Philippe Hasard

Un voyage dans le sud et dans le temps bien agréable. J’ai aimé l’alternance entre ces deux histoires à 20 siècles de différence. Cela donne un rythme sympa et permet de garder le suspense plus longtemps. Le groupe de jeunes est drôle, les grands-parents totalement fous. Ça donne une touche légère et joyeuse au roman qui contraste avec l’histoire qui se passe au 1er siècle.

Au premier siècle, l’ambiance est beaucoup plus lourde et grave.

On chemine de Samnaga à Anderitum avec 3 hommes qui cachent chacun leurs secrets ou plutôt ceux de leur maître. Qu’est-ce qui se trame, quel est le danger qui plane sur l’enfant de cette riche famille ? Son grand-père et ses parents, sauront-ils le protéger de la vengeance Flavius Verus ? J’ai apprécié le côté historique fouillé, la vie des familles de l’époque, les explications archéologiques, on voit aisément que l’auteur maîtrise son sujet que c’est un passionné. Moi qui pendant mon adolescence ai rêvé d’archéologie, j’ai passé un très agréable moment.

Je le conseille à ceux qui aiment les enquêtes historiques, aux passionnés de cette époque ou tout simplement à ceux qui ont envie de la découvrir. Merci Philippe Hasard pour cette découverte.
Lien : https://sandetcesttout.com/

Deux histoires croisées à "quelques" siècles d'intervalle : de nos jours, un groupe d'étudiants en archéologie qui planchent sur le commerce du vin d'une part, l'histoire d'une famille romaine produisant du vin dans la région de Nîmes vers 92 après JC d'autre part.

Le vin (et son contenant, l'amphore) est bien sûr le lien unissant ces deux époques et ses deux groupes de personnages.

Le groupe d'étudiants est sympathique, notamment avec un comique bien lourd Jean Janson, et leurs préoccupations sont clairement estudiantines : travail, sorties, amours !

Dans l'Antiquité, la famille est traditionnelle, avec ses esclaves et ses règles. Un petit bémol sur les blagues du gaulois Bobus Spongus (oui on comprend avec son nom ...) : anachroniques, elles desservent, selon moi, le récit.

Un roman pourtant riche historiquement parlant, avec en plus un élément de vengeance qui ajoute du piquant à l'intrigue.

Merci à SimplementPro et à Philippe Hasard, ardennais comme moi, pour cette lecture.

Trois esclaves gallo romains voyagent ensemble sur les voies romaines pour transporter un chargement de vin. le propriétaire du domaine est l'objet d'une vengeance, son petit fils en est l'instrument. Toute la famille veut sauver l'enfant.

Trois étudiants des années 2020 voyagent sur l'autoroute 75. Arrivés dans le villages des grands-parents de l'un d'entre eux (impayables, les grands parents), ils découvrent des objets archéologiques qui les entrainent à faire des hypothèses. Que s'est -il passé dans l'antiquité ?

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui nous fait voyager dans deux siècles différents.

Les personnages se dévoilent au cours de l'histoire, ils apprennent à se connaitre pendant que nous apprenons aussi à les connaitre ! La chute est aussi étonnante qu'amusante !

Montpellier de nos jours. Le livre commence en nous présentant trois étudiants en archéologie qui partent ensemble en Lozère à la découverte du territoire des anciens gabales. Nous suivons aussi le périple de trois gallo-romains qui doivent transporter des amphores de vin de Samnaga (à côté de Montpellier) jusqu'à Anderitum (en Lozère). A travers ces péripéties, nous découvrons la vie d'une famille du 1er siècle avec l'histoire d'une vengeance très spéciale.

Les apprentis archéologues vont-ils découvrir ce qui s'est passé à Anderitum pendant l'Antiquité ?

L'auteur nous fait pénétrer dans l'intimité des jeunes d'aujourd'hui aussi bien que dans celle des gallo-romains avec beaucoup d'humour. Un roman parfait pour échapper à notre quotidien !

"Magie d'amphore se présente sous la forme de 2 histoires croisées. De nos jours, trois étudiants en archéologie doivent préparer un dossier pour leurs études. Lors d'un séjour à Javols, l'ancienne Anderitum, ils sont mis en présence d'objets oubliés pendant des siècles au fond d'un puits, ce qui va leur permettre de se poser des questions et d'émettre des hypothèses.

