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Critiques de Paul Levitz (12)
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The golden age JSA

Ce tome contient une histoire complète qui peut être lue sans connaître l'univers partagé DC, mais qui est plus savoureuse si le lecteur a une vague idée de qui sont ces personnages. Ce récit est classé dans les Elseworlds, c’est-à-dire une version alternative des personnages, différentes de la version canonique de l'univers partagé DC, ne s'inscrivant pas dans sa continuité du moment, ni dans les suivantes. La légende veut que ce soit en lisant cette histoire que Geoff Johns a développé l'envie de les écrire, ce qu'il fera dans deux séries JSA consécutives de 1999 à 2009. Ce tome regroupe les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 1993/1994, écrits par James Robinson, dessinés et encrés par Paul Smith, avec une mise en couleurs réalisée par richard Ory. Cette édition comprend une postface très savoureuse de 5 pages, rédigée par Howard Chaykin en 1995.



Au début des années 1940, des américains braves ont donné leur vie sur des champs de bataille dans des pays éloignés. Sur le sol des États-Unis, les américains endurent l'annonce de la mort de leur fils ou de leur mari par le biais d'un télégramme redouté. Pour ceux restés dans le pays, le temps guerre était synonyme de la recherche de matériaux à recycler, des colis de nourriture, l'achat d'obligations pour l'effort de guerre. Mais d'une certaine manière, les américains restés dans leur pays vécurent à une époque d'innocence et de dieux. Il y avait de nombreux superhéros qui se battaient contre les criminels sur le sol américains, et qui s'associaient parfois au sein de l'équipe All Star Squadron. Le 6 août 1945, l'explosion de la bombe atomique met fin à une ère, annonce la fin de l'Âge d'Or. Les soldats reviennent dans leur pays, retrouvent leur femme, leur enfant, leur emploi de bureau ou à la ferme. Des parades sont organisées pour les héros tels que Americommando (Tex Thompson) un des superhéros ayant œuvré en mission secrète en Europe depuis 1942. Bob Daley prend connaissance de son retour avec les actualités projetées avant le film qu'il est venu voir. Il part avant la fin du reportage, blessé par la gloire de celui dont il fut l'assistant adolescent avant la seconde guerre mondiale.



Dans un port américain, un bateau décharge son cargo de nuit. Un passager clandestin en profite pour se faufiler sans se faire voir, et sauter à l'arrière d'un camion. 1947 : Tex Thompson (toujours en costume de superhéros) est décoré par le président des États-Unis Harry S Truman devant la Maison Blanche. Johnny Chambers met un point d'honneur à travailler sur son documentaire sur les Hommes Mystères, sans utiliser ses pouvoirs de Johnny Quick. Il en est à la dernière partie et il pose la question de savoir ce qu'il est advenu des superhéros. Il connaît la réponse, mais il ne peut pas l'inclure dans son documentaire. Jay Garrick (Flash) a pris sa retraite de superhéros, s'est marié et a fondé une famille. Carter Hall est de plus en plus persuadé qu'il est la réincarnation d'un pharaon et ne s'intéresse plus qu'à ça. Terry Sloane (Mr. Terrific) dirige sa compagnie d'aviation, lui-même a divorcé d'Elizabeth Lawrence (Liberty Belle). Les superhéros américains n'avaient pas pu aller au front en Europe, à cause d'Otto Frentz (Parsifal) capable de neutraliser leurs superpouvoirs. Du coup, une fois le conflit terminé, Tex Thompson récolte les honneurs, et les autres se retirent comprenant qu'ils ont fait leur temps. Dans son bureau de PDG d'un groupe de presse, Alan Scott s'inquiète de la montée de l'anticommunisme et des conséquences potentielles pour ses journalistes avec des attaches socialistes.



Au début des années 1990, l'éditeur DC Comics établit le principe des histoires alternatives de type Elseworlds, avec Gotham by Gaslight (Mignola & Augustyn) en 1989, puis avec Batman: Holy Terror (Brennert & Breyfogle) qui est pour la première fois estampillé du logo Elseworlds. La majeure partie des Elseworlds se présente sous la forme d'une histoire complète en 1 épisode de 48 ou 64 pages. De temps à autre, des auteurs réalisent une histoire de plus grande ampleur comme celle-ci, ou encore en 1996 Whom Gods destroy, de Chris Claremont, avec Dusty Abell & Drew Geraci. A priori, le lecteur a de quoi être fortement alléché par cette histoire : écrite par James Robinson le scénariste de la série Starman (1994-2001), dessinée par Paul Smith le dessinateur d'épisodes mémorables de la série Uncanny X-Men (épisodes 164 à 175, sauf le 171). Le lecteur s'adapte facilement au mode narratif adopté par les auteurs. James Robinson a beaucoup de choses à présenter, à raconter pour établir la situation : l'ascension politique de Tex Thompson, le rôle des superhéros pendant la seconde guerre mondiale et ce qu'ils deviennent. Le lecteur n'a pas besoin de disposer d'une connaissance encyclopédique desdits personnages pour apprécier le récit. Tout au plus s'il les a déjà vaguement vu passer dans une histoire ou une autre, cela suffit pour générer la sensation de nostalgie attendue. Pas besoin de savoir qui sont Captain Triumph, Dan the Dyna-Mite, Johnny Quick, Liberty Belle, Manhunter, Robotman, Tarantula, Atom, Green Lantern, Hourman, Starman, Johnny Thunder, Miss America et les autres. De même, les dessins dégagent également tout de suite un parfum de nostalgie, une Amérique propre sur elle des personnages élégants, des individus désenchantés, des lieux réalistes. Le coloriste réalise un très bon travail pour nourrir chaque planche, leur donner plus de consistance, même si une ou deux sont reproduites un peu trop foncées.



