Critiques de Peter Clines (26)
L'auteur et scénariste hollywoodien P. Clines n'est pas une nouvelle étoile du firmament de l'Imaginaire, mais il semblerait que "14" est son premier thriller fantastique traduit en France. Thriller, parce que ce roman se lit comme un polar. Fantastique, puisque un des protagonistes principaux de cette histoire est un immeuble, tout sauf banal !
Bâtiment déclaré aux abonnés absents dans les archives cadastrales, une belle façade cachant une vingtaine d'appartements à loyers trop modestes, trop souvent repeints et quelques (trop de) portes fermées, barrées et cadenassées...comme p.e. le numéro 14...
Nate, trentenaire, vient d'y aménager au 28 pour se rapprocher de son boulot insipide qu'il exerce avec flegme sous l'oeil mesquin d'un chef porcin. Alors, le soir quand il rentre, par intérêt, et pour savoir où il a fixé ses pénates, il commence un peu à fourrager... Furetage qui le place sur le chemin des autres locataires, interloqués par son indiscrétion. Des relations, qu'il tisse néanmoins rapidement avec les occupants, ressort que bizarreries, anomalies et autres étrangetés sont monnaie courante dans la plupart des appartements.
Se constitue alors une fine équipe bien décidée a en avoir le coeur net et qui pousse la curiosité peut-être un cadenas trop loin...
...pour nous amener dans une confrontation hors dimensions ! Incrédule et surpris (bien que un court passage dans le récit lance sur une piste) ... on se laisse entraîner ! Si dans les 400 premières pages le rythme est plutôt lent, servant cependant parfaitement l'intrigue, on est, dans le dernier quart de l'histoire, précipité dans l'accélération et on suit, souffle coupé, les aléas de l'équipe jusqu'au bout...
Le scénario n'est pour autant pas parfait : des descriptions parfois trop pointilleuses, quelques termes dignes d'un Mr. Bricolage (que je ne fréquente pas), des passages longuets qui incitent à vouloir sauter des pages, tellement on veut savoir ! Mais à aucun moment je me suis ennuyée en présence de Nate et ses amis sympathiques à l'humour "bon enfant". J'ai également apprécié les clins d'oeil dans le texte à un auteur, renommé dans le genre fantastique, ainsi que les références à un scientifique non moins illustre.
Quant à savoir à qui ou quoi vous avez réellement affaire dans ce livre, difficile à classer dans un genre spécifique... je vous invite à ouvrir la porte de la curiosité...
Bâtiment déclaré aux abonnés absents dans les archives cadastrales, une belle façade cachant une vingtaine d'appartements à loyers trop modestes, trop souvent repeints et quelques (trop de) portes fermées, barrées et cadenassées...comme p.e. le numéro 14...
Nate, trentenaire, vient d'y aménager au 28 pour se rapprocher de son boulot insipide qu'il exerce avec flegme sous l'oeil mesquin d'un chef porcin. Alors, le soir quand il rentre, par intérêt, et pour savoir où il a fixé ses pénates, il commence un peu à fourrager... Furetage qui le place sur le chemin des autres locataires, interloqués par son indiscrétion. Des relations, qu'il tisse néanmoins rapidement avec les occupants, ressort que bizarreries, anomalies et autres étrangetés sont monnaie courante dans la plupart des appartements.
Se constitue alors une fine équipe bien décidée a en avoir le coeur net et qui pousse la curiosité peut-être un cadenas trop loin...
...pour nous amener dans une confrontation hors dimensions ! Incrédule et surpris (bien que un court passage dans le récit lance sur une piste) ... on se laisse entraîner ! Si dans les 400 premières pages le rythme est plutôt lent, servant cependant parfaitement l'intrigue, on est, dans le dernier quart de l'histoire, précipité dans l'accélération et on suit, souffle coupé, les aléas de l'équipe jusqu'au bout...
Le scénario n'est pour autant pas parfait : des descriptions parfois trop pointilleuses, quelques termes dignes d'un Mr. Bricolage (que je ne fréquente pas), des passages longuets qui incitent à vouloir sauter des pages, tellement on veut savoir ! Mais à aucun moment je me suis ennuyée en présence de Nate et ses amis sympathiques à l'humour "bon enfant". J'ai également apprécié les clins d'oeil dans le texte à un auteur, renommé dans le genre fantastique, ainsi que les références à un scientifique non moins illustre.
Quant à savoir à qui ou quoi vous avez réellement affaire dans ce livre, difficile à classer dans un genre spécifique... je vous invite à ouvrir la porte de la curiosité...
Ce pavé de presque 600 pages est vraiment original même si l'histoire prend en cours de lecture une tournure pour le moins étrange...
Le résumé nous laisse envisager qu'on va avoir affaire à un immeuble dans lequel il ne passe des choses étranges, mais ce serait vraiment réducteur de se limiter à ça.
Nate est un jeune homme qui vient d'emménager dans un nouvel appartement et très vite, il découvre des petites anomalies et autres bizarreries au sein de l'immeuble. Aidé de quelques locataires, il va tenter de comprendre à quoi rime tout cela mais, comme chacun le sait, la curiosité est un très vilain défaut.
Seulement, si personne ne mettait son nez dans les affaires des autres, il n'y aurait pas matière à écrire un roman et ce serait bien dommage !
J'ai beaucoup aimé explorer cet immeuble en compagnie de Nate.
Il nous entraîne dans les couloirs, dans divers appartements, dans les sous-sols ou sur la terrasse, et chaque endroit recèle de petits détails intrigants, mystérieux, voire carrément flippants.
Le fait que personne ne semble rien savoir ou rien vouloir dire sur l'histoire de cet édifice renforce la méfiance et la curiosité de cette petite équipe.
J'ai été assez surprise et un peu déçue par la tournure que prend finalement le roman vers la fin, j'ai trouvé que ça devenait moins crédible et pas trop dans l'esprit des 400 pages précédentes mais l'auteur se rattrape de justesse et nous offre une fin qui tient la route, même si je suis restée avec des tas de questions sans réponse, mais c'est peut-être mon côté cartésien qui a pris le dessus !
Je ne peux pas dire que le roman fasse réellement peur, mais j'ai bien ressenti le suspense qui monte à chaque page, et la curiosité constante des habitants s'accompagne de quelques petites angoisses au fil de leurs découvertes.
Le résumé nous laisse envisager qu'on va avoir affaire à un immeuble dans lequel il ne passe des choses étranges, mais ce serait vraiment réducteur de se limiter à ça.
Nate est un jeune homme qui vient d'emménager dans un nouvel appartement et très vite, il découvre des petites anomalies et autres bizarreries au sein de l'immeuble. Aidé de quelques locataires, il va tenter de comprendre à quoi rime tout cela mais, comme chacun le sait, la curiosité est un très vilain défaut.
Seulement, si personne ne mettait son nez dans les affaires des autres, il n'y aurait pas matière à écrire un roman et ce serait bien dommage !
J'ai beaucoup aimé explorer cet immeuble en compagnie de Nate.
Il nous entraîne dans les couloirs, dans divers appartements, dans les sous-sols ou sur la terrasse, et chaque endroit recèle de petits détails intrigants, mystérieux, voire carrément flippants.
Le fait que personne ne semble rien savoir ou rien vouloir dire sur l'histoire de cet édifice renforce la méfiance et la curiosité de cette petite équipe.
J'ai été assez surprise et un peu déçue par la tournure que prend finalement le roman vers la fin, j'ai trouvé que ça devenait moins crédible et pas trop dans l'esprit des 400 pages précédentes mais l'auteur se rattrape de justesse et nous offre une fin qui tient la route, même si je suis restée avec des tas de questions sans réponse, mais c'est peut-être mon côté cartésien qui a pris le dessus !
Je ne peux pas dire que le roman fasse réellement peur, mais j'ai bien ressenti le suspense qui monte à chaque page, et la curiosité constante des habitants s'accompagne de quelques petites angoisses au fil de leurs découvertes.
C'est quoi dans le ciel ? Un oiseau ? Un avion ? Non c'est SuperZombie !
Doit-on vous appeler Super ou Zombie ? Appelez moi SuperZombie !
Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve un roman conjuguant Super-héros et Zombies. Très atypique. Et un vrai bonheur de Geek.
On se réveille un beau matin, le cerveau embrumé, on prend une douche ouille ouille l'eau est brûlante (!!!), puis un café à la main, on va chercher son courrier, chouette un paquet, oh un livre (!), on en profite pour remercier Babelio et les Éditions Panini au passage puis on observe la couverture, on lit attentivement la quatrième de couv', on ouvre la bouche pour avaler quelques mouches au passage, on reste comme deux rond de flancs, puis on se précipite sur son canapé, on se met en mode allongé et on dévore avidement ce livre, le bureau peut attendre, on tourne les pages, on tourne les pages, ouf aucune lassitude, on tourne encore les pages, mais c'est passionnant, s'exclame-t-on (?), oh mais en plus des zombies et des super-héros, on a des bad guys à la Mad Max. Geeeeez bonheur complet. Oh mais tu peux pas comprendre !
On pourrait accuser Peter Clines, l’auteur, d'opportunisme car il conjugue les sujets à la mode mais l'homme est un passionné qui maitrise parfaitement son sujet et nous en met plein la vue. C’est son super-pouvoir à lui.
Les éditions Panini nous ont donc royalement gâté avec cet excellent bouquin.
Ici, nous sommes carrément dans le registre du Blockbuster, du gros film d'action, du comics littéraire. Pas vraiment dans le registre de l’intimiste. Encore que…
Véritable page turner, nous assistons à la descente aux enfers de notre civilisation infectée par un virus qui transforme les morts en zombies. Les humains comme les super-héros. Et forcément ça fait beaucoup plus de dégâts un super-zombie !
Les personnages sont très réussis, fouillés, aux psychologies bien définies. C'est ce qui aurait pu faire peur ici, vu le profil du bouquin, mais étonnamment (ou pas d'ailleurs), la caractérisation est travaillée, peaufinée et on s'y attache à ces super-héros aux destins contrastés.
Malgré leurs super-pouvoirs, on ressent leur mal-être latent, leurs angoisses, leurs peurs. On peut être quasi-invincible et rempli de failles. On s'émeut sur leurs histoires d'amour, on se lamente sur leurs tourments. C'est si fragile le cœur d'un geek...
