A la sortie du lac d'amont, la Niagara est une rivière large, calme ; puis son courant s'accélère. Bientôt s'offre un des plus beaux spectacles naturels d'Amérique du Nord : l'immense cataracte au bruit assourdissant, surmontée d'une colonne de gouttelettes irisées qu'on aperçoit dans un rayon de 30 km. L'île de la Chèvre sépare la cataracte en deux : la chute américaine, 50 m, et la chute canadienne, 48 m, qui écoule 95 p. 100 du débit. Enfin, la rivière s'échappe par un canyon étroit et tortueux vers le lac inférieur.
Les visiteurs affluent du monde entier pour admirer les chutes, particulièrement spectaculaires du côté canadien. Les deux villes de Niagara Falls ont une importante fonction hôtelière et touristique.
Dans la mesure où la cuisine de chaque pays reflète son héritage culturel, on peut dire que la cuisine canadienne est la traduction gourmande de son multiculturalisme. Les vagues successives d'immigration ont introduit dans le pays une variété infinie de plats qui se sont peu à peu diffusés hors des groupes ethniques qui les avaient importés. Ainsi, on peut relever dans le même livre de cuisine canadienne contemporain de nombreuses recettes d'origine anglo-saxonne (muffins ou scones à servir avec le thé, puddings ou tourtes à la viande), côtoyant des mets français, allemands, hollandais, italiens, russes, polonais, hongrois, chinois ...
Déchirés au XVIIe siècle par des rivalités internes, les Iroquois luttèrent cependant contre les Français (massacres des missionnaires, 1642-1649) et contre les Hurons. Ils jouèrent un grand rôle au XVIIIe siècle dans les conflits qui opposèrent Français et Anglais en Amérique. Après la guerre d'Indépendance, les Iroquois se réfugièrent au Canada ou furent déportés dans le Missouri.