Au départ, l'intrigue se répartit entre la progression régulière de Tex Thompson sur la scène politique, le constat d'impuissance des superhéros de la seconde guerre mondiale, et le mystère du fuyard inconnu. L'écriture du scénariste oscille entre le naturalisme pour les dialogues, les flux de pensée un peu écrits, et des scènes d'action spectaculaires. L'artiste réalise des dessins propres sur eux, avec des traits de contour élégants, un usage très maîtrisé des aplats de noir et des traits d'encrage à l'intérieur des surfaces détourées pour leur apporter un peu de texture. Chaque page offre une lecture fluide, avec des personnages incarnés par leur expression de visage naturelle, leur gestuelle, soit dans un registre naturaliste pour les discussions, soit dans un registre plus vif lors des séquences d'action. Du coup, le lecteur perçoit facilement l'état d'esprit de chaque personnage, et éprouve de l'empathie pour ces adultes qui estiment que le temps d'être un superhéros est passé, que leurs superpouvoirs sont inutiles, qu'ils ne sont plus dans le coup : l'Amérique ne veut plus d'eux. Ils sont obsolètes, des vestiges d'un passé que tout le monde veut oublier, et impuissants à faire face à la montée d'autres dangers, comme le communisme, ou plus encore la chasse aux sorcières qui montent en puissance sur le territoire de leur pays. Ils avaient éprouvé un sentiment d'importance en combattant le crime pour le bien commun, et cela leur est retiré. La plupart d'entre eux perdent également pied dans leur vie personnelle, entre divorce, incapacité à protéger ses salariés, usage de substances psychotropes, et même santé mentale.



Dans le même temps, Tex Thompson a choisi de servir le peuple en menant une carrière politique dans la vie civile et ça lui réussit. Les dessins montrent un bel orateur, sûr de lui sans être arrogant, autoritaire comme il faut, très différent de l'inexpérimenté Daniel Dunbar, avec un dessin irrésistible quand ils sont tous les deux sur le même podium du fait contraste entre leur posture. Au fil des pages, le lecteur peut éprouver la sensation que Paul Smith dessine un peu différemment que pour la série X-Men : dans la postface, Chaykin explique que l'artiste a fait en sorte d'incorporer des maniérismes propres aux illustrateurs et dessinateurs de l'époque à laquelle se déroule le récit. Régulièrement, le lecteur marque un temps d'arrêt pour apprécier une image ou une séquence : les cases montrant l'Amérique sous un jour quasi mythologique, Thompson debout dans une voiture pendant la parade, Robotman arrêtant brutalement deux voleurs, Theodore Knight en proie aux affres de son génie scientifique, Paul Kirk assailli par des cauchemars métaphoriques avec un aigle éviscéré, Hourman subissant des visions délirantes sous l'effet de sa pilule miracle, Carter Hall complètement parti dans sa réincarnation égyptienne, etc.



Par le biais d'une narration très étudiée, tant sur le plan visuel recréant l'esprit d'une époque, que par les flux de pensées, les auteurs transportent le lecteur dans une Amérique dans laquelle les héros de la guerre sont priés de reprendre leur place dans le civil, et qui est en proie au doute de la présence d'un ennemi caché au sein même de la société. La déliquescence des superhéros d'hier correspond à la chasse aux sorcières menée par le Comité parlementaire sur les activités antiaméricaines (HUAC). En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut trouver que la révélation du criminel qui tire les ficelles est totalement grotesque et ramène le récit à un niveau infantile. Il est aussi possible d'envisager cette fin comme étant symbolique, comme permettant d'enterrer définitivement une période révolue, en mettant un terme aux agissements de l'ennemi emblématique de l'équipe All Star Squadron, permettant ainsi à une nouvelle ère de s'ouvrir.



