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EAN : 9781401230982
544 pages
DC Comics (31/08/2011)
3/5   1 notes
Résumé :
The guardians of the 30th century return to face an all-new host of challenges in Paul Levitz and Keith Giffen’s LEGION OF SUPER-HEROES: THE CURSE!

Following the events of the critically acclaimed Legion epic THE GREAT DARKNESS SAGA, this long-awaited collection continues the classic title’s exploration of the wonders and dangers of the galaxy’s future. An all-star assembly of Legionnaires take their turn in the spotlight, including Cosmic Boy, Lightn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Legion of Super-Heroes: The Great Darkness Saga (épisodes 284 à 296, annuel 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. En revanche, il vaut mieux être familier avec le concept de la Légion des Super-Héros. Il contient les épisodes 297 à 313, annuels 2 & 3, initialement parus en 1983/1984, coécrits par Paul Levitz & Keith Giffen, dessinés par Giffen, encrés par Larry Mahlsted, à quelques exceptions près. Dans l'épisode 300, les artistes suivants dessinent chacun une histoire courte de 5 ou 6 pages : Kurt Schaffenberger, Howard Bender & Frank Giacoia, Curt Swan & Dan Adkins, Dave Cockrum, James Sherman, Joe Staton & Dick Giordano. Dave Gibbons encre et dessine le numéro annuel 2. Trois épisodes comprennent une première moitié dessinée par Giffen et une seconde moitié dessinée et encrée par George Tuska et Mahlstedt (é308), Pat Broderick & Mike DeCarlo (é309), Gene Colan & Mahlstedt (é311). le numéro annuel 3 a été dessiné par Kurt Swann et encré par Romeo Tanghal.

Au troisième millénaire, la race humaine a déjà voyagé dans l'espace et pris contact de manière officielle avec de nombreuses races extraterrestres. La Terre reste le berceau de l'humanité et a été intégrée à la confédération des Planètes Unies. La paix règne sur la Terre. Il existe une force de police appelée Police Scientifique, et une équipe d'intervention appelée la Légion des Super-Héros, financée par le philanthrope R.J. Brande, comprenant de nombreux membres aux superpouvoirs exotiques, tous dotés d'un anneau leur conférant la capacité de vol autonome et d'une combinaison transparente leur permettant de braver le vide de l'espace. Plus d'une vingtaine de légionnaires apparaissent au cours de ces histoires. Cosmic Boy (Rokk Krinn) intercepte une navette pénitentiaire arrivant sur Terre et s'en prend aux prisonniers à bord qui devaient être conduits à leur procès, avec une sentence assurée pour Takron-Galtos, la planète pénitentiaire. Sur l'astéroïde minier 73-Q, les légionnaires Wildfire, Dawnstar, Blok Invisible Boy et White Witch sont venus enquêter à la suite d'un appel, mais leur contact est mort. Lightning Lad et Saturn Girl se sont rendus sur le satellite hospitalier pour consulter le docteur Gym'll : il s'avère qu'il n'est pas présent pour le moment. Ord Quellu (Duplicate Boy) se dirige à toute vitesse vers la Terre et attaque Colossal Boy et Shriking Violet qui étaient en vacances.

Par la suite, la Légion des Super-Héros a fort à faire. Invisible Kid doit aller récupérer Wildfire dans une dimension où se dernier à retrouver un corps de chair. Brainiac 5 essaye par tous les moyens de soigner Danielle Foccart pour la tirer du coma dans lequel l'a plongée Computo. Reep Daggle (Chameleon Boy) et son père RJ Brande se sont rendus sur Durla leur planète d'origine pour que Reep retrouve ses pouvoirs de métamorphe. Lightning Lord est de retour et il s'en prend à son frère Lightning Lad (Garth Ranzz). Emerald Empress est de retour et elle a réussi à capturer Sun Boy, Colossal Boy, Skriking Violet, Brainiac 5. Alors qu'ils se rendent au mariage de Projectra Queen et de Karate Kid, Cosmic Boy, Ultra Boy, Dream Girl, Star Boy et White Witch se retrouvent projetés dans la Rome antique et doivent affronter les dieux du panthéon. Duo Damsel et Bouncing Boy commencent l'entraînement de nouvelles recrues potentielles pour la Légion. Brainiac 5 et Element Lad démasquent l'imposteur qui se faisait passer pour Shrinking Violet. Une demi-douzaine de légionnaires doit faire face à une attaque brutale sur Khundia, par une entité appelée Prophet, ce qui déclenche une crise diplomatique majeure, les khunds ne voulant pas de la présence des légionnaires sur leur planète, ce qu'ils jugent comme une interférence. Etc.

