Paulina Silva

J'avais repéré ce livre depuis longtemps à la médiathèque. Un album, plutôt destiné aux adultes, aux illustrations prometteuses.



Nous suivons Pilar qui nous raconte sa vie, son parcours depuis sa naissance... Un témoignage sur l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte et la vieillesse d'une femme.



Ce livre se lit vraiment comme un poème - ou plusieurs. On suit la vie d'une femme dans un enchaînement de phrases poétiques, accompagnées des superbes illustrations de Paulina Silva.



Il peut y avoir pleins d'interprétations pour ce texte et si j'ai bien aimé, je n'ai pas toujours compris où l'autrice voulait nous emmener. C'est un album poétique sur la vie qu'une femme peut avoir, accompagné de très belles illustrations ! Une chouette découverte !

J’accueille ce livre dans ma maison. Livre poème. Poème libre qui danse dans ma mémoire.

Écueil des jours, éclats des soirs. Une chanson douce, petits murmures cailloux, petites graines de rêves. Miroir – buvard – espoir – du bord, du creux, du vide – le premier jour, et puis toujours l’autre chercher, deviner, revoir.

Questions à la fenêtre du ciel, aux chemins de nos montagnes, . A coeur perdu, brisé, ouvert et recousu. Paulina Silva à su merveilleusement nous rappeler cet étrange miracle, qui est, tout simplement, ce que nous sommes.



«  Si le corps est usé,

Ce n’est pas d’avoir trop marché.



Mais de s’ouvrir, puis de se refermer

dès que le temps vire au mauvais. »



Un très, très beau livre de Paulina Silva.

Texte français de Véronique Massenot.



Editions « La boite à Bulles » / Babelio / Masse critique 11.20

Astrid Shriqui Garain

Offert par la Boîte à Bulles et masse critique, que je remercie, voici un très beau livre, un livre-peinture, un livre-poème porteur de messages, tant par le texte que par l'image.

Peu de mots pour dire une vie de femme depuis sa naissance jusqu'à sa vieillesse, dire ses doutes, ses croyances, ses émotions et ses peurs. C'est un parcours singulier, et dans lequel pourtant je me suis souvent reconnue.

Un livre qui peut parler (de et à) toutes les femmes.

Les illustrations (qui sont de l'auteur, bien que cela ne soit pas précisé, en faisant quelques recherches je découvre que Paulina Silva est une artiste chilienne, illustratrice et graveuse), possèdent la transparence de l'aquarelle rehaussée de traits de pastel apportant de la densité et de la force.

Un livre qui peut être lu à tout âge et à tous moments de la vie.

Paulina Silva nous raconte une histoire de femmes. De la naissance, à la fin de vie.



C'est un album illustré. Très bien illustré d'ailleurs. A l'aquarelle me semble-t-il. Ses illustrations dégagent quelque chose de fort : on y voit des scènes entières ou des gros plans qui nous parlent à chaque fois. Le travail est très artistique, très parlant aussi.

Le texte, concis, dit l'essentiel. Les rêves, les espoirs, la tristesse, les doutes, etc. Tout ce qui fait la vie des femmes.



"Femmes : Et nos pensées au fil du temps" est un très beau travail.

Tout pense à croire, quand vous prenez cet ouvrage en main, que c'est un album dit de "Jeunesse" que vous allez découvrir. Vous voyez, ces beaux albums colorés, destinés au Jeune Public, sans hésitation aucune.

Bien sûr, celui-ci, pas pour les Tous-Petits. Il est trop épais, trop imposant, trop lourd pour eux. Plutôt pour les "un peu plus grands", ceux qui commencent déjà à lire, ceux capables de s'assoir sur un canapé ou dans un fauteuil, livre sur les genoux pour mieux tourner les pages. En effet de belles doubles pages, avec de grands aplats, de jolies silhouettes s'y épanouissent agrémentées de courts textes, quelques lignes, pas plus d'une quinzaine de mots à la fois, pour en illustrer les images.

Après avoir débuté ma lecture, j'ai compris que, si ce bel album pouvait très certainement intéresser les enfants, il s'adressait aussi et surtout, à l'adulte que je suis, au bébé que j'ai été, à la fillette et ses tourments qui m'ont poussée à grandir et à devenir cette femme d'aujourd'hui.

Plus de quatre-vingt tableaux ont défilé entre mes doigts et pas un seuls d'entre eux ne m'a laissée indifférente. Chacun à sa manière a réveillé de puissants souvenirs enfouis en moi. Je l'ai repris plusieurs fois en main et à chaque passage, j'y décelais de nouvelles allusions, de nouvelles interprétations possibles, un vrai trésor.

