AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Philippe Pivion (19)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Brigadistes !

A l'occasion du 80ème anniversaire de la création des Brigades Internationales, les Editions du Caïman s'associent aux Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER) pour nous offrir un recueil de nouvelles noires, Brigadistes! préfacé par Cécile Rol-Tanguy. Le cahier des charges est le suivant: « L'angle des nouvelles est libre : univers violent de la Guerre d'Espagne, regard tragique et pessimiste, aspect politique, complexité, mais aussi solidarité Internationale, histoires d'amour, collectivisme, vie artistique... tout cela en lien avec les Brigades Internationales ». Les 20 collaborateurs, auteurs comme Patrick Bard, Didier Daeninckx, Michel Embarek, dessinateurs comme Bruno Loth, musiciens comme Cali, nous livrent des histoires personnelles ou non sur ces volontaires venus du monde entier se battre aux côtés des Républicains espagnols.

Brigadistes est un recueil homogène, riche de souvenirs de famille, de rencontres, d'amitiés, de lectures, qui fait revivre pour le lecteur le Bataillon Commune de Paris, le Winnipeg, la compagnie France Navigation, la Retirada…

Brigadistes!, en vingt nouvelles de qualité, rend un bel hommage aux 35.000 volontaires de 53 nationalités, dont beaucoup payèrent au prix fort leur engagement. Elles nous permettent aussi de faire connaissance avec des auteurs moins connus dont on a hâte de lire les ouvrages, je pense à Patrick Fort dont la nouvelle intitulée "Els ombres del coll dels Belistres" m'aura beaucoup touchée. On espère que cette belle initiative trouvera l'écho qu'elle mérite.

Commenter  J’apprécie          694
L'estafette

Avec ce livre sélectionné lors de la dernière opération Masse Critique, je découvre Philippe Pivion. N'ayant trouvé que peu de renseignements sur internet sur cet auteur, j'en déduis juste d'après les titres de ses quelques ouvrages, qu'il est spécialisé dans le roman historique.



Philippe Pivion entraîne son lecteur sur les traces d'un jeune soldat d'origine autrichienne prénommé Alf, appartenant au 16e RI de réserve bavarois. Nous sommes près d'Haubourdin, dans la banlieue de Lille, entre 1915 et 1918. La guerre fait rage, au milieu de la canonnade, sa mission consiste à transmettre à vélo les ordres du commandement aux chefs de bataillon en arrière du front. Il est "estafette" et accomplit son travail avec beaucoup de volonté. Blessé, il obtiendra même la Croix de fer. Son temps libre, il le passe seul, à peindre des tableaux en extérieur, à deux pas des combats. Il se confie peu à ceux qu'il côtoie. On découvre malgré tout petit à petit ses problèmes relationnels avec son père, son amour inconditionnel pour sa mère et ses échecs pour entrer à l’École des Beaux-Arts de Vienne, mais aussi sa haine de l'étranger et cette suspicion de schizophrénie détectée par un médecin militaire.



J'ai été sidérée par ce récit. Comment imaginer au début de cette lecture que cet homme peu sociable, mal à l'aise avec les femmes, servile avec ses supérieurs ait pu devenir le dictateur, harangueur de foule que l'on connait, car vous l'avez deviné, ce soldat n'est autre qu'Adolf Hitler. Ce roman est l'occasion pour Philippe Pivion de peindre le quotidien des civils pendant cette guerre. On découvre ainsi ceux qui collaborent ouvertement avec l'occupant par intérêt financier, ceux qui font avec et ceux qui luttent dans l'ombre. A travers le destin tragique des familles Sémaillé, Brisquepoil et Vanousten, la palette est complète. J'ai été plus sensible à cette partie de l'histoire. L'auteur utilise sa plume pour dépeindre la nature immuable au fil des saisons, puis soudain un détail dans cette terre gorgée de morts ramène le lecteur dans la cruauté du réalisme. L'immersion dans la tragédie ambiante est tout à fait réussie.

Je regrette juste que l'auteur n'est pas plus joué avec l'anonymat de ce soldat en effaçant notamment le sous-titre de la première de couverture "Comment Adolf est devenu Hitler" . C'était pourtant bien parti puisque son nom entier n'est que dévoilé à la toute dernière ligne du livre. Pourquoi alors n'avoir maintenu qu'un demi-suspense ?