Le livre est bien écrit, fouillé, détaillé. Peter Clines rentre en profondeur dans son histoire et ne la traite pas à la légère. On sent l'amour d'un auteur pour ses énigmatiques personnages aux pouvoirs enthousiasmants. « Ah si j’avais aussi des super-pouvoirs », s’exclamera le lecteur geek (soupirs de regrets…).
Ce premier volet traduit en France - 3 volets ont déjà été publié aux States - pose les bases d'une mythologie qu'on ne demande qu'à suivre les yeux fermés au bord d'un parapet, prêt à franchir le vide, certain que les super-héros nous rattraperont au dernier moment, de leurs bras chauds et enveloppants.
Lien : http://cestcontagieux.com/20..
Doit-on vous appeler Super ou Zombie ? Appelez moi SuperZombie !
Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve un roman conjuguant Super-héros et Zombies. Très atypique. Et un vrai bonheur de Geek.
On se réveille un beau matin, le cerveau embrumé, on prend une douche ouille ouille l'eau est brûlante (!!!), puis un café à la main, on va chercher son courrier, chouette un paquet, oh un livre (!), on en profite pour remercier Babelio et les Éditions Panini au passage puis on observe la couverture, on lit attentivement la quatrième de couv', on ouvre la bouche pour avaler quelques mouches au passage, on reste comme deux rond de flancs, puis on se précipite sur son canapé, on se met en mode allongé et on dévore avidement ce livre, le bureau peut attendre, on tourne les pages, on tourne les pages, ouf aucune lassitude, on tourne encore les pages, mais c'est passionnant, s'exclame-t-on (?), oh mais en plus des zombies et des super-héros, on a des bad guys à la Mad Max. Geeeeez bonheur complet. Oh mais tu peux pas comprendre !
On pourrait accuser Peter Clines, l’auteur, d'opportunisme car il conjugue les sujets à la mode mais l'homme est un passionné qui maitrise parfaitement son sujet et nous en met plein la vue. C’est son super-pouvoir à lui.
Les éditions Panini nous ont donc royalement gâté avec cet excellent bouquin.
Ici, nous sommes carrément dans le registre du Blockbuster, du gros film d'action, du comics littéraire. Pas vraiment dans le registre de l’intimiste. Encore que…
Véritable page turner, nous assistons à la descente aux enfers de notre civilisation infectée par un virus qui transforme les morts en zombies. Les humains comme les super-héros. Et forcément ça fait beaucoup plus de dégâts un super-zombie !
Les personnages sont très réussis, fouillés, aux psychologies bien définies. C'est ce qui aurait pu faire peur ici, vu le profil du bouquin, mais étonnamment (ou pas d'ailleurs), la caractérisation est travaillée, peaufinée et on s'y attache à ces super-héros aux destins contrastés.
Malgré leurs super-pouvoirs, on ressent leur mal-être latent, leurs angoisses, leurs peurs. On peut être quasi-invincible et rempli de failles. On s'émeut sur leurs histoires d'amour, on se lamente sur leurs tourments. C'est si fragile le cœur d'un geek...
Le livre est bien écrit, fouillé, détaillé. Peter Clines rentre en profondeur dans son histoire et ne la traite pas à la légère. On sent l'amour d'un auteur pour ses énigmatiques personnages aux pouvoirs enthousiasmants. « Ah si j’avais aussi des super-pouvoirs », s’exclamera le lecteur geek (soupirs de regrets…).
Ce premier volet traduit en France - 3 volets ont déjà été publié aux States - pose les bases d'une mythologie qu'on ne demande qu'à suivre les yeux fermés au bord d'un parapet, prêt à franchir le vide, certain que les super-héros nous rattraperont au dernier moment, de leurs bras chauds et enveloppants.
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Nate ne peut refuser la proposition qui lui est faite : emménager dans un appartement au loyer très modeste, près de son travail. Très vite, pourtant, il se rend compte que le vieil immeuble présente des anomalies, recèle des mystères. Avec l'aide des autres locataires, Nate décide de mener l'enquête pour découvrir ce que cache vraiment derrière les apparences...
J'ai vraiment bien aimé ce roman même si la fin m'a un peu déconcertée.
Le suspense y est bien maintenu grâce aux nombreux rebondissements, et je dois dire que j'avais hâte, chaque soir, de reprendre ma lecture pour comprendre, en même temps que les habitants, de quoi il en retournait.
Ce qui m'a plu aussi, c'est que même si Nate est le héros de cette histoire, tous les autres locataires sont importants pour l'intrigue et jouent, chacun à leur manière, un rôle essentiel pour cette enquête.
Malgré quelques descriptions un peu trop "scientifiques" à mon goût, j'ai passé un bon moment avec 14.
J'ai vraiment bien aimé ce roman même si la fin m'a un peu déconcertée.
Le suspense y est bien maintenu grâce aux nombreux rebondissements, et je dois dire que j'avais hâte, chaque soir, de reprendre ma lecture pour comprendre, en même temps que les habitants, de quoi il en retournait.
Ce qui m'a plu aussi, c'est que même si Nate est le héros de cette histoire, tous les autres locataires sont importants pour l'intrigue et jouent, chacun à leur manière, un rôle essentiel pour cette enquête.
Malgré quelques descriptions un peu trop "scientifiques" à mon goût, j'ai passé un bon moment avec 14.
Ouf ! Enfin ma critique de MC. Oui c'était mon dernier jour. Alors pourquoi tant de retard ? Déjà il faut les lire les plus de 500 pages. Mais au final elles se lisent très facilement.
Le début peut paraitre un peu laborieux le temps que les personnages (une myriade) se mettent en place. Mais ensuite on va de mystères en mystères puis de découvertes en découvertes et d'actions en actions. On ne s'ennuie jamais. Pas de temps mort.
On adore ce livre dans un lieu clos et on se surprend à se projeter. Les personnages sont divers et attachants. On rigole et on angoisse un peu. On se pose beaucoup de questions car même nos héros cachent quelques trucs.
J'avais un peu peur après avoir lu quelques critiques qui n'avaient pas appréciées le dénouement. Un dénouement très fantastique auquel on ne s'attend pas du tout. J'aurais pensé plus un truc avec le nucléaire. Les cafards peut être. Moi il ne m'a pas du tout gêné. J'ai eu quelques soucis avec certaines descriptions que je n'arrivais pas à visualiser, quelques termes que je ne connaissais pas parfois un peu techniques dont même avec la définition sous les yeux ça restait flou. Ca était loin de me priver de mon plaisir.
Merci donc pour cette bonne lecture à MC et aux éditions Nouveaux Millénaires.
Le début peut paraitre un peu laborieux le temps que les personnages (une myriade) se mettent en place. Mais ensuite on va de mystères en mystères puis de découvertes en découvertes et d'actions en actions. On ne s'ennuie jamais. Pas de temps mort.
On adore ce livre dans un lieu clos et on se surprend à se projeter. Les personnages sont divers et attachants. On rigole et on angoisse un peu. On se pose beaucoup de questions car même nos héros cachent quelques trucs.
J'avais un peu peur après avoir lu quelques critiques qui n'avaient pas appréciées le dénouement. Un dénouement très fantastique auquel on ne s'attend pas du tout. J'aurais pensé plus un truc avec le nucléaire. Les cafards peut être. Moi il ne m'a pas du tout gêné. J'ai eu quelques soucis avec certaines descriptions que je n'arrivais pas à visualiser, quelques termes que je ne connaissais pas parfois un peu techniques dont même avec la définition sous les yeux ça restait flou. Ca était loin de me priver de mon plaisir.
Merci donc pour cette bonne lecture à MC et aux éditions Nouveaux Millénaires.
Ce livre ne m’avait pas spécialement attiré mais une amie m’en a parlé et du coup j’ai lu le résumé et après lecture il m’a bien intéressé. Je suis bien contente qu’elle m’en a parlé car j’ai bien aimé l’histoire.
Le monde tel qu’on le connaît n’existe plus. Les zombies l’ont envahie ou plutôt les Ex. Pourquoi Ex ? Car ex-humain, ex-vivant ! Juste avant que l’épidémie de zombie se répande, des héros faisaient leur apparition. Ils mettaient leur pouvoir au service de la justice. Mais ils n’ont pas pu arrêter cette épidémie qui a fait énormément de mort…
Le livre est découpé en plusieurs points de vue. On a le monde d’aujourd’hui et le monde d’avant. Ce que j’ai énormément apprécié c’est que quand on a le passage du monde d’avant, on a à chaque fois un point de vue de différent héros comme Zzzap, Regenarator, Gorgon… On apprend leur découverte des pouvoirs et aussi la façon dont ils s’en servent.
L’univers se met en place doucement, il faut avouer qu’il n’y a pas vraiment d’action au début du roman, il y en a dans les cents dernières pages. Personnellement, ça ne m’a pas dérangé car la découverte de l’univers m’a intéressé. Par contre, je peux comprendre que certaines personnes ont du mal à s’y captiver. J’ai dévoré les cent dernières pages, l’action étant bien présente, on ne peut qu’aimer ce passage.
On a pas mal de réponses à nos questions, on découvre l’origine de l’épidémie. L’auteur ne nous le cache pas et je trouve ça géniale. Il n’y a pas vraiment d’intrigue car je suis restée sur le cul quand l’information a été dévoilée. Je ne pensais pas qu’on l’aurait à ce moment là. De plus, je trouve que la fin de ce premier tome peut être une fin. L’auteur nous dévoile pas mal de choses et la fin est une fin en soit. On n’est pas obligé de lire la suite du coup et je trouve ça bien pour ceux qu’ils sont tenter par ce roman. Personnellement, j’attends de lire le résumé du deuxième tome pour voir si ça m’intéresse.
En conclusion, j’ai passé un bon moment avec ce livre. Il n’est pas parfait mais le côté héros est intéressant. L’action arrive un peu tard mais la découverte de l’univers est intéressante. J’ai beaucoup apprécié les personnages et aussi la façon dont ils s’en sortent pour survivre. Les différents point de vue entre aujourd’hui et avant sont de grands points forts !
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Panini pour cette découverte.
Lien : http://livres-films-series.b..
Le monde tel qu’on le connaît n’existe plus. Les zombies l’ont envahie ou plutôt les Ex. Pourquoi Ex ? Car ex-humain, ex-vivant ! Juste avant que l’épidémie de zombie se répande, des héros faisaient leur apparition. Ils mettaient leur pouvoir au service de la justice. Mais ils n’ont pas pu arrêter cette épidémie qui a fait énormément de mort…
Le livre est découpé en plusieurs points de vue. On a le monde d’aujourd’hui et le monde d’avant. Ce que j’ai énormément apprécié c’est que quand on a le passage du monde d’avant, on a à chaque fois un point de vue de différent héros comme Zzzap, Regenarator, Gorgon… On apprend leur découverte des pouvoirs et aussi la façon dont ils s’en servent.
