- Seulement, je n'étais pas soldat, je n'avais jamais voulu le devenir. Moi, c'était la mer que j'aimais, la mer, les pays et les hommes. J'ai vu l'Inde, la Chine, le Japon, les îles des mers du sud. Et la triste vacuité de ma jeunesse a enfin accueilli sa cargaison de vie. Voyager, c'était comme l'eau de la mer : plus j'en buvais, plus ma soif devenait inextinguible. Qui sait, peut-être me fuyais-je moi-même. Mais mon âme s'apaisait enfin ! (p. 17)
Je serai l'accoucheur de l'homme nouveau qui sortira des guenilles, des poux et de la crasse.
Le paradis commence là où meurt le bourgeois