma faim, ayant un sentiment d'inachevé, d'être passée à côté d'un monde qui aurait pu être fascinant mais qui l'est à peine, faute de profondeur.
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Burn

J’étais déjà admirative du talent de Patrick Ness (inoubliable Quelques minutes après minuit), mais cette fois, je suis soufflée. Par sa façon toute simple et efficace de nous faire croire en quelques pages au départ à cette version du monde des années ’60 dans lequel les dragons côtoient les humains. Par sa capacité à placer une multitude de petits commentaires sociologiques au fil de son récit, sans que ça l’alourdisse, mais de façon à ce que ça nourrisse l’esprit de son lecteur (notamment avec l’adjoint Shérif Kelby, qui « incarn[e] ce dont le monde avait le plus souffert tout au long de ses quatre milliards d'années d'existence : un homme stupide qui avait du pouvoir. »).
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Burn

🇺🇸 L'histoire se passe aux Etats Unis, un pays dont les humains ont signé une trêve avec les dragons. Lorsque le père de Sarah embauche un dragon pour l'aider dans sa ferme, il est loin de se douter qu'une obscure prophétie est mise en branle.



🐉 J'avais été attirée par la couverture de ce livre, il y a de ça plusieurs mois. L'accroche et le résumé m'avaient plu mais j'avais tellement de lecture que j'avais mis ce roman dans ma PAL. Je suis retombée dessus en déplaçant des bouquins et j'ai eu envie de le lire. C'était le bon moment.



✊🏿 Ce livre est génial ! Il dénonce le racisme, la violence, la souffrance des opprimés, l'homophobie, l'aveuglement propre à l'être humain... La lecture est poignante, les personnages touchants... On est pris aux tripes et on vit les évènements avec les protagonistes.



🐲 Au fur et à mesure de la lecture, la menace se fait plus pressante et les révélations tombent les unes après les autres. L'auteur nous emmène au fil des pages et nous assène l'ultime connaissance. Je n'ai pas pu lâcher Burn et j'ai dévoré ce récit au fil des pages.



🐉 Si vous voulez une histoire de dragons, de vengeance et de tolérance, si vous voulez un cri du cœur qui vous prend aux tripes, alors je vous conseille ce livre !
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