L’univers se met en place doucement, il faut avouer qu’il n’y a pas vraiment d’action au début du roman, il y en a dans les cents dernières pages. Personnellement, ça ne m’a pas dérangé car la découverte de l’univers m’a intéressé. Par contre, je peux comprendre que certaines personnes ont du mal à s’y captiver. J’ai dévoré les cent dernières pages, l’action étant bien présente, on ne peut qu’aimer ce passage.
On a pas mal de réponses à nos questions, on découvre l’origine de l’épidémie. L’auteur ne nous le cache pas et je trouve ça géniale. Il n’y a pas vraiment d’intrigue car je suis restée sur le cul quand l’information a été dévoilée. Je ne pensais pas qu’on l’aurait à ce moment là. De plus, je trouve que la fin de ce premier tome peut être une fin. L’auteur nous dévoile pas mal de choses et la fin est une fin en soit. On n’est pas obligé de lire la suite du coup et je trouve ça bien pour ceux qu’ils sont tenter par ce roman. Personnellement, j’attends de lire le résumé du deuxième tome pour voir si ça m’intéresse.
En conclusion, j’ai passé un bon moment avec ce livre. Il n’est pas parfait mais le côté héros est intéressant. L’action arrive un peu tard mais la découverte de l’univers est intéressante. J’ai beaucoup apprécié les personnages et aussi la façon dont ils s’en sortent pour survivre. Les différents point de vue entre aujourd’hui et avant sont de grands points forts !
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Panini pour cette découverte.
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J'ai été très emballée par la majeure partie de ce roman, moins par le dernier quart. En lisant le résumé, je m'attendais à une histoire de maison hantée, et si le livre commence effectivement en laissant penser que l'explication finale sera de ce goût-là, ça n'a finalement pas grand chose à voir.
Au début du livre, le personnage principal, Nate, emménage dans un immeuble de la fin du XIXème siècle, classé monument historique. Il se rend très vite compte que certains éléments sortent de l'ordinaire: la porte de l'appartement 14 est mystérieusement cadenassée, l'ascenseur n'a jamais fonctionné, le bâtiment n'est pas vraiment référencé comme monument historique sur les listes officielles, les appartements sont tous agencés différemment, le gardien de l'immeuble est un peu trop parano pour être net, et il trouve des cafards vert vif à 7 pattes qui meurent dès qu'on les éloigne du bâtiment. En discutant avec ses voisins de pallier, il réalise qu'il n'est pas le seul à se poser des questions, et une enquête de voisinage commence alors, à l'insu du gardien, Oskar.
J'ai adoré les 3 premiers quarts du livre (donc la plus grosse partie). L'auteur a une très belle plume, il prend le temps de planter les personnages et le contexte, l'histoire avance à un rythme idéal (ni trop lent ni trop rapide), l'enquête est très intéressante, bref, c'est vraiment bon. La partie de recherche dans le sous-sol m'a particulièrement transportée, je me voyais explorer avec les personnages.
Ca s'est gâté (pour moi) au moment de l'ouverture du fameux appartement 14. A partir de là, l'auteur a pris une direction à laquelle je ne m'attendais pas du tout et qui s'apparente un peu à du n'importe quoi. Certes, l'explication finale tient plus ou moins la route, mais ça m'a totalement déconcertée, j'attendais autre chose. Je savais que l'explication ne serait pas rationnelle, mais il y avait moyen de proposer une autre fin... Après, cette fameuse fin n'est pas non plus une catastrophe, c'est juste que pour moi, elle n'est pas au niveau du reste du livre. Le sachant avant de démarrer ma lecture, ça m'aurait peut être moins dérangée. Certains points à la fin restent en suspens, certaines questions restent sans réponse, j'aurais aimé avoir plus d'informations.
En résumé, même si j'ai été déstabilisée par la fin du texte, j'ai beaucoup aimé malgré tout et c'est un livre que je recommande franchement, ne soyez juste pas étonnés par la direction que prend le livre vers la fin :)
http://read-aholic.blog4ever.com/14-peter-clines
Lien : http://read-aholic.blog4ever..
Au début du livre, le personnage principal, Nate, emménage dans un immeuble de la fin du XIXème siècle, classé monument historique. Il se rend très vite compte que certains éléments sortent de l'ordinaire: la porte de l'appartement 14 est mystérieusement cadenassée, l'ascenseur n'a jamais fonctionné, le bâtiment n'est pas vraiment référencé comme monument historique sur les listes officielles, les appartements sont tous agencés différemment, le gardien de l'immeuble est un peu trop parano pour être net, et il trouve des cafards vert vif à 7 pattes qui meurent dès qu'on les éloigne du bâtiment. En discutant avec ses voisins de pallier, il réalise qu'il n'est pas le seul à se poser des questions, et une enquête de voisinage commence alors, à l'insu du gardien, Oskar.
J'ai adoré les 3 premiers quarts du livre (donc la plus grosse partie). L'auteur a une très belle plume, il prend le temps de planter les personnages et le contexte, l'histoire avance à un rythme idéal (ni trop lent ni trop rapide), l'enquête est très intéressante, bref, c'est vraiment bon. La partie de recherche dans le sous-sol m'a particulièrement transportée, je me voyais explorer avec les personnages.
Ca s'est gâté (pour moi) au moment de l'ouverture du fameux appartement 14. A partir de là, l'auteur a pris une direction à laquelle je ne m'attendais pas du tout et qui s'apparente un peu à du n'importe quoi. Certes, l'explication finale tient plus ou moins la route, mais ça m'a totalement déconcertée, j'attendais autre chose. Je savais que l'explication ne serait pas rationnelle, mais il y avait moyen de proposer une autre fin... Après, cette fameuse fin n'est pas non plus une catastrophe, c'est juste que pour moi, elle n'est pas au niveau du reste du livre. Le sachant avant de démarrer ma lecture, ça m'aurait peut être moins dérangée. Certains points à la fin restent en suspens, certaines questions restent sans réponse, j'aurais aimé avoir plus d'informations.
En résumé, même si j'ai été déstabilisée par la fin du texte, j'ai beaucoup aimé malgré tout et c'est un livre que je recommande franchement, ne soyez juste pas étonnés par la direction que prend le livre vers la fin :)
http://read-aholic.blog4ever.com/14-peter-clines
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Lu dans le cadre de la masse critique imaginaire, « 14 » est pour le moins original. Au vu de la quatrième de couverture, je m’attendais à un roman d’horreur ou tout du moins de maison hantée... Ce n’est pas le propos même si l’immeuble dans lequel Nate, notre héros, emménage est plein de mystères et étrangetés en tous genres !!! D’abord, il est très ancien, loué à des tarifs dérisoires et de nombreuses portes sont condamnées par plusieurs cadenas. Des phénomènes étranges vont pousser Nate et quelques voisins à mener l’enquête...
Une enquête donc que l’on suit avec plaisir tout au long de plus de 500 pages tout de même. Les personnages sont attachants et le tout est écrit dans un style très cinématographique que j’ai particulièrement apprécié. Je ne suis pas une adepte de la science-fiction mais j’avoue que je me suis laissée embarquée par cette étrange histoire...
Oserez-vous poussez les portes de l’immeuble KAVACH ?
Une enquête donc que l’on suit avec plaisir tout au long de plus de 500 pages tout de même. Les personnages sont attachants et le tout est écrit dans un style très cinématographique que j’ai particulièrement apprécié. Je ne suis pas une adepte de la science-fiction mais j’avoue que je me suis laissée embarquée par cette étrange histoire...
Oserez-vous poussez les portes de l’immeuble KAVACH ?
Après "Marvel Zombies" (une BD qui envoie du lourd, à découvrir si ce n'est pas déjà fait), voici Ex-Heroes ! Ici, pas de Hulk ou de Spider-Man ! Il n'y a "que" Zzzap, Lady Bee, Stealth, Gorgon, Cerberus, ... Bref d'illustres inconnus qui, ma foi, valent finalement le détour.
De prime abord, on a tendance à penser que le scénario est assez classique... Et pourtant, l'utilisation de protagonistes avec des superpouvoirs m'a grandement plu ! Il faut dire que ces personnages ne sont pas forcément l'incarnation du gentil bisounours. Ils sont travaillés, avec une part d'ombre et de lumière et possèdent un caractère bien défini. Grâce à certaines scènes et à des chapitres dédiés à chacun de ces super-héros, on découvre leur passé, la manière dont ils ont acquis leurs pouvoirs, la façon dont ils vivaient avant l'apocalypse, leurs craintes au quotidien ou futures, etc.
Etant donné le nombre de héros, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient tous aussi bien développés. Peter Clines a pris le temps de tous les décrire (que cela soit physiquement ou psychologiquement), si bien on s'attache aisément à eux. Peut-être que cela s'est fait au dépend de l'action... Il est vrai que le début est très lent : il faudra attendre la moitié de l'ouvrage, voire les trois quarts, pour avoir une véritable intrigue. Si vous cherchez de la boucherie avec des membres qui volètent dans tous les sens ou du sang à profusion, passez votre chemin. D'ailleurs, en plus d'être lents et idiots, les zombies passent finalement au second plan dans ce premier tome... J'espère que cela sera différent dans "Ex-Patriots"... A la place des morts-vivants, on a le droit aux "Seventeen" un gang rival sur lequel je ne peux m'attarder à moins de vous spoiler...
Même s'il n'y a pas beaucoup d'action (hormis à la fin), j'ai apprécié la plume de Peter Clines. Son style est plutôt prenant, avec une touche d'humour et des dialogues simples. Par contre, certains passages sont redondants, ce qui peut agacer le lecteur, surtout après un début aussi paisible... Malgré ce défaut assez fréquent, j'ai apprécié les changements de narration qui permettent d'apprendre à connaître tous les protagonistes "Avant" grâce à des flashback et "Maintenant". C'est l'un des points forts de ce livre. J'ai également aimé le fait que l'auteur donne une explication à cette fin du monde. Cela change des virus basiques...
Vous aimez les comics ? Vous adorez la littérature Z avec des "Ex" (= ex-humains) ? Alors cette série est peut-être faite pour vous... Pour ma part, je suis plutôt séduite et lis actuellement le second tome en espérant un peu plus d'action et de frayeur. E. C.
