Pierre Wininger

La nuit de l’Horus rouge est le troisième tome des aventures de Victor Billetdoux et le dernier terminé. L’original date de 1982, mais la jeune maison d’éditions Les Aventuriers de l’Étrange a réédité l’ensemble de ses aventures en 2021. Ils sont donc assez facilement trouvable et commandable en librairie.

Cette troisième aventure de Victor Billetdoux se situe dans un Paris début XXe siècle emprunt de sciences occultes et de magie égyptienne et qui voit aussi fleurir les premiers studios de cinémas.

Des cadavres flottent sur la Seine au moment de la crue de 1910. Chaque cadavre possède une aiguille plantée en plein cœur, une aiguille à l’effigie du dieu Thot, dieu de la mort en Égypte antique.

Dans un Paris enneigé, Victor Billetdoux devient le témoin d’une lutte fratricide entre deux branches d’une même secte ésotérique mélangeant forces de l’esprit et magie égyptienne. Des quais de Javel au Parc Montsouris, des souterrains de la capitale aux premiers studios de cinémas, il assiste, stupéfait, à l’affrontement.

Le scénario est moins alambiqué que pour les deux premiers épisodes mais presque trop linéaire. En vérité, l’intrigue policière n’a aucune importance. Un peu comme dans certains des premiers épisodes d’Adèle Blanc-Sec de Tardi, Pierre Wininger joue plus sur l’ambiance de la capitale parisienne. Décor parfait de la Belle époque, sous une neige romantique. L’affrontement entre les fanatiques de religion égyptienne est plus parodique qu’autre chose et la surenchère dans leur combat, les twists nombreux font sourire. Cet humour est vraiment un réel plus de l’album.

Les héros ne sont réellement des détectives mais des témoins. On tremble parfois pour eux mais ils sont complètement dépassés par les évènements.

Niveau dessin, Wininger apporte une touche mélancolique et romantique dans une histoire de grand guignol.

Un album qui se lit donc avec beaucoup de plaisir, même si son souvenir ne restera pas impérissable.

J’ai été fort surpris de retomber sur cette BD qui paraissait dans la revue ‘Okapi’ dans les années 80. Elle en a publié beaucoup, qui ont toutes sombré dans l’oubli. Certaines à juste titre, d’autres – et celle-ci en fait partie - moins.



Dans les années 1900, Nicéphore Vaucanson, reporter parisien, embarque à bord d’un cap-hornier en route pour le tour du monde. Au moment de monter dans le navire, un homme muni d’un pendule l’alpague soudain, lui tient un discours confus et inquiétant, disparait tout aussi vite. A bord, l’ambiance est étrange. Il n’y a que quelques passagers et l’un d’entre eux, un scientifique, tient d’obscurs conciliabules avec le capitaine. Des cauchemars mêlant l’homme au pendule et des monstres issus de l’Egypte antique assaillent le héros. Après avoir doublé le Cap-Horn, surprise : le navire abandonne soudain sa route et met cap vers le sud. Quelques jours plus tard, il heurte des étranges plaques d’herbe à la dérive. Le lendemain, une île est en vue. Une île qui ne figure sur aucune carte…



Le dessin était excellent, avec un quelque chose d’humide collant bien à l’aspect nautique. L’ambiance de mystère était très bien rendue, l’idée centrale originale. En somme, un coup de crayon intéressant, de l’imagination, un univers sortant des sentiers battus… L’âge d’or de la bande-dessinée franco-belge était passé, mais nos auteurs étaient encore capables de quelques fulgurances.

Deuxième suite de ‘’Evergreen’’. L’herbe aquatique continue d’entraver les communications maritimes, seuls les bâtiments les plus solides pouvant rompre ses bancs. Scientifiques et inventeurs de tout poil s’activent, tentant d’être le premier à trouver un moyen de détruire ce truc à priori indestructible. Les choses s’accélèrent quand un milliardaire américain décède en léguant sa fortune à celui qui trouvera…



Quelques semaines plus tard, l’expérience de l’un des candidats les plus sérieux est brutalement interrompue par une troupe d’homme portant des masques d’Osiris. De son côté le héros, Nicéphore Vaucanson, est contacté par un curieux individu 50 %-scientifique 50 %-mystique 50 %-historien et 100 %-paranoïaque, mais qui bizarrement a l’air d’avoir tout de même des informations intéressantes. Jusqu’au trois-quarts environ l’atmosphère de mystère magico-scientifique était excellente ; les dernières pages, malheureusement, livraient un dénouement loin d’être à la hauteur.



