Citations de R. J. Palacio (240)
C'est une chose si simple, la bonté. Si simple. Un petit mot d'encouragement quand on en a besoin. Un acte d'amitié. Un sourire.
Marrant, comme on a le chic pour se ronger les sangs à propos de quelque chose, et, au bout du compte, s'apercevoir que ce n'était rien.
J'aimerais bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
"Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire."
- Tu seras toujours comme ça August ? Je veux dire... la chirurgie esthétique peut par faire quelque chose ?
Je rigolai en montrant mon visage du doigt.
- Ben... ce que tu vois là, c'est après la chirurgie esthétique !
Jack se donna une grande claque sur le front et explosa de rire.
- Mec, tu devrais lui faire un procès, à ton chirurgien ! hoqueta-t-il entre deux gloussements.
Il y a des choses qu'on ne peut pas expliquer. Ce n'est même pas la peine d'essayer. On ne saurait pas par quoi commencer. Toutes les phrases s'entremêleraient pour former une boule informe. Aucun des mots à notre disposition ne serait adéquat.
Mais si un enfant comme Jamie, qui d'habitude est si gentil, était capable de se montrer aussi cruel, alors August n'avait aucune chance de survivre au collège.
Le courage. La bonté. L'amitié. La force de caractère.
Ce sont des qualités qui nous définissent en tant qu'êtres humains et nous conduisent, à l'occasion, à de grandes choses.
Et c'est à cela qu'est destiné le prix Henry Ward Beecher: à reconnaître la grandeur d'âme.
August, c'est le Soleil. Maman, Papa et moi, nous sommes les planètes en orbite autour de cet astre. Le reste de la famille et nos amis sont comme des astéroïdes et des comètes, qui tournent autour des planètes qui gravitent elles-mêmes autour du Soleil. le seul corps astral qui ne tourne pas autour d'August le Soleil, c'est Daisy, la chienne, et ça, c'est seulement parce qu'à ses petites yeux canins le visage d'August n'est pas bien différent de celui des autres êtres humains. Pour Daisy, on a tous la même tête: plate et pâle comme la lune.
- Tu seras toujours comme ça August ? Je veux dire... la chirurgie esthétique peut pas faire quelque chose ?
Je rigolais en montrant mon visage du doigt.
- Ben... ce que tu vois là, c'est "après" la chirurgie esthétique !
Jack se donna une grande claque sur le front et explosa de rire.
- Mec, tu devrais lui faire un procès, à ton chirurgien ! hoqueta-t-il entre deux gloussements.
August, c'est le soleil. Maman, papa et moi nous sommes les planètes en orbite autour de cet astre. Le reste de la famille et nos amis sont comme des astéroïdes et des comètes qui tournent autour des planètes qui gravitent elles mêmes autour du soleil. Le seul corps astral qui ne tourne pas autour d'August le soleil, c'est Daisy, la chienne, et ça, c'est seulement parce qu'à ses petits yeux canins le visage d'August n'est pas bien différent de celui des autres êtres humains. Pour Daisy on a tous la même tête: plate et pâle comme la lune
" Je me dis parfois que si ma tête est si grosse, c'est parce qu'elle est pleine de rêves " ( John Merrick ) - The Elephant Man -
J'aimerai bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d'apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages.
les paroles de miranda me reviennent sans cesse : l'univers n'a pas été très tendre avec auggie pullman.
cela donne à réfléchir. elle a raison. (...)
qu'est-ce que ce môme a fait pour mériter ça ? et ses parents ? et olivia ? (...)
les médecins avaient déclaré à ses parents que les chances pour que quelqu'un possède la même combinaison de syndromes étaient d'une sur quatre millions. alors, l'univers est-il un loto géant ? (...)
à force, la tête me tourne, puis d'autres pensées surgissent et m'apaisent, comme pour arranger les choses. non, non, tout n'est pas la faute au hasard.
si c'était le cas, l'univers nous abandonnerait complètement.
alors qu'il prend soin de ses créations les plus précieuses par des moyens invisibles à nos yeux.
comme des parents qui vous aiment aveuglément.
une grande soeur qui se sent coupable de chercher à vivre en dehors de vous.
un gamin à la voix rauque qui a renoncé à ses amis pour être votre ami.
même une fille aux cheveux roses qui garde une photo de vous dans son portefeuille.
peut-être que c'est une grande loterie, mais l'univers, en fin de compte, se charge de rétablir l'équilibre.
l'univers prend soin de tous ses oisillons.
Il y a des gens parfois, vous êtes incapables de vous mettre à leur place, quand vous les voyez dans un fauteuil roulant, par exemple, ou se parler en langue des signes. Pour les autres-sans doute tous ceux qui étaient présents dans la salle de spectacle- je suis cette personne à laquelle ils sont incapables de s'identifier.
Alors qu'en fait je ne suis que moi. Un garçon ordinaire. Mais bon, s'ils veulent me donner une médaille pour être moi-même, tant mieux. Je l'accepte. Je n'ai détruit aucune Etoile Noire nu aucune chose dans le genre, mais j'ai survécu à l'année de sixième. Et ce n'était vraiment pas facile, encore moins pour moi.
je suis désolée, ce n'est pas ta faute, justin, ce n'est pas à cause de toi que je pleure, dit-elle entre deux sanglots.
alors pourquoi?
parce que je suis horrible.
mais de quoi tu parles?
le visage détourné, elle essuie ses larmes avec la paume de sa main.
je n'ai pas parlé du spectacle à mes parents, débite-t-elle d'un souffle.
je ne vois pas de quoi elle parle. ce n'est pas grave, lui dis-je. ce n'est pas trop tard, il y a encore des tickets de disponibles...
-Auggie, je peux te poser une question?
-Oui, dit-il comme s'il savait d'avance ce que j'allais lui demander.
J'hésitait un moment. Cela faisait longtemps que je voulais l'interroger là-dessus, sans en avoir jamais eu le courage.
-Quoi? dit-il. Tu veux savoir ce qui ne va pas avec mon visage?
-Oui, c'est ça. Si ça te dérange pas.
Il haussa les épaules. Je fus soulagée de voir qu'il n'avait pas l'air fâché ou triste.
-C'est pas grand-chose, dt-il d'un ton neutre. Le problème principal, c'est que j'ai une dys-pla-sie oto-man-dibu-laire bi-la-té-rale. Ça m'a pris du temps pour arriver à prononcer ce truc. Je suis aussi atteint d'un autre syndrome que j'arrrive pas à prononcer. Et ces deux trucs ensemble forment ce super méga problème, qui est tellement rare qu'ils n'ont même pas inventé de nom pour le décrire. Je veux pas me vanter ou quoi que ce soit, mais je suis considéré comme une des merveilles de la science médicale, tu sais.
Il sourit.
-C'était une blague. Tu as le droit de te marrer. Je souris à mon tour en hochant la tête.
-Tu as toujours le mot pour me faire rire, Auggie.
-Oui, je sais, dit-il fièrement. Je suis super cool.
Lorsque je suis rentré à la maison après cette fête, j'ai mangé un cracker en me regardant dans le miroir. Le petit garçon avait raison. Je mange comme une tortue, si vous avez déjà vu une tortue manger... ou comme un animal préhistorique.
Le matin de le rentrée, j'étais tellement anxieux que ce n'étaient pas des papillons que j'avais dans le ventre, mais plutôt des pigeons qui battaient des ailes.