De prime abord, on a tendance à penser que le scénario est assez classique... Et pourtant, l'utilisation de protagonistes avec des superpouvoirs m'a grandement plu ! Il faut dire que ces personnages ne sont pas forcément l'incarnation du gentil bisounours. Ils sont travaillés, avec une part d'ombre et de lumière et possèdent un caractère bien défini. Grâce à certaines scènes et à des chapitres dédiés à chacun de ces super-héros, on découvre leur passé, la manière dont ils ont acquis leurs pouvoirs, la façon dont ils vivaient avant l'apocalypse, leurs craintes au quotidien ou futures, etc.
Etant donné le nombre de héros, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient tous aussi bien développés. Peter Clines a pris le temps de tous les décrire (que cela soit physiquement ou psychologiquement), si bien on s'attache aisément à eux. Peut-être que cela s'est fait au dépend de l'action... Il est vrai que le début est très lent : il faudra attendre la moitié de l'ouvrage, voire les trois quarts, pour avoir une véritable intrigue. Si vous cherchez de la boucherie avec des membres qui volètent dans tous les sens ou du sang à profusion, passez votre chemin. D'ailleurs, en plus d'être lents et idiots, les zombies passent finalement au second plan dans ce premier tome... J'espère que cela sera différent dans "Ex-Patriots"... A la place des morts-vivants, on a le droit aux "Seventeen" un gang rival sur lequel je ne peux m'attarder à moins de vous spoiler...
Même s'il n'y a pas beaucoup d'action (hormis à la fin), j'ai apprécié la plume de Peter Clines. Son style est plutôt prenant, avec une touche d'humour et des dialogues simples. Par contre, certains passages sont redondants, ce qui peut agacer le lecteur, surtout après un début aussi paisible... Malgré ce défaut assez fréquent, j'ai apprécié les changements de narration qui permettent d'apprendre à connaître tous les protagonistes "Avant" grâce à des flashback et "Maintenant". C'est l'un des points forts de ce livre. J'ai également aimé le fait que l'auteur donne une explication à cette fin du monde. Cela change des virus basiques...
Vous aimez les comics ? Vous adorez la littérature Z avec des "Ex" (= ex-humains) ? Alors cette série est peut-être faite pour vous... Pour ma part, je suis plutôt séduite et lis actuellement le second tome en espérant un peu plus d'action et de frayeur. E. C.
Chapitre I
L'indécise
AVANT
Tranquillement prélassée dans mon lit et bien emmitouflée sous un amas de couvertures me donnant des allures d'ours polaire tant il y avait de couches, je terminais l'un des nombreux romans provenant de ma pile à lire. Un sourire traversa mon visage engourdi. La lecture est la pire des drogues. Non seulement elle vous ruine financièrement, mais en plus, elle vous envoie systématiquement ailleurs, dans un autre monde avec des personnages que l'on va essayer d'apprivoiser... Tel un puissant venin, elle plonge le lecteur dans une sorte de léthargie et le condamne à tourner les pages jusqu'à terminer l'ouvrage... Très vite, le manque ne se fait pas attendre : il faut la suite ou, si on ne la possède pas, il faut s'attaquer à un autre livre le plus rapidement possible !
"Ex-Patriots", c'était un roman Z que j'avais précommandé à peine quelques jours après avoir terminé "Ex-Heroes". Je me rappelle encore de cette excitation enfantine lorsque j'ai ouvert mon colis et que j'ai découvert mon achat. Après m'être attardée quelques minutes sur cette jolie couverture où apparaissait Stealth, mon personnage favori, j'avais déposé mon colis sur cette maudite pile à livres... Vous connaissez la suite : je l'ai oublié pendant plusieurs mois... St George, Danielle, Zzzap, ... Tous ces noms n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Oh, bien sûr, je me souvenais que j'avais été séduite par le premier tome, cependant je me rappelais aussi qu'il n'y avait pas eu beaucoup d'action, ni de grande frayeur pour le genre Z. Maintenant que mon enthousiasme était passé, je scrutais ce second tome avec crainte : et si ce second tome était ennuyant ? Allais-je retrouver l'humour ou l'ambiance du premier volume ?
Un beau jour, j'ai finalement affronté mes peurs et j'ai extirpé "Ex-Patriots" de son tas d'oubliés. J'avais une envie dévorante de suspense, de morts-vivants et d'action : il me fallait quelque chose avec du zombie... Il ne me fallut pas longtemps avant d'être empoisonnée par le virus de la lecture. Après une vingtaine de pages, je finis pas délaisser tout le reste afin de m'adonner pleinement à cet ouvrage. Peter Clines m'avait de nouveau prise dans sa toile : chaque chapitre, je le parcourais avec plaisir, ignorant à quel point j'aurai de nouveau envie d'une suite... Hélas, avant de rédiger cette critique, j'ignorai qu'elle n'était pas encore sortie. Je ne savais pas à quel point la frustration serait grande, ni à quel point les autres lectures seraient fades. Quand on a apprécié un livre, on est toujours "dedans". On se ressasse plusieurs scènes ou quelques répliques. On revit l'histoire dans sa tête. On n'oublie pas. Alors oui, pour le moment, je suis toujours dans la forteresse Du Mont, à Los Angeles et je ne suis pas prête d'en sortir. Simple survivante, j'observe et admire ces super-héros qui ont, une fois de plus, su me passionner. En silence, je scrute également ces nouveaux protagonistes, Freedom et Cesar, qui mériteraient amplement leur place dans un troisième volume...
Chapitre II
MAINTENANT
Ce second volume a fait ses preuves : je l'ai trouvé bien meilleur que le premier. Il faut dire que le point de vue militaire m'a grandement plu. En effet, de nouveaux protagonistes sont apparus : ils appartiennent à l'armée et sont bien décidés à mettre la main sur certaines choses que détiennent les survivants Du Mont... Mais sont-ils "mauvais" pour autant ? Leurs raisons sont tout à fait justes et, malgré le fait que l'on touche à leurs compagnons, Stealth et St George vont le comprendre... Peter Clines a de nouveau utilisé son système de narration "avant/maintenant", ce qui permet au lecteur de faire des petits retours dans le passé afin de comprendre comment ces super-soldats du projet Krypton ont vu le jour. Certains personnages semblent être remplis d'espoirs et de devoirs, tandis que d'autres sont grossiers, machistes et assez violents. Très vite, le lecteur se délecte : avec une telle brochette de personnages, la suite ne peut qu'être prometteuse ! Oui, grâce à ces flashbacks, j'avais hâte de voir quels masques allaient tomber et ce qu'allaient faire les militaires de Cerberus ou de Zzzap...
De leur côté, les super-héros (Zzzap, St George, Danielle et Stealth sont les plus présents) tentent de survivre en protégeant les enceintes Du Mont ou en allant en exploration afin de se ravitailler. Ils essayent d'intégrer les Seventeens, cet ancien groupe d'anti-héros qui leur avait mis des bâtons dans les roues dans le premier tome. Les tensions sont nombreuses et, même si chacun essaye de mettre de l'eau dans son vin, la cohabitation des 24 000 survivants est ardue ! Si, au début de livre, les Ex-humains n'étaient pas très dangereux et faisaient office de "pots de fleur" (les survivants s'amusent à chasser des célébrités et semblent exterminer les Ex avec aisance), le récit prend une toute autre tournure vers les deux tiers du roman. Ce que découvrent nos héros dans un hangar va les surprendre... Surtout lorsqu'ils découvrent qui tire les ficelles... L'arrivée du drone Predator (et de l'armée) a vraiment tout chamboulé et a donné un second souffle à la saga.
Côté humour, je dois avouer ne pas avoir été très bon public. La majorité des vannes sont assez lourdes (surtout celles de Zzzap) et ponctuent un peu trop souvent les conversations. Cependant, on n'y fait plus attention au bout d'une centaine de pages. J'ignore si d'autres lecteurs ont trouvé l'humour à leur goût ou si, comme moi, ils ont préféré fermer les yeux pour ne pas gâcher leur plaisir. En parlant de conversation, j'avais oublié à quel point les dialogues étaient nombreux ! Si vous êtes avides de belles descriptions, passez votre chemin. Cet ouvrage me fait davantage songer à une bande dessinée, à un comics ou à un script de film. Pour ma part, cela ne me dérange pas (même si deux/trois descriptions auraient parfois été les bienvenues).
En revanche, l'auteur a su me convaincre avec son intrigue bien ficelée. Je ne m'attendais pas à tout : certains protagonistes m'ont surprise ; ce qui est une bonne chose ! Quelques erreurs scénaristiques ont rapidement été effacées par les actions de certains personnages, ce qui les a rendues finalement crédibles. J'ai dévoré ces 450 pages plutôt rapidement et ne souhaitais pas lâcher mon livre. C'est prenant ! Peter Clines a su prouver qu'il était capable de proposer un récit palpitant avec de l'action, des personnages avec une personnalité propre et des retournements de situation ! Enfin, l'auteur a également fait plein d'allusions à certaines séries, à des films ou à des acteurs (exemples : "Buffy", "Je suis une légende", Nathalie Portman, etc.). Ces références ont été les bienvenues et n'ont pas manqué de me faire sourire.
Chapitre III
MAINTENANT
Ce second tome de la saga "Ex-Heros" a fait ses preuves. Je suis curieuse de voir ce que Peter Clines va nous réserver dans le troisième volume... J'attends beaucoup de certains personnages, en particulier de Stealth, de Danielle (Cerberus), De Cesar et de Freedom. Non, je ne suis pas spécialement fan de St George (il incarne trop le "gentil" protecteur adepte du sauvetage des jeunes filles en détresse), cependant il y a énormément de protagonistes, si bien qu'il est aisé de s'enticher de l'un d'entre eux. Bref, vivement la suite ! E. C.
L'indécise
AVANT
Tranquillement prélassée dans mon lit et bien emmitouflée sous un amas de couvertures me donnant des allures d'ours polaire tant il y avait de couches, je terminais l'un des nombreux romans provenant de ma pile à lire. Un sourire traversa mon visage engourdi. La lecture est la pire des drogues. Non seulement elle vous ruine financièrement, mais en plus, elle vous envoie systématiquement ailleurs, dans un autre monde avec des personnages que l'on va essayer d'apprivoiser... Tel un puissant venin, elle plonge le lecteur dans une sorte de léthargie et le condamne à tourner les pages jusqu'à terminer l'ouvrage... Très vite, le manque ne se fait pas attendre : il faut la suite ou, si on ne la possède pas, il faut s'attaquer à un autre livre le plus rapidement possible !