Ainsi se concluait (de manière assez décevante) une série qui avait largement plus de potentiel que le reste des productions de la revue. Je dois dire que, en matière de BD SF-fantastique, je n’ai jamais retrouvé cet équilibre entre la plume et le crayon dans aucune production plus récente. Trop d’entre elles affichent un dessin froid, mécanique (voir parfois franchement raté) ; d’autres se complaisent dans le gore inutile, et pour les plus prometteuses les scénarios se plantent généralement dans les écueils de la facilité. Et surtout, il faudrait savoir arrêter une série avant de devenir ridicule.

Deuxième épisode des aventures de Victor Billetdoux, les Ombres de Nulle Part, poursuivent sur la lancée du premier opus.

Les aventures du détective et de son ami archéologue sont toujours aussi rocambolesques, mais c’est aussi ce qui fait son charme. Paru à peu près au même moment que les aventures d’Adèle Blanc-Sec de Tardi, on est dans la même veine.

L’histoire se passe, cette fois-ci, intégralement à Paris. Dans un Paris fantasmé de la Belle époque si propice à ce genre d’intrigues mêlant sociétés secrètes, avancées technologiques steampunk, et mystères policiers.

En 1910, pendant la crue de la Seine, le meurtre d’un astronome de l’observatoire de Paris, la disparition et la recherche de documents déroutants, des hommes volants, un mystérieux culte d’Osiris dans les bas-fonds de la capitale provoquent un mélange étonnant mais une ambiance agréable.

On suit avec plaisir cette histoire, qui a bravé le temps depuis la fin des années 1970 et la vague steampunk apparue aux débuts des années 1980. On lit donc avec indulgence un scénario ésotérique un peu daté surtout grâce aux dessins de Pierre Wininger. Les personnages, très réussis, sont campés dans des décors travaillés qui créent une atmosphère de mystère assez remarquable. Les clairs obscurs et une mise en couleur nuancée donnent l’impression que tout se passe à l’aube ou au crépuscule.

Après la belle découverte du premier tome, cette réédition orchestrée par la petite maison Les Aventuriers de l’Etrange, se poursuit avec bonheur.

Le Caire, 1909. L’éminent égyptologue Alexander Appleton, parti effectuer des relevés dans la pyramide de Néferhotep, est retrouvé errant en proie au délire. Le journaliste Victor Billetdoux décide d’enquêter. Avec son ami, l’égyptologue Charles-Hippolyte Constant, il part explorer la pyramide en question. Ils découvrent un passage qui mène à une immense salle et, au pied de la statue de Neferhotep, un puits duquel s’échappe un cri d’horreur. Reparti au Caire pour s’équiper et descendre dans le puits, ils sont attaqués par d’étranges créatures. Ils vont poursuivre l’enquête entre l’Égypte et Paris pour découvrir quels terribles secrets cachent la pyramide oubliée.

Il s’agit ici d’une réédition de deux anciennes BD des années 70. Le scénario date donc de cette époque et cela se voit. Effectivement, sur le thème, on a fait beaucoup mieux depuis. Mais l’intérêt de cette œuvre est ailleurs. Cette histoire qui rappelle les premiers Adèle Blanc-sec (mais qui leur est antérieure) a surtout un goût de nostalgie très agréable. On est dans le genre de récits d’aventure teintée de fantastique qui étaient très à la mode dans les trente glorieuse. On se laisse porté par cette intrigue, et on tourne les pages sans ennuyer une seconde

Le dessin de Winniger est dans le registre de ces BD et colle parfaitement au récit. Une belle découverte donc. Pas un chef d’œuvre, mais une sorte de madeleine de Proust au parfum d’orient.

Deuxième épisodes aventures de Victor Billetdoux, détective et de son acolyte l'archéologue Charles Hippolyte Constant. Les aventures se déroulent cette fois-ci dans le Paris du début du XXème siècle, en 1910 au moment de la grande crue. Une nouvelle fois sciences et archéologie vont se mêler, s'entremêler au sein de cette enquête.



Un astronome de l'observatoire de Paris est assassiné et d'étranges hommes volants se déplacent sur les toits de Paris. Les deux héros vont nous entraîner dans le monde des sociétés secrètes, ésotériques de la capitale et nous rapprocher des membres vouant un mystérieux culte à Osiris.