Merci à Babelio et aux Editions Ramsay (attention tout de même aux nombreuses coquilles) de m'avoir permis de découvrir à travers ce titre auquel j'accorde un 14/20, un auteur, une période de l'Histoire et le passé d'un homme perturbé psychologiquement qui explique en partie ce qu'il est devenu.
Commenter  J’apprécie          170
Le Livre des trahisons

Avec le Livre des Trahisons, Philippe Pivion en termine avec sa trilogie du Quay d'Orsay consacrée aux années d'avant guerre.

Le 1er volume, le Complot de l'Ordre Noir évoquait les évènements de Février 1934 et la montée en puissances des ligues patriotiques.

Le 2nd Volume – Dès lors ce fut le Feu nous plongeait dans les affres de la Guerre d'Espagne.

Ce 3ème volume, consacré à l'année 1938 évoque les tristes évènements qui virent Adolf Hitler s'emparer de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie.

C'est une vraie leçon d'histoire qui nous est ici proposée par l'auteur.

Mêlant habilement roman et histoire, Philippe Pivion nous décrit de manière implacable le mécanisme qui vit l'Europe sombrer dans la folie.

Dès les premières pages du premier volume, les protagonistes sont là.

En France, épouvantés par la victoire du Front Populaire, la Cagoule tisse sa toile rêvant d'abattre cette 3ème République qu'elle hait.

En Espagne comme en Allemagne, la Démocratie est balayée.

Ce qui m'a frappé tout au long de ces pages, c'est d'abord la résignation des puissances occidentales face à Hitler. L'attitude des Anglais est ici particulièrement choquante. Est-ce par lâcheté, opportunisme ou peur d'un nouveau conflit, des peuples sont trahis, les juifs sont abandonnés à leur sort dans une indifférence qui fait froid dans le dos.

Et que dire de la France, les conflits de personnes sont tels que la classe politique préfère ne pas voir la réalité.

C'est un peu comme la chronique d'une défaite annoncée.

Face à cette catastrophe qui s'annonce Etienne Frottier est un peu le rayon de soleil de cette trilogie.

Ses amours avec Annabelle, sa volonté de ne rien céder sont comme des bouffées d'air frais avant la tempête.

Philippe Pivion laissait entendre qu'il n'en avait peut être pas fini avec ses héros. Et bien moi aussi, j'aimerai vraiment continuer le chemin avec eux.

Commenter  J’apprécie          140
L'estafette

Ayant lu (et apprécié) il y a quelques mois La Part de l'autre de Eric-Emmanuel Schmitt, j'avais appris le rôle d'estafette d'Hitler durant la guerre de 14-18. Quand j'ai vu le nouveau livre L'estafette de Philippe Pivion, j'ai eu immédiatement envie d'en savoir plus sur cette période, le AVANT, le COMMENT peut-être aussi, parce que ce personnage m'est tellement incompréhensible, oui littéralement au-delà de ma compréhension, de tout ce qui me semble possible, réel, existant. Comment une estafette est devenue chancelier, est devenue dictateur ?



L'histoire se déroule durant les 3 dernières années de la Première Guerre Mondiale. Nous suivons Alf, l'estafette, dans son quotidien, ses missions, ses missives, ses "œuvres", car il a toujours un cahier et un crayon à la main, il veut devenir artiste peintre. Nous rencontrons également plusieurs familles du Nord de la France, qui survivent à cette occupation, à la proximité du front, la privation des biens les plus élémentaires : chaleur et nourriture, la présence de l'occupant, jusque dans les chambres de leur propre maison, la déportation soudaine des femmes au bon vouloir de la Kommandantur.

Ces personnages sont aussi développés que l'estafette et leurs histoires s’entremêlent à plusieurs reprises.



Petit plus qui m'a immergée encore mieux dans le récit, j'ai été surprise et touchée de retrouver les noms de nombreuses villes que je connais, notamment celle de ma naissance. Ces communes ont connu l'horreur et résisté jusqu'à aujourd'hui.