"Ex-Patriots", c'était un roman Z que j'avais précommandé à peine quelques jours après avoir terminé "Ex-Heroes". Je me rappelle encore de cette excitation enfantine lorsque j'ai ouvert mon colis et que j'ai découvert mon achat. Après m'être attardée quelques minutes sur cette jolie couverture où apparaissait Stealth, mon personnage favori, j'avais déposé mon colis sur cette maudite pile à livres... Vous connaissez la suite : je l'ai oublié pendant plusieurs mois... St George, Danielle, Zzzap, ... Tous ces noms n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Oh, bien sûr, je me souvenais que j'avais été séduite par le premier tome, cependant je me rappelais aussi qu'il n'y avait pas eu beaucoup d'action, ni de grande frayeur pour le genre Z. Maintenant que mon enthousiasme était passé, je scrutais ce second tome avec crainte : et si ce second tome était ennuyant ? Allais-je retrouver l'humour ou l'ambiance du premier volume ?
Un beau jour, j'ai finalement affronté mes peurs et j'ai extirpé "Ex-Patriots" de son tas d'oubliés. J'avais une envie dévorante de suspense, de morts-vivants et d'action : il me fallait quelque chose avec du zombie... Il ne me fallut pas longtemps avant d'être empoisonnée par le virus de la lecture. Après une vingtaine de pages, je finis pas délaisser tout le reste afin de m'adonner pleinement à cet ouvrage. Peter Clines m'avait de nouveau prise dans sa toile : chaque chapitre, je le parcourais avec plaisir, ignorant à quel point j'aurai de nouveau envie d'une suite... Hélas, avant de rédiger cette critique, j'ignorai qu'elle n'était pas encore sortie. Je ne savais pas à quel point la frustration serait grande, ni à quel point les autres lectures seraient fades. Quand on a apprécié un livre, on est toujours "dedans". On se ressasse plusieurs scènes ou quelques répliques. On revit l'histoire dans sa tête. On n'oublie pas. Alors oui, pour le moment, je suis toujours dans la forteresse Du Mont, à Los Angeles et je ne suis pas prête d'en sortir. Simple survivante, j'observe et admire ces super-héros qui ont, une fois de plus, su me passionner. En silence, je scrute également ces nouveaux protagonistes, Freedom et Cesar, qui mériteraient amplement leur place dans un troisième volume...
Chapitre II
MAINTENANT
Ce second volume a fait ses preuves : je l'ai trouvé bien meilleur que le premier. Il faut dire que le point de vue militaire m'a grandement plu. En effet, de nouveaux protagonistes sont apparus : ils appartiennent à l'armée et sont bien décidés à mettre la main sur certaines choses que détiennent les survivants Du Mont... Mais sont-ils "mauvais" pour autant ? Leurs raisons sont tout à fait justes et, malgré le fait que l'on touche à leurs compagnons, Stealth et St George vont le comprendre... Peter Clines a de nouveau utilisé son système de narration "avant/maintenant", ce qui permet au lecteur de faire des petits retours dans le passé afin de comprendre comment ces super-soldats du projet Krypton ont vu le jour. Certains personnages semblent être remplis d'espoirs et de devoirs, tandis que d'autres sont grossiers, machistes et assez violents. Très vite, le lecteur se délecte : avec une telle brochette de personnages, la suite ne peut qu'être prometteuse ! Oui, grâce à ces flashbacks, j'avais hâte de voir quels masques allaient tomber et ce qu'allaient faire les militaires de Cerberus ou de Zzzap...
De leur côté, les super-héros (Zzzap, St George, Danielle et Stealth sont les plus présents) tentent de survivre en protégeant les enceintes Du Mont ou en allant en exploration afin de se ravitailler. Ils essayent d'intégrer les Seventeens, cet ancien groupe d'anti-héros qui leur avait mis des bâtons dans les roues dans le premier tome. Les tensions sont nombreuses et, même si chacun essaye de mettre de l'eau dans son vin, la cohabitation des 24 000 survivants est ardue ! Si, au début de livre, les Ex-humains n'étaient pas très dangereux et faisaient office de "pots de fleur" (les survivants s'amusent à chasser des célébrités et semblent exterminer les Ex avec aisance), le récit prend une toute autre tournure vers les deux tiers du roman. Ce que découvrent nos héros dans un hangar va les surprendre... Surtout lorsqu'ils découvrent qui tire les ficelles... L'arrivée du drone Predator (et de l'armée) a vraiment tout chamboulé et a donné un second souffle à la saga.
Côté humour, je dois avouer ne pas avoir été très bon public. La majorité des vannes sont assez lourdes (surtout celles de Zzzap) et ponctuent un peu trop souvent les conversations. Cependant, on n'y fait plus attention au bout d'une centaine de pages. J'ignore si d'autres lecteurs ont trouvé l'humour à leur goût ou si, comme moi, ils ont préféré fermer les yeux pour ne pas gâcher leur plaisir. En parlant de conversation, j'avais oublié à quel point les dialogues étaient nombreux ! Si vous êtes avides de belles descriptions, passez votre chemin. Cet ouvrage me fait davantage songer à une bande dessinée, à un comics ou à un script de film. Pour ma part, cela ne me dérange pas (même si deux/trois descriptions auraient parfois été les bienvenues).
En revanche, l'auteur a su me convaincre avec son intrigue bien ficelée. Je ne m'attendais pas à tout : certains protagonistes m'ont surprise ; ce qui est une bonne chose ! Quelques erreurs scénaristiques ont rapidement été effacées par les actions de certains personnages, ce qui les a rendues finalement crédibles. J'ai dévoré ces 450 pages plutôt rapidement et ne souhaitais pas lâcher mon livre. C'est prenant ! Peter Clines a su prouver qu'il était capable de proposer un récit palpitant avec de l'action, des personnages avec une personnalité propre et des retournements de situation ! Enfin, l'auteur a également fait plein d'allusions à certaines séries, à des films ou à des acteurs (exemples : "Buffy", "Je suis une légende", Nathalie Portman, etc.). Ces références ont été les bienvenues et n'ont pas manqué de me faire sourire.
Chapitre III
MAINTENANT
Ce second tome de la saga "Ex-Heros" a fait ses preuves. Je suis curieuse de voir ce que Peter Clines va nous réserver dans le troisième volume... J'attends beaucoup de certains personnages, en particulier de Stealth, de Danielle (Cerberus), De Cesar et de Freedom. Non, je ne suis pas spécialement fan de St George (il incarne trop le "gentil" protecteur adepte du sauvetage des jeunes filles en détresse), cependant il y a énormément de protagonistes, si bien qu'il est aisé de s'enticher de l'un d'entre eux. Bref, vivement la suite ! E. C.
Commençons tranquillement pour vous dire que ce livre pris complètement par hasard est un bon livre, même si dans le fond il est un peu... bref les gentils gagnent quoi!
Quoi de plus frustrant que des fins comme ça, toujours le cas avec les livres comme ça, les héros prouvent leurs forces sur la fin.
Mais il faut l'avouer ce livre possède un côté ... super bien réussi. Tout le long on en apprend plus sur les personnages et leur vie d'avant par des chapitres flash-back qui enrichissent l'histoire. Ce livre soulève des questions pour y répondre le plus tard possible le tout est cohérent et intrigant.
Certains personnages sont complexes d'autres bien simples, souvent soutenue par les flash-back la personnalité de quelques héros est très bien présentée et quelquefois utilisée , surement pas assez.
D'un autre côté le traitement des Ex dans le livre est unique:
-Rien qu'au niveau de l’appellation des zombies: les Ex-humains, on sent immédiatement ce que veut faire passer l'auteur en parlant comme ça d'eux...
-Les Ex sont au final un simple décor de base pour l'histoire, ils ne sont pas les ennemis...
-Le système de transformation est assez particulier lui aussi, sans pouvoir m'étendre dessus ^^
-La cause de la maladie est plutôt bien intégrée dans cette histoire (vous comprendrez en le lisant : p)
D'autres points sont originaux notamment simplement d'oser mélanger zombie et super-héros ...
Je n'ai pas beaucoup parlé des Seventeen, je pense que c'est une bonne chose de vous laisser quelques surprises .
En résumé:
-Des personnages un poil trop vide, une originalité payante, un ennemi immense et un décor passionnant avec une histoire pas trop mal foutue .
Quoi de plus frustrant que des fins comme ça, toujours le cas avec les livres comme ça, les héros prouvent leurs forces sur la fin.
Mais il faut l'avouer ce livre possède un côté ... super bien réussi. Tout le long on en apprend plus sur les personnages et leur vie d'avant par des chapitres flash-back qui enrichissent l'histoire. Ce livre soulève des questions pour y répondre le plus tard possible le tout est cohérent et intrigant.
Certains personnages sont complexes d'autres bien simples, souvent soutenue par les flash-back la personnalité de quelques héros est très bien présentée et quelquefois utilisée , surement pas assez.
D'un autre côté le traitement des Ex dans le livre est unique:
-Rien qu'au niveau de l’appellation des zombies: les Ex-humains, on sent immédiatement ce que veut faire passer l'auteur en parlant comme ça d'eux...
-Les Ex sont au final un simple décor de base pour l'histoire, ils ne sont pas les ennemis...
-Le système de transformation est assez particulier lui aussi, sans pouvoir m'étendre dessus ^^
-La cause de la maladie est plutôt bien intégrée dans cette histoire (vous comprendrez en le lisant : p)
D'autres points sont originaux notamment simplement d'oser mélanger zombie et super-héros ...
Je n'ai pas beaucoup parlé des Seventeen, je pense que c'est une bonne chose de vous laisser quelques surprises .
En résumé:
-Des personnages un poil trop vide, une originalité payante, un ennemi immense et un décor passionnant avec une histoire pas trop mal foutue .
14 ,c'est un peu le mariage entre Stephen King,Lovecraft et Salvador Dalí. On croit d'abord que l'on va se retrouver embarqués dans un histoire de maison hantée et puis à un moment on fait un virage à 180 degrés et on se retrouve dans cet ailleurs presque pictural qui nous intrigue et nous déroute. Pour moi ce fût une belle surprise que de découvrir ce livre que je qualifierai d'original.
j'aimerai bien le lire
Auteur de la saga Ex-Heroes mettant aux prises super héros et zombies, Peter Clines s'offre un bol d'air frais avec ce "14"...
