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Citations de Pierre Minvielle (18)


Parmi les autres commensaux de la Vanoise, il faut citer la marmotte vivant en famille dans des terriers. Elle sort de son refuge pour se nourrir, mais elle le réintègre au coup de sifflet des sentinelles que la colonie dispose toujours ça et là pour guetter le danger. Ne bougez pas, attendez; les marmottes finiront par venir voir si vous êtes toujours là.
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Au Canada, la première impression s'habille de démesure. Vous voulez des plaines ? Regardez ces centaines de kilomètres qui s'étalent jusqu'à vous donner le vertige de la platitude.
Des montagnes ? Appalaches ou Rocheuses vous sont servies sur un plateau d'infini.
Des fleuves ? Le Saint-Laurent ne se lasse pas de ressembler à la mer comme pour célébrer ces épousailles vénitiennes d'un monde qui vient de naître.
Des lacs ? Il en éclot comme fleurs des champs au printemps.
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Parmi les sommets pyrénéens de plus de 2000 mètres, voici ceux qui sont les plus fréquentés. Le plus réputé est le Mont Vallier (2838 m) ; il doit son nom au premier évêque de Couserans, Valerius, qui l'aurait gravi et y aurait planté une croix. C'est le "seigneur du Couserans", dont le dôme majestueux se voit depuis Toulouse.
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Déchirés au XVIIe siècle par des rivalités internes, les Iroquois luttèrent cependant contre les Français (massacres des missionnaires, 1642-1649) et contre les Hurons. Ils jouèrent un grand rôle au XVIIIe siècle dans les conflits qui opposèrent Français et Anglais en Amérique. Après la guerre d'Indépendance, les Iroquois se réfugièrent au Canada ou furent déportés dans le Missouri.
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Un demi-siècle, ça n’est pas trop pour trier les signes du paysage et de la vie, séparer le primitif de l’éternel humain, le pittoresque du grandiose… (p. 11)
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[…] chez les gens simples, l’amitié se passe de politesse. (p. 14)
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A la sortie du lac d'amont, la Niagara est une rivière large, calme ; puis son courant s'accélère. Bientôt s'offre un des plus beaux spectacles naturels d'Amérique du Nord : l'immense cataracte au bruit assourdissant, surmontée d'une colonne de gouttelettes irisées qu'on aperçoit dans un rayon de 30 km. L'île de la Chèvre sépare la cataracte en deux : la chute américaine, 50 m, et la chute canadienne, 48 m, qui écoule 95 p. 100 du débit. Enfin, la rivière s'échappe par un canyon étroit et tortueux vers le lac inférieur.
Les visiteurs affluent du monde entier pour admirer les chutes, particulièrement spectaculaires du côté canadien. Les deux villes de Niagara Falls ont une importante fonction hôtelière et touristique.
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Dans la mesure où la cuisine de chaque pays reflète son héritage culturel, on peut dire que la cuisine canadienne est la traduction gourmande de son multiculturalisme. Les vagues successives d'immigration ont introduit dans le pays une variété infinie de plats qui se sont peu à peu diffusés hors des groupes ethniques qui les avaient importés. Ainsi, on peut relever dans le même livre de cuisine canadienne contemporain de nombreuses recettes d'origine anglo-saxonne (muffins ou scones à servir avec le thé, puddings ou tourtes à la viande), côtoyant des mets français, allemands, hollandais, italiens, russes, polonais, hongrois, chinois ...