Le lecteur peut éprouver des a priori quant à ce récit : une histoire de superhéros se déroulant juste après la seconde guerre mondiale, hors continuité, avec des tas de superhéros peu connus, et un dessinateur aux cases peut-être trop aérées pour une reconstitution historique. Très rapidement, il se rend compte que James Robinson sait insuffler assez de personnalité à chaque protagoniste pour que le lecteur s'y attache même s'il ne les a jamais rencontrés auparavant. Il constate également que Paul Smith a dû disposer du temps nécessaire pour peaufiner ses planches, de manière à concilier un degré de détails suffisants, avec une saveur rappelant la fin des années 1940, une grande réussite. Il prend fait et cause pour ces adultes qui ont été des superhéros, qui sont revenus à la vie civile et qui se trouvent en décalage avec l'état de leur société, éprouvant une sensation d'obsolescence. S'il considère les superhéros comme l'expression d'une caractéristique purement américaine, il ressent toute la justesse du dénouement, après un récit sensible à l'intrigue astucieuse.
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Legion of Super-Heroes : The Curse

Ce tome fait suite à Legion of Super-Heroes: The Great Darkness Saga (épisodes 284 à 296, annuel 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. En revanche, il vaut mieux être familier avec le concept de la Légion des Super-Héros. Il contient les épisodes 297 à 313, annuels 2 & 3, initialement parus en 1983/1984, coécrits par Paul Levitz & Keith Giffen, dessinés par Giffen, encrés par Larry Mahlsted, à quelques exceptions près. Dans l'épisode 300, les artistes suivants dessinent chacun une histoire courte de 5 ou 6 pages : Kurt Schaffenberger, Howard Bender & Frank Giacoia, Curt Swan & Dan Adkins, Dave Cockrum, James Sherman, Joe Staton & Dick Giordano. Dave Gibbons encre et dessine le numéro annuel 2. Trois épisodes comprennent une première moitié dessinée par Giffen et une seconde moitié dessinée et encrée par George Tuska et Mahlstedt (é308), Pat Broderick & Mike DeCarlo (é309), Gene Colan & Mahlstedt (é311). Le numéro annuel 3 a été dessiné par Kurt Swann et encré par Romeo Tanghal.



Au troisième millénaire, la race humaine a déjà voyagé dans l'espace et pris contact de manière officielle avec de nombreuses races extraterrestres. La Terre reste le berceau de l'humanité et a été intégrée à la confédération des Planètes Unies. La paix règne sur la Terre. Il existe une force de police appelée Police Scientifique, et une équipe d'intervention appelée la Légion des Super-Héros, financée par le philanthrope R.J. Brande, comprenant de nombreux membres aux superpouvoirs exotiques, tous dotés d'un anneau leur conférant la capacité de vol autonome et d'une combinaison transparente leur permettant de braver le vide de l'espace. Plus d'une vingtaine de légionnaires apparaissent au cours de ces histoires. Cosmic Boy (Rokk Krinn) intercepte une navette pénitentiaire arrivant sur Terre et s'en prend aux prisonniers à bord qui devaient être conduits à leur procès, avec une sentence assurée pour Takron-Galtos, la planète pénitentiaire. Sur l'astéroïde minier 73-Q, les légionnaires Wildfire, Dawnstar, Blok Invisible Boy et White Witch sont venus enquêter à la suite d'un appel, mais leur contact est mort. Lightning Lad et Saturn Girl se sont rendus sur le satellite hospitalier pour consulter le docteur Gym'll : il s'avère qu'il n'est pas présent pour le moment. Ord Quellu (Duplicate Boy) se dirige à toute vitesse vers la Terre et attaque Colossal Boy et Shriking Violet qui étaient en vacances.



Par la suite, la Légion des Super-Héros a fort à faire. Invisible Kid doit aller récupérer Wildfire dans une dimension où se dernier à retrouver un corps de chair. Brainiac 5 essaye par tous les moyens de soigner Danielle Foccart pour la tirer du coma dans lequel l'a plongée Computo. Reep Daggle (Chameleon Boy) et son père RJ Brande se sont rendus sur Durla leur planète d'origine pour que Reep retrouve ses pouvoirs de métamorphe. Lightning Lord est de retour et il s'en prend à son frère Lightning Lad (Garth Ranzz). Emerald Empress est de retour et elle a réussi à capturer Sun Boy, Colossal Boy, Skriking Violet, Brainiac 5. Alors qu'ils se rendent au mariage de Projectra Queen et de Karate Kid, Cosmic Boy, Ultra Boy, Dream Girl, Star Boy et White Witch se retrouvent projetés dans la Rome antique et doivent affronter les dieux du panthéon. Duo Damsel et Bouncing Boy commencent l'entraînement de nouvelles recrues potentielles pour la Légion. Brainiac 5 et Element Lad démasquent l'imposteur qui se faisait passer pour Shrinking Violet. Une demi-douzaine de légionnaires doit faire face à une attaque brutale sur Khundia, par une entité appelée Prophet, ce qui déclenche une crise diplomatique majeure, les khunds ne voulant pas de la présence des légionnaires sur leur planète, ce qu'ils jugent comme une interférence. Etc.