La vie sur le front durant les longues périodes d'attente et les courtes batailles est bien décrite. Mais mes parties préférées concernaient les civils, les gens du Nord.



Une lecture enrichissante à plusieurs niveaux pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Ramsay. LE point négatif qui m'a vraiment ennuyée est la présence de coquilles, j'en conserve la liste à votre disposition.

Merci



Commenter  J’apprécie          50
Brigadistes !

Brigadistes! Un magnifique recueil de nouvelles qui ont toutes un même objectif: rendre hommage à ces membres des Brigades Internationales qui voulaient, en dépit de leurs différences idéologiques, lutter contre le fascisme durant la Guerre D'Espagne. De très beaux textes et de belles pépites à découvrir aux Editions du Caïman!
Commenter  J’apprécie          50
Les assassins de la paix

"Les assassins de la paix".

JAMAIS un livre n'aura aussi bien porté son nom!



"Les assassins de la paix" raconte comment, au sortir de la première guerre mondiale, les grandes puissances se sont entendues (ou pas...) pour se partager le monde comme un vulgaire gâteau.



J'ai trouvé particulièrement judicieux de la part de Philippe Pivion, de présenter en profondeur les négociations économiques et politiques qui ont eu lieu dans le cadre de la préparation du traité de Versailles, sous la forme d'un récit historique car cela rend l'assimilation de toutes les données plus digeste!



De plus, le personnage central, Daniel Renoult, journaliste engagé à l'Humanité et qui a réellement existé apporte beaucoup au récit. En effet, en nous introduisant au cœur du journal l'Humanité, nous percevons parfaitement les avis des différents protagonistes et ce qui se joue au travers de ces négociations entre grandes et moins grandes puissances. Suivre Daniel Renoult et ses collègues nous permet également de bien appréhender l'époque, le contexte économique et social dans lequel se trouve la France (suite à l'ampleur des saccages de l'armée allemande lors de sa retraite, les grèves et revendications, la place des femmes massivement licenciées pour permettre aux hommes démobilisés de retrouver leur emploi...), auquel s'ajoute l'ombre mortelle de la grippe espagnole.



L'auteur montre que les réunions de la Conférence de Paix ont permis de faire émerger des notions importantes telles que celle de la responsabilité pour crime de guerre, l'organisation internationale du travail, la journée de 8 heures (avec maintien de salaire, pour limiter la pauvreté donc la progression du bolchevisme) ...



Toutefois, il me reste de cette lecture un terrible sentiment de gâchis.

Je m'explique : Toutes les négociations en vue de la rédaction de ce fameux traité de Versailles m'ont vraiment dégouttée. Chaque pays cherchait à tirer la couverture à lui, développait des stratégies pour parvenir à ses fins, pour défendre ses intérêts sans penser aux conséquences refusant de voir l'incendie à venir!

La paix ainsi obtenue s'est avérée dangereuse pour la France et le monde. Le Président Wilson avait sans doute raison en disant "je suis venu pour tuer la guerre, mais n'aurions-nous fait que tuer l'Espoir?"



Comprendre cette période de l'Histoire n'est pourtant pas toujours facile. Et bien, je dois dire que Monsieur Pivion a parfaitement réussi son pari grâce à ce récit historique très vivant et très bien construit.



Un moment de lecture passionnant et fondamental car en découvrant tout ce qui s'est discuté et décidé en 1919, on prend conscience que bon nombre de conflits actuels ne sont en fait que les conséquences de ces choix!



Un porte photos en fin de livre aurait été sympa pour présenter Daniel Renoult et les endroits des moments importants évoqués dans le livre.



Je remercie TRES chaleureusement toute l'équipe de Babelio pour ce Masse critique très instructif et bien sûr les éditions "Le Temps des Cerises" qui m'ont fait connaître ce récit remarquable.