Le graphisme a légèrement évolué depuis " oubliée" mais Pierre Wininger a gardé le principe de traits très simples pour les visages. Est-ce que Victor Billetdoux lui ressemble un peu ? Est-ce son double dessiné ? Charles Hippolyte Constant a une belle coupe afro comme on pouvait en voir dans les années 70. La représentation des bâtiments et de certaines scènes d'intérieur sont toujours aussi réalistes. On a parfois l'impression de retrouver l'atmosphère de films des années 50, comme certains Maigret tournés à Paris, avec beaucoup de scènes nocturnes.



La mise en couleurs de Anna J.Benczédi est intéressante. Je ne connais des versions originales que des extraits que j'ai vus sur la toile. La nouvelle colorisation semble donner plus de profondeur au dessin initial.



L'introduction pour le tome 3 "La nuit de l'Horus rouge" étant faite, j'ai hâte de plonger dedans pour connaître la suite et l'évolution des personnages.



Belle plongée dans une BD ancienne et la découverte d'un auteur très intéressant et oublié, car sûrement marginal.

J'ai découvert cette version alternative de "La pyramide oubliée" de Pierre Wininger chez un éditeur de Saintes, Les Aventuriers de l'Etrange. Il s'agit de la version de la pré édition parue en 1976 dans les numéros 5 à 8 du magazine Circus. Pour l'édition définitive de 1978, Pierre Wininger avait tout repris ne se satisfaisant pas de son jet initial en noir et blanc. L'éditeur Marc-Antoine Fleuret a convaincu les enfants de Winiger, disparu en 2013, d'éditer cette version originale montrant l'étendue du talent du dessinateur.



C'est le premier opus des enquêtes et ventures de Victor Billetdoux. L'action se déroule initialement en Egypte où le professeur Appleton est à la recherche de la pyramide de Neferhotep. On le retrouve errant dans le désert, tenant des propos incohérents au sujet de tablettes. Victor Billetdoux, journaliste, part à la recherche de cette pyramide pour trouver la solution à cette énigme.



On retrouve tous les ingrédients de ce type d'aventure : la pyramide, les codes secrets, la malédiction, la conspiration. On retrouve l'atmosphère de certains films tels les Aventuriers de l'Arche perdue, la Momie ou d'autres séries B ou C américaines. Les aventures de Billetdoux nous conduisent à Alexandrie, au Caire mais aussi à Paris.



Le choix de traiter l'histoire en noir et blanc est caractéristique de l'époque et le trait n'est pas sans rappeler celui de Jean-c=Claude Forest. Wininger jour sur les ombres en particulier pour les cènes dans la tombe. Certains éléments sont détaillés comme les monuments de Paris et d'autres sont justes suggérés.



Il y a parfois certains raccourcis et les dialogues permettent de faire la liaison avec la partie précédente mais ceci est sûrement lié au format, c'est une BD en 46 planches parue dans 4 numéros de la revue Circus comme indiqué précédemment.



Je ne connaissais ni Pierre Winiger et donc ni cette BD. C'est une belle découverte, agréable à lire et intéressante car elle permet de se pencher sur le processus créateur d'un dessinateur. C'est une idée très intéressante d'avoir édité cette version originale.

Tome 3 des aventures de Victor Billetdoux, dans la version revue quant aux couleurs par la maison d'édition Les Aventuriers de l'Étrange.



L'action se déroule toujours à Parsi en 1910 au moment de la grande crue de la Seine. Celle-ci transporte d'étranges cadavres qui en fait ont été dérobés à l'Institut Médico-légal. Victour Billetdoux et son ami égyptologue, Charles Hippolyte-Constant sont intrigués et mobilisés quant à cette découverte et par des pratiques rappelant l'Égypte ancienne. Les deux héros sont à nouveau entraînés dans une course poursuite après les les protagonistes de la secte d'Isis et sur les enjeux de pouvoir des hommes cherchant à en prendre le contrôle.



Pierre Wininger nous plonge en plein ésotérisme où la force des médiums est utilisée pour soulever ... des pyramides. Nous retrouvons les personnages du tome 2, même si on peut constater une évolution graphique dans leur représentation. L'histoire est complexe et l'auteur laisse la part belle à la partie concernant les pratiques occultes.



Les vues de Paris sont toujours aussi précises et magnifiques. Wininger à trouver les moyens de dessiner L'Égypte et Karnak à Paris en évoquant des studios de cinéma. Et là aussi le graphisme est saisissant.