La Légion des Super-Héros a été créée en 1958 par Otto Binder & Al Pastino, dans le numéro 247 d'Adventure Comics. Elle a une histoire très compliquée car elle a été redémarrée à zéro à plusieurs reprises, en particulier en 1994 par Mark Waid, Tom McCraw et Stuart Immonen, puis en 2004 par Mark Waid et Barry Kitson, sans compter de nombreuses rustines de continuité au fil des années, en particulier pour expliquer l'absence de Superboy après son effacement dans Crisis on Infinite Earths. Il s'agit ici de la première version, sans besoin de connaître les modifications opérées par la suite. En revanche, il faut être familier des personnages, ou au moins des 2 caractéristiques qui les définissent. En tant que coscénaristes, Levitz & Giffen composent des histoires avec des particularités bien définies : au moins une demi-douzaine de personnages par épisode (à 1 ou 2 exceptions près), souvent plus d'une dizaine, et pas de rappel ou presque sur qui ils sont. Du coup, il vaut mieux avoir déjà entendu parler de Brainiac 5 (Querl Dox), Chameleon Boy (Reep Daggle), Cosmic Boy (Rokk Krinn), Lightning Lad (Garth Ranzz), Saturn Girl (Imra Ardeen), Matter-Eater Lad (Tenzil Kern), Phantom Girl (Tinya Wazzo), Sun Boy (Dirk Morgna), Timber Wolf (Brin Londo), Ultra-Boy (Jo Nah), Blok, Colossal Boy (Gim Allon), Dawnstar, Element Lad (Jan Arrah), Invisible Kid (Jacques Foccart), Shrinking Violet (Salu Digby), White Witch (Mysa Nal), Wildfire (Drake Burroughs), Mon-El (Lar Grand), Princess Projectra (Projectra Wind'zorr), Shadow Woman (Tasmia Mallor), Star Boy (Thom Kallor) et quelques autres encore comme Bouncing Boy & Duo Damsel, Legion Academy (Comet Queen, Crystal Kid, Lamprey, Laurel Kent, Magnetic Lad, Nightwind, Power Boy, Shadow Lad, Urk), Heroes of lallor, Tornado Twins, The Wanderers. Les personnages sont quasiment toujours en costume de superhéros et ils s'appellent le plus souvent par leur nom de code, même s'ils se connaissent depuis longtemps ou intimement. Leurs noms de code sont tous à base de garçon ou de fille, évoquant des adolescents, alors qu'ils sont tous adultes. Les enjeux de comédie dramatique restent souvent à un niveau très basique.



Il y a souvent une intrigue principale qui coure sur 1 épisode, parfois 2 ou 3, à laquelle s'entremêle des intrigues secondaires pouvant courir sur plusieurs épisodes. Au fil de ces presque 550 pages, le lecteur risque l'étourdissement. Les coscénaristes font preuve d'une inventivité sans cesse renouvelée, et piochent dans la riche mythologie de la série. Les légionnaires sont aussi bien confrontés à de nouvelles menaces qu'à des anciennes, et dans ce dernier cas il n'y a pas non plus de long retour en arrière pour expliquer quoi que ce soit. Ils entremêlent leurs différentes intrigues avec un art consommé du dosage : l'intrigue principale avance à grand pas, bien que plusieurs pages soient dévolues à d'autres personnages. Le lecteur éprouve la sensation d'en avoir pour son argent : de nombreux personnages, de nombreux rebondissements, une impression d'un univers partagé quasiment illimité (il y a toujours de nouvelles planètes à visiter) et en même temps très structuré car les légionnaires se croisent souvent, et il y a souvent un paragraphe d'introduction tiré d'un guide de voyage fictif pour présenter chaque planète. Du coup il vaut mieux lire ce tome par tranche, sinon il peut rapidement s'avérer indigeste.



De son côté, Keith Giffen est encore dans sa première période de dessin, une phase sage. Il est dans un registre descriptif et réaliste avec une bonne maîtrise des trucs et astuces pour dessiner plus vite : des décors préfabriqués, des décharges d'énergie ou des gros plans pour masquer l'absence d'arrière-plans, un entrain impressionnant dans la mise en scène, une maîtrise des particularités de tous les costumes, des architectures spécifiques sur Terre, des uniformes de police. D'un côté, le lecteur peut ressentir que les éléments de science-fiction sont en carton-pâte ; de l'autre le cumul des années a fait qu'ils sont nombreux ce qui donne l'impression d'un futur bien développé. Ce n'est qu'aux alentours de l'épisode 309 que l'artiste se lâche un peu avec des dessins en apparence plus rapides qui font plus ressortir les énergies, les mouvements, la force. La narration visuelle reste donc très industrielle, mais par moment la personnalité graphique de Giffen ressort pour tirer la narration vers quelque chose de plus violent, de plus primal. Parmi les différents artistes de passage, le lecteur reste sous le charme des 12 pages dessinées par Gene Colan, pour la quête de Dawnstar. Ses mouvements sont extrêmement gracieux, et le lecteur finit par totalement oublier son apparence peu en phase avec le décor de science-fiction, à savoir une tunique vaguement indienne et des ailes d'ange.