Commenter  J’apprécie          40
Le Livre des trahisons

Dernier volet d'une trilogie consacrée aux errances diplomatiques de l'Europe face à la montée du nazisme, ce roman se consacre à l'année 1938, année au combien importante. De l'Anschluss aux accords de Munich, on découvre l'envers du décor, les négociations, les doutes, les reniements, les erreurs de jugement... Et les trahisons, politiques, idéologiques mais également amoureuses. Passionnant.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          40
Dès lors ce fut le feu

Espagne,1936. Victor issu d'une famille aisée et royaliste française est recruté par la Cagoule pour infiltrer et semer la désorganisation au sein des brigades internationales. Après un long et difficile périple, les brigades entrent enfin dans Madrid en proie à de violents combats. Victor craint pour la vie de Dolorès, cette jeune ouvrière communiste nommée infirmière sur le front dont il a fait la connaissance à Paris, et pour laquelle il commence à éprouver des sentiments. Pourtant, tout oppose ces deux jeunes gens. Au contact de Dolorès et de Karl, un juif allemand qui a quitté l'Allemagne pour fuir le fascisme, les certitudes de Victor vont peu à peu voler en éclat...



MON AVIS : Après "Le complot de l'ordre noir" Philippe Pivion, continue de nous passionner avec ce roman historique de haute facture. Tous les ingrédients son réunis pour faire de ce roman un très grand roman historique. De prime abord, on pourrait pourtant penser que le sujet n'est pas des plus vendeurs. Il est vrai que la guerre d'Espagne n'est pas une des périodes historiques les plus connues, sur laquelle peu d'auteurs français se sont penchés. Pourtant, cette période est un élément charnière dans les évènements qui précipiteront la montée du fascisme en Europe.Le génie de Pivion c'est de faire vivre la grande Histoire à travers le destin de personnages issus du peuple auxquels il est tellement aisé de s'identifier. Philippe Pivion a apporté un soin infime à la psychologie de ses personnages. Il n'est qu'à lire les passages dans lesquels est évoqué le désarroi de Victor lorsque ses certitudes et ses opinions politiques volent peu à peu en éclat, pour mesurer à quel point le travail de l'auteur est digne des plus grands orfèvres. Ici se croisent la petite et la grande histoire d'une manière magistrale. L'écriture à la fois intelligente et précise transporte le lecteur en plein cœur de la guerre d'Espagne. Un des meilleurs romans historiques qu'il m'ait été donné de lire.
Lien : http://www.meellylit.com/
Commenter  J’apprécie          40
Dès lors ce fut le feu

Un très bon roman historique où l'on retrouve une histoire d'amour, des scènes de combat très dures et surtout, une présentation des turpitudes diplomatiques françaises. On comprend mieux à quel point la guerre d'Espagne a été un prélude à la IIème Guerre Mondiale et on réalise qu'avant Daladier, la politique extérieur française manquait déjà singulièrement de courage. Peut-être un peu manichéen.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          30
Brigadistes !

Les habitués du blog commencent à connaître le principe de cette collection, les autres pourront se reporter à ce que j’en disais au sujet de 50 ans après, des nouvelles de Mai 68 ou de C’est l’anarchie!. Côté auteurs et autrices… ah non, auteurs seulement! Bref, pas besoin de s’étendre, vous m’aurez compris. Côtés auteurs donc, on retrouve pas mal des habitués de la collection et donc de la première ligne de la littérature noire française actuelle. On retrouve surtout beaucoup de personnes qui ont déjà écrit sur la guerre d’Espagne (comme Maurice Gouiran, Ricardo Montserrat, Jean Ortiz, Philippe Pivion, les 3 Patrick: Amand, Bard, et Fort… ) mais qui ont aussi chanté à ce sujet (Pierre Domengès, Pascal Gabay, Tomas Jimenez, Serge Utgé-Royo, ou, peut-être plus inattendu ici, Cali, lui-même petit-fils de brigadiste) sans oublier les bédéistes Fabien Lacaf et Bruno Loth (qui sur notre sujet du jour est tout à la fois scénariste, illustrateur et éditeur de la série Ermo). Bref, des gens qui maitrisent un peu le sujet.



