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3.69/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Philippe Pivion a été président d'un Office HLM et garde des responsabilités au sein de la Fédération Nationale des OPHLM et des OPAC HLM.

Source : Amazon
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La chronique de Gérard Collard - Dès lors ce fut le feu Il ya quelques temps, Gérard Collard vous avez proposé un roman historique passionnant, celui de Philippe Pivion "Le complot de l'Ordre Noir". Ce même auteur vient de publier récemment, toujours aux éditions du Cherche Midi un nouveau roman tout aussi génial "Dès lors ce fut le feu"... Regardez ce que notre libraire cathodique en pense... Regardez... La présentation du livre "Dès lors ce fut le feu" par l'éditeur : Espagne, 1936. Après un périple semé d'embûches, les Brigades internationales entrent dans Madrid à feu et à sang. En leur sein, des cagoulards infiltrés, dont Victor, sèment désorganisation et mort. Au front, Dolorès, communiste et ouvrière propulsée infirmière, en tombe amoureuse. Madrid qui, à la suite du coup d'Etat de Franco, a vu la plupart de ses ambassades abandonnées, est assiégé. Etienne Frottier y est nommé parle Quai d'Orsay. Là, il découvre une ambassade envahie par les "asilés", ces 700 franquistes qui y ont trouvé refuge. Tandis que les destins s'entrecroisent, les personnages, broyés par les événements, sont contraints d'agir contre leurs convictions. Dans Madrid bombardé, le consul du Chili, Pablo Neruda, est congédié pour ses poèmes engagés en faveur des républicains. le lecteur est happé dans l'engrenage. Comme les héros, il frémira aux récits terribles des combats de la Cité universitaire, du pont des Français ou de la Jamara. Dans cet univers de haine, de traîtrises et d'embuscades, amours et luttes se confondent. Ce roman, servi par un ...

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
En sortant, Nebe entrevit une vieille connaissance, Bernie Gunther, assis dans un club, un verre de whisky en main, en train de faire du gringue à une superbe blonde dont la jupe fendue laissait entrapercevoir le haut des bas sur des jambes délicieusement tournées. Il passa rapidement pour ne pas avoir à le saluer. P83
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C'est ici, à Madrid, que se trouve la frontière de l'esclavage. C'est ici, à Madrid, que deux civilisations incompatibles s'affrontent dans une grande lutte ; amour contre haine, paix contre guerre, la fraternité du Christ contre la tyrannie de l'Eglise.... P271
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De quelle saison s'agissait-il ? Tout était détraqué, l'hiver commençait en automne et se substituait au printemps.
Ce n'était pas l'été, car autant les hivers paraissaient interminables, glacials, gorgés d'humidité à faire pourrir le grain, autant l'été, lui, n'était que chaleur torride et suffocante, favorisant l'explosion d'odeurs atroces, brûlant la peau, recroquevillant les tissus boueux, noircissant les faces hallucinées des hommes. Même les milliards de mouches devaient faire effort pour déployer leur trompe et sucer avec délice les viandes putréfiées qui boucanaient sous les assauts de rayons faisant se tordre l'air.
Ce devait être l'automne, l'automne 1915.
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Moi, pour tout vous dire, mais vous le savez déjà, je n'aime ni les rouges, ni les anticlericaux. Je préfère un Franco aux menaces que fait peser un Staline sur ce pays. Mais je constate que votre vieux continent, mes chers, est la proie de forces anticléricales dont la seul vertu à vos yeux réside dans leur anticommunisme. Ne pas s'occuper de l'Allemagne aujourd'hui, c'est lui laisser les mains libres pour que demain elle s'occupe de vous ! P221
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Il opina, sourit, mais il avait quelques difficultés à apprécier les démonstrations victorieuses de ceux qui restaient loin du front et tenaient les statistiques des pertes journalières traçant de belles courbes ascendantes ou descendantes, qui provoquaient sourires de satisfaction ou moues réprobatrice chez les galonnés qui comptaient les vies humaines comme s'ils répertoriaient les boites de conserve sorties d'une chaine. P14
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La politique sans morale, c'est une politique sans principe. Et lorsque des dirigeants d'un pays sont dénués de tout sens moral, rien, plus rien ne peut entraver leur soif de puissance et de pouvoir....... Au nom de Dieu, on ne peut laisser en place un ordre d'assassins !. P349
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C’est la science qui a remis tout cela d’aplomb. Et les obscurantistes ont dû capituler. Ne te fie jamais aux apparences et aux phrases du style « c’est comme ça, on n’y peut rien ». La volonté permet d’aboutir à tout, même à l’incroyable.
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Il avait pu examiner la différence entre les deux armées. L'une fagotée d'un bleu horizon pour la veste et d'un pantalon garance, cela manquait sérieusement de discrétion, même d'allure. Les Allemands formidablement disciplinés étaient vêtus de gris verdâtre, plus discret. Tout le monde savait que le képi et le casque en cuir bouilli des Prussiens, le picklhaube, ne protégeaient pas la tête des militaires enfoncés dans les tranchées. Or c'était la seule partie du corps dépassant parfois des parapets.
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Quand il était six heures du matin, il était maintenant cinq heures. Tandis qu'à l'église, le bon Dieu affirmait qu'il était sept heures, bien que le clocher indiquât l'heure officielle, comme c'en était l'obligation, mais le curé changeait celle des messes pour rester calé sur la pratique ancienne, vérifiée grâce à un antique cadran solaire. Bref, plus personne n'y comprenait rien.
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Finalement, soulagé de ne plus voir ces horreurs abjectes, il quitta Berlin et grimpa dans le train qui le conduisit en cette fin septembre au saillant d'Ypres. Alf y vit un signe, revenir ainsi où tout avait commencé pour lui voici exactement quatre ans. 1914, l'apprentissage de la tuerie, les assauts terribles, les cadavres derrière lesquels on se protégeait, ceux sur lesquels on dormait à défaut d'autre lieu, ceux sur lesquels on appuyait du pied avec force afin de bondir à l'assaut. Ypres, objet de quatre longues années de combats au milieu de marais, d'éboulis, de bombardements incessants qui déterraient les milliers de morts, les transformaient en hachis, en viande pulvérisée qui tapissait les mottes de terre boueuse. Ypres un des lieux de prédilection de Satan.
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