Au final, ce tome est à réserver à des lecteurs ayant déjà une appétence pour la Légion des Super-Héros, et pour cette période en particulier. Les novices vont y voir une collection d'aventures rapides plaquées sur des personnages qui ne se différencient les uns des autres que par leur costume et leur nom souvent naïf ou ridicule, avec une narration visuelle compétente mais très focalisée sur l'efficacité, et dérivatif des artistes des deux décennies précédentes. Pour ceux qui ont déjà un investissement émotionnel significatif dans cette singulière équipe, ils peuvent apprécier de voir leurs personnages préférés, de plonger dans ce monde riche de 35 ans d'existence et de continuité, et regarder comment les auteurs parviennent à maintenir un rythme rapide sans creuser leurs personnages ni les situations. Il comprend alors mieux que leurs successeurs aient éprouvé des difficultés à parvenir à reproduire cette composition si singulière. 2 étoiles pour un lecteur de passage, 4 étoiles pour un lecteur fan de la Légion des Super-Héros.
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Huntress: Crossbow at the Crossroads

Justicière féminine et féministe, affichant le violet comme étendard, comme signe distinctif dans ce monde surpeuplé de héros et d'héroïnes. Le temps d'une mini-série, elle prend les armes contre un réseau de trafic de femmes.



Huntress nous fait passer un bon moment bien que l'ensemble paraisse trop simpliste. D'un côté les méchants mafieux qui abusent, maltraitent les femmes, les considérant comme des objets dont on dispose selon son bon vouloir, de l'autre de faibles femmes démunies, toutes dotées d'une beauté naturelle mais ayant eu la malchance d'être citoyennes d'un pays machiste et conservateur. Entre les deux, se dresse l'héroïne prenant le parti du plus faible, ici ces femmes prises au piège dans un circuit d'esclavages sexuels.



Huntress va remonter jusqu'au sommet de la chaîne et se confronter à des dilemmes en tant que justicière et les limites qu'elle s'impose ou non dans sa manière de rendre justice.

En somme, sympathique pour faire connaissance avec Helena Bertinelli, sans prise de tête et rapide à boucler un après-midi. Je préfère malgré tout me plonger dans une plus longue série lorsque je m'attache à un personnage.
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The Legion of Super-Heroes: The Great Darkn..

Ce tome contient une histoire complète qui nécessite une vague idée de ce qu'est la Légion des Super-Héros pour saisir le principe de fonctionnement de cette équipe. Il contient les épisodes 284 à 296, ainsi que le numéro annuel 1, initialement parus en 1982/1983, tous écrits par Paul Levitz. Plusieurs équipes artistiques se succèdent : Pat Broderick (dessinateur) & Bruce Patterson (encreur) pour les épisodes 284 à 286, Keith Giffen (dessinateur) & Bruce Patterson (encreur) pour les 287 à 289 et le numéro annuel 1, Keith Giffen (dessinateur) et Larry Mahlstedt (encreur) pour les 290 à 296 (sauf pour l'épisode 295 où Mahlstedt est remplacé par Dave Hunt et Howard Bender dessine les scènes dans le passé). Enfin Keith Giffen est crédité en tant que coscénariste à partir du numéro 293. Le tome commence par une introduction de 2 pages rédigée par Paul Levitz en 2010, indiquant qu'il avait fortement apprécié l'équipe qu'il avait formée avec Keith Giffen, et qu'il lui semble que ces épisodes correspondent à l'une des meilleures périodes créatives pour la Légion des Super-Héros. Il se termine avec 8 pages de script, 2 couvertures des précédentes rééditions, et 8 études graphiques de légionnaires en pleine page réalisées par Giffen.



Au troisième millénaire, la race humaine a déjà voyagé dans l'espace et pris contact de manière officielle avec de nombreuses races extraterrestres. La Terre reste le berceau de l'humanité et a été intégrée à la confédération des Planètes Unies. La paix règne sur la Terre. Il existe une force de police appelée Police Scientifique, et une équipe d'intervention appelée la Légion des Super-Héros, financée par le philanthrope R.J. Brande, comprenant de nombreux membres aux superpouvoirs exotiques, tous dotés d'un anneau de vol leur conférant la capacité de vol autonome et d'une combinaison transparente leur permettant de braver le vide de l'espace. Plus d'une vingtaine de légionnaires apparaissent au cours de ces histoires.



L'histoire débute par l'attaque de Medicus, le principal centre hospitalier en orbite, par une équipe de 3 vilains extraterrestres. Les légionnaires doivent intervenir. Par la suite, une partie d'entre eux vont réceptionner leur nouveau vaisseau spatial, mais le spatioport a été infiltré par un virus Khund, une race extraterrestre en état de paix forcé avec les terriens. Chameleon Boy prend l'initiative malheureuse de monter une expédition d'espionnage vers la planète capitale des Khunds avec Timber Wolf, Saturn Girl, Colossal Boy et Shrinking Violet. Projectra et Karate Kid rencontrent des problèmes de succession au trône sur la planète Orando. Mais le pire survient quand Mon El (un daxamite) et Shadow Lass libèrent par mégarde une silhouette menaçante. Bientôt les légionnaires se heurtent à des combattants des ténèbres récupérant des artefacts magiques pour un maître tirant les ficelles dans l'ombre.