Au 1er siècle après J. C., un envoyé de l'empereur s'invite chez un riche gallo-romain, à Anderitum. Que vient-il faire dans cette capitale isolée ? Pourquoi veut-il boire le vin de Samnaga ? Pourquoi s'intéresse-t-il à Marcus le jeune fils de son hôte ? Il plane autour de lui un halo de menace.

C'est une histoire plaisante avec une intrigue antique et des étudiants qui viennent apporter beaucoup de fraicheur à ce roman. Le dénouement est surprenant !

Une statue grecque retrouvée en Sicile lors de fouilles clandestines nous raconte son histoire et ses voyages. Les archéologues ne savent pas où elle était, ni quelle déesse elle représente car elle a été retrouvée sans attribut, sans objet pour déterminer sa fonction. Au cours des années elle a donc changé plusieurs fois de personnalité. Nous suivons son parcours et sa recherche l’identité chez les mafieux siciliens, les marchands d’art londoniens, dans les musées du monde…

Elle croise des personnages pittoresques comme l’assistante obsédée par son petit chien, l’homme de ménage qui parle aux statues… Ils la regardent, certains lui parlent, d’autres l’ignorent.

A noter une version enfant avec un album à colorier « Statue qui es-tu ? » pour partager la même histoire avec des plus jeunes.

Ce récit est basé sur une double temporalité ou l'on retrouve d'un côté des étudiants en archéologie qui doivent rédiger une thèse et de l'autre, des personnages de l'ère romaine.

Les jeunes ont dirigé leur exposé vers le commerce du vin à l'époque gallo-romaine tandis que nous suivons de près la commercialisation et le transport de vin d'un ville à une autre.



Ayant très peu de connaissances de cette époque, j'étais un peu sur la réserve, je craignais que ma lecture soit difficile mais tout compte fait, j'ai aimé.

Ce court roman est bourré d'humour, l'écriture est très simple et cela se passe dans le Sud de la France, donc évidemment c'est un gros point positif 🥰 de Montpellier en passant au cœur de la Lozère, on voyage avec les jeunes on assiste à l'évolution de leurs relations et à la fois on en apprend pas mal sur l'époque gallo-romaine et j'ai trouvé ça vraiment intéressant.

C'est un roman que je pourrai conseiller à des ados comme à des adultes !

Ce roman nous promène de notre époque, aux temps des Gallo-romains, du monde léger et insouciant des étudiants à l'atmosphère lourde et chargée de vengeance des hommes de l'Antiquité. Un va et vient dynamique qui ajoute du suspense à l'intrigue. Un bon roman historique distrayant et enrichissant !

Une biographie de statue, ce n’est pas banal ! mais cette statue est une star des musées, elle côtoie le monde de l’art et la mafia. On ne s’ennuie pas dans ce roman qui suit la statue à la trace dans ses pérégrinations à la recherche de son nom.

Je tire encore une fois ma révérence à l'auteur Philippe Hasard qui n'a pas son pareil pour transporter le lecteur à l'époque gallo-romaine !! Ses connaissances archéologiques et sa passion pour cette époque lui permettent de nous y plonger sans difficultés ni malaises. Au contraire, son écriture est drôle, vivante et passionnante ! On suit ici deux histoires parallèles, l'une au 1er siècle après JC, l'autre à notre époque avec autant de jubilation. Bravo donc pour ce nouveau tour de force !





Ce roman conçu comme

Une approche originale. L'auteur se met à la place d'une statue pour nous raconter ses mémoires. J'ai bien aimé les personnages que "rencontre" la déesse, certains plus attachants que d’autres, et le description du monde de l'art. Un roman bien écrit, un bon moment de lecture.

A partir d'un fragment de céramique, l'auteur nous emporte dans une aventure mystérieuse à Athènes en l'an 440 avant J.C.

C'est un vrai tour de force car l'auteur arrive à nous faire vivre cette époque comme si nous y étions ! Roman passionnant, à découvrir de toute urgence !

Un roman original ! Une déesse statufiée nous livre ses mémoires. L’auteur a choisi le point de vue de la statue, l’œuvre d’art qui renvoie comme un miroir le monde de l’art, du visiteur lambda à l’expert.

Mêlant habillement les personnages réels et fictifs avec des faits avérés ou imaginaires, ce roman donne envie d’en savoir davantage et offre au lecteur un panel exhaustif de l’Homme face à l’Art.

D'abord Merci à l'auteur qui m'a permis de lire ce roman que j'ai beaucoup aimé.

Sur la forme, il n'y a strictement rien à dire. Les phrases sont courtes, les chapitres sont courts, le vocabulaire est particulièrement adapté à son roman. Et il n'y a pas de fautes ! C'est agréable de ne pas devoir s'arrêter à chaque instant en se posant la question de savoir si c'est nous, lecteurs ou si c'est l'auteur qui a zappé le bescherelle depuis longtemps !

Sur le fond, c'est une histoire qui met en évidence la culture de l'auteur sur l'antiquité et pour ça aussi lire ce roman est intéressant puisqu'en plus de satisfaire le besoin de lecture, il enrichit ;la culture personnelle sans être un cours magistral de fac bien rébarbatif.

D'Italie ou plutôt de Sicile jusqu'au Etats Unis, la statue de Tangrina va se promener et ravir beaucoup de monde, du conservateur de musée aux visiteurs. Mais qui représente-t-elle ? C'est bien là la question !

Un roman qui mérite d'être lu tant pour sa prose que pour la culture qu'il dévoile.

Voici la naissance d'un des premiers limiers de l'histoire. Une enquête au pays de Périclès conduite par un personnage hors du commun. Un logographe qui écrit les discours des athéniens qui se défendent lors d'un procès. Il est tellement célèbre qu'il est accosté par un métèque pour réaliser une mission délicate : retrouver le propriétaire d'un objet. Nous découvrirons que cet objet est lié à un collier possédant des pouvoirs magiques convoité pour ourdir un complot.

L'intrigue est bien construite, le logographe fait preuve d'un esprit de déduction digne de Sherlock-Holmes.

Mémoires d'une déesse est un roman historique.

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Il s'agit d'un roman écrit du point de vue de la statue d'une déesse inconnue (l'auteur s'évertuant à garder son identité secrète). On apprend toute l'histoire de la statue, de l'Antiquité, jusqu'aux temps modernes.

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Les chapitres sont très courts, mais bien divisés selon les périodes chronologiques, nous empechant ainsi de nous perdre (il y a des chapitres se déroulant durant l'Antiquité, d'autres durant les temps modernes...). J'ai bien aimé le fait que les différentes périodes soient alternées.



Les personnages sont assez nombreux car il y a de nombreuses époques, et j'avoue avoir plus accroché à certains qu'à d'autres. Il a toutefois fallu que je relise à certains moments des passages pour me les remémorer.



C'est un roman bien écrit, qui se lit facilement.



En conclusion, il s'agit d'une bonne lecture, que je recommande à tous, et notamment aux férus d'histoire et d'archéologie.

Enquête passionnante sur le destin d'une statue grecque entre la Sicile et un musée d'art américain. L'auteur brosse un portrait drôle et méconnu du marché de l'art. Et ce que j'ai vraiment aimé c'est l'originalité du narrateur qui n'est autre que la statue elle-même ! Un excellent roman qui lie aventure et Histoire.

Ce roman m'a parachuté dans la Grèce antique. J'ai beaucoup appris dans ce roman, sur la condition des femmes, les cultes à mystères, le métier de logographe. J'ai suivi l'intrigue policière avec beaucoup de plaisir d'autant plus qu'elle se mêle aux évènements historiques du siècle de Périclès.

Une statue de déesse est découverte par des pilleurs de tombes siciliens. Mais c’est une déesse amnésique. Tout le roman tourne autour de sa quête d’identité à travers le temps et l’espace car c’est une déesse qui voyage de musées en musées, d’un continent à l’autre, d’un siècle à l’autre qui nous conte son histoire.

Diosphos est un logographe sorte d’écrivain public/avocat dans l’Athènes du 5ème siècle avant jésus Christ. Il a la particularité de se baser sur les faits pour écrire le plaidoyer de ses clients. C’est donc une sorte de détective aux méthodes modernes qui est assisté par son neveu Iolaos (petit clin d’œil de l’auteur à Héraclès). Il est contacté par un personnage aussi mystérieux que patibulaire pour retrouver le propriétaire d’un morceau d’assiette. Il va devoir enquêter dans le milieu des potiers, dans le sanctuaire de Brauron où se déroulent les mystères destinés aux jeunes filles de l’aristocratie athénienne. L’enquêteur va se trouver au cœur d’un complot donc la victime n’est autre qu’Aspasie la maîtresse de Périclès.

Un ouvrage plaisant et bien documenté. A lire par tous ceux qui s’intéressent à la Grèce antique car il y a peu de romans situés dans cette période !