Nate Tucker est loin d'être riche et il cherche un appart. Un homme rencontré au hasard lui parle alors d'un immeuble dont les appartements sont loués à trés bas prix. Aprés une visite, il accepte de louer un de ses appartements. Mais rapidement, les mystéres se multiplient : des cafards avec une pattes en trop, une ampoule de la cuisine qui, même changé, ne produit que de la lumiére noire, des appartements qui ont chacun une disposition différente... mais que cache l'immeuble Kavach ?
C'est donc ce que vont tenter de découvrir Nate et un certains nombres d'autres locataires de l'immeuble, pas aidé par un gardien qui veut avant tout bien faire son boulot, et qui semble ne pas savoir grand chose de ce qu'il se passe ici. Heureusement, loin de nous ressortir l'habituel immeuble hanté, le roman prend une direction inattendue pour flirter avec Lovecraft (une référence assumé jusque dans les pages même du roman) et lui rend probablement un des meilleurs hommages imaginable, surpassant même nombre des nouvelles de l'auteur culte. Tout au long des 543 pages que compte le roman, des relations sympathiques vont se nouer entre les personnages et on a le temps d'apprendre à les connaitre et de vouloir, comme eux, percer le mystére de cet étrange immeuble où rien ne semble normal. Et c'est réellement ce qui pousse à dévorer une lecture assez longue, mais plus que plaisante, et que je vous recommande chaudement. Et non, je ne peux en dire plus sans risque de vous spoiler !
Nate Tucker est loin d'être riche et il cherche un appart. Un homme rencontré au hasard lui parle alors d'un immeuble dont les appartements sont loués à trés bas prix. Aprés une visite, il accepte de louer un de ses appartements. Mais rapidement, les mystéres se multiplient : des cafards avec une pattes en trop, une ampoule de la cuisine qui, même changé, ne produit que de la lumiére noire, des appartements qui ont chacun une disposition différente... mais que cache l'immeuble Kavach ?
C'est donc ce que vont tenter de découvrir Nate et un certains nombres d'autres locataires de l'immeuble, pas aidé par un gardien qui veut avant tout bien faire son boulot, et qui semble ne pas savoir grand chose de ce qu'il se passe ici. Heureusement, loin de nous ressortir l'habituel immeuble hanté, le roman prend une direction inattendue pour flirter avec Lovecraft (une référence assumé jusque dans les pages même du roman) et lui rend probablement un des meilleurs hommages imaginable, surpassant même nombre des nouvelles de l'auteur culte. Tout au long des 543 pages que compte le roman, des relations sympathiques vont se nouer entre les personnages et on a le temps d'apprendre à les connaitre et de vouloir, comme eux, percer le mystére de cet étrange immeuble où rien ne semble normal. Et c'est réellement ce qui pousse à dévorer une lecture assez longue, mais plus que plaisante, et que je vous recommande chaudement. Et non, je ne peux en dire plus sans risque de vous spoiler !
"Trust No One" est un recueil de quinze nouvelles dans le monde surnaturel des X-Files. Jonathan Maberry a réuni dix-sept auteurs du moment pour alimenter la mythologie déjà dense d'un univers qui ne cesse encore aujourd'hui de fasciner des millions de fans.
Comme dans toute anthologie, la qualité et l'intérêt est variable. Là où certain(e)s nagent comme un poisson dans l'eau d'autres évoluent difficilement à la surface. Les nouvelles sont les suivantes avec, précisée entre parenthèses, l'année où se déroule l'intrigue pour la resituer vis-à-vis de la chronologie de la série télévisée, ainsi qu'une petite notation individuelle :
"Catatonia" (1994)*** : Dans une petite ville du Massachusetts, des phénomènes d'une rare violence surviennent. C'est l'histoire dont je me souviens le moins bien si ce n'est que la présence d'Alec Krycek est un petit plus par rapport à ce que propose habituellement les récits hors série télé.
"The Beast of Little Hill" (1995)*** : A Little Hill dans le Missouri, un homme prétend détenir un alien prisonnier de la glace quand un autre affirme avoir un cadavre extraterrestre dans sa grange. Une attraction comme une autre pour attirer le touriste et se faire un peu de blé. Mulder, toujours à l'affût de la moindre piste le menant vers un ailleurs, s'empresse de se rendre sur place. Mais quand la glace du réfrigérateur fond et qu'une série d'attaque violente s'abat sur la petite ville, Scully a peut-être tort de se moquer de son partenaire…
"Oversight" (1994)* : Les Affaires non-classées sont une fois de plus en danger. Le directeur adjoint Walter Skinner, supérieur hiérarchique du duo Mulder et Scully, doit prouver l'utilité de la section des X-Files alors que le taux d'élucidation et d'arrestation est risible par rapport aux autres services du FBI. C'est très certainement une des plus mauvaises histoires du livre puisque, comme par hasard, la femme en charge d'évaluer l'intérêt ou non des X-Files va être directement la cible d'une étrange affaire. Le seul intérêt peut-être est que Skinner se retrouve au centre du récit.
"Dusk" (2015)***** : Pour qui a eu sa période "Twilight", cet épisode est plutôt amusant puisqu'il se base sur une parodie de la célèbre saga vampirique. Le concept du vampire a été abordé plusieurs fois dans la série télé et ce de différente manière. Cette nouvelle en est une de plus et réussie qui plus est.
"Loving the Alien" (1997)** : Avec une narration à la première personne, cette histoire nous place au plus près de la vision particulière de Dana Scully. A la recherche de son partenaire disparu, elle va remonter la piste d'un potentiel traquenard. Le twist final ne m'a pas totalement convaincu...
"Non Gratum Anus Rodentum" (1994 et 1970)* : Seconde nouvelle qui se focalise sur Walter Skinner, elle ne serait pas inintéressante si le concept de l'homme qui devient animal n'était pas vu, revu et re-revu même dans X-Files. Le rat-garou, faut pas pousser, y'a pas de quoi en faire une histoire même en y collant un background factice au cœur du Vietnam.
"Back in El Paso My Life Will be Worthless" (1994)** : J'aurais aimé que cette histoire de serial killer capable de changer d'apparence soit mieux travaillée pour pleinement l'apprécier. Déjà, cette idée de prendre l'apparence d'une autre personne est pleinement incarnée par une des factions extraterrestre au cœur de la mythologie de la série, ensuite le tueur en série qui annonce à la fin "bon, ben je crois que je vais arrêter de tuer " est un peu trop indigeste pour être acceptable. Reste quelques bonnes idées.
"Paranormal Quest" (1997)***** : Paranormal Quest est une émission de télé réalité qui suit une équipe de chasseurs de fantômes. Quand sur l'un de leur tournage, une jeune fille meurt, le cœur littéralement arrachée de sa poitrine par une force invisible, Mulder et Scully se doivent d'enquêter. Une des rares histoires de ce tome qui maitrise le concept de suspense. Un récit maitrisé pour nous plonger comme il faut dans le monde des X-Files.
"King of Watery deep" (2000)** : En Arabie Saoudite, des américains disparaissent au large d'une île. Mulder et Scully sont mandaté pour découvrir ce qu'il s'est passé. Outre le recours à la mythologie sumérienne, cette délocalisation permet surtout à l'auteur de dresser une critique de la condition féminine dans le royaume saoudien à travers ce que doit endurer Scully. Ca se laisse lire mais peut-être trop exotique pour un X-Files, sans compter la révélation finale un peu facile pour maintenir la cohérence.
"Sewers" (1963 et 1990)** : Le début de la série télévisée est marquée par l'affectation de Dana Scully aux côtés de Fox "Spooky" Mulder. Mais avant cela, Mulder travaillait déjà du côté du surnaturel. Cette histoire fait partie des premiers dossiers sur lesquels il a travaillé sous l'impulsion d'Arthur Dales, le prédécesseur de Mulder. L'occasion de revoir ce vieux monsieur reprendre du service sur les traces d'une vieille connaissance. En revanche, nous présenter un Mulder marié à une certaine Samanda (pour créer un lien avec Samantha, sa sœur disparue) c'est trop ! Pourquoi pas ajouter un chien qui fume des Morley au tableau tant qu'on y est ?!
"Clair de lune" (1994)* : Bon… Une énième histoire de lycanthropie. Inutile de s'y attarder.
"It's All in the Eyes" (2009)***** : Si l'on considère ces quinze récits comme une saison supplémentaire à la série télévisée, alors cet épisode serait un "spécial Halloween". Dans la nuit du 30 octobre, un double meurtre est perpétré dans un magasin spécialisé dans la création de mannequins et poupées horrifiques. La seule victime encore en vie prétend d'ailleurs que c'est l'une des dernières créations qui a commis le crime. Un peu facile d'accuser la poupée inerte, non ?! Mais quand en plus le cimetière non loin de là est profané, Mulder et Scully risque vivre un Halloween bien mouvementé ! Heather Graham réussit a mêler originalité et classiques de l'horreur dans cette affaire non-classée inédite.
"The House of Hickory Hill" (1997)***** : Avec une référence assumée à Amytiville, Max Allan Collins nous offre sa vision de la maison hantée. Entre lourd passé, secret de famille et légende urbaine, l'auteur nous mène à la baguette dans cette affaire d'enlèvement vraiment réussie.
"Time and Tide" (2000 et 2035 ?) **** : L'histoire n'est pas mal du tout bien qu'un peu bizarre. Dans une base militaire désaffectée, la pièce d'un bunker donnant sur la mer s'ouvre sur une étrange double fenêtre. La vue aperçue de la fenêtre de gauche n'est pas la même que celle de droite. La disparition de trois adolescents laisserait même penser que l'une des fenêtres conduisent vers le futur… Le concept se démarque de ce qui a pu se faire auparavant dans The X-Files mais est-ce pour autant dans l'esprit de la série ? Je n'en suis vraiment pas sûr. Le gros problème ici est que tout est trop facilement accepté et trop explicite. Une fenêtre qui conduit dans le futur ? Ah ben, allons jeter un œil ! La narration manque cruellement de subtilité et de scepticisme surtout face à un passage temporel. Peut-être que plus développé et mieux introduit, ça passerait mieux.
"Statues" (1995)***** : Lorsqu'un homme se calcifie littéralement en public, il y a de quoi intriguer l'agent Fox Mulder. Quand d'autres victimes statufiées sont retrouvées à la vente dans une galerie d'art, il devient urgent pour le duo du FBI de découvrir la source du phénomène. Une gorgone vivrait-elle dans la Death Valley ? A moins que ce ne soit un basilic ou une cocatrix ? Peut-être de la déshydratation spontanée…
Originale et bien menée, l'intrigue sort du lot et conclut parfaitement ce premier volume anthologique des X-Files.