30 ans plus tard, cette histoire bénéficie toujours de réédition et est souvent citée par les lecteurs américains comme faisant partie des meilleures histoires de l'univers partagé DC. L'équipe de la Légion des Super-Héros a été créée en 1958 par Otto Binder et Al Plastino. Au départ elle était composée de Cosmic Boy, Saturn Girl et Lightning Lad, avec rapidement des apparitions de Superboy (Superman jeune) grâce à une machine à voyager dans le temps. Au fil des années, la composition de l'équipe s'est étoffée, avec différentes races extraterrestres, et une équipe secondaire de remplaçants. Après Crisis on infinite Earths (1985), la continuité de la Légion a redémarré à plusieurs reprises, au point d'en devenir inintelligible. La présente histoire met en scène la version originale de la Légion.



La couverture annonce que ce tome contient la saga des Grandes Ténèbres, réalisée par Paul Levitz, Keith Giffen et Larry Mahlstedt. En regardant sa composition, le lecteur constate que cette saga occupe les épisodes 290 à 295 et que le reste constitue le long chemin pour arriver jusqu'à cette histoire. Devant le succès de cette saga, les responsables éditoriaux ont fait le choix de constituer un recueil exhaustif pour que les lecteurs puissent comprendre la situation de Chameleon Boy ou celle d'Elemental Lad. Le lecteur plonge donc dans un récit long et très coloré. Paul Levitz reprend les caractéristiques de la série telle qu'elle existait. Il s'agit donc d'une science-fiction un peu datée. La paix règne sur Terre, ce qui fournit une alternative bienvenue à la myriade de futurs dystopiques qui pullulent. Le lecteur comprend facilement qu'en plus d'un gouvernement démocratique et d'une police officielle, la Légion intervient en cas de menace exceptionnelle de par l'ampleur. Les races extraterrestres présentent toutes une forme humanoïde, avec des statures bizarres, des couleurs de peau inattendues, et parfois des appendices surnuméraires. Mais toutes les races respirent la même atmosphère, universellement compatible. Les vaisseaux spatiaux ne semblent pas passer en hyperespace ou par des trous de ver, mais les personnages se rendent d'une planète à l'autre en quelques heures au maximum quelle que soient la distance. Certains effectuent même ces voyages par leurs propres moyens, à travers l'espace sans vaisseau. Enfin parmi les planètes visitées, la plupart ne présente pas de différences notables avec la Terre, ou alors leur civilisation relève du moyen-âge.



Au fil des épisodes, le lecteur voit défiler un nombre conséquent de légionnaires : Lightning Lad, Saturn Girl, White Witch, Mon El, Element Lad, Cosmic Boy, Light Lass, Dream Girl, Duo Damsel, Karate Kid, Projectra, Phantom Girl, Chameleon Boy, Shadow Lass, Colossal Boy, Timber Wolf, Wildfire, Brainiac Five, Dawnstar, Ultra Boy, Star Boy, Blok, Shrinking Violet, Sun Boy, Bouncing Boy. En découvrant ces noms, le lecteur comprend bien que cette série est restée dans les années 1960, avec des patronymes indiquant le sexe des personnages et les qualifiant de fille ou de garçon. D'ailleurs ces superhéros ne disposent pas vraiment de personnalité propre, ils sont plus définis par leurs superpouvoirs, leur apparence et leur costume coloré. Impossible d'oublier Dawnstar, avec son air indien, ses franges et ses ailes d'ange, ou Wildfire dans sa combinaison orange intégrale sous laquelle on devine qu'il s'agit en fait d'un individu composé d'énergie. Au mieux, ces individus disposent d'un trait de caractère en plus du courage : l'intelligence analytique pour Brainiac Five (c'est aussi son superpouvoir), le manque d'expérience pour Invisible Boy, la timidité pour Shrinking Violet.



Le jeune lecteur sera plus sensible à la quantité pléthorique de superhéros et à la diversité de leur costume, que le lecteur plus âgé, habitué à aux équipes nombreuses. Il sera également moins gêné par la science-fiction datée. Les dessins de Bruce Patterson sont compétents et montrent chaque action de manière claire. Le lecteur ressent le fait qu'il n'y a pas de plan de prises de vue au sens cinématographique du terme. L'artiste dessine une case après l'autre, sans chercher d'enchaînement de mouvement de caméra, répondant juste au besoin dicté par le scénario. Les pages de script en fin de tome permettent de sa faire une idée du travail de visualisation effectué par Pat Broderick, à partir de script qui ne prennent en charge que l'intrigue. De ce point de vue, il effectue un gros travail pour donner une apparence cohérente à l'ensemble, pour transcrire des décors spatiaux, pour imaginer des vaisseaux, pour respecter la charte des costumes. Bruce Patterson ajoute des petits traits fins dans chaque forme pour accentuer leur relief et donner une impression de texture. Le lecteur plonge donc dans des environnements tangibles, mais tassés dans une succession de cases manquant de fluidité.