Paulina Silva écrit en espagnole, elle est chilienne. La traduction, chose assez exceptionnelle pour être mentionnée a été assurée, je dis bien assurée, par Véronique Massenot, qui n'est pas familière de cette langue et qui pourtant est parvenue à livrer un texte remarquable.

Combien ont résonné ces trois courtes phrases "Accumuler des connaissances n'est pas posséder le Savoir. N'est pas s'approcher de la Vérité. Ni même grandir." survolant les années d'études et toutes ces choses, que l'on nous fit apprendre à l'école.

J'ai été toute aussi émue, à son évocation des premiers chagrins d'amour, quelque vingt mots qui, à eux seuls, recouvrent l'étendue de la peine :

"J'ai cru mon coeur sorti de ma poitrine, à force de sentiments. Ce vide en moi, je l'ai senti tant de fois.".

Son titre complet est "Femmes.... et nos pensées au fil du temps". Il n'est pas l'exacte traduction de "Mujeres y lo que pensamos mientras pasa el tiempo", cependant, avoir substitué un nom à un verbe, a été un coup de génie, car l'univers de l'auteur en a été ainsi sublimé.

Merci à Babelio et aux éditions "La Boite à Bulles" qui m'ont offert ce magnifique album en échange d'un avis dans le cadre de l'opération Masse Critique "Jeunesse et Jeune adulte" de cette fin d'année 2020.

Une narratrice déroule le fil de sa vie, de la naissance au soir de sa vie.



Sur des plans illustrés entières pages et doubles pages, des pensées d'abord d'enfants, des croyances, puis de plus en plus intimes, poétiques nous emmènent dans une bulle de douceur.



Un monde réel ou imaginaire qui construit une vie, fil après fil.



Des animaux ou détails de nature viennent extrapoler la pensée, lui donner une dimension universelle. Une femme dans un grand écosystème. Les thèmes de la vie d'une femme mais aussi tout simplement d'un être humain sont abordés, la naissance, le souvenir de l'enfance, les peurs, l'adolescence, l'apprentissage, le corps, l'intimité, l'amour...



C'est atypique car ce n'est ni un roman graphique, ni un livre de poésie. C'est comme la vie finalement ! Une pelote de fils qui se font et se défont.



Magnifique. Lecture à conseiller aux femmes mais pas seulement.

De retour au bureau cette semaine, je me suis arrêtée dans ma boîte mail pro sur une proposition de mon CE pour un site en ligne, sur lequel on peut notamment lire des albums virtuellement. Je suis sans conteste adepte du papier. Mais ma curiosité a été récompensée car je suis tombée sur cette beauté sortie en novembre 2020 chez La boîte à bulles. Quand être une fille, grandir, devenir une femme n'est pas si évident. Les illustrations à l'aquarelle sont magnifiques. La traduction des textes, très poétiques, est de Véronique Massenot. Mais quelle merveille !!!

Pilar est une femme. Pilar est toutes les femmes. Cet album superbe de beauté et de poésie tente de nous conter une vie de femme. Des réflexions, des pensées, des craintes, des doutes, des espoirs…. Illustrés avec sensibilité et douceur. J’ai tourné ces pages numériques plusieurs fois pour savourer ces couleurs, ces ambiances, mais aussi pour réfléchir, apprécier ces mots délicats. Des mots qui parlent à tout le monde, homme ou femme. Des mots qui éclairent aussi, sur le temps qui passe, la mémoire, l’amour…. Un album qui pourrait devenir un fétiche, qu’on ouvrirait de temps en temps…. Un porte-bonheur !



Merci à la Boîte à bulles pour la mise à dispo numérique de cet album magnifique et de quelques autres pour cette journée internationale des droits de la femme.

Femmes et nos pensées au fil du temps de Paulina Silva est certainement la plus grande émotion poétique de mes derniers mois.

Une petite pépite de douceur, de larmes et de joie.

Découverte un matin doré d'hiver,

plein de tristesse, d'amour et de regrets.





« Il me semble que j'ai passé ma vie dans ma tête,

à penser aux mêmes choses, toujours.

Sans raisons, sans certitudes. »





Comment dire le temps qui passe ? L'amour de l'aimé ? L'infini du regard de l'enfant ?

Comment dire la pluie qui danse lentement sur la vitre salie ?

La douceur de la peau de la mère, la délicatesse de celle du bébé ?





Comment dire les peurs et les angoisses ? Les papillons, les grenouilles et les escargots ?

Les découvertes et les déconfitures ? Les envers et les endroits ?

