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4.18/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1943
Biographie :

Pierre Brulé est un historien français, spécialiste de la Grèce antique.

Il réalise sa thèse à l'Université de Toulouse 2 sous la direction de Pierre Briant (thèse soutenue en 1977).

Il a été professeur d'histoire grecque à l'Université de Haute-Bretagne, Rennes II durant 20 ans et à St Brieuc 4 ans.

Auteur de nombreux livres dont certains sont ouverts à un plus large public que celui des spécialistes, comme un Périclès dans la collection Découvertes, une Vie quotidienne des femmes, chez Hachette, traduits dans de nombreuses langues.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Amour des garçons, si désirables à cette sortie de l'enfance où le corps se trouve dans un passage, la pédérastie est une des dimensions originales de la culture grecque ; plus qu'assumée, valorisée, autant qu'elle se conforme aux usages : un adulte actif - l'amant - vit une liaison passagère, platonique ou charnelle, ais toujours éducative, avec un enfant passif n- l'aimé.
Hors de ce cadre strict, la relation homosexuelle entraîne la réprobation.
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Et puis, en fil rouge de tant de travaux, se trouve le système religieux des Grecs, leurs dieux, leurs rituels, le sacrifice notamment, les affinités électives qui se jouent entre les dieux et les animaux qui leur sont offerts, entre les dieux et les plantes auxquelles ils sont associés. Jamais le chemin n'est convenu ni l'éclairage attendu, et ce livre-ci ne fait pas exception. Il traite du sanctuaire grec, mais s'ouvre sur une évocation du château de Chambord et se referme sur des tablettes en Linéaire B... Il fallait oser.

Avant-propos par Vinciane Pierenne-Delforge
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L'opposition des sexes
La ligne de partage entre le masculin et le féminin constitue un axe essentiel de cette société. Il est banal mais capital d'opposer l'intérieur féminin à l'extérieur masculin. Aux hommes : l'agora, le gymnase, le stade, l'Assemblée, la quasi totalité de la cité, puis l'espace sauvage et la mer ;
aux femmes : la maison.
Cette ligne de démarcation traverse même l'espace privé : dans son développement idéal,la maison grecque organise la ségrégation des sexes.
Opposition qui s'appelle domination.
L'a-t-on assez dit ? La cité grecque est un club d'hommes. Club d'hommes dominants.
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Grâce aux comptages automatisés qui rendent leurs utilisateurs si efficaces, on peut aujourd’hui facilement évaluer quantitativement la place prise par les différents vocables pour désigner le sanctuaire et cela aussi bien dans les sources littéraires qu’épigraphiques. Considérant ensemble ces deux types de sources, si, pour dire le « sanctuaire », to hiéron, c’est-à-dire la « chose » « sainte », « sacrée », arrive largement en tête, il est suivi par une troupe formée de néos, alsos et téménos au coude-à-coude, suivie encore par kêpos, plus loin on trouve hêrôon, mantéion, adyton et oikos… Si l’on ne considère cette fois que les inscriptions, c’est téménos qui arrive en tête. Mais les difficultés d’interprétation ne résident pas seulement dans cette absence de correspondance entre les lexiques de cultures différentes, mais aussi dans le fait que les termes aussi fréquents que téménos, alsos, kêpos, oikos, outre leur acceptation religieuse, en possèdent de fort profanes, car, selon les contextes, on pourra tout aussi bien les traduire, respectivement par « exploitation agricole ou parcelle », « bois », « jardin », « maison-maisonnée ».
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[…] Il est légitime de douter que les Grecs de l’Antiquité aient jamais conçu l’existence d’une catégorie « autonome » du saint/sacré, qu’elle fût jamais pour eux une notion au sens « pur ». C’est ainsi que jamais, par exemple, to hiéron fut « le sacré – le concept –, mais que c’était le sanctuaire – un sacré réifié. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’ils ont considéré le saint/sacré comme une qualité des choses. L’examen des mots l’exprime : le hiéron, c’est le sanctuaire, les hiéra, ce sont, entre autres, les objets sacrés, le hiéréion, c’est l’animal sacrificiel.
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"Raison" est préférable à "motif" synonyme général très prisé des historiens et par conséquent des étudiants, mais jamais analysé. C'est un remplaçant de "cause" ; mais comme "influence", cet autre fourre-tout historique prisé, il n'explique finalement jamais rien. On devrait remplacé "motif" par "raison", terme qui souligne l'existence d'un processus de prise de décision.
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C'est ainsi qu'on pourra accomplir le programme de Droysen, déjà cité : les historiens " doivent savoir ce qu'ils cherchent ; alors seulement ils trouveront. Posons aux choses les bonnes questions, elles répondront".
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