Victor Billetdoux est un peu lunaire. Il ressemble à son créateur, Pierre Wininger, qui semblait évoluer dans un univers en décalage. Je lui trouve des faux airs de Patrick Dewaere, acteur de l'époque, lui aussi décalé et semblant aspiré par une autre monde.



Le tome 4 des aventures de Victor Billetdoux n'est pas paru dans les années 80, mais les Aventuriers de l'Étrange en accord avec la famille de Pierre Wininger, ont édité un tomme présentant le scénario et quelques planches. C'est un peu une des caractéristiques de cet auteur : des séries restées en suspens.



Je vais continuer à m'intéresser à lui et à son univers.

La pyramide oubliée est la première BD créée par Pierre Wininger. Elle a été diffusée pour la première fois dans plusieurs numéros de la revue Circus en 1976. La version originale était en noir et blanc. A l'occasion de la réédition, l'éditeur des "aventuriers de l'étrange" a convaincu les enfants de Pierre Wininger de mettre en couleurs. C'est cette version que je viens de lire.



J'ai eu l'occasion de découvrir chez le même éditeur, la version alternative de 1976. Totalement en noir et blanc, c'était les prémisses de la trilogie. La version finale est totalement différente (parue en 1978), ayant été remaniée totalement par Wininger. C'est très intéressant de voir comment un créateur peut faire évoluer son premier jet.



Sous le trait de Pierre Wininger, on retrouve l'influence de Jean-Claude Forest mais aussi des points communs avec Tardi. Celui-ci n'a pas été imité, la version alternative de "La Pyramide alternative" était antérieure à la première parution d'"Adèle Blanc Sec".



Cette BD et son scénario sont tout à fait dans l'esprit et la veine de ce qui était publié au milieu et à la fin des années 70. On pourrait faire référence aux "Aventuriers de l'Arche perdue" par exemple. Cela n'a rien à voir avec la production actuelle tant pour le graphisme que pour le scénario. Elle permet aux nostalgiques d'évoquer ou de se remémorer le passé, aux passionnés de l'histoire de la BD d'en voir l'évolution.



Pour moi, elle a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas et m'a donné envie d'aller plus loin dans son univers et de voir son évolution au cours de sa carrière. J'ai passé un bon moment à lire cette histoire et à faire les comparaisons avec la version alternative.

★★★★☆ Les aventures de Victor Billetdoux [Les ombres de nulle part] [#LesAventuriersdel'Etrange], Une bien étrange affaire



C’est avec plaisir et émotion que l’on retrouve ce second opus des aventures rocambolesques de Victor Billetdoux, détective haut en couleur qui mène, en compagnie de son ami archéologue Charles Hippolyte Constant, des enquêtes où archéologie et sciences se mêlent et s’entremêlent de façon inextricable, à la façon d’une Adèle Blanc-Sec dont les premiers tomes lui furent contemporains ou d’un Rouletabille qui servit de matrice à Hergé pour créer Tintin.



Le dessin généreux et le sens saisissant de la narration de Pierre Wininger sont toujours d’une redoutable efficacité alors que la nouvelle maquette et les nouvelles couleurs de Anna J. Benzcedi lui confère une note de modernité à même de séduire un large public…



Comment ne pas remercier les éditions des Aventuriers de l’Etrange d’avoir remis au goût du jour ce récit d’aventure envoûtant qui permettra au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir le talent d’un auteur qui a, à sa façon, marqué le neuvième art de son empreinte…






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Après la belle surprise du premier tome sorti l'année dernière, j'étais content de retrouver Victor Billetdoux dans de nouvelles aventures à l'ancienne. Pour l'occasion, Les Aventuriers De L'Étrange nous gratifient encore une fois d'une chouette réédition améliorée de ce second volume, Les Ombres De Nulle Part.



À Paris en janvier 1910, la Seine est en crue, Victor Billetdoux et son acolyte Charles Hippolyte-Constant vaquent tranquillement à leurs occupations après leurs péripéties en Égypte et de mystérieux hommes en noirs commettent quelque méfait en volant de toit en toit. Peu de temps après, l'assistant du Professeur Astrol prend rendez-vous avec les deux compères dans un énigmatique appel, mais se fait assassiner juste avant de s'y rendre.