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Notre première approche de Rodellar fut une suite de « oh ! ». Le barranco Fondo et ses précipices purpurins, l’entaille immense de Barcez entre deux môles basculés, la béance du Bocazal de los Gatos, déjà ombreuse vu l’heure tardive, sans cesse le paysage renouvelait sa magie, relançait l’éblouissement. Enfin parvenus à Rodellar (après huit heures de trajet), une certitude en nous : ce cul-de-sac touchait aux limites du monde. (p. 12)
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Le reste du paysage, encore dans l’ombre, étalait une mosaïque de forêts, de maquis et de champs dont les verts étaient encore ambrés de bleus empruntés à la nuit. Cultures et terres sauvages s’imbriquaient. (p. 18)
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Barranco. Un vocable qui ne m’était pas familier mais dont la rugosité pour une oreille française traduisait bien la dégringolade des falaises alvéolées et de pierriers buissonneux qui se développaient dès l’entrée du village. (p. 21)
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Le monolithe se dressait sur un socle dépendant d’une formation rocheuse plus vaste, majestueuse, crénelée, avec des échauguettes et des tours flanquantes, des fenêtres haut perchées, des courtines et des meurtrières. Bien entendu, nous avons baptisé cet ensemble : « la Citadelle ». De leur côté, les habitants l’appellent « El Real ».
A elle seule, une telle convergence d’inspirations laisse entrevoir la puissance suggestive du site, l’un des plus beaux que je connaisse au monde. Dans ce tronçon du barranco, tout hérissé de pitons et de lances, creusé d’alvéoles, percé de lucarnes et peuplé de vautours, une géopoétique s’impose à laquelle les Arabes, qui conquirent la région au Xe siècle, n’ont pas échappé, eux qui baptisèrent le lieu « Maskhrun », la Demeure des sorcières. (p. 23-24)
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[…] le chemin louvoyait, côtoyait, contournait. Fruit de l’intelligence… millénaire que les hommes avaient exercée pour aménager l’hostilité de ce terroir, son tracé était tout simplement admirable. Finalement, de raidillons en carrefours, les chemins tissaient un réseau qui cimentait l’unité de la sierra de Guara et peut-être même la fondait-il. (p. 35)
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[…] une sierra au sens étymologique du mot, c’est-à-dire une lame de scie. Un sentier, là-dedans ? Impossible ! Puis, vous suivez le chemin. Il perd juste quelques mètres, atteint le bord de l’ébréchure ; et précisément, à cet endroit, se démasque une corniche, la seule de toute la face interne de la bombe géologique. (p. 38)
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Toutes mes tentatives de reconstruction aboutissaient à un nouvel écroulement. Jusqu’au moment où est intervenu Mariano Cebollero. Vieillard plein de sagesse, Mariano m’a d’abord regardé faire, puis il m’a interrompu, a saisi une pierre plate avec ses vieilles mains nouées de rhumatisme et l’a placée à l’endroit voulu.
-C’est la beauté d’une surface qui doit te guider. Cette face-là sera à l’extérieur. Pour le reste, c’est une affaire de cadence. Place les pierres ni trop vite ni trop lentement. Juste comme il convient pour qu’elles s’emboîtent d’elles-mêmes.
Les pierres ainsi imbriquées émettent un claquement quand elles s’encastrent. Le timbre de ce claquement est un guide infaillible. (p. 49)
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Champollion Jean-François. Egyptologue français né à Figeac en 1790, mort à Paris en 1832. Il étudia les langues orientales connues qui pouvaient l'aider à déchiffrer les inscriptions hiéroglyphiques, convaincu que la langue copte était une forme tardive de l'écriture égyptienne. Grâce à l'examen de la pierre de Rosette dont les textes étaient rédigés en démotique, en hiéroglyphes et en grec, il put décrypter l'écriture égyptienne, en s'aidant également d'une inscription de Philae où se trouvaient à la fois les noms de Ptolémée et de Cléopâtre, qui présentaient des sons identiques.
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Mykerinos (pyramide de).
La plus petite des trois grandes pyramides de Gizeh : 66 mètres de hauteur et 108 mètres de côté, dont le revêtement en calcaire a entièrement depuis le XVIe siècle.
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La très ancienne vocation de passage qui marque l'histoire de la Maurienne et de la Tarentaise n'a pas manqué de susciter très tôt la construction de monuments religieux, abbayes ou moutiers fonctionnant comme des gîtes d'étape.
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