Ce qui nous tient et nous échappe ? Ce qui nous perd et nous retrouve ?





« Elles poussent dans les déserts, les marais, les rochers.

Personne n'a plus de courage qu'une fleur ou un papillon ».





Comment parler de cette fleur qui grandit en nous, de cette vie qui prend chair entre nos côtes et de la liberté qui est tout ?

Comment parler des montagnes à gravir, des fleuves à traverser ?

Des graines à semer, des fleurs à récolter ?





Comment dire combien les choses peuvent êtres merveilleuses ?

Combien les caresses peuvent faire mal et les mots soulager ?





« Et que pour être aimée,

je n'avais rien à faire.

Quelqu'un s'est arrêté,

a regardé par la fenêtre.

Je ne sais pas ce qu'il cherchait,

mais je crois qu'il l'a trouvé. »





Comment parler du coeur qui s'emplit, de la peau qui se brise et des rides qui naissent ?

Du temps qui s'enfuit,

Toujours plus vite, toujours plus loin.





Comment dire la vieillesse ? Les craintes et les questionnements ?

Le temps qui s'affole ? La louve qui s'endort, les volets qui se ferment.

Comment parler de l'immobilité des pierres et du silence des défunts ?

Comment dire l'oubli, l'infini et la mort ?





Autant de questions aussi essentielles qu'existentielles auxquelles Paulina Silva répond magnifiquement entre les pages de ce livre, véritable oeuvre d'art à lui seul.

Elle livre un portrait de femme plein de souvenirs et de fragments d'existence au graphisme splendide et au texte d'une grande poésie.

Une ode à la féminité et au temps qui passe, enfermée dans un cocon de tendresse.
Lien : http://www.mespetiteschroniq..

Bon, je dois bien admettre que c'est tout à fait le genre d'oeuvres auxquelles je suis hermétique, rien n'est énoncé clairement, les pensées relèvent le plus souvent de la poésie, les interprétations sont multiples, pas forcément accessibles.

Le format et les illustrations suggèrent une oeuvre destinée aux adultes mais il y a très peu de texte, aussi peu que dans des albums jeunesses, c'est un objet un peu hybride qui ne trouve sa place nul part et dont les nuances de couleurs sont sombres, tristes. Il ne m'a vraiment pas plu, a plutôt créé un sentiment de malaise. Ça n'était pas fait pour moi et au delà de ma sensibilité propre, je ne suis pas sûre d'avoir saisi l'intérêt du message, pas plus que sa pertinence.

Lu lors du challenge @autricesdumonde, en ce mois de décembre nous découvrons les autrices chiliennes. J'ai opté pour ce beau livre illustré qui, à mon sens, est une belle finale pour ce challenge découverte des autrices, et donc de femmes écrivaines.

Un magnifique volume tout en poésie. Les illustrations se dégustent et se mûrissent. Évidemment, il y a peu de textes, donc cela se lit très vite mais ça vaut le coup de feuilleter les pages et de profiter et d'admirer le travail de l'artiste.

Il raconte une vie de femme, de la naissance à la vieillesse, le cheminement de la pensée, de son ouverture au monde, et de son interaction. Cela fait réfléchir aussi sur la perspective qui change avec l'âge et avec les expériences au cours de la vie. Les illustrations retranscrivent beaucoup d'émotions tout en restant très contemplatives.

Cet album est assez noir, mais il sonne juste. L’auteure arrive à mettre le doigt sur toutes ces pensées qui peuvent nous traverser : pourquoi suis-je là ? Quel but dans ma vie ? Comment serais-je une fois adulte ? Comment dois-je être pour plaire ? Qu’est-ce qui est normal ou pas ? Ces pensées ont fait échos en moi.



Ce n’est pas un album joyeux. Il sonne juste. Pendant l’instant de cette lecture, je me suis sentie moins seule. On dit souvent que quand on se pose des questions on est rarement le seul. Mais le lire, c’est différent.



L’illustratrice fait un très beau travail avec l’aquarelle. Elle utilise surtout des nuances de couleurs sombres qui soulignent la tristesse et la mélancolie du récit, mais aussi la sensation d’être perdue. Les planches me font penser à une naufragée qui cherche son île. Est-ce qu’elle va la trouver ou pas ?
Lien : https://lesparaversdemillina..

Femmes est un carnet qui narre la vie de Pilar. Cette femme nous raconte son enfance, son adolescence, son passage à l'âge adulte et sa vieillesse à travers son regard de femme. Elle nous raconte son corps qui change, grandit, murit, s'épanouit...