De manière générale, le présent livre souffre cruellement d'une absence de soin éditorial. Bourré de coquilles, mise en page non justifiée, et j'en passe, IDW Publishing propose une édition plutôt cheap au contenu à la qualité variable. Définitivement à réserver aux fans qui veulent prolonger les aventures de Mulder et Scully.
Challenge MULTI-DÉFIS 2018 : Un livre qui compte moins de 200 lecteurs sur sa fiche Babelio
Comme dans toute anthologie, la qualité et l'intérêt est variable. Là où certain(e)s nagent comme un poisson dans l'eau d'autres évoluent difficilement à la surface. Les nouvelles sont les suivantes avec, précisée entre parenthèses, l'année où se déroule l'intrigue pour la resituer vis-à-vis de la chronologie de la série télévisée, ainsi qu'une petite notation individuelle :
"Catatonia" (1994)*** : Dans une petite ville du Massachusetts, des phénomènes d'une rare violence surviennent. C'est l'histoire dont je me souviens le moins bien si ce n'est que la présence d'Alec Krycek est un petit plus par rapport à ce que propose habituellement les récits hors série télé.
"The Beast of Little Hill" (1995)*** : A Little Hill dans le Missouri, un homme prétend détenir un alien prisonnier de la glace quand un autre affirme avoir un cadavre extraterrestre dans sa grange. Une attraction comme une autre pour attirer le touriste et se faire un peu de blé. Mulder, toujours à l'affût de la moindre piste le menant vers un ailleurs, s'empresse de se rendre sur place. Mais quand la glace du réfrigérateur fond et qu'une série d'attaque violente s'abat sur la petite ville, Scully a peut-être tort de se moquer de son partenaire…
"Oversight" (1994)* : Les Affaires non-classées sont une fois de plus en danger. Le directeur adjoint Walter Skinner, supérieur hiérarchique du duo Mulder et Scully, doit prouver l'utilité de la section des X-Files alors que le taux d'élucidation et d'arrestation est risible par rapport aux autres services du FBI. C'est très certainement une des plus mauvaises histoires du livre puisque, comme par hasard, la femme en charge d'évaluer l'intérêt ou non des X-Files va être directement la cible d'une étrange affaire. Le seul intérêt peut-être est que Skinner se retrouve au centre du récit.
"Dusk" (2015)***** : Pour qui a eu sa période "Twilight", cet épisode est plutôt amusant puisqu'il se base sur une parodie de la célèbre saga vampirique. Le concept du vampire a été abordé plusieurs fois dans la série télé et ce de différente manière. Cette nouvelle en est une de plus et réussie qui plus est.
"Loving the Alien" (1997)** : Avec une narration à la première personne, cette histoire nous place au plus près de la vision particulière de Dana Scully. A la recherche de son partenaire disparu, elle va remonter la piste d'un potentiel traquenard. Le twist final ne m'a pas totalement convaincu...
"Non Gratum Anus Rodentum" (1994 et 1970)* : Seconde nouvelle qui se focalise sur Walter Skinner, elle ne serait pas inintéressante si le concept de l'homme qui devient animal n'était pas vu, revu et re-revu même dans X-Files. Le rat-garou, faut pas pousser, y'a pas de quoi en faire une histoire même en y collant un background factice au cœur du Vietnam.
"Back in El Paso My Life Will be Worthless" (1994)** : J'aurais aimé que cette histoire de serial killer capable de changer d'apparence soit mieux travaillée pour pleinement l'apprécier. Déjà, cette idée de prendre l'apparence d'une autre personne est pleinement incarnée par une des factions extraterrestre au cœur de la mythologie de la série, ensuite le tueur en série qui annonce à la fin "bon, ben je crois que je vais arrêter de tuer " est un peu trop indigeste pour être acceptable. Reste quelques bonnes idées.
"Paranormal Quest" (1997)***** : Paranormal Quest est une émission de télé réalité qui suit une équipe de chasseurs de fantômes. Quand sur l'un de leur tournage, une jeune fille meurt, le cœur littéralement arrachée de sa poitrine par une force invisible, Mulder et Scully se doivent d'enquêter. Une des rares histoires de ce tome qui maitrise le concept de suspense. Un récit maitrisé pour nous plonger comme il faut dans le monde des X-Files.
"King of Watery deep" (2000)** : En Arabie Saoudite, des américains disparaissent au large d'une île. Mulder et Scully sont mandaté pour découvrir ce qu'il s'est passé. Outre le recours à la mythologie sumérienne, cette délocalisation permet surtout à l'auteur de dresser une critique de la condition féminine dans le royaume saoudien à travers ce que doit endurer Scully. Ca se laisse lire mais peut-être trop exotique pour un X-Files, sans compter la révélation finale un peu facile pour maintenir la cohérence.
"Sewers" (1963 et 1990)** : Le début de la série télévisée est marquée par l'affectation de Dana Scully aux côtés de Fox "Spooky" Mulder. Mais avant cela, Mulder travaillait déjà du côté du surnaturel. Cette histoire fait partie des premiers dossiers sur lesquels il a travaillé sous l'impulsion d'Arthur Dales, le prédécesseur de Mulder. L'occasion de revoir ce vieux monsieur reprendre du service sur les traces d'une vieille connaissance. En revanche, nous présenter un Mulder marié à une certaine Samanda (pour créer un lien avec Samantha, sa sœur disparue) c'est trop ! Pourquoi pas ajouter un chien qui fume des Morley au tableau tant qu'on y est ?!
"Clair de lune" (1994)* : Bon… Une énième histoire de lycanthropie. Inutile de s'y attarder.
"It's All in the Eyes" (2009)***** : Si l'on considère ces quinze récits comme une saison supplémentaire à la série télévisée, alors cet épisode serait un "spécial Halloween". Dans la nuit du 30 octobre, un double meurtre est perpétré dans un magasin spécialisé dans la création de mannequins et poupées horrifiques. La seule victime encore en vie prétend d'ailleurs que c'est l'une des dernières créations qui a commis le crime. Un peu facile d'accuser la poupée inerte, non ?! Mais quand en plus le cimetière non loin de là est profané, Mulder et Scully risque vivre un Halloween bien mouvementé ! Heather Graham réussit a mêler originalité et classiques de l'horreur dans cette affaire non-classée inédite.
"The House of Hickory Hill" (1997)***** : Avec une référence assumée à Amytiville, Max Allan Collins nous offre sa vision de la maison hantée. Entre lourd passé, secret de famille et légende urbaine, l'auteur nous mène à la baguette dans cette affaire d'enlèvement vraiment réussie.
"Time and Tide" (2000 et 2035 ?) **** : L'histoire n'est pas mal du tout bien qu'un peu bizarre. Dans une base militaire désaffectée, la pièce d'un bunker donnant sur la mer s'ouvre sur une étrange double fenêtre. La vue aperçue de la fenêtre de gauche n'est pas la même que celle de droite. La disparition de trois adolescents laisserait même penser que l'une des fenêtres conduisent vers le futur… Le concept se démarque de ce qui a pu se faire auparavant dans The X-Files mais est-ce pour autant dans l'esprit de la série ? Je n'en suis vraiment pas sûr. Le gros problème ici est que tout est trop facilement accepté et trop explicite. Une fenêtre qui conduit dans le futur ? Ah ben, allons jeter un œil ! La narration manque cruellement de subtilité et de scepticisme surtout face à un passage temporel. Peut-être que plus développé et mieux introduit, ça passerait mieux.
"Statues" (1995)***** : Lorsqu'un homme se calcifie littéralement en public, il y a de quoi intriguer l'agent Fox Mulder. Quand d'autres victimes statufiées sont retrouvées à la vente dans une galerie d'art, il devient urgent pour le duo du FBI de découvrir la source du phénomène. Une gorgone vivrait-elle dans la Death Valley ? A moins que ce ne soit un basilic ou une cocatrix ? Peut-être de la déshydratation spontanée…
Originale et bien menée, l'intrigue sort du lot et conclut parfaitement ce premier volume anthologique des X-Files.
De manière générale, le présent livre souffre cruellement d'une absence de soin éditorial. Bourré de coquilles, mise en page non justifiée, et j'en passe, IDW Publishing propose une édition plutôt cheap au contenu à la qualité variable. Définitivement à réserver aux fans qui veulent prolonger les aventures de Mulder et Scully.
Challenge MULTI-DÉFIS 2018 : Un livre qui compte moins de 200 lecteurs sur sa fiche Babelio
Quand les comics rencontrent "The Walking Dead", ça donne ce roman.
Comme j'aime les deux genres, je me suis bien amusée à retrouver les codes propres aux deux genres : apparition des pouvoirs, naissance d'un super-héros (y compris la fabrication du costume), combats titanesques, actes héroïques d'un côté, premiers cas de morts-vivants, la sortie de ravitaillement qui tourne mal, le siège du fort des derniers humains, la découverte de l'origine du virus de l'autre côté.
On a donc des super-héros qui à la suite d'un virus foudroyant transformant tout le monde (ou presque) en zombies (et même certains super-héros) et causant l'effondrement de la société américaine qui défendent le Mont fortifié des Humains érigé dans des studios de tournage de cinéma.
J'ai aimé le regard ironique voire la satire de la société de divertissement.
Le roman ne se prend pas au sérieux et c'est cela qui le rend agréable à lire. Il y a certes des moment de tension extrême, des moments de bravoure mais le ton reste léger alors que des hordes de zombies encerclent les protagonistes.
Le découpage du roman alternant entre chapitres "Avant" et chapitres "après" et se focalisant sur des super-héros différents donne une réelle dynamique à l'ensemble.
On découvre ainsi les protagonistes, morts et vivants, et ce qui les a amenés là. Malheureusement, mon préféré meurt dans ce tome. Dommage.
On a le schéma un peu classique des "gentils" qui ont parfois des cas de conscience et des "méchants" qui font tout pour battre les autres mais ça aussi, cela fait partie des codes du genre "comics".
En résumé, un roman très sympathique à lire et à noter pour sa culture zombie mais qui ne restera inoubliable.
Comme j'aime les deux genres, je me suis bien amusée à retrouver les codes propres aux deux genres : apparition des pouvoirs, naissance d'un super-héros (y compris la fabrication du costume), combats titanesques, actes héroïques d'un côté, premiers cas de morts-vivants, la sortie de ravitaillement qui tourne mal, le siège du fort des derniers humains, la découverte de l'origine du virus de l'autre côté.