La Légion des Super-Héros a été créée en 1958 par Otto Binder & al Pastino, dans le numéro 247 d'Adventure Comics. Elle a une histoire très compliquée car elle a été redémarrée à zéro à plusieurs reprises, en particulier en 1994 par Mark Waid, Tom McCraw et Stuart Immonen, puis en 2004 par Mark Waid et Barry Kitson, sans compter de nombreuses rustines de continuité au fil des années, en particulier pour expliquer l'absence de Superboy après son effacement dans Crisis on Infinite Earths. Il s'agit ici de la première version, sans besoin de connaître les modifications opérées par la suite. En revanche, il faut être familier des personnages, ou au moins des 2 caractéristiques qui les définissent. En tant que coscénaristes, Levitz & Giffen composent des histoires avec des particularités bien définies : au moins une demi-douzaine de personnages par épisode (à 1 ou 2 exceptions près), souvent plus d'une dizaine, et pas de rappel ou presque sur qui ils sont. du coup, il vaut mieux avoir déjà entendu parler de Brainiac 5 (Querl Dox), Chameleon Boy (Reep Daggle), Cosmic Boy (Rokk Krinn), Lightning Lad (Garth Ranzz), Saturn Girl (Imra Ardeen), Matter-Eater Lad (Tenzil Kern), Phantom Girl (Tinya Wazzo), Sun Boy (Dirk Morgna), Timber Wolf (Brin Londo), Ultra-Boy (Jo Nah), Blok, Colossal Boy (Gim Allon), Dawnstar, Element Lad (Jan Arrah), Invisible Kid (Jacques Foccart), Shrinking Violet (Salu Digby), White Witch (Mysa Nal), Wildfire (Drake Burroughs), Mon-El (Lar Grand), Princess Projectra (Projectra Wind'zorr), Shadow Woman (Tasmia Mallor), Star Boy (Thom Kallor) et quelques autres encore comme Bouncing Boy & Duo Damsel, Legion Academy (Comet Queen, Crystal Kid, Lamprey, Laurel Kent, Magnetic Lad, Nightwind, Power Boy, Shadow Lad, Urk), Heroes of lallor, Tornado Twins, The Wanderers. Les personnages sont quasiment toujours en costume de superhéros et ils s'appellent le plus souvent par leur nom de code, même s'ils se connaissent depuis longtemps ou intimement. Leurs noms de code sont tous à base de garçon ou de fille, évoquant des adolescents, alors qu'ils sont tous adultes. Les enjeux de comédie dramatique restent souvent à un niveau très basique.

Il y a souvent une intrigue principale qui coure sur 1 épisode, parfois 2 ou 3, à laquelle s'entremêle des intrigues secondaires pouvant courir sur plusieurs épisodes. Au fil de ces presque 550 pages, le lecteur risque l'étourdissement. Les coscénaristes font preuve d'une inventivité sans cesse renouvelée, et piochent dans la riche mythologie de la série. Les légionnaires sont aussi bien confrontés à de nouvelles menaces qu'à des anciennes, et dans ce dernier cas il n'y a pas non plus de long retour en arrière pour expliquer quoi que ce soit. Ils entremêlent leurs différentes intrigues avec un art consommé du dosage : l'intrigue principale avance à grand pas, bien que plusieurs pages soient dévolues à d'autres personnages. le lecteur éprouve la sensation d'en avoir pour son argent : de nombreux personnages, de nombreux rebondissements, une impression d'un univers partagé quasiment illimité (il y a toujours de nouvelles planètes à visiter) et en même temps très structuré car les légionnaires se croisent souvent, et il y a souvent un paragraphe d'introduction tiré d'un guide de voyage fictif pour présenter chaque planète. du coup il vaut mieux lire ce tome par tranche, sinon il peut rapidement s'avérer indigeste.

De son côté, Keith Giffen est encore dans sa première période de dessin, une phase sage. Il est dans un registre descriptif et réaliste avec une bonne maîtrise des trucs et astuces pour dessiner plus vite : des décors préfabriqués, des décharges d'énergie ou des gros plans pour masquer l'absence d'arrière-plans, un entrain impressionnant dans la mise en scène, une maîtrise des particularités de tous les costumes, des architectures spécifiques sur Terre, des uniformes de police. D'un côté, le lecteur peut ressentir que les éléments de science-fiction sont en carton-pâte ; de l'autre le cumul des années a fait qu'ils sont nombreux ce qui donne l'impression d'un futur bien développé. Ce n'est qu'aux alentours de l'épisode 309 que l'artiste se lâche un peu avec des dessins en apparence plus rapides qui font plus ressortir les énergies, les mouvements, la force. La narration visuelle reste donc très industrielle, mais par moment la personnalité graphique de Giffen ressort pour tirer la narration vers quelque chose de plus violent, de plus primal. Parmi les différents artistes de passage, le lecteur reste sous le charme des 12 pages dessinées par Gene Colan, pour la quête de Dawnstar. Ses mouvements sont extrêmement gracieux, et le lecteur finit par totalement oublier son apparence peu en phase avec le décor de science-fiction, à savoir une tunique vaguement indienne et des ailes d'ange.

Au final, ce tome est à réserver à des lecteurs ayant déjà une appétence pour la Légion des Super-Héros, et pour cette période en particulier. Les novices vont y voir une collection d'aventures rapides plaquées sur des personnages qui ne se différencient les uns des autres que par leur costume et leur nom souvent naïf ou ridicule, avec une narration visuelle compétente mais très focalisée sur l'efficacité, et dérivatif des artistes des deux décennies précédentes. Pour ceux qui ont déjà un investissement émotionnel significatif dans cette singulière équipe, ils peuvent apprécier de voir leurs personnages préférés, de plonger dans ce monde riche de 35 ans d'existence et de continuité, et regarder comment les auteurs parviennent à maintenir un rythme rapide sans creuser leurs personnages ni les situations. Il comprend alors mieux que leurs successeurs aient éprouvé des difficultés à parvenir à reproduire cette composition si singulière. 2 étoiles pour un lecteur de passage, 4 étoiles pour un lecteur fan de la Légion des Super-Héros.
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Vidéo de Paul Levitz
Paul Levitz @ HeroesCon 2012 - The Legion Flight (Ring) Club w/Michael Eury
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