Il y a peu de texte dans ce carnet mais c'est d'une finesse et d'une sensibilité telle que l'on ne peut que succomber. Véronique Massenot signe un texte français qui confère à l'onirisme. C'est d'une véritable douceur. Les mots subtilement choisis sonnent juste et racontent avec beaucoup de pudeur ce corps de femme.



Le tout est accompagné d'illustrations magnifiques. C'est un véritable plaisir pour les yeux. Les couleurs sont sublimes et chaque page est une vraie œuvre d'art. J'ai passé de longues minutes à admirer chaque page, me délectant de chaque trait, de chaque mot.



Femmes est un carnet rempli de poésie et de sensibilité dont je ne peux que vous conseiller la lecture.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..

Les éditions de La boîte à bulles nous offrent ici un ouvrage hybride. Mélange de bande dessinée, de texte illustré, de recueil de poésie, nous plongeons dans le quotidien de la vie d'une femme. Les illustrations pleine page ou double page, sont réalisées en grande partie à la peinture, parfois au crayon noir. Elles sont d'une grande beauté, et apportent beaucoup de délicatesse, viennent sublimer la féminité de Pilar. Nous allons grandir avec elle, voir les effets du temps qui passe sur sa vie, ses rencontres, ses pensées. Une entrée intime dans son univers et ses réflexions, un moment délicat qui nous permet de nous échapper dans un monde poétique. On notera également le beau travail éditorial réalisé sur cet ouvrage d'une grande qualité.

Gros coup de cœur pour l'album (BD ? roman graphique ?) Femmes et nos pensées au fil du temps de Paulina Silva traduit par Véronique Massenot.

Je l'ai ouvert et n'ai pas pu le refermer avant de l'avoir fini. Les dessins, les couleurs, tout son univers est envoûtant. Quant aux phrases, elles sonnent juste et m'ont profondément touchée. Un récit de vie onirique et poétique qui parle de la vie d'une femme, de sa naissance à sa vieillesse, et de ses multiples transformations, car "tout change, encore et encore, et encore."

Paulina Silva fait le portrait tout en poésie et en douceur d’une femme qui réfléchit sur le temps et son effet sur son corps et son esprit. La délicatesse du dessin et des mots choisis (traduction de l’espagnol par Véronique Massenot) accompagnent parfaitement les doutes, les peurs et les joies de la vie.



Ce roman graphique est une très belle découverte, envoûtante et unique !

Ce sont les illustrations qui m'ont fait plonger dans ce livre. Des peintures sensibles, vibrantes de douceur, pleines de sensualité... pour raconter une vie, comme au pinceau. Des moments doux, des émotions, des frissons au fil des pages. Pas de pathos, pas de style ampoulé, des mots universels, qui touchent à chaque fois. Pour enfants et plus grands, les yeux fermés, un concentré de tendresse et d'humanité.

Femmes est un récit inclassable dont la grande poésie et les sublimes illustrations m'ont séduite. Ce livre, c'est un objet d'art à la portée universelle. C'est un livre à contempler ou à lire, à lire d'une traite ou à picorer, en revenant en arrière puis en avançant. J'ai été vraiment éblouie par les illustrations à l'aquarelle et les plans choisis, sur de magnifiques pleines pages. Les illustrations au crayon sont absolument fabuleuses également. le papier retranscrit les textures, les dégradés dilués. Je sais que je relirai cet album, pour trouver dans le texte les subtilités qui m'ont sûrement échappé lors de ma première lecture. J'ai beaucoup aimé ce très joli bijou, singulier et poétique.⠀

Coup au cœur.



Que reste t'il de nos rêves d'enfants, de nos certitudes, de nos peurs. De cette souffrance qui nous accompagne, de ce vide si terrifiant où naissent des lueurs de douceurs ?

C'est poétique, mélancolique et si cruellement réaliste. Ça parle un langage universel qui effleure l'âme et fait pleurer le cœur.

Quelle sensibilité dans cet objet livre incroyable. Les peintures au service du texte. Ou peut être l'inverse.



Ce roman graphique ne se décrit pas. Il se lit.

Un livre que je voulais depuis longtemps…

Donc quand je l’ai aperçu ce week-end sur le stand des éditions La boîte à bulles, je n’ai pas hésité bien longtemps.



Au fil des pages, les mots et les illustrations s’enchaînent. L’ode à la féminité me saisit. La poésie sensible des mots et des illustrations s’imprègne en moi. Mes yeux sont éblouis devant tant de beauté et de grâce.

Le charme opère, en me laissant songeuse et muette face à ce temps qui passe.

A lire, relire et re re re…