Brigadistes! n’a cependant pas vocation à être un ouvrage historique sur les Brigades Internationales. Il s’agit d’un recueil de nouvelles noires qui joue pleinement son rôle de nouvelle littérature réaliste qu’est la littérature noire. Ni historique ni hagiographique, le recueil donne au travers de différents parcours, différentes péripéties, un aperçu du vécu des brigadistes, de leurs souffrances, leurs espoirs et leurs désillusions, les solidarités et les divisions, les fidélités et trahisons…



Outre le plaisir de quelques textes à l’écriture particulièrement savoureuse, j’en garde le souvenir de quelques angles originaux comme Gilles Del Pappas qui nous narre une rocambolesque contribution de Marius Jacob au combat des brigadistes, la note punk 77 de Domengès, la touche sports populaires de Patrick Amand ou Roger Martin qui aborde la trop méconnue participation de noirs américains (et le soutien de certaines de leurs stars)…



Je n’en dirai pas plus car tout ce que je pourrais écrire sur le recueil sera moins intéressant à lire que le recueil lui-même. Fermez donc cette page et allez acquérir Brigadistes!.



Critique extraite d'un article publié sur le blog R2N2 à l'occasion de la mort de Josep Almudever Mateu, dernier membre encore en vie des Brigades Internationales.
Lien : https://romancerougenouvelle..
Commenter  J’apprécie          20
Les assassins de la paix

Essai historique, roman historique? Avec plus ou moins de bonheur, l'auteur a tenté le roman-essai historique. Je dirais malheureusement avec plutôt moins de bonheur. L'intention était louable: essayer d'éclairer les intrigues entre les vainqueurs de la Grande Guerre durant l'année 1919, et c'est plutôt bien fait et bien documenté. Mais la fiction alourdit le propos sans l'enrichir. C'est dommage. Ouvrage des Editions Le temps des Cerises obtenu dans le cadre de la Masse Critique
Commenter  J’apprécie          10
L'estafette

Nous accompagnons une famille du nord de la France dans la tourmente de la première guerre mondiale , prise dans les filets de l'occupation et parallèlement nous suivons Alf qui se construit dans l'art de la guerre , la solitude et dans un patriotisme exacerbé passant pour un être quelque peu dérangé auprès de ses compagnons ... en conclusion un roman fort intéressant, bien écrit et documenté. Une belle découverte , merci aux Editions Ramsay
Commenter  J’apprécie          10
Brigadistes !

20 nouvelles par des brigadistes, des historiens des romanciers sur les guerre d'Espagne et les brigades
Commenter  J’apprécie          10
Le Livre des trahisons

Les dessous de la grande l'histoire que l'ecrivain rend très passionante. Un livre qui fait découvrir (pour ceux qui, comme moi, ne le savaient pas) la tentative de certains militaires allemands de faire chuter Hitler. Un livre vraiment reussi
Commenter  J’apprécie          10
Le complot de l’Ordre noir

2 avr. 2016 11:53:43
Commenter  J’apprécie          10
Le complot de l’Ordre noir

Je recommande à tous ceux qui aiment l’Histoire avec un grand H de se précipiter sur le Complot de l’ordre noir. Parce qu’il est bien écrit, palpitant à souhait, fourmille de rebondissements, comme à l’époque des meilleurs romans populaires du XIXe, dépeint avec un grand souci d’exactitude les milieux diplomatiques et le Quai d’Orsay, [...], mais surtout parce que, [...], Philippe Pivion bouscule certaines – fausses – 
vérités établies et, en étayant 
son récit sur des faits indiscutables, rétablit une vérité historique qui déplaira 
à certains.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
Commenter  J’apprécie          10
Les assassins de la paix

Un roman historique intéressant sur les dessous des négociations de paix à la suite de la fin de la Première Guerre Mondiale.



Une mise en avant très fine des intrigues et autres manœuvres ayant conduit à la signature du Traité de Versailles. On y voit que - loin de toujours rechercher l'intérêt général - enjeux géopolitiques, interférences des politiques nationales et ego des différents acteurs ont pu sensiblement parasiter les discussions.



Ce roman, qui entremêle faits historiques et fiction, est précis. J'ai trouvé la plume fluide et agréable. Le côté humain des personnages est bien travaillé et laisse le sentiment que certains des dirigeants de l'époque n'avaient peut-être pas la stature d'homme d'Etat nécessaire à la gestion de cette situation.
Commenter  J’apprécie          00
L'estafette

Après avoir été fortement déçue par La Part de l'autre d'Eric-Emmanuel Schmitt, je mettais beaucoup d'espoir dans ce roman historique, l'Estafette de Philippe Pivion. Ces deux ouvrages ont en effet comme point commun le passé d'Hitler, et plus précisément comment Adolf est devenu Hitler.



