Les montagnes tahitiennes offrent des balades de charme et la découverte de la géologie, de la flore (dont elles sont presque partout couvertes jusqu’aux sommets), de la faune, l’archéologie, l’histoire des îles. Elles permettent des enchantements de lumière et de couleurs, de lignes et de formes. Relief tourmenté, puissantes murailles, parois déchiquetées, crêtes en lame de couteau, diadèmes, pics, aiguilles, dents… Vues superbes sur la féérie des lagons, des récifs, le Pacifique, les îles voisines…
Ce livre raconte l’histoire d’un homme, de ses nombreux et divers lieux de vie, et de son clan aux origines chinoises dans le petit village de Qing Xi, province de Guangdong, où nous rencontrons son père, Wan Kong Fung, en 1900. Nous migrons avec lui à Tahiti où il s’installe en 1904. Et nous suivons Robert Wan qui, né à Papeete en 1934, voit sa vie se transformer quand il découvre les perles.
Perles fines, naturelles, connues depuis l’Antiquité. Perles de culture produites à partir de 1893 au Japon, 1962 à Tahiti.
Robert Wan se lance dans l’aventure de ces dernières qu’il porte au sommet. Dans les lagons des atolls polynésiens, il fait naître les plus somptueuses qui allient la perfection de la forme, la beauté de l’orient et du lustre, l’éclat et la richesse de la couleur sombre. Et il part avec elles sur une route qui s’étire de Mangareva, Marutea sud, Aukena, Nengo Nengo, Anuanuraro, Fakarava et Papeete, vers Tokyo, Hong Kong, Paris, Londres, New York, Doha au Qatar, Abou Dhabi, Dubaï, Shanghai… En Chine, il fait un retour aux sources.
Il a bâti un empire, est devenu « l’empereur de la perle » (...)
Souvent couronnées, encapuchonnées ou couvertes de nuages visibles à soixante miles marins, les montagnes polynésiennes signalent la présence de la terre. Elles guidèrent vers elles les navigateurs, premiers découvreurs ma’ohi, puis premiers visiteurs européens et leurs innombrables successeurs