Dans un premier temps, l'arrivée de Keith Giffen ne change pas grand-chose à la narration graphique, voire le lecteur peut ne pas le remarquer puisque Bruce Patterson l'encre le temps de 3 épisodes. Il faut attendre le numéro annuel pour remarquer qu'à quelques reprises une suite de 3 cases forment une séquence cinématique. Avec l'histoire annexe de 7 pages en fin de l'épisode 291, le lecteur a l'impression de voir une page de Keith Giffen telles qu'il les réalisera quelques années plus tard, avec un degré de simplification supplémentaire dans les personnages, et des tâches noires plus expressionnistes. Mais dès l'épisode suivant, les images reviennent à la norme en vigueur à l'époque, avec des traits de contours fins et propres sur eux, des cases descriptives et un bon niveau de détails. Sans que Giffen n'en rajoute de trop, le lecteur constate que plusieurs personnages féminins volent la vedette dans chaque case où elles apparaissent. Dream Girl (Nura Nal, la bien nommée, une fille de rêve) resplendit dans son costume chromé. White Witch (Mysa Nal, la sœur de Nura) en impose par sa blancheur virginale, sa longue cape enveloppante. Dawnstar (c'est son vrai nom) séduit immédiatement par la grâce de son vol et sa belle chevelure noir de geai.



Ce tome compte environ 400 pages de bande dessinée. La saga des Grandes Ténèbres ne débute qu'à la page 210, et Darkseid est révélé en page 307. Certes plusieurs décennies plus tard, il ne subsiste pas grand suspense quant à l'identité du grand méchant de l'histoire. Toutefois, le lecteur progresse avec plus ou moins de plaisir dans les épisodes précédents. S'il souhaite découvrir un pan de la culture comics DC, il est à la fête. S'il souhaite apprécier l'histoire pour elle-même, il peut trouver le temps long pendant la mise en place du fait d'une narration un peu pataude et heurtée. Dans tous les cas, il s'attend à une bataille grandiose et épique contre Darkseid. Paul Levitz et Keith Giffen expliquent de manière habile pour quelle raison tout le monde avait oublié Darkseid (ils font de même dans l'épilogue pour justifier l'absence des Green Lanterns, avec un bon niveau de maîtrise de l'univers partagé DC). Le lecteur est en attente d'attaque meurtrière, de renversements de situation inattendus, d'actes de bravoure insensés.



L'intrigue est basée sur une trame très simple : Darkseid est de retour. Il a créé des drones humanoïdes pour accomplir les basses besognes consistant à récupérer des objets magiques pour augmenter sa puissance. Les Légionnaires se battent à plusieurs reprises contre ces créatures des ténèbres. Tout converge vers un affrontement dantesque entre Légionnaires et Darkseid, avec un deus ex machina, certes préparé depuis plusieurs épisodes, pour mettre un terme à la menace. Le lecteur contemporain en ressort perplexe en se demandant ce qui vaut encore une telle réputation à ce récit. La narration est linéaire jusqu'au combat final, dans une narration très mécanique. Au mieux de sa forme, Keith Giffen fait honneur à Jack Kirby le temps de quelques cases, au pire il ne reproduit que l'apparence des dessins de Kirby, dépourvus de son esprit. Paul Levitz a beau ajouter quelques intrigues secondaires, les Légionnaires manquent toujours autant de personnalité, et le lecteur sent bien que tout finira bien. Le deus ex machina est gros comme une maison et dépourvu à nouveau du souffle épique de Jack Kirby. L'épisode 295 apparaît plus intéressant à lui tout seul en termes d'intrigue et d'enjeu pour Timber Wolf, que toute la saga des Grandes Ténèbres.



La lecture de cette grande saga est donc à réserver aux lecteurs curieux du passé (enfin du futur, enfin on se comprend) de l'univers partagé DC, souhaitant découvrir ce qu'était la Légion des Super-Héros, avant Crisis on infinite Earths, ou de celui souhaitant découvrir les (presque) débuts de Keith Giffen, créateur prolifique et irrévérencieux, mais encore en développement. 3 étoiles pour ce lecteur curieux.
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The golden age JSA

Cette BD classée parmi les Elseworlds est un petit bijou hélas trop méconnu.



L'histoire mérite d'être lue. Cela reprend des histoires à la golden age (transfert de cerveaux, robot fou...) mais avec une représentation assez moderne. Par certains côtés, cela me fait penser à Watchmen mais en plus optimiste.
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Detective Comics : 80 Years of Batman Delux..

Ce pavé de plus de 400 pages est l’album spécial proposé par Detective Comics pour célébrer les 80 ans de Batman. Le super-héros au costume de chauve-souris est clairement mon personnage préféré parmi tous les héros de comics, et en particulier son duo avec Robin, l’appel de cet album était donc trop fort pour que j’y résiste.



" Detective Comics featured DC’s first masked adventurer and went on to give the company its name (from Detective Comics Inc.) and the only character to dominate American popular culture three separate times, each a generation apart: Batman.