S'ouvrant en 1915 et se terminant en 1918, ce roman couvre la fin de la Première Guerre mondiale. Outre les pérégrinations d'Adolf Hitler, plusieurs autres personnages d'origine et de classe différentes sont mis en avant. J'ai particulièrement apprécié ces destins liés, même si ces récits de guerre restent assez durs à lire (j'ai d'ailleurs dû arrêter ma lecture après certains passages, le temps de digérer tout ça). le fait de passer de l'histoire de civils à celle de l'estafette Hitler permet de porter un regard global sur la guerre, mais aussi plus humain. Plutôt que de rester concentré sur Hitler, Philippe Pivion brasse plusieurs classes de la société, et nous en apprend plus sur la vie durant ces temps de guerre.



Je reste toutefois quelque peu sur ma faim concernant le passage d'Adolf à Hitler. le récit s'arrête en effet à un moment crucial, et j'aurais aimé connaître la suite, car même si les idées commencent à germer dans le cerveau d'Hitler, je pense que c'est vraiment à ce moment charnière que tout se met en place. du coup, le récit axé sur lui ne m'a pas toujours convaincue, trouvant les ficelles un peu grosses, notamment

Gros bémol pour les (trop) nombreuses coquilles (est-ce si difficile de différencier "tache" de "tâche" ?!).



L'Estafette est un roman historique que je conseille pour en apprendre plus sur la vie quotidienne des civils pendant la guerre et le personnage d'Adolf avant qu'il ne devienne Hitler. Un ouvrage très riche et bien documenté, avec des personnages tantôt touchants tantôt exécrables.
Commenter  J’apprécie          00
Dès lors ce fut le feu

Espagne,1936. Victor issu d'une famille aisée et royaliste française est recruté par la Cagoule pour infiltrer et semer la désorganisation au sein des brigades internationales. Après un long et difficile périple, les brigades entrent enfin dans Madrid en proie à de violents combats. Victor craint pour la vie de Dolorès, cette jeune ouvrière communiste nommée infirmière sur le front dont il a fait la connaissance à Paris, et pour laquelle il commence à éprouver des sentiments. Pourtant, tout oppose ces deux jeunes gens. Au contact de Dolorès et de Karl, un juif allemand qui a quitté l'Allemagne pour fuir le fascisme, les certitudes de Victor vont peu à peu voler en éclat...



MON AVIS : Après "Le complot de l'ordre noir" Philippe Pivion, continue de nous passionner avec ce roman historique de haute facture. Tous les ingrédients son réunis pour faire de ce roman un très grand roman historique. De prime abord, on pourrait pourtant penser que le sujet n'est pas des plus vendeurs. Il est vrai que la guerre d'Espagne n'est pas une des périodes historiques les plus connues, sur laquelle peu d'auteurs français se sont penchés. Pourtant, cette période est un élément charnière dans les évènements qui précipiteront la montée du fascisme en Europe.Le génie de Pivion c'est de faire vivre la grande Histoire à travers le destin de personnages issus du peuple auxquels il est tellement aisé de s'identifier. Philippe Pivion a apporté un soin infime à la psychologie de ses personnages. Il n'est qu'à lire les passages dans lesquels est évoqué le désarroi de Victor lorsque ses certitudes et ses opinions politiques volent peu à peu en éclat, pour mesurer à quel point le travail de l'auteur est digne des plus grands orfèvres. Ici se croisent la petite et la grande histoire d'une manière magistrale. L'écriture à la fois intelligente et précise transporte le lecteur en plein cœur de la guerre d'Espagne. Un des meilleurs romans historiques qu'il m'ait été donné de lire.
Lien : http://www.meellylit.com/
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Philippe Pivion (50)Voir plus

Quiz Voir plus

La culture manga, niveau difficile

"Manga" est un mot japonais, ça veut dire quoi en français?

'Dessin sublime'
'Image dérisoire'
'Bande dessinée'
'Le Japon vaincra'

7 questions
147 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , japon , bande dessinéeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}