On a donc des super-héros qui à la suite d'un virus foudroyant transformant tout le monde (ou presque) en zombies (et même certains super-héros) et causant l'effondrement de la société américaine qui défendent le Mont fortifié des Humains érigé dans des studios de tournage de cinéma.
J'ai aimé le regard ironique voire la satire de la société de divertissement.
Le roman ne se prend pas au sérieux et c'est cela qui le rend agréable à lire. Il y a certes des moment de tension extrême, des moments de bravoure mais le ton reste léger alors que des hordes de zombies encerclent les protagonistes.
Le découpage du roman alternant entre chapitres "Avant" et chapitres "après" et se focalisant sur des super-héros différents donne une réelle dynamique à l'ensemble.
On découvre ainsi les protagonistes, morts et vivants, et ce qui les a amenés là. Malheureusement, mon préféré meurt dans ce tome. Dommage.
On a le schéma un peu classique des "gentils" qui ont parfois des cas de conscience et des "méchants" qui font tout pour battre les autres mais ça aussi, cela fait partie des codes du genre "comics".
En résumé, un roman très sympathique à lire et à noter pour sa culture zombie mais qui ne restera inoubliable.
Merci à Babelio et aux éditions panini de m'avoir fait découvrir Ex Héroes.
Je ne suis pas une habituée des récits de zombie. Je n'ai lu que quelques walking dead de la bibliothèque municipale (ils n'ont pas les autres tomes sinon je les aurai bien lus !) et j'avoue avoir apprécié ces comics. Par contre je n'ai jamais lu de romans zombies.
J'ai été intriguée par cette couverture et ce titre associant le monde des super héros à celui des zombies. Ca m'a semblé très original et je me suis dit pourquoi pas. Voilà pourquoi je l'ai coché dans la liste de sélections de masse critique. Je n'ai pas été déçue même si c'est assez différent de ce que je lis d'habitude.
On découvre plein de super héros qui se présentent dans certains chapitres (comment ils ont eu leurs pouvoirs, leurs rencontres avec d'autres super héros, les premières fois où ils ont sauvé des vies...) en alternance avec le récit proprement dit. L'intrigue est simple: los angeles a été contaminé rapidement par une vague de zombies. Quelques survivants et les superhéros se sont réfugiés dans les studios d'Hollywood et tentent de survivre tant bien que mal notamment en allant en ville récupérer des vivres, des médicaments... Il faut se méfier des Ex (joli nom pour les ex humains autrement dit les zombies) mais aussi des seventeen, un gang qui leur tend des pièges. Beaucoup de dialogues dans les chapitres consacrés au déroulement de l'intrigue. J'ai préféré d'ailleurs les chapitres consacrés aux différents super héros. J'avais un peu de mal à assimiler tous ces noms de personnages mais finalement on s'y fait.
Un bon roman de zombies qui a su trouver de l'originalité avec ces super héros.
Je ne suis pas une habituée des récits de zombie. Je n'ai lu que quelques walking dead de la bibliothèque municipale (ils n'ont pas les autres tomes sinon je les aurai bien lus !) et j'avoue avoir apprécié ces comics. Par contre je n'ai jamais lu de romans zombies.
J'ai été intriguée par cette couverture et ce titre associant le monde des super héros à celui des zombies. Ca m'a semblé très original et je me suis dit pourquoi pas. Voilà pourquoi je l'ai coché dans la liste de sélections de masse critique. Je n'ai pas été déçue même si c'est assez différent de ce que je lis d'habitude.
On découvre plein de super héros qui se présentent dans certains chapitres (comment ils ont eu leurs pouvoirs, leurs rencontres avec d'autres super héros, les premières fois où ils ont sauvé des vies...) en alternance avec le récit proprement dit. L'intrigue est simple: los angeles a été contaminé rapidement par une vague de zombies. Quelques survivants et les superhéros se sont réfugiés dans les studios d'Hollywood et tentent de survivre tant bien que mal notamment en allant en ville récupérer des vivres, des médicaments... Il faut se méfier des Ex (joli nom pour les ex humains autrement dit les zombies) mais aussi des seventeen, un gang qui leur tend des pièges. Beaucoup de dialogues dans les chapitres consacrés au déroulement de l'intrigue. J'ai préféré d'ailleurs les chapitres consacrés aux différents super héros. J'avais un peu de mal à assimiler tous ces noms de personnages mais finalement on s'y fait.
Un bon roman de zombies qui a su trouver de l'originalité avec ces super héros.
Vous aimez Lovecraft ou la série « Fringe » ? Ce roman est pour vous ! On pense lire une banale histoire de maison hantée mais l’auteur se joue de nous avec talent et on est vite emporté par cette histoire ébouriffante au style et aux personnages soignés. Alors, êtes-vous prêt, vous aussi, à découvrir les secrets de l’immeuble Kavach ?
Ce livre, je l'ai adoré pendant les trois quarts de ma lecture.
L'auteur a une écriture fluide et accrocheuse qui m'a emportée dès les premières pages.
On suit Nate, un jeune homme qui recherche un appartement dans ses moyens. Il va trouver la perle rare et faire connaissance avec ses voisins. Ils vont tranquillement apprendre à se connaître et se voir régulièrement. Une petite bande se forme. Ces personnages secondaires sont bien développés, ils apportent chacun leur petite touche.
Peu à peu Nate va se rendre compte de certaines aberrations liées à l'immeuble. Il va commencer à fouiner et se rendre compte que ses voisins se sont également rendu compte de bizarreries dans leurs appartements respectifs. Ils vont vouloir en savoir plus sur ces étrangetés et vont se mettre à enquêter.
L'auteur distille savamment le mystère. J'ai été comme Nate, à être obnubilée par l'immeuble et tous ces mystères l'entourant. On veut en savoir plus et découvrir ce qui se cache derrière tout ça.
Vraiment c'est prenant !
On notera tout de même certaines facilités prises par l'auteur sur certains heureux "hasards" qui arrivent pile au moment où les personnages en ont besoin.
Là où j'ai décroché de ma lecture, c'est dans les deux cents dernières pages où l'auteur prend un virage auquel je ne m'attendais pas, et auquel je n'ai pas forcément adhéré. J'ai trouvé ça trop: trop loufoque, trop barré, trop irréaliste.
C'est sûrement moi, qui m'attendant à complètement autre chose, a été déçue par la tournure que prenait le mystère de cet édifice.
Au final, un très bon début accrocheur. Le mystère et le suspense sont parfaitement entretenus, nous faisant faire défiler les pages afin de savoir de quoi il en retourne. Mais une fois certaines parties dévoilées, j'ai commencé à décrocher et j'ai fini par être déçue de la tournure des évènements.
L'auteur a une écriture fluide et accrocheuse qui m'a emportée dès les premières pages.
On suit Nate, un jeune homme qui recherche un appartement dans ses moyens. Il va trouver la perle rare et faire connaissance avec ses voisins. Ils vont tranquillement apprendre à se connaître et se voir régulièrement. Une petite bande se forme. Ces personnages secondaires sont bien développés, ils apportent chacun leur petite touche.
Peu à peu Nate va se rendre compte de certaines aberrations liées à l'immeuble. Il va commencer à fouiner et se rendre compte que ses voisins se sont également rendu compte de bizarreries dans leurs appartements respectifs. Ils vont vouloir en savoir plus sur ces étrangetés et vont se mettre à enquêter.
L'auteur distille savamment le mystère. J'ai été comme Nate, à être obnubilée par l'immeuble et tous ces mystères l'entourant. On veut en savoir plus et découvrir ce qui se cache derrière tout ça.
Vraiment c'est prenant !
On notera tout de même certaines facilités prises par l'auteur sur certains heureux "hasards" qui arrivent pile au moment où les personnages en ont besoin.
Là où j'ai décroché de ma lecture, c'est dans les deux cents dernières pages où l'auteur prend un virage auquel je ne m'attendais pas, et auquel je n'ai pas forcément adhéré. J'ai trouvé ça trop: trop loufoque, trop barré, trop irréaliste.
C'est sûrement moi, qui m'attendant à complètement autre chose, a été déçue par la tournure que prenait le mystère de cet édifice.
Au final, un très bon début accrocheur. Le mystère et le suspense sont parfaitement entretenus, nous faisant faire défiler les pages afin de savoir de quoi il en retourne. Mais une fois certaines parties dévoilées, j'ai commencé à décrocher et j'ai fini par être déçue de la tournure des évènements.
Même si je lui trouvais quelques défauts, j'avais bien aimé Ex-Heroes que je trouvais vraiment sympa dans son genre. Cette suite n'était pas utile... et ne tient pas toute ses promesses...
Pourtant, retrouver les personnages du tome précédent m'a fait plaisir. Chacun a sa personnalité et l'arrivée d'un nouveau héro est plaisante. Malheureusement, la suite ne confirme pas les belles promesses... Voyant un drone les survoler, les héros et la cité qu'il sont batis croient à un sauvetage et découvrent une base militaire qui semble sécurisé. Mais elle cache beaucoup de chose...
Trop en fait car les événements s’enchaînent à toute vitesse et on finit par regarder les mots plus que lire le livre. Passé la premiére moitié, on se contente de suivre une histoire qu'on a déjà l'impression d'avoir lu et on peine à comprendre certains personnages tel que Stealth, personnage ô combien énervant par son désir de ne rien dire sur elle et qui parvient malgré tout à toujours s'en sortir. J'ai donc était déçu par ce second tome et j'espére que le prochain parviendra à redresser la barre. Et aussi à se débarrasser de ses répétitions énervants au possible !
Pourtant, retrouver les personnages du tome précédent m'a fait plaisir. Chacun a sa personnalité et l'arrivée d'un nouveau héro est plaisante. Malheureusement, la suite ne confirme pas les belles promesses... Voyant un drone les survoler, les héros et la cité qu'il sont batis croient à un sauvetage et découvrent une base militaire qui semble sécurisé. Mais elle cache beaucoup de chose...
Trop en fait car les événements s’enchaînent à toute vitesse et on finit par regarder les mots plus que lire le livre. Passé la premiére moitié, on se contente de suivre une histoire qu'on a déjà l'impression d'avoir lu et on peine à comprendre certains personnages tel que Stealth, personnage ô combien énervant par son désir de ne rien dire sur elle et qui parvient malgré tout à toujours s'en sortir. J'ai donc était déçu par ce second tome et j'espére que le prochain parviendra à redresser la barre. Et aussi à se débarrasser de ses répétitions énervants au possible !
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