Join DC to celebrate the 80th anniversary and 1,000th issue of one of the most important publications ever, Detective Comics. Over the past eight decades, Batman has remained at the forefront of popular culture, which is in no small part because of this comic book series that is synonymous with the Dark Knight! Celebrate Detective Comics with DC, as we revisit classic stories from comics from the 1930s onward, featuring some of Batman’s greatest allies and villains and work from some of the greatest creators ever to grace the graphic-literature medium!



With a new cover by DC publisher and chief creative officer Jim Lee. Curated by guest editor Paul Levitz, it features reprints of the Dark Knight’s most memorable adventures, from his first appearance to the debuts of Robin, Batwoman, Bat-Mite and Batgirl, as well as villains including Two-Face, the Riddler, Clayface, Man-Bat and more. This hardcover also spotlights crime-fighters including Slam Bradley, Air Wave, the Boy Commandos, the Martian Manhunter and the 1970s Manhunter, Paul Kirk!



And, published for the first time anywhere: a new tale of a traumatic early moment in Bruce Wayne’s life written by Paul Levitz with art by Denys Cowan and Bill Sienkiewicz, and an extraordinary look at a long-ago work in progress—the original layouts for the Batman tale from DETECTIVE COMICS #200, as illustrated by Lew Sayre Schwartz (and signed “Bob Kane”). As if that’s not enough, this volume includes essays on Batman from contributors including Cory Doctorow, Neil Gaiman, Glen David Gold, Dennis O’Neil, former San Diego police chief Shelley Zimmerman and pulp historian Anthony Tollin.



This is sure to be the celebration of the year! "



L’album alterne des textes de deux à trois pages par des auteurs ou des amoureux de Batman, et la reprise de comics au fil de l’histoire. On peut ainsi relire les aventures du Crimson Avenger, en quelque sorte l’ancêtre de Batman, publiées en 1938 puis l’apparition de Batman en 1939. L’album propose ensuite les premières apparitions de plus figures emblématiques : Robin, Two-Face, Batwoman, Batgirl, The Riddler, etc.



La première moitié de l’album m’a bien plu, j’ai découvert des histoires que je ne connaissais pas et j’ai trouvé ça plutôt plaisant. La seconde moitié m’a moins intéressé, d’autant que les histoires choisies ne m’ont pas semblé être les plus représentatives ou les plus fortes de l’histoire récente de Batman. Pas de trace des grands arcs comme Death in the Family, The Long Halloween, ou Hush.



Pire encore, je ne crois pas avoir vu d’histoires avec le Pingouin, Ra’s Al Ghul ni avec le Joker, pourtant l’adversaire emblématique de Batman. Je regrette également que les incarnations successives de Robin n’aient pas été évoquées.



Au final, je suis assez mitigé après avoir terminé cet album. Ce qui devait être une célébration des 80 ans de Batman m’a finalement semblé trop terne pour atteindre totalement l’objectif. Batman méritait mieux, clairement …
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75 Years of DC Comics

Cet incroyable bouquin d'un format tout à fait hors-norme (il doit bien peser douze kilos!) raconte l'aventure de DC Comics, l'éditeur américain de bande dessinée qui donna vie à Batman et Superman. Les illustrations sont magnifiques, la mise en pages très soignée, l'impression digne du plus beau des livres d'art. Le texte de Levitz aborde les grandes époques de la production avec un luxe de détail. Le livre est en anglais, fourni avec un fascicule reprenant la traduction française.
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Aquaman : La mort du prince

Ce recueil des aventures d'Aquaman traverse les années 1970 (de 74 à 78) et ce sont des épisodes fondateurs pour la résurrection de ce personnage moribond chez DC à la fin des années 60.

En effet dans ce recueil Aquaman

On retrouveras aussi dans ce recueil tous les adversaires emblématiques d'Aquaman comme Black Manta, Océan Master, le pécheur, etc...

Ces épisodes relanceront la carrière de ce héros que DC ne lâchera plus par la suite.
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The golden age JSA

Sur le plan graphique on a droit à du Paul Smith particulièrement inspiré, c'est sublime, très dynamique et surtout bien dans l'époque année 50 ! Certainement l'un de ses meilleurs boulots !


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Aquaman : La mort du prince

Fondateur des thématiques écologiques et tragiques du personnage, ce récit d'une grande qualité devrait ravir ses fans en dépit de certains aspects désuets dus à son âge vénérable.
Lien : https://www.actuabd.com/Aqua..
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The Golden Age of DC Comics

Chaque jours je me délecte de quelques pages, c'est incroyable, c'est un vrai plaisir ! Le livre est vraiment magnifique, très bien édité [...] et même s'il est assez imposant il demeure le livre de chevet idéal pour n'importe quel amateur d'histoire de la BD, une vraie référence.
Lien : http://www.sceneario.com/ind..
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The Golden Age of DC Comics

Les amateurs de comics y trouveront, pour une rare fois en français, un ouvrage de référence débordant d'une multitude de couvertures et de planches, dont certaines qui ont été peu vues dans ce genre de documents.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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