Ce nouveau tome des Aventures De Victor Billetdoux est l'occasion de retrouver ce que j'avais adoré dans le premier. Un concentré de mystères atypiques qui sentent bons les films d'espionnage et d'aventure des années cinquante, de l'aventure, justement, à bonne dose et le tout lié par des enquêtes qui s’entremêlent. Le duo précédemment formé par Victor Billetdoux et Charles Hippolyte-Constant fonctionne bien, ce dernier prend d'ailleurs plus d'importance dans les phases de résolution des différentes énigmes et installe un bon équilibre entre les deux héros...



Suite de la chronique sur Pugoscope.fr !
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Vous vous souvenez des histoires d'aventures à l'ancienne ? Celles qui se passent en Amérique du Sud ou en Égypte au début du 20ème siècle et qui nous emmènent explorer un mystérieux temple en quête de trésors aux propriétés supposées magiques ? J'adorais ce genre d'ouvrages et je dévorais ce type de BDs chez mes grands-parents quand j'étais petit. Avec cette réédition augmentée du premier tome des Aventures de Victor Billetdoux, toute première bande-dessinée de Pierre Wininger parue en 1978, j'ai retrouvé cette ambiance et ce style si particuliers qui me plaisaient tant.

Nous sommes au début du 20ème siècle et un archéologue est retrouvé errant dans le désert, en proie à la folie alors qu'il était censé étudier une pyramide. Ce fait interpelle le journaliste Victor Billetdoux qui décide de mener l'enquête avec son ami l'égyptologue Charles Hippolyte-Constant. Mais la mystérieuse pyramide comporte bien des secrets...

Ce tome est découpé en deux parties dont la première se déroule principalement en Égypte et se concentre sur le mystère de la pyramide. On va suivre l'enquête de Victor Billetdoux, un journaliste qui ne peut décemment pas laisser une énigme non résolue alors qu'il apprend l'état de folie soudain de Sir Alexandre Appelton, un archéologue renommé qui effectuait des recherches dans une pyramide un peu particulière. Après un premier jeu de pistes, il recrute son ami Charles Hippolyte-Constant, un jeune égyptologue tout aussi prompt à partir à l'aventure ! Ensemble ils mènent l'enquête, tantôt en binôme, tantôt séparément, ce qui nous permet d'apprécier non seulement leur dynamique mais qui nous fait aussi voyager vers Paris, le tout dans un rythme sans temps mort, mais parfois un peu trop rapide...

Suite de la chronique sur Pugoscope.fr !
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A l'époque, publié dans Okaapi, cette BD dessinée par le breton Pierre Wininger présente beaucoup de similitudes avec les aventures de tintin saupoudrée de Tardi, dans un autre contexte. Une enquête sur la disparition de navires, une carte de conquistadors, une île mystérieuse...

Talent certes mais aussi une grande discrétion, Pierre Wininger revient sur le devant de la scène grâce au remarquable travail éditorial des Aventuriers de l’Étrange. On le redécouvre, on s’enthousiasme, on en apprend beaucoup sur sa vie et avec ce tome 4, on va au plus près de cet auteur dont Jean-Claude Forest sera l’initiateur et le modèle en BD.
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Les éditions Les Aventuriers de l’étrange proposent un album atypique, offrant les travaux préparatoires d’une quatrième aventure trop vite abandonnée… mais pas seulement.
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Excellente initiative de « sauvetage » patrimonial, ce retour de Victor Billetdoux et de son auteur est à saluer. Passé outre une certaine nostalgie, ces péripéties enlevées s’avèrent réellement passionnantes à (re-)découvrir.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Pierre Wininger, jeune dessinateur totalement inconnu des lecteurs de l’époque, a publié « La Pyramide oubliée » dans le magazine Circus au printemps 1976.
Lien : http://bdzoom.com/164289/act..

Entre Forest et Tardi qu’il admirait, Pierre Wininger auteur modeste hors de notre monde moderne qui lui faisait peur, s’était trouvé une place originale dans le registre réaliste.
Lien : http://bdzoom.com/142672/act..

Les Ombres de Nulle-part se dévorent avec plaisir, un album faussement désuet ou l'auteur dose admirablement ses effets, nous entraînant dans un polar fantastique non dénué d'humour et d'action !
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Sur le principe des feuilletons que l'on suivait dans les journaux d'antan, le récit se découpe en plusieurs étapes, nous réservant à chaque fois de nombreux rebondissements. C'est très habilement mené et on se laisse facilement prendre au jeu de cette enquête mélangeant aventure, polar et fantastique !
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