Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/12/1912
Mort(e) à : Versailles , le 14/01/1997
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Né(e) à : Paris , le 06/12/1912
Mort(e) à : Versailles , le 14/01/1997
Biographie :
Paul-Marie Duval est un historien et archéologue français, spécialiste de la Gaule celtique et gallo-romaine.
Ancien élève de l'École normale supérieure (1934), il fut membre de l'École française de Rome. Il était agrégé d'histoire et géographie et docteur ès Lettres.
Il fut directeur d'études à l'École pratique des hautes études (IVe section) de 1946 à 1980 et professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'archéologie et d'histoire de la Gaule, de 1964 à 1982. Il dispensa un enseignement centré sur les rapports entre les Celtes et les Romains, en étudiant les divers aspects de l'histoire de ces peuples et en se fondant sur les données les plus récentes de l'archéologie.
Après avoir conduit des fouilles en Afrique du Nord (Djerba, Cherchel, Tipasa) en 1942 et 1943, il a dirigé de 1947 à 1957 les fouilles des Thermes de Cluny à Paris, puis celles des Arènes de Nîmes (1961-1969). Sa thèse, soutenue en 1961, portait sur Lutèce et conduit à la publication de son "Paris antique".
Pendant 30 ans, Paul-Marie Duval a tenu la Chronique gallo-romaine dans la Revue des Études Anciennes. Il était également directeur de Gallia jusqu'en 1985, vice-président du Comité de la revue Études celtiques, directeur de la Carte archéologique de la Gaule romaine, co-directeur scientifique de la collection « l'Univers des formes » (1977). Il fut en outre membre et ancien président de la Société nationale des Antiquaires de France (1951), membre de la Commission municipale du Vieux Paris, membre du Conseil artistique des Musées nationaux (1969). Membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 1971) et Président du Conseil supérieur de la recherche archéologique au Ministère de la Culture de 1971 à 1978.
+ Voir plusPaul-Marie Duval est un historien et archéologue français, spécialiste de la Gaule celtique et gallo-romaine.
Ancien élève de l'École normale supérieure (1934), il fut membre de l'École française de Rome. Il était agrégé d'histoire et géographie et docteur ès Lettres.
Il fut directeur d'études à l'École pratique des hautes études (IVe section) de 1946 à 1980 et professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'archéologie et d'histoire de la Gaule, de 1964 à 1982. Il dispensa un enseignement centré sur les rapports entre les Celtes et les Romains, en étudiant les divers aspects de l'histoire de ces peuples et en se fondant sur les données les plus récentes de l'archéologie.
Après avoir conduit des fouilles en Afrique du Nord (Djerba, Cherchel, Tipasa) en 1942 et 1943, il a dirigé de 1947 à 1957 les fouilles des Thermes de Cluny à Paris, puis celles des Arènes de Nîmes (1961-1969). Sa thèse, soutenue en 1961, portait sur Lutèce et conduit à la publication de son "Paris antique".
Pendant 30 ans, Paul-Marie Duval a tenu la Chronique gallo-romaine dans la Revue des Études Anciennes. Il était également directeur de Gallia jusqu'en 1985, vice-président du Comité de la revue Études celtiques, directeur de la Carte archéologique de la Gaule romaine, co-directeur scientifique de la collection « l'Univers des formes » (1977). Il fut en outre membre et ancien président de la Société nationale des Antiquaires de France (1951), membre de la Commission municipale du Vieux Paris, membre du Conseil artistique des Musées nationaux (1969). Membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 1971) et Président du Conseil supérieur de la recherche archéologique au Ministère de la Culture de 1971 à 1978.
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Citations et extraits (7)
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La statuaire n'existait guère dans la gaulle pré-romaine et les druides n'écrivaient pas .
Le dieu le plus honoré, celui dont les salues sont le plus nombreuses, est un dieu inventeur de tous les arts, qui indique la route à suivre, qui guide le voyageur et est le plus capable de faire gagner de Г argent et de protéger le commerce. Il est tout d'abord frappant qu'après la conquête, le dieu dont les effigies (notamment les statuettes de bronze) et les inscriptions sont le plus nombreuses soit Mercure, à qui les Arvernes ont consacré l'une des plus colossales des statues antiques connues : il apparaît bien, sous l'Empire, comme le plus grand dieu des Gaulois. Mais le dieu indigène décrit par César, dieu de l'industrie, du commerce qu'elle alimente et des routes suivies par leurs produits, ne ressemble au Mercure gréco- romain que par une partie de ses attributions : la protection des commerçants et des voyageurs. Il est en premier lieu l'inventeur de tous les arts, tandis qu'on n'a jamais prêté à Hermès-Mercure, en fait d'inventions, que celles de la lyre d'Apollon et des poids et mesures. Or cet aspect du dieu celtique se retrouve dans l'iconographie gallo-romaine de Mercure : deux bas-reliefs le représentent, l'un avec un marteau à la main, l'autre avec une pince à feu, attributs du dieu technicien par excellence, Le dieu celtique des techniques et de leur exploitation commerciale survit chez les Irlandais sous le nom de Lug, appelé parfois Samildánach, « inventeur de tous les arts. Or, le nom de Lug existe en Gaule : dans le nom d'une quinzaine de villes, Lugudunum ; dans celui des divinités Lugoves ; dans les excellents inventaires de P. Lambrechts, des dédicaces, environ 350 monuments figurés, auxquels pourront être ajoutés plus d'un bronze non encore répertoriés ….
Deux civilisations se sont étroitement mêlées sur un même sol, sous un même ciel. Celle du nouvel arrivé a perdu certains de ses éléments : le vêtement romain n'a pu triompher du vêtement gaulois; d'autres éléments se sont adaptés : la religion romaine s'est étroitement mélangée à la religion celtique; d'autres enfin se sont imposés complètement : l'architecture gréco-romaine, comme la langue latine.
Un assez grand nombre de documents évoquent les soins que l'on donnait aux enfants, surtout autour des temples des divinités guérisseuses où l'on a trouvé de nombreux ex-voto représentant des poupons emmaillotés de façons aussi savantes que diverses, car l'art des bandages était extrêmement développé.
Les mères ou les futures mères offraient à la divinité ces images pour attirer sa protection sur la santé de leur enfant, et c'est peut-être la forme de dévotion la plus émouvante du paganisme antique, dont on souligne souvent à plaisir la froideur et l'inhumanité, que cette confiance née de l'inquiétude maternelle.
Les mères ou les futures mères offraient à la divinité ces images pour attirer sa protection sur la santé de leur enfant, et c'est peut-être la forme de dévotion la plus émouvante du paganisme antique, dont on souligne souvent à plaisir la froideur et l'inhumanité, que cette confiance née de l'inquiétude maternelle.
Aux Déesses-Mères de Glanum.
Qu’est-ce que la Gaule romaine gardait de son origine celtique ? Qu’en a-t-elle perdu ? Qu’a-t-elle partagé avec les Celtes d’Europe avant et après ce bouleversement ? Il n’est pas un aspect de la vie gauloise et gallo-romaine qui ne puisse susciter une de ces simples questions. Il ne suffit plus de définir et d’expliquer les apports décisifs de la civilisation celtique ou les dons prestigieux de la civilisation romaine qui l’a en partie supplantée. On doit aussi chercher ce qui a pu venir des pays voisins chez les Gaulois, ce qui a survécu de leurs mœurs dans la romanité partout imposée, ce que la rencontre a modifié, sans oublier ce qu’il existe encore de celtique dans notre vie d’aujourd’hui.
Le loyalisme de la Gaule à l'égard de Rome n'est plus à démontrer.
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