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EAN : 9782956784302
196 pages
mon édition (12/04/2019)
4.5/5   9 notes
Résumé :
J’ai traversé les années, les siècles, les millénaires…Je suis déesse, Vénus, Aphrodite, Héra, Déméter, Perséphone… Je suis statue, objet de culte, objet d’art, objet de pouvoir…

J’ai la mémoire, je suis la mémoire.

De la terre de Sicile aux salles d’exposition d’un musée américain, du show-room d’un marchand d’art anglais aux entrepôts clandestins italiens, de l’Antiquité à nos jours, l’auteur nous entraîne à la découverte de la déesse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Lors d'un salon virtuel, j'ai découvert Philippe Hasard et le résumé de ses « Mémoires de déesse » m'a attirée : que se cachait-il derrière ce titre ? Aphrodite ou Héra raconte-t-elle leurs vies ? Quelles épreuves ont-elles affrontées ? Les statues traversent le temps, mais les hommes sont poussières éphémères.
Les aventures de cette déesse (Aphrodite ? Déméter ? l'auteur entretient le flou) se déroulent sur presque deux cents pages. On suit donc « l'existence » de cette divinité bien sûr magnifique, de sa création par un sculpteur à son exposition dans un musée de Sicile. le début, particulièrement, m'a beaucoup plu, pénétrer l'intimité et les affres de l'artiste. Mention pour le modèle de notre demoiselle antique !
Mais, plus qu'une biographie de la « korê », le lecteur plonge dans les méandres des trafics d'antiquité et les politiques d'acquisition des musées. L'écrivain utilise le prétexte de ces « mémoires » pour raconter un pan de l'histoire grecque et moderne, par ricochet. La plume est excellente, agréable à lire, mais le lectorat visé sera plutôt familier des termes archéologiques et architecturaux de la période grecque.
Les chapitres sont courts, centrés sur une ère particulière de l'histoire (avec un grand H ?) de notre déesse. Étant habituée des pavés, j'aurais apprécié un récit plus développé. C'est un univers méconnu – celui des marchands d'art – que j'ai découvert et je ne le regrette pas.
Conclusion : « Mémoires de déesse » vous séduira, si vous êtes curieux ou passionnée d'histoire, d'archéologie et de musées. Une histoire à mi-chemin, entre le roman et le documentaire, à savourer en buvant un marsala !
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Une statue grecque retrouvée en Sicile lors de fouilles clandestines nous raconte son histoire et ses voyages. Les archéologues ne savent pas où elle était, ni quelle déesse elle représente car elle a été retrouvée sans attribut, sans objet pour déterminer sa fonction. Au cours des années elle a donc changé plusieurs fois de personnalité. Nous suivons son parcours et sa recherche l'identité chez les mafieux siciliens, les marchands d'art londoniens, dans les musées du monde…
Elle croise des personnages pittoresques comme l'assistante obsédée par son petit chien, l'homme de ménage qui parle aux statues… Ils la regardent, certains lui parlent, d'autres l'ignorent.
A noter une version enfant avec un album à colorier « Statue qui es-tu ? » pour partager la même histoire avec des plus jeunes.
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D'abord Merci à l'auteur qui m'a permis de lire ce roman que j'ai beaucoup aimé.
Sur la forme, il n'y a strictement rien à dire. Les phrases sont courtes, les chapitres sont courts, le vocabulaire est particulièrement adapté à son roman. Et il n'y a pas de fautes ! C'est agréable de ne pas devoir s'arrêter à chaque instant en se posant la question de savoir si c'est nous, lecteurs ou si c'est l'auteur qui a zappé le bescherelle depuis longtemps !
Sur le fond, c'est une histoire qui met en évidence la culture de l'auteur sur l'antiquité et pour ça aussi lire ce roman est intéressant puisqu'en plus de satisfaire le besoin de lecture, il enrichit ;la culture personnelle sans être un cours magistral de fac bien rébarbatif.
D'Italie ou plutôt de Sicile jusqu'au Etats Unis, la statue de Tangrina va se promener et ravir beaucoup de monde, du conservateur de musée aux visiteurs. Mais qui représente-t-elle ? C'est bien là la question !
Un roman qui mérite d'être lu tant pour sa prose que pour la culture qu'il dévoile.
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Mémoires d'une déesse est un roman historique.
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Il s'agit d'un roman écrit du point de vue de la statue d'une déesse inconnue (l'auteur s'évertuant à garder son identité secrète). On apprend toute l'histoire de la statue, de l'Antiquité, jusqu'aux temps modernes.
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Les chapitres sont très courts, mais bien divisés selon les périodes chronologiques, nous empechant ainsi de nous perdre (il y a des chapitres se déroulant durant l'Antiquité, d'autres durant les temps modernes...). J'ai bien aimé le fait que les différentes périodes soient alternées.

Les personnages sont assez nombreux car il y a de nombreuses époques, et j'avoue avoir plus accroché à certains qu'à d'autres. Il a toutefois fallu que je relise à certains moments des passages pour me les remémorer.

C'est un roman bien écrit, qui se lit facilement.

En conclusion, il s'agit d'une bonne lecture, que je recommande à tous, et notamment aux férus d'histoire et d'archéologie.
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Mémoires de déesse pourrait être considéré comme un roman autobiographique. Il est écrit à la première personne du singulier et le récit est du point de vue de la statue de cette déesse.

A travers ses yeux, tel un miroir, elle nous montre le milieu de l'art allant de l'expert au visiteur lambda en passant par le trafiquant d'art.

Les chapitres sont cours et chronologiques avec une alternance entre la période antique et la période contemporaine.

L'essence du roman est la quête d'identité de la déesse. Au lecteur de choisir car notre personnage principal est amnésique. Je pense qu'il pourrait s'agir de Déméter.

Déméter est une déesse grecque correspondant à Cérès dans la mythologie romaine. C'est une divinité associée à l'agriculture, aux moissons et à la terre cultivée et féconde. Lorsque sa fille Perséphone est enlevée par Hadès elle laisse la terre dépérir. le cycle des saisons est expliqué par ce mythe. Quand Perséphone est aux Enfers, sa mère est triste et nous avons l'automne et l'hiver. Lorsqu'elle retrouve Déméter, cette dernière est heureuse et nous avons le printemps et l'été.

Bien qu'étant passionné d'histoire de l'art, de mythes et de musées je n'ai pas accroché à cette lecture. J'ai mis plus de quinze jours à lire tout juste deux cents pages. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages bien qu'ils soient un peu développés et pas seulement de passage sous les yeux de la statue. En plus de l'identité de la statue je trouve que beaucoup